34-4-
EFF
__
tot:i'llle,
&
mll{CJlI,,¡re ,
q,ui Con t
I.esag~lIs, ~éceffalres
de
la
vie [aine,
&
de
f:~ .con[ervatlo~;
d.ou¡]
[Ult
qu~
par une ad mirable di[po(ltIon de
I~
1 ro.vldence, ce
~UI
paroh un deCordre dUllS I'reconomle al11male, efl trCS–
fouvent un effet des moyens employés par
la
oature
pour réparer ce deCordre..
.,
En
eltet la cauCe de
la
maladle élam létab]¡c, c efl–
a-dire
la
~atiere
morbifique qui cauCe la navrc, par
e–
xemp le, étant formée .dans le corps '.
iI
en plus né–
eellaire, par la
diCpo~tlOI,l
d.e la machllle, que les
t[:
[ort¡
de la nature, e efl-a-dl,:e les
~nouvemells
ext!aor–
dinaires des organes de
.la
clrculauon du [ang,
a
la–
que Jle ceue cauCe morbl tique
ea
,?PP?Cée; que .ces
t[–
[ ortJ,
dis-je, [oicm employés" qu 11 n efl_
né~ea~lre
que
les alimens élum portés duns 1 eflomac, 11 s excite dans
cet organe des mOUl'emellS propres
a
en procurer la
digeflion: enCorle que lorfqu'oll arrétc, qu' on empe–
che de quelq ue maniere que ce Coit les
eifortJ
fébril es ,
avant que la eoétion de la matiere morbifiqu e Coit fai–
te on eaufe un defordre plus rée l que n'étcit la tievre
eIle-meme;
&
on peut dire de ce delordre qu'il efl plus
<7ran d dans lés fecondes voies, que ne
fcroi~
dans les
premieres celui que I'on y cauferoit en fu[peudant l'ou–
vrage de la digeftion par quelque moyen que ce puiflc
ecre .
T out fe paiTc en mouvemens digefl ifs dans toutes les
parties du corp humain. La chylification, la fanguiti –
eation , les [ecrélions
&
excrétions , Com autam de dif–
fércnles digcfiions. Tant que rien ne s' oppofe
ii
ces
m ouvemens
&
ii
Icurs effe ts naturcls , ils fom modé–
rés ,
&
conformes aux regles de In Canté. Des que ces
m ouvemens trouvem de la réfi flan ce , qui tend
a
les
diminaer ou
a
les faire ceffer, au détrimem de l'reco–
nomie animale, la
pttiU"ance motrice,
par une plus
grande dépenfe de forces, augrneme ces m ouvemens ,
Jes rend plus confidérables que dan
s
l'état de famé ,
a
proportion des obflacJes
a
vaincre: des- Iors ce fom des
efforts,
con"mina.
Ainli comme toutes les différemes
digeflions (dénomination fous laqueJle on petlt com–
preodre, comme il vient d'étre dit, toutes les prépara–
rioos des humeurs animales dans l' état nalurel), Com
les etrets de ces mouvemens ordinaires, de meme IOU–
tes les ditféren tes cOétiOllS ( les élaboratioos , les matu–
rations ) des humeurs morbitiques, font le réfultat des
mou vemens ex traordinaires des
eifort¡,
que ces coétions
produiCent . Tous les
eifortJ
de la nalure dans les ma–
ladies, tendem
a
opérer des coétions .
Voyez
N
A
T
u–
n
E;
P U l
S S
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&
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V RE, SP AS ME, C OCTIO N, CR I SE.
(d)
E
F F
o
R T
O"
R
E'S
1ST
A N
e
E ,
en Hy drartlilJfte,
c'efl la "ioleoee que fnit I'cau pour palTer dans les en–
oroits trop rdrerrés des brides, des robinets , [oapapes ,
c oudes , Jarrets, fourches ; ce
~ui
Occafiollne beaucoup
de frotemens.
