348
E
G A
¡,iens mais aum eu égard 11
leur qualité, de maniere
que chacun ait auram d
'i mm~ubles
&
d'argenc compran!
que les au rres ht ririers o u co-panagean s. (/1)
E
G
A L E
R
Of<
E
G
A
L
J
R ,
lig nifie en général,
parmi les
H orloger! ,
rendre les denls d\,ne
r~ue
éga–
les en rr'elles , de m éme que
le~
fenr es qUI les (eparenr.
lis appel k n! aum
!g.aler
,,,~e
roue,
paner fimp lemen.!
dans les den!s une lime
a
<galer. l/oye..
CAL
1
~
R E
A' p rG NON, ECHANTILLON, LIME A' EGA'
:LER, PIGNO N,
&e.
.
Eg" ler 'la fufé. atl re.!!ort
fe di! encore parml eu); ,
de J'o péra!ion que l'o n fa i!, lorfqu'en varianr la bande
du rello r!, ou eo dim inua nt les pan ies de la fufée
~ar
lefquelles il a le plus d'aa ion, on par viell !
11
le falre
tirer a"ec la meme fo pce depuis le (olOme! de la fufée
jufqu' '¡ fa bafe.
L'ou!il dOn! on fe 'fen po ur rccon noitre fi cette fo r–
ce ell rolljours égale , s'appclle
le'lJier. V oy.
L
E
V
1 E R,
FUSE' E, R E SSORT, B ANDE ,
f$a.
( 7' )
- E
G
A L E
U R S,
f. m . plllr.
(Hift·
mod,)
n? m 'lu'
on doona en i\ngleterre pendant les rro ub les qUI al$l le–
rent ce royaume (o us Charles
1.
11
u,n, parl l d. faa.leux
qui vOllloienr éga ler coures les cond lllo ns des habl lans
de la grande B recagne; de fone q ue les lois puffellr
o bliga éga lement lOures fo rres de pt rfonnes ,
&
que ni
la naia:1nce 'ni la dig niré ne PUt difpe ofc r 'l ui que
c~
~
r
des po urfuires de la j'l n ice. lis fureo r défalts
~
dif–
t
lés par F airfax en
1649 ,
dans le COlDlé d'Oxfo rt,
,bambcrs.
(G )
E
G A LIT
E ',
f.
f.
(L og , )
O n peut définir
I' éga–
lit é
en fait de rai folln em em, une
reffem blnne~
de quan–
tilé"d éeOllverre par I'o péralio n de l'el prit: ainJi lorfque
J'efpri! me (urant le
plus
uu le
m oins
de deux o bJers,
trollve que la m e m e idée q ui lui décOllvre le
plus
0 0
le
moins
de I'un, e'en- a-dire les deg rés de fa quanri–
lé, lui manifene
de
m eme le
plus
o u le
moins ,
c 'en–
a -dire la 'loanrilé de
l'~;
cen e co nfu rm ilé d'idées
dom l'erprir fe fere pour les meturer, fai! do nuer
ii
ces
deux objers le nom
¿'égau x .
Mais il ne faur pas co n–
fondre ce rapporr- d'
égalité
a
vee la reCl emblance
&
la
pro po nia n.
Voy e..
R
E
S S
E M
n
L A NC
E
es
PRO
P
o
R-
1'1
o
~ .
Artide de
M.
le Chev alier
DE
J
A U C O U R T .
E GAL
I
T E',
en
/1(1ronom ie ;
eercle
d' égalitl
ou
é–
'juant ,
en un cerele do nt on fair beaueo up d'ufage
dans l'a(lro nomie p'co lémai'lue, pour expliquer l'excen–
trieiré des pl aneres,
&
la réduire plus aiR<melll ao eal–
eul .
V oy .
EQ U ANT.
.RaiJon d'l.galité..
en
Géométt.ie, en la raifon o u le
r~pporr
qu'i l y a entre deux quamilés égales.
Voye..
E GA I.
es
R APFO RT ,
•
Proportif.Jf') d'égalité o,donnée ,
ou
ex te'luo ordinat a ,
e~
ee!le dans laq?elle
d~ux
termes d'un raog ou d'une
fUlre tonr pro potllonnels
a
autalll
d' aulres rerm es d'un
autre rang ou d' une autre rui re , chacun
a
fo n co rre–
fp ondanr dans le me mé ordre ,
t,,~oir
le premier
3 U
pre–
mier, le fecond au fecond,
&e.
