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346

EFF

en rems I'appareil avec cene nlemé décaaion! ou ce

qui efl encore plus firn ple, frareZ tome

la

parele avec

I'ongucm d'allhrea. L'inftarnrn3lion, la dou1eur élant

moiudres,

&

le gonflement ral11011i, I1lclez les

~éfol~lifs aux cmo11icns; ajolltcz

11

la déCOalOD de I

tfpr.lt

de-vin de I'caence de térébenthiuc d'abord

en

pctlte

quamilé,

&

enruite plus abondarnt;nent ; fai tes bou!llir a–

vec les plantes rclachantes quelques hcrbes

Ifromatlq~es ;

unilTe1.

11

I'alth::ca la lérébemhine eu gornmc ; fortlfie:¿

áinfi peu'a -peu les émollicns ,

&

exc1ue1.-lcs cufin pour

De vous fervir que des remedes capables d'opérer la ré–

folution.

Je

pourrois indiquer encore d'autres moycns.,

mais ccux-ci fuffiroot lorfque le

traitemen~

fcra c?ndult

fav amment

&

avec prudence. Ce n'cll pas dans I abon–

dance des reccttes que confine le favoir, mais dans la

c::onnoi()ancc du tcms précis

&

de I'ordre dans leque!

les médicamens doivent etre appliqués .

(e)

E F

F

O

U E

I L,

f.

m.

(J

ItrifP.)

,daus la, C.oittume

d'Anjou,

art,

103.

c'el! le pare ou ero.t du betall .

V~y.

Brodeau fur

r art.

48.

n.

6.

de

la

eo,¡tume de

P

ar'J .

( AE )

F F R A C T ION, (, f.

(Gramm,)

el! I'aaion de

romprc ou forcer que1que chofe, comme une porte, u–

De cloiCou une armoire, uuc ferrure;

&

on appelle vol

avec

effrahion

celui qni a été commis en brilant ainri

quelque chofe.

Voya:.

V o L,

(JI)

EF F RA lE

ou

FRAS A lE ,

f.

f.

(Hifl , nato Or–

nieho/.) a/u,o minor,

oiCeau

de

~uit

de la

gr0!fe~r

d'un

pigeon, Celui fur

lequ~1 o~

a fa!t celte defmptlon pe–

foit om.e onces

&

detme, 11 avolt quatorze pouces de

longueur depuis la pointe du bec juCq u'a I'extremité de

la queue; I'envergure étoit de trois piés un pouce

&

de–

mi . Le bec avoit prefque un pouce

&

demi de longueur,

iI

étoit blanc

&

crochu

a

I'extremité. Cet oifeau avoit

la langue un peu fourchue

&

les narines oblongues.

11

ponoit une efpece de collier compofé

de

plllmes blan–

ches

&

douces au toucher , entouré de plumes jaunes

&

roides, qui

commen~oit

de chaque cÓté des nariaes ,

qui environnoil les yeux

&

le menton ,

&

qui étoit po–

ré fur , la tete de I'oifeau

a

peu-pres comme une (orte

de coeffure de femme, de

fa~on

que les yeux paroilToient

1IU

fond d'une cavité formé.! par. les plumes hérilTées

, de ce collier. La bafe des plumes des angles antérieurs

des yeux étoit de couleur fauve .

11 Y

avoit fur I'ouver–

ture des oreilles une (orte de couvcrc\e. La poitrine,

le ventre

&

le delTous des alles 'étoient blancs avcc des

taches brunes

&

quarrées . La tete, le col, le dos

&

le

deCTus des alles jufqu'aux grandes plumes avoient plu–

fieurs couleurs , du roux, du blanc

&

du noir, qui ren–

doient le pfumage plus beau que c'elui des autres oifeaux

de nuit , Les grandes plumes des ailes étoient

3U

nom–

bre de vingtoquatre dans chacune; elles' avoient des ta–

ches roulTes

&

des poiDts noiratres. Les ailes pliées con–

tre le corps s'¿tendoient aum loin

&

meme plus loin

que la queuc qui avoie quatre pouces

&

demi de lon–

gueur; elle étoit compofée de douze plumes qui avoient

les

m~mes

coule.urs que celles des anes , Les panes

é–

loient couvertes jufqu'aux piés par une forte de duvet,

& il ae (e trouvoit que quelques poi ls fur les doigts.