(K)
E
F F
o
R T,
(f/oix )
défaut qui efl daos
le Chant
le eontraire de l'aiCance. On le fait par une
comraétiol~
violellle de la glote: l'air pouffé hors des poumons s'é–
lance dan s le meme tems ,
&
le Con albrs Cemble chan–
ger de natu re;
il
perd la douceur dom il étoit Cu Cce–
ptible , acquien. une dureté faligame pour l'auditeur,
défigure les tralts du chameur, le rend vaciJlam [ur le
ton,
&
fouvem l'en écarte.
C'ea de tom les déf.1uts qu'on peut comraéter dans
le chant le plus dangereux,
&
celoi dom on revie m le
m oins des qu' on l'a une fois oOlHraété.
JI
ne faut pas
meme .dimmuler que c'en cclui vers lequel on a plus
de mOllfs ?e pencher dans notre
cha~t
dramalique; tels
fom
les
cm au théatre de la €omédle
fran~oife.
Le volumc , les grandes VOil [om
a-
peu - prcs tout
ce qu'applandit .Ia multitude; elle ea
furpriC~
par un
grand Ion , comme elle ea ébranlée par uo cri . L es
aEteurs médiocres crient P?ur lui plaire, les chanteurs
communs forcen! lcurs VOIX poor le furprendre_
On reviendra IÓt ou tard, en France de l' erreur
de,s
~randes
.
v oi~;
mais il faut auendre 'que le chant
d\~
éa
D,
alt P:IS les accroilfemens dom
iJ
cfl fufce–
PII, e - es qu'll ceffera d' etre lourd, il faudra bien
{;n~nlcct~ye
qu'il n'
y
a d,e vraies voix que celles qu l
(E )
g res.
f/oye"
R
E
e
ITA
T
J
F,
LE G
E R E T
E'
E
F F
o
R T ,
(Manége
M
é h
1/ - )
~
<
parmi nous
&
I
'
ar c a erle
terme Ulltl!
mem le
m~uVfl~ar ~quel
nous déligllons Don - feule-
q ue mais
I'indir,p~nfit.
Orcé .d'une articu lation quelcon-
,
I110n qlll en réful l
&
.
lifl
daos uue extenlion vi 1
e ,
qUI
con
1
e
o eUte de qucJque s _nns des
muo
EFF
Celes; des tendons
&
des Jigamens de l'article affeét é _
Cene dénom inarioll qui devroit par conféquent s'étCll–
dre
a
ce que nous elltendons par
entorje,
cfl néanmo:ns
reflraillle !lUX feuls cas
011
les reins , les hanches, les
jarrets,
re~oivent
une pareille aneinte; cat
ceu.~
qul
concerncm l'épaule
&
le bras s'exprimem par les mots
d'écnrt ,
d'entr'01J'lJertttrc
.
1701e2:..
E
e
A R T.
L es
eifortJ
de reins doivem donc e lre envi[agés com–
me une extenlion plus ou moins confidérable des liga–
m ens qui Cervem d'auache aux dernieres verrebres dor–
Cal es
&
aux vertebres lombaire"
accompagnée d' une
forre comraétioll de quelques mufcles du dos
&
des
muCcles des lombes .
,
Lcs eaufes de eeu e maladie fom íoujours externes;
ainli une ch"te, des fardeaux trop pefans, un
eifort
fai!
pllr l'animal, foit en voulant forr ir d'un mauvais pas , .
foit en gliaant, foit e11 [au tam dans le manége,
&
Y
étant retenu
&
auaqué
,¡
cODlre-tems, fo it en fe rde–
Vant daos l'écurie méme, peuvem I'occafionner _
Les fignes au xquels on la reconnott, Ce tirent des
mouvemens
&
de la démarche de I'animal _
L'
eifort
n'efl-il pas violem ? le cheva l relTem une peine inñnie
&
une vive douleur en reculant; fa eroupe efl bernée, .
el le chancclJe, ellc balance quand il trote : mais le mal
eO-j\
tel que I'extenlion ait été extreme? bien loin qu'
il foit libre de reculer, il peut
a
peine faire quelques
pas en nvam;
&
pour peu qu'on veuille l'y contrain–
dre, fon derriere qu'iJ tralne, tlécl\it
&
[e montre faos
celTe pret
a
tomber .
