EGA
un organe que
I'~ge
n'a P'S r'oidi,
V oye::.
M
A : TRI!
A ' CHA NTER,
E'I'ENDUE,
VOI A,
(E)
E
G AL
l
T E',
s'employe aufli
d"n!. r Ecritttr., Ce c,,–
,-"Oere
eft
bien ¡gol,
c'en-a-d irc qu'i l en par-roU! un i- .
torme eo grollcur, tituarioo , hallleur, largcur; qu'il
y
3
par- - tout la meme
dinan.ceenIre Jes lemes , les
m ots
&
les
l igu~s,
E G A L
U
R E S,
f.
f, pI.
(Fatlcon»,)
fe difent des
m oucherures blanches qui ton! (ur le 'dos de l'oileau.
00 dir :
il a le do! tOlft pa'feml d'_gal"re!,
EGANDILLER, v, na ,
( Comm,)
tenn e ufi–
té en Bourgogne pOllr ligoifier ce qu'on elltend . illem s
p.r
Italu»ner,
c'en -
á
~
dire marquer des poids 011 des
m efurcs, apres les avoir vérifiés fur les étalons.
Voye:<.
E
TAL
o
N
f:¡'
E
TAL
o
N N E R,
D iélionn, de Comm,
de 'l'réVOleX
&
Chamber!,
EGARDS, lVIENA GEM ENT, ATTEN–
TIONS, CIRCONSPE CT ION , fyoooymes
(Gram,m.)
ces mots délignenr en géoéral la
yeten1te
qu'on doit avoir dans fes proeédés,. L es
!gayd!
foo t
I'dte t de la junice ; les
ménagmlem,
de l'intérer; les
llteentIOn!,
de la reeonlloiU'ance ou de I'amiri¿: la
tir–
<ol1jp"li.,."
de la prudence, 00 doit aveir des
égaydr
púur ks honl1ercs getls, des
ménagemenI
p"u r ceux de
ql". 00 • befolll, des
attentionI
pour fes parens
&
fes
am,s , de la
circoniPeélion
avec ceux qui l'on traite ,
Les
ml nag..mem
fuppo(;,nt dans cel1x pour gui
0 11
les
a, de la puitlance ou de la foibleiTe; les
égRrdr,
des
'qualirés rédles ; les
attmtionJ ,
de~
Iiens qui les ana–
ch"o r
a
" <lUS ;
la
circol1iPdl ;on
,.
des' morifs particu–
liers uu générall x de s'en défi er.
Voya.
C o
N S I n E'–
RATION ,
L es
ig,¡ydJ
réciproques que les hommes fe doivent
les
"liS
aux aurres, r,,"e un des devoirs les plus iodi–
fpeneables de la fociéré ' L es ho mmes ¿raot rée llemeot
10 m ,'
égül1x , quoique de condirions ditféremes , les
é–
g ard!
qu'ils fe doiveor foOl égaux aUlfl, qlloiq lle de
dilférenre efpeee, L es
¡gayd!
du fll périeur, par exem–
pie, eovers fon inférieur, coolitl"nt
a
nc jamais laiiTer
appercevoir fa fupériúrité, ni donner lieu de
eroir~
qu"
iI
s'en fouvieor: c'en en quoi conlifle la véritable po–
IitciTe des grands, la limpliciré en doit
~cre
le carnae·
re. Trop de dé monflrations extérieul'es
ouir~nt
fouvent
• cene limpliciré; elles Ol1t un air de fav eur
&
de gra–
ce fur lequel I'inrérieur oe fe méprend pas , pour peu
qu'il ait de /ioeiTe daos le fenriment; il croir enteodre le
fupérieur lui dire par toutes ces dómoo llratioos :
je f1ti!
f ore au-delluI de
VOIU, 7/1tú ff
je veux bien
¡'I)ftbller
(tif
moment , paree que ie
VfJ;U
fa ;J J'honne ur de
'VOllJ
e–
ftimer,
&
'1"e j't
Jr,iJ
d'(¡il/eun ajJez grand po"r
'"
paI
pr:,endrf!
a'lJec 'llOt/.! tOlH me! a1JantageI.
