\
34-2
E F F
El'
F E T ,
M""¡ge.)
Perfonne n'ignore.
qu~
le
terme dont
n
s'agit, nc lignitie
qu~
!e
pr~d"'t
d une
caufe quetconque. L es nuteurs du dl<:110nllalre de Tré–
\'ou~
femblein néall moins le rell rnindrc,
q~ant
a
la
fcience
GU
Manége, auX feules fuites de,
aébo,~s
de la
main du cav alíer .
Eifet , en ter'"., de Ma?ege,
re
dit des mo1t'vcmens de la
mal1'J,
91H.
{t!rvent
a
cOndtH–
re
1m
chc1!01;
ils
ex~liquene
enfulte
favamment
ces
eJleU.
Je prendrai la llberré de leor falfe ob fe:ver qu.e
nous dií'lIlS non·feulement les
eJleu
d~
la mam, mali
les
e1ftt,
des jambes, les
effets
des aldes du corps,
les
rifeu
de la gaule, des chfttimens, du cavelTon, des
piliers de (elles ou telles le<;ons: ainl1 nous appliquons
ce mo'r en matiere d'équitation. iodifféremment a tout
ce qui peut eue rega.rdé comme le r.éfultat d'uoe mul–
t itude de princlpes dlfférens .
Il
étolt par. conféquem
iout ile d'en faire un anicle, eu égard
a
notre art, dans
lequel il n'a pas plus d'acceptioll particuliere que dans
tou< les autres .
(e)
E F F E
U
1 L LE R, v. aa.
(Jardinage
) c'ell 0-
ter toules les feuilles d'un arbre, ainl1 que l'on fait
a
un pecher lardif, planlé dans une lerre humide; on
Ifferúlle
encore un arbre ponr que fon fmit profite de
lOut le foleil, qu'¡¡ acquierre, en murilfam, de la beau–
té, de
la
coulenr
&
du goílt,
(K)
E F F I C A CE,
"dj.
[e dit en général d'une chofe
qui produit cerrainemem
&
infailliblemem Con effo! ,
comme d'un remede, d' uoe grace,
&c.
Voyez
R
E–
MEDE, GRACE.
(O)
E F F 1G 1E,
f.
f. (
JuriJprud.
) ell un tableau
igoominieux, 00 en reprélenlée la tigure du criminel
abfent, coodamné a morr par contumnce: l'exécution
par
effigie
en ceIle qui fe fait eo attacham 11 la poten–
ce le tableau dom on viem de parler .. L es condamna–
tions fl érrilfames, mais qui n'emporren! pa, peine de
m ore, lelles que l'amende honorable , le banniiTement,
les galeres, fom auffi éc!Ítes dans un lableau, mais fans
effigie,
c'en· a-dire fans délignation de fi gure. A Paris
les
tableau~
qui fervent
d'effigie ,
ne Cont qu