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EFF
en rems I'appareil avec cene nlemé décaaion! ou ce
qui efl encore plus firn ple, frareZ tome
la
parele avec
I'ongucm d'allhrea. L'inftarnrn3lion, la dou1eur élant
moiudres,
&
le gonflement ral11011i, I1lclez les
~éfol~lifs aux cmo11icns; ajolltcz
11
la déCOalOD de I
tfpr.lt–
de-vin de I'caence de térébenthiuc d'abord
en
pctlte
quamilé,
&
enruite plus abondarnt;nent ; fai tes bou!llir a–
vec les plantes rclachantes quelques hcrbes
Ifromatlq~es ;
unilTe1.
11
I'alth::ca la lérébemhine eu gornmc ; fortlfie:¿
áinfi peu'a -peu les émollicns ,
&
exc1ue1.-lcs cufin pour
De vous fervir que des remedes capables d'opérer la ré–
folution.
Je
pourrois indiquer encore d'autres moycns.,
mais ccux-ci fuffiroot lorfque le
traitemen~
fcra c?ndult
fav amment
&
avec prudence. Ce n'cll pas dans I abon–
dance des reccttes que confine le favoir, mais dans la
c::onnoi()ancc du tcms précis
&
de I'ordre dans leque!
les médicamens doivent etre appliqués .
(e)
E F
F
O
U E
I L,
f.
m.
(J
ItrifP.)
,daus la, C.oittume
d'Anjou,
art,
103.
c'el! le pare ou ero.t du betall .
V~y.
Brodeau fur
r art.
48.
n.
6.
de
la
eo,¡tume de
P
ar'J .
( AE )
F F R A C T ION, (, f.
(Gramm,)
el! I'aaion de
romprc ou forcer que1que chofe, comme une porte, u–
De cloiCou une armoire, uuc ferrure;
&
on appelle vol
avec
effrahion
celui qni a été commis en brilant ainri
quelque chofe.
Voya:.
V o L,
(JI)
EF F RA lE
ou
FRAS A lE ,
f.
f.
(Hifl , nato Or–
nieho/.) a/u,o minor,
oiCeau
de
~uit
de la
gr0!fe~r
d'un
pigeon, Celui fur
lequ~1 o~
a fa!t celte defmptlon pe–
foit om.e onces
&
detme, 11 avolt quatorze pouces de
longueur depuis la pointe du bec juCq u'a I'extremité de
la queue; I'envergure étoit de trois piés un pouce
&
de–
mi . Le bec avoit prefque un pouce
&
demi de longueur,
iI
étoit blanc
&
crochu
a
I'extremité. Cet oifeau avoit
la langue un peu fourchue
&
les narines oblongues.
11
ponoit une efpece de collier compofé
de
plllmes blan–
ches
&
douces au toucher , entouré de plumes jaunes
&
roides, qui
commen~oit
de chaque cÓté des nariaes ,
qui environnoil les yeux
&
le menton ,
&
qui étoit po–
ré fur , la tete de I'oifeau
a
peu-pres comme une (orte
de coeffure de femme, de
fa~on
que les yeux paroilToient
1IU
fond d'une cavité formé.! par. les plumes hérilTées
, de ce collier. La bafe des plumes des angles antérieurs
des yeux étoit de couleur fauve .
11 Y
avoit fur I'ouver–
ture des oreilles une (orte de couvcrc\e. La poitrine,
le ventre
&
le delTous des alles 'étoient blancs avcc des
taches brunes
&
quarrées . La tete, le col, le dos
&
le
deCTus des alles jufqu'aux grandes plumes avoient plu–
fieurs couleurs , du roux, du blanc
&
du noir, qui ren–
doient le pfumage plus beau que c'elui des autres oifeaux
de nuit , Les grandes plumes des ailes étoient
3U
nom–
bre de vingtoquatre dans chacune; elles' avoient des ta–
ches roulTes
&
des poiDts noiratres. Les ailes pliées con–
tre le corps s'¿tendoient aum loin
&
meme plus loin
que la queuc qui avoie quatre pouces
&
demi de lon–
gueur; elle étoit compofée de douze plumes qui avoient
les
m~mes
coule.urs que celles des anes , Les panes
é–
loient couvertes jufqu'aux piés par une forte de duvet,
& il ae (e trouvoit que quelques poi ls fur les doigts.