La vr
:1.iepoJite!le
di
fran che , fom .apprer, fans érude , faos mor·
'gue,
&
part du f"nt;men t int¿rieur de I'égalité natu –
relle; elle en la veNu d'uoe ame lim pie , ooble ,
&
bieo ' née: elle 'oe eonli lle réellemeo t qu'a meme
a
leue aire eeu x avec qu i l'on fe t,rouve, La civilité el1
bien ditférente ; elle di pleine de proeédés fans atta–
chcmenr ,
&
d' ane otion fans eílime : aulli oe faut - il
jamais eonfondre la civililé
&
la politelle; la premiere
"ti
am? co mmu'O e, la fecond e ex rre memeo t rare ; o n
peOl ttre
U
es-ci\'i1 faos ctre poli ,
& ,
tres-poli fans
e-
rre civil ,
ro )
•
EG AR
DE' ou
ES G A RDE', adj,
t.eymer de Ma ·
,.uf.
une picce
e'[gaydée
en eelle qui· a éré viotée par
les efgards ou égards, c'e ti-o -dire 'jurés,
V.
E
G A R D
S
OttE 5GARDS .
E G A R D I S E
ou
E S G A R D
1
S E,
f.
f. ce ter–
me Il 'efl goere en ufage que daos
la ,
fayenerie d' A–
m iens, ou les jurés des cummunau rés foot appel–
lés
égard!
uu
e{gard.;
aioli en ce fens
¡gardi!e
ou
e–
[gardi!e
efl la meme chofe que
j1lyande .
V.
J
U R A N-
. DE,
EgaTdif_
fe prend 2u fli pour le lems ou les égards
font leurs vio res ,
Voyez
le
diélionn , d" Cumm,
EG f,RD S
ou
ESGARD S , f, n i. pI.
( C omm.)
en le 110m qll'oo donne
á
Amien,
a
ceUK qu'oo ap–
pel,le
~illeu rs
maítre!
&
[arde! ..
&
juré! ,
Ce font eux
qUl 001
loin d' aller en vilire chc'l. les fabriqu ans
&
foulons,
&
qui doiveOl fe rrouver certains Jours aux
halles pour e¡amioer les éroffes de laille, ou de laine
m elée de ,,,ie , de fil
&
aU lres
I
matieres qui Ii: foor dans
Ja fayeuerie,
&
vnir
fi
elles fOll t fabriqnées en coofor–
m iré des réglemens . Ces
¡gard!
rOnt ehoilis
&
élus de
tems en Icms par les marchaods ou ma\ucs de leurs
cornmunautés .
O" appelle
t[gayd!-ferreur!
ceux qui appofe nt les
plombs aux étóftes" parce qu'on appelle
frr!
daos la
EGA
349
(ayellerie d' .Amiens,
Fe
qu'oo nomme ailleur> des
co;nr
&
des
poi"f0nI ,
De ces efgllyd!-Eerreurs
iI
y en a de
ferreurs-Inyetteurs eo blaoc, d'autres en noir, d'aulCcs
eo guelde, L es premiers prellneo t leur n(,m des halles
ou ils ferrent les éroffes; les autres , de ce qu'ils fer–
reot chez les teioturiers ,
V o) n
S
A
Y
E T T
~
U R
&
H
A U T EL 1 S S E U R ,
1" diéZ,onnaire! d. Comm" ct
&
de T dvollx
&
1"
reglt men! ¡tly
1"
man1lfaéfu–
reI.
E G A RE', adj,
(Ma yrch,)
une
bouche égar!e
en
celle qui Ce refule
:1UX
Julles impreflioos de t'embou–
chore, doo t l'appui eH véritab lemenr faux
&
fallifi é,
&
qui ne confeo t franchement
a
aucuns moul' emeos
de la main, quelque doux
&
que lque tempé,
é>
qu'il.
puifrent
~lre.