L'ongle de celui du milieu étoit dentelé Cur le c6té itI–

lérieur, ji n'y avoit qu'un dojgt en arriere; mais le dc,jgt

extérieur de devant pouvoit fe diriger en arriere jufqu\i

un certain point . Wil)ughby,

or"i¡h. Voy.

O

I

SEAU.

(i )

EFF R A ISER

,v.aa.

(Jardin.)

quelques auteurs

Gn t employé ce mot pour

prendrc

1"

terre avee les

doigt, ;

& avant que d'arroCer une plante empotée, en

templir les fentes que la, fécherelTe ou la mau vaife qua–

lité de la terre ont pu

o~calionner;

ce travail fai t que

I'eau fe communique en fétendant

a

toutes les parties

de

la

plante,

&

empeche qu'elle ne palTe trop vlte par

les fentes de

la

tene.

(K)

EFF R A Y A'NT, EFf ROY AB LE, TER–

RIBLE,

EPOU V ANTAB L E, fynon,

( Gram,)

Ces mots défignent en général tout ce qui excite la crain–

te;

tifrayant

el! moins fon qu'

!poftvantab/e

&

celui–

~i

qu'

effr oyable,

par uae bi(arrerie de la langue

'/pol/vaneé

t3nt encore plus fort

qu'effray!.

De plus ces trois

;¡ots re tennent toajours en mauvaife part:

&

terri–

I

e

pe,~~

elrendre en bonne part,

&

fuppoCer une crain–

b~u~e,

e e reCpea: ainfi on dit un cri

effraya"t,

un

.,

I

t~~"vantablc ,

un monflre

effl'oyable,.

un dieu

ter-

rt~ .'ti:

y a&eneore cene différcnce entre ces mots

qu.e.ijr(ja~aned

I/po,,'!antable

CuppoCent un objet préfen;

qOl

10

pire e

a

cralllle'

,11'.

bl

'

...

re de I'horreur Coil

"11

roy~

" un. obJct qUI IIICpl-

motif;

&

que

;errib,rr

la

~ralllt,e,

fO I! par un autre

peuI s appliquer a pn obJet non

EFF

prércnt .

Exemplc.

La pierre eft ulle maladie

terrible ,

les donlcurs qu'c1le caufe (om

effroyableJ,

les feuls pré–

paratifs de I'opération font

cffraya"s ,

&

I'opéralion mé–

me

dI

.!po/!'llantab/e

a

voir.

( O)

E

F F R

A

Y E' ,

E

P

o u

V A N T E', A L LAR–

M

E' fJ'n on.

(Gram.)

ces mOlS défignent en .général

I'état aaucl d'une perfonne qui crain t,

&

qui témoigne

f.,

cl'ai"tc par des lignes extérieurs,

Epouvant!

ell plus

fore

qu'cff,.ayi,

&

celui-ci

qu'allarmé,

On el!

allarm!

d'uH danger qu'on craint ,

épolt'lJant!

d'un danger pré–

fcnr ,

eff"lIyé

d'un dangcr pa lié -qu'on a courll fans s'cn

ap¡fercevoir .

L 'allarme

produie des eftorts pOlIr éviter

le mal dont on el! mcuacé ;

I'eff~oi

fe borne

~

un fen–

limeO! vif

&

palTager;

1'!pollvante

en plus durable

&

Óte prcfq)le toOjours la réliexion .

( O )

E F

F R A Y

(!' ,

adj .

en termo de E/aJon,

Ce

dil d'un

cheval 'lu'on peim

dal~s

une aaion rampante.

E F

F

R I T T E' adj.

(Jard.)

s'applique

a

une ter–

re trop épuiCée de fels,

&

qui demande

a

etre amélio–

rée.

(K)

EFFRONTE', A UDAClEUX, H A RDl,

fyoon.

(Gram.)

ces trois mots défignent en général la

difpofition d'une ame qui brave ce que les autres crai–

gnent. Le premier dit plus qué le Cecond, & fe prend

tOl'ljours

~n

mauvaiCe part;

&

le fecond dit plus que

le

troi!icme,

&

f~

prend aum prefque rolljours en mauvai–

fe part . L'homme

effronté

efl fans pudeur; I'homme

audaciettx

(ans refpea, ou faas réBexion; l'homme

ha,.di

fans crainte . La

hardieffe

avec laquelle on doi!

toujonrs dire la vérité , ne doit jamais dégénérer en

aN–

date,

& encore moins en

effronterie. Hardi

fe prend

aum an figur é ; une

vo,lte hardie

.