Par exem ple fo ir
,ti :
b:
:
e :
d
&
e :
b :
:f.:
d ,
on aura en proporlio n' ordonnée
a:, :: e
: f .
.
P rop ortion d' lgalité troublée ,
en celle dans laquelle
deu x rermes d'un rallg fo nr propon ion neis
a
aUlant de
termes d 'un autre raog , dans un ordre renverfé
&
in-
, tcrrompu; par exemple, le prem ier d'un rang au fe–
cond d'un nutre., le rro iti eme de ce dern ier rang ao qlla–
trie me du premier rang . Par exemple fi
a :
b
::
e:
d
&
b:
e
::f:
e,
on aura en proponion troublée
ti :
e
::f:
d,
&c.
V oye..
PRO r 'o
R T
IO N .
,
Egalité ,
en A Igcbre, en la mente chofe qu'
é'lua–
t,." ,
Poye..
ce
m ot ,
qui el1 aujomd'hui plus en urage
quoiq ue l'amre ne foir pas profcrir .
(O)
,
E G A LIT
E' N
A
l'
U R E L LE,
(Dr oit nat.)
en eel–
le qui en emre rous les hommes par la co.nniruri0n
de leur oatore fc,ulemenr, cene
égaliti
cll le princi–
p e
&
le fo ndemem de la liberté.
L 'égalité nat urelle
o n
m orale
en do ne fondée fur la
COn(\itolion de la narure humaioe commone
a
toos
les hom mcs q ui oaiffent, croiffent, fubóllcm,
&
meu–
re
nI
~e
la meme maniere .
PU'fque
la
nature hnmaine fe trouve la m.eme dans
to~s ~s
ho mmes ,
il
etl c1air que fe Ion le droir natu–
re , e aeun doit enimcr
&
rraiter les aotres comme au–
tam d'etres qui I '
r'
d'
.
r,
UI o nt narurellemenr égaux e'ell-a-
ICe
qUI Ollt homme. 3Um bien que lui .
'
D e ce prineipe de
1"
I '
ji
réful!e I fi '
<ga ,t, naturel/e
des hommes,
cipales ,
p u leurs conféquenees . J e pareourrai les prin-
,
~
o,
II
réCo!le de ce principe, que toos les hommes
EGA
font naturellement libles ,
&
que la mifon n'a ptl les
rendre dépendam que po ur leur bon heor.
2°,
Que m algré IOtJ tes les illégali l6
prO~i!eS
dans,
le gouvcrotmenr poli!ique par la aittéreoce es co udi–
!ions, par la oublelle, la pu¡ffance , les rieF.. es ,
&c,
ceu>.: quí follt les plu élev és au-deffos des autre" doi–
vem !rairer leurs iotérieo rs comme leor é!anr naturel-
,
J~mellt
égaux, en év ilall r
10tH
oUl~age,
en
n'e~!g"at)t
Ti<1I
au - del á de ce qu'
0 11
leur don,
&
en eXlgcaor
avee human ilé ce qui leur en da le plus ineomdta-
blemen¡.
'
3°.
Que qu icooque n'a pas acquis un droit parrico_
Iier, en vertu duq ue!
il
pni tre
exig~r
quelque préféren–
ce, ne doil rien prérend re plus que les
alltrt!~,
mais
au c<,ntraire les
lai/r.~r
jo ü ir égakment des memes droits
qn'il s'arroge
a
loi-l11éme.
.
4°,
Qu'une chofe qui ell de droir common, doi!
~tre ou commnne en joüiffance, ou polfédée alternative–
m enr, ou diviCée par égales porrions corre ceux goi
onr le meme d roi r, ou par compenfatiol1 éqoitable
&
reglée; o u qu'enfin fi cela en impoflible.
011
doít
en remertre la déci lJon au fotl: expédien! a(re? com–
mod e , -qui bre tour
. foup~ on
de mépris
&
de partia
lilé, fans rien dim inuer de
l'~ n
'me des perfonnes 3Ul–
quelles il ne fe rrouve pas favorable.