L'ongle de celui du milieu étoit dentelé Cur le c6té itI–
lérieur, ji n'y avoit qu'un dojgt en arriere; mais le dc,jgt
extérieur de devant pouvoit fe diriger en arriere jufqu\i
un certain point . Wil)ughby,
or"i¡h. Voy.
O
I
SEAU.
(i )
EFF R A ISER
,v.aa.(Jardin.)
quelques auteurs
Gn t employé ce mot pour
prendrc
1"
terre avee les
doigt, ;
& avant que d'arroCer une plante empotée, en
templir les fentes que la, fécherelTe ou la mau vaife qua–
lité de la terre ont pu
o~calionner;
ce travail fai t que
I'eau fe communique en fétendant
a
toutes les parties
de
la
plante,
&
empeche qu'elle ne palTe trop vlte par
les fentes de
la
tene.
(K)
EFF R A Y A'NT, EFf ROY AB LE, TER–
RIBLE,
EPOU V ANTAB L E, fynon,
( Gram,)
Ces mots défignent en général tout ce qui excite la crain–
te;
tifrayant
el! moins fon qu'
!poftvantab/e
&
celui–
~i
qu'
effr oyable,
par uae bi(arrerie de la langue
'/pol/vaneé
t3nt encore plus fort
qu'effray!.
De plus ces trois
;¡ots re tennent toajours en mauvaife part:
&
terri–
I
e
pe,~~
elrendre en bonne part,
&
fuppoCer une crain–
b~u~e,
e e reCpea: ainfi on dit un cri
effraya"t,
un
.,
I
t~~"vantablc ,
un monflre
effl'oyable,.
un dieu
ter-
rt~ .'ti:
y a&eneore cene différcnce entre ces mots
qu.e.ijr(ja~aned
I/po,,'!antable
CuppoCent un objet préfen;
qOl
10
pire e
a
cralllle'
,11'.
bl
'
...
re de I'horreur Coil
"11
roy~
" un. obJct qUI IIICpl-
motif;
&
que
;errib,rr
la
~ralllt,e,
fO I! par un autre
peuI s appliquer a pn obJet non
EFF
prércnt .
Exemplc.
La pierre eft ulle maladie
terrible ,
les donlcurs qu'c1le caufe (om
effroyableJ,
les feuls pré–
paratifs de I'opération font
cffraya"s ,
&
I'opéralion mé–
me
dI
.!po/!'llantab/e
a
voir.
( O)
E
F F R
A
Y E' ,
E
P
o u
V A N T E', A L LAR–
M
E' fJ'n on.
(Gram.)
ces mOlS défignent en .général
I'état aaucl d'une perfonne qui crain t,
&
qui témoigne
f.,
cl'ai"tc par des lignes extérieurs,
Epouvant!
ell plus
fore
qu'cff,.ayi,
&
celui-ci
qu'allarmé,
On el!
allarm!
d'uH danger qu'on craint ,
épolt'lJant!
d'un danger pré–
fcnr ,
eff"lIyé
d'un dangcr pa lié -qu'on a courll fans s'cn
ap¡fercevoir .
L 'allarme
produie des eftorts pOlIr éviter
le mal dont on el! mcuacé ;
I'eff~oi
fe borne
~
un fen–
limeO! vif
&
palTager;
1'!pollvante
en plus durable
&
Óte prcfq)le toOjours la réliexion .
( O )
E F
F R A Y
(!' ,
adj .
en termo de E/aJon,
Ce
dil d'un
cheval 'lu'on peim
dal~s
une aaion rampante.
E F
F
R I T T E' adj.
(Jard.)
s'applique
a
une ter–
re trop épuiCée de fels,
&
qui demande
a
etre amélio–
rée.
(K)
EFFRONTE', A UDAClEUX, H A RDl,
fyoon.
(Gram.)
ces trois mots défignent en général la
difpofition d'une ame qui brave ce que les autres crai–
gnent. Le premier dit plus qué le Cecond, & fe prend
tOl'ljours
~n
mauvaiCe part;
&
le fecond dit plus que
le
troi!icme,
&
f~
prend aum prefque rolljours en mauvai–
fe part . L'homme
effronté
efl fans pudeur; I'homme
audaciettx
(ans refpea, ou faas réBexion; l'homme
ha,.di
fans crainte . La
hardieffe
avec laquelle on doi!
toujonrs dire la vérité , ne doit jamais dégénérer en
aN–
date,
& encore moins en
effronterie. Hardi
fe prend
aum an figur é ; une
vo,lte hardie
.