Effnont!

ne fe dit que

des perfonnes.

Hardi

&

at<daciet<x

fe diCent des per(on–

nes, des aaions,

&

des diCcours .

(O)

*

E f

F

R O N T E'S, adj . pris fublt.

(Hifl.

mllr)

hérétiques qui parurem en

If34.

lis fe prétendoieot

chrétiens, fans avoir

re~u

le bapteme. Le S. ECprit,

felon eux, n'étoit point une perfonne divine ; I'adora–

tion qu'on lui rendoit étoit une idolatrie; il n'étoit que

la fi gure des mouvemens 'lui élevent I'ame

a

Dieu. lis

alloient le front raclé avec un fer jufqu'au fang,

&

panfé avec de I'huile: cérémonie dans laquelle ils fai–

fo ie nt apparemment confifler le bapteme.

E

Il

F

U M

E R,

V.

aa,

eerme de Pei"ture

qui

6-

gnifie

rendre do ob}etJ mO;/1J (enjiblo,

les moins pro–

noncés , pour qu'ils

app~ll'em

moins la vae. On dit,

il

faut

effumer telle portie , ce eontour,

&c.

*

E F F

U

S ION, f, f.

(Gram.)

c'elt l'aaion de

verfer ou répandre d'un vailTeau un liquide qui elt con–

lenu en quelque quantité , ou avec quelque degré de

vitelTe.

Vaye..

F

L U I DI!.

.

*

E

F

F U

S

I ON ,

(Jlftr9n,)

c'ell

la

parlie du figne

du Verreau qui el! renfermée dans les globes & dans

les planifpheres celel!es, par I'eau qui fOrt de I'urne da

Verfeau.

Voye..

VERSEAU.

*

E

F

F

U

S ION,

(Hifl, ant, )

on faiCoit dans les

anciens facritices des Payens ditférentes

effujio/1J,

qu'on

nommoit

libatio/1J

I

Voye..

L IBA

T

ION

S .

*

EFFUStON DE LA FAR I NE,

(Hiftoire ane.)

c'eft ainfi que les anciens appel\oient une de leurs dan–

fes burleCques, dont il

oe

nous ell relté que le nom a–

vee la connoifiance du caraaerc.

E F F USION,

(Med.)

écoulement des humeurs qui

s'épaochent par leurs vaifreaux ou leurs réfervoirs blef–

fés ou rompus, dans la membraae cel\ulaire, dans d'au–

Ires oavités du corps, ou hors du corps ,

L e fanK

&

la lymphe répandus dans la membrane

cel\ulaire par la ble()'ure ou la rupture des vailTeaux (an–

guins, el! une

~fpece

d'e1ft/jion

a

laquelle fe rapportent

I'anev ryfme faux & l'éehymoCe , qui f!1ccede

11

une (ai-

-gnée,

II

faut encore rapporter ici I'épanchemellt du chy–

le, des excrémens, de I'orine, de la bile, occafionné

par quelque rupture ou que1que blelTure de I'rnfophage

de I'cl!omae , des iotenins, de la veme,

&

de la

véfi~

cule du fiel . Enfi n la Chtlle du fretus dans le bas-ven –

tre par la rupt.ure de I'utéru s , el! une forte

d'effujion.

T out ce gUI peut blelTer, former des contufions, des

ru ptores, de violentes dinenfions , caufera

¡'effJljiQn

des

humeors, comme aum fi I'on <'lte I'appui

&

le foutien

des parties ,

• Par

I'efftifion

IV.

la partie ou le cor,ps eft privé de

filO

humeur naturelle:

2

Q

I'humeur épanchée compri–

me par (on poids les parties voilines:

3°.

cene humeur

fc corrompant par le féjour , produit plufieurs autres

maux.

.,.

11

faut donc réun ir

&

confolider, s'jl efl pomble le

vailTeau

0\1

le

réfervoir ouven; Óter l'humeur extra'va–

féc ,