Enlin pour dire plus, je fo nde avec le judieieox Hoo–
ker fur le principe inco nrenable de
l'
¡galité naturel–
le,
tous les de:voirs de chariré, d'hurnani!é,
&
de ju–
Hice, auxquels les hornmes Cont obligés les
UIl$'
envers
les autres;
&
il ne feroi! pas difficile de le dérnon–
!rer.
Le leacur rirera d'autres conféquenees, qui naierent
du priocipe de l'
Igalité nat urelle
des hommes . Je
remarquerai feolemem qoe e'en la violation de ce prin–
cipe, qui a élabli l'efclavage p0 1itiqoe
&
civ il.
11
ea
arrivé de-U que dans les pays foumis au po uvoir arbi–
traire, les prioces, les courtirans, les premiers m ini–
llres, eeux qui manienr les linances poffedenr tt>uJes
les richeITes de la na!ion, pendant qoe le relle des
ci–
tayens n'a que le néceíTaire,
&
que la plus grande
partie du peuple gém it dan s la pauvre!é.
,
Cependant qu'on ne m e faae pas le rort de fuppofer
que par un efpri! de fanali fme, j'approuvaíTe dans un
é–
rar eelte chimere de
I'égalieé
abtoloe, que peor
a
pei–
ne elJfanter une république idéale; le ne parle iei que
de
Plga /id naturelle
des hommes; je cbnnois trop la
néce(/Hé des cOllditions dittéren!es, des' grades,
de~
ho nneurs , des diflioaiolls, des prérogatives, des Cub–
o rdioar,ions , qui doiv ent regoer dans taos les gouver–
nemens;
&
j'aJo are m e me que
I'égalit¡ naturetle
OU
mo- .
rnle
o'y en point oppofée. Dans l'érat de na!ur",
le~
hom Oles nailrenr bien dans
l'lg alitl,
mais ils n'y fau–
rOI~n r
rener;
la
fucié ré la leur fa ir perdre,
&
ils ne .
redevien nen t égau x que par les lois. Arillote rapporte '
que P haléas de C halcéd oine avoit imag iné one
~3 <¡:OD
de ren dre égales les fo nrunes de la
républiq.ueo ú ell es
n.: réroient pas; il vo uloit que les riches donna!leut
des dOls aux pauvrc s ,
&
n' en rc<¡:uffent pas,
&
q.ueles
pauvres re<¡:u Cle nr de l'argem pOllr leurs filies,
&
n'en
donna ffent pas. " l\tlais ( comme le dlr I'aureur de J'e–
" Jprit des loi!)
aucune république s'ell-e lIe jamais ac-
" commodée d'un reglement pareil?
11
me! les
€ito–
"yens fo us des co ndirions
dom
les différenees font
(j
" frappantes, qu'i ls haúoient celte
¡talité
memt! que
" I'on cheneheroir
ii
érablir,
&
qu'il /eroil fOil de vou.
" loir introduire".
Articlc de
M ,
le Cheval'ier
DE.
JAUCOUIlT.
E G A LIT E' ,
('}urifp,)
daos les focceffions
&
par–
tages, en lorfqu'aucull des héri!i ers n'ell plus
avan,lag~
que les autres ,
11
Y a des eolltumes
qu'~>n
appelJe
eout1muS
d.'I.gali~
té .
V
oye-z.
au
m
ot
C O
U
T U
M E
s, (/1)
E G. A LIT E',
( V .ix)
c'e n une des qoalirés les plus
effenrlelles a la VOIX , 1\ n'en ell poi nt qu'on pui/fe ap–
peller
be"e,
fi rous les fons qu'elle peut reodre dan,s
I'érendue qui lu i el1 propre, ne font emr'eux dans u–
ne parfaire
Igalité.
C'en ainti que la natore a donné
a
l'homme l'organe qu'elle a delliné au ehant
&
aUI
oreilles
fran~oifes
'que la fatiélé n'a point
en~ore.
ga–
!ées, la f.1colr é de le fet)t ir
&
de I'apprécier. L'art
qui ne doir que I'embellir,
&
qui quelquefois
I'exage~
re,
n-'a
pas eocore porré en France la manie de for–
cer la voix humaine par-dela les fons qoi conllirucnt fa
beauré.
Voye ..
E T E ND
U
E .
L'égalitl
en un do n rare de la nature' mais l'art
peuI
't
fuppléer, lorfqu' il s'exerce de
bonn~
heute fur–
un