Cetre
iocertitude procede fouvent d'(¡oe renfibilité
&
d'une foibleiTe naturelles , d'un défau r de proponion dans
Jes parties de la bouehe, de la confonnatioo irréguliefe de
qllelques-uoes de celles du eorps de I'animal ; 'de quelque.
maux dont elles peuvem etre anein r"s, de l. dureté
des premieres embouchure s, de la for te applicarion des
gourmcttes mal ordonnées , des clferts elC , flifl d'une
maio dom le fentimem a été aufli cruel qu'importun,
011
de la lemeur ou de la la foiblclle de cclle qui n'a–
ya nt aueuoe ferme ré , a pe,mis au che val de fe livrer
a
m il le mouvemcll s vagues, dans le('quels il s'ea offen–
ré lu i-meme en s'appuyao t ioeonfi dé, émeOl des
l(~ons
données fans ordre
&
faos jugement, des arrets trOP
fubrils
&
trOP précipirés,
f:¡'c ,
I
D ans cet érat le ch. val dérobe faos
eefTe
les bartes,
bégayc, fe déplace, tourne la tere de eÓté
&
d'alltre,
fe rerien t, s'arrete , bar
&
tire
a
la maio, ou la fo rce ,
pOllr peu que le chevalier veuille le foliciter
a
quelqu'
aaioo.
On ne peut Ce décider fur le choik des moyens de
parer
a
tous ces deíordres,
ti
d'une part on n'env ifage
&
on ne diniogue les vcrirables caufes de CClte irré1O–
lu rion,
&
li de .l'aurre on ne s'allache
a
déeouvrir J'in–
c1ioadon
&
le caraaere de l'animal.
Quelle que foit
la
fource
&
le pr iocipe dOn!
iI
s'a–
git, l'eorreprife de ramener une ba uche auffi
foup~on
neufe
JI
un appui fol ide
&
aiTnré, demande heaucou p
d'art,
&
un graod fond de lumieres
&
de padence, Quel-
. le atten rion n'exige pas la néeerflré de ménager une
p~rtie
débile ou lérée, ell rejCltam uoe portion du poids
daOl elle dev roit érre ehargée, fur celle qui en faioe ,
&
qui joüit d'uoe ,plus grande force ? Que de recher–
ches pou r
dém~ler
au m ilieu de rant de déréglemens,
ce point uuique daos leqúel le fem imen t de
la
main en
illfi oimenr eoofondu avec celui de la bouche,
&
on
le cavalier
&
le cheval foot pour aiolí dire également
affeaés d'uo plaili r réciproque
&
fi
marq ué, que . l'a–
l)imal femble préférer la comrainte
11
la liberté? Que!
art ne fau t -
iI
pas pour 'reocontrer ce jufle tempéra–
mCOt dalls la fermété duq uel réfidenr en meme tems
&
la douceur
&
la re(¡nance? Que de ,coonoiiTances
enfin pOllr varier les
le~oos
&
les aides a-peopos,
&
toiljours rclativement
á
la diverfe nature des che–
vaux?
L es embouchures les plus douces, telle que le fim–
pi e caooo , les branches droites
&
longues, les gour–
menes les plus grolres , placées de maniere qu'elles ge–
nem peu,
&
qu'elles atl"erviiTent légérement, fOD! d'a–
bord les premieres armes que nous devons employer .
11
n'efl pas queflioo eo efTet ici de recourir
a
la for–
ce; ce léroit fe propofer de remédier
a
un vice par la
eaufe
m~ me
gui le produit prefque toiljours : ainri' ceue
voie que quelques
é~u yers
choi liU'ent, puifqu' ils fOD!
forger
des
embouchures dans l'inreotioD de ealler les'
barres, ne rerv iroit qu'JI eonfi rmer le eheval dans fon
ineertitude,
&
le précipiteroit eoeore dans de nouveau"
defa rdres ,
NOllS ne pouvons nous prn!Tlettre de véritables fuc–
ces
dans d'es circon a ances aufli délicates, qu'autant que
nous faurons tl ter, s'il m'ell permis d 'ulú de cette
exprefli oo, la bouche de l'animal, en partant dlI poiot
d'appui le plus leger,
&
l'augmen tam toilJ'Ours imperee–
priblcment; car des mains qui n'oOl aucuoe méthode,
dom les mouvemens n'ont aucune meCure, dom les
i1ñprellioos font fubites,
&
qu;
i~norent
eo un mot
I'art de ehercher, occalionnent plntÓt
l'
!gay.ment
qtl'
elles ne le cnrrigen r ,
Daos le chem io que partronrr eette main qui fonde
'en quelque t:woo la bouche ,
iI
n'en pas dúllteux
4u'ft
efl un période ou le fentiment exereé efl rndins defa–
'gréablc
a
I'animal, Ce période fe d( llillgue en ce que
le chevaJ moins étonné, moills furpris lerfque la Olai.
r
el(