On n'efl pas toujours nffQré de remédier radieale–
mem
a
cette malad ie. Les chevaux s'en reffentent long–
tems ,
&
meme tam qu'ils exiflent, d'autaot plus que
dans l'animal qui travaille , le derriere efl intiniment
plus occupé que le devant. On nc peut donc fe tla!er
eonanmmeot d'en opérer In guériCon emiere,
a
mOllls
que l'eCpece du m&l foit d'une li petite conféquence,
qu'on puilTe le regardcr comme un limpie
&
leger dé–
tour dans les reins.
Ce n'efl qu'a l'ignorance des maréchaux que
l'
on
peut rapporter l'idée des
eifortJ
des hanches . Lorfque
Je " ois des hommes qui depuis des liecIes emiers fe
lailTellt conduire par de)¡ ouvriers affez téméraires pour
vouloir réparer les deCordres d'une machine , dont ils
ne connoitIem ni l'organiCation, ni la flruéture, je ne
puis
m'e mp~cher
de douter li réellemen t la penfée n'ell:
pas moins l'apanage de l'humanité que la foiblelTe
&
l'a l'cug lement _ L es hanches [om incon!eflablemem for·
mées par les os des Iles ; or les os des fles ou les os
innommés font compoCés de trois os de chaque co té ,
c'efl-i¡ -dire d,e l'ileum, de l'iCchion,
&
du pubis. Ces
os, cxaétemem diflinéts dans le poulaio, fom tellement
unis daos le che val , qu'ils ne peuvent point fe fépa–
rer. D e plus ils [om joims [upérieurement
11
l' os
j(l_
crllm
appdlé pdr quelques hy pofléologifles mépriCables
l'os
de la cariole:
celu i-ci en forme le milieu,
&
leur
[en com,me de cié. Cene jonétion efl fi imime
&
Íl
étroite, au moyen de nombre de ligamens,
&
fpécia–
leme!lt d'un cartilage imermédiaire, qu'il efl de tOute
impombilité qu'. ils puilTent .!:tre disjoiots; elle étcir
m~me
Ii
néceffalfe, que le moindre dérangement auroi!
notublemem nui aux viCceres contenus dans le bamn
I
&
qui imporrem effcmiellement
a
la v ie . rien n'efl coo:
féq~emm~m
plus nbCurde que la fu ppodlion d' une ex-
. tenr'?n v.lolente
&
forcée dans cene panie: elJe n' a
été Imaglnée que
parc~
que I'on a confondu
&
que l'on
confond cncore la cUI(]e
&
les hanches _ Si l'on avoit
obCcrvé qu e le fémur ea [upérieuremem articulé al'ec
ce? memes os
innomminéJ
,
on auroi t fans doute com–
p'flS que ceue articulation feule eH fufceptible d' e.x ten–
lI on ;
&
dcs-Iors
l'eflort
auroi[ été confidéré non dans
les hanches , mais dans la cuilTe_
11
Cera cauf<! par .une chate, un écarr qui le plus
commun~mem
Ce fal t en-dehors _ Les ligamens capfil–
lalres q,UI el1t?urem l'article ,
&
qui d'une part ¡om at–
tachés n la clrconférence de la cavité cotilo'ide defl inée
a
loger la tete du fémur ,
&
de l'autre
a
la circonfé–
rence du cou de ce méme os, ainli que le ligamem
rond caché dans l'articulalion meme qui d'un COlé a
fon aUnche
a
la tete du fémur,
&
de I'nutre parr au
fond de ceue cavité cotilorde, auront été dans le mo–
ment de I'écatt (je veUK dire dans le tems ol'i l' os
s'ea
extrem:me~t .
éloig'né de
f.'l
lituation ordinaire )
pl us ou mOllls urallJés
&
plus ou moins diJlendus fe–
Ion le plus ou le moins de violence
&
de prompti'tude
de. ce mou\'cmeot contre nature _ Les mufcles m emes
qUl les
emoure~~!
&
qui a(]uj eu iffent le fémur, tels
que le pfoas , ll!taque, le peétiné , le tríceps , les ob-
¡u-