Effnont!
ne fe dit que
des perfonnes.
Hardi
&
at<daciet<x
fe diCent des per(on–
nes, des aaions,
&
des diCcours .
(O)
*
E f
F
R O N T E'S, adj . pris fublt.
(Hifl.
mllr)
hérétiques qui parurem en
If34.
lis fe prétendoieot
chrétiens, fans avoir
re~u
le bapteme. Le S. ECprit,
felon eux, n'étoit point une perfonne divine ; I'adora–
tion qu'on lui rendoit étoit une idolatrie; il n'étoit que
la fi gure des mouvemens 'lui élevent I'ame
a
Dieu. lis
alloient le front raclé avec un fer jufqu'au fang,
&
panfé avec de I'huile: cérémonie dans laquelle ils fai–
fo ie nt apparemment confifler le bapteme.
E
Il
F
U M
E R,
V.
aa,
eerme de Pei"ture
qui
6-
gnifie
rendre do ob}etJ mO;/1J (enjiblo,
les moins pro–
noncés , pour qu'ils
app~ll'em
moins la vae. On dit,
il
faut
effumer telle portie , ce eontour,
&c.
*
E F F
U
S ION, f, f.
(Gram.)
c'elt l'aaion de
verfer ou répandre d'un vailTeau un liquide qui elt con–
lenu en quelque quantité , ou avec quelque degré de
vitelTe.
Vaye..
F
L U I DI!.
.
*
E
F
F U
S
I ON ,
(Jlftr9n,)
c'ell
la
parlie du figne
du Verreau qui el! renfermée dans les globes & dans
les planifpheres celel!es, par I'eau qui fOrt de I'urne da
Verfeau.
Voye..
VERSEAU.
*
E
F
F
U
S ION,
(Hifl, ant, )
on faiCoit dans les
anciens facritices des Payens ditférentes
effujio/1J,
qu'on
nommoit
libatio/1J
I
Voye..
L IBA
T
ION
S .
*
EFFUStON DE LA FAR I NE,
(Hiftoire ane.)
c'eft ainfi que les anciens appel\oient une de leurs dan–
fes burleCques, dont il
oe
nous ell relté que le nom a–
vee la connoifiance du caraaerc.
E F F USION,
(Med.)
écoulement des humeurs qui
s'épaochent par leurs vaifreaux ou leurs réfervoirs blef–
fés ou rompus, dans la membraae cel\ulaire, dans d'au–
Ires oavités du corps, ou hors du corps ,
L e fanK
&
la lymphe répandus dans la membrane
cel\ulaire par la ble()'ure ou la rupture des vailTeaux (an–
guins, el! une
~fpece
d'e1ft/jion
a
laquelle fe rapportent
I'anev ryfme faux & l'éehymoCe , qui f!1ccede
11
une (ai-
-gnée,
II
faut encore rapporter ici I'épanchemellt du chy–
le, des excrémens, de I'orine, de la bile, occafionné
par quelque rupture ou que1que blelTure de I'rnfophage
de I'cl!omae , des iotenins, de la veme,
&
de la
véfi~
cule du fiel . Enfi n la Chtlle du fretus dans le bas-ven –
tre par la rupt.ure de I'utéru s , el! une forte
d'effujion.
T out ce gUI peut blelTer, former des contufions, des
ru ptores, de violentes dinenfions , caufera
¡'effJljiQn
des
humeors, comme aum fi I'on <'lte I'appui
&
le foutien
des parties ,
• Par
I'efftifion
IV.
la partie ou le cor,ps eft privé de
filO
humeur naturelle:
2
Q
•
I'humeur épanchée compri–
me par (on poids les parties voilines:
3°.
cene humeur
fc corrompant par le féjour , produit plufieurs autres
maux.
.,.
11
faut donc réun ir
&
confolider, s'jl efl pomble le
vailTeau
0\1
le
réfervoir ouven; Óter l'humeur extra'va–
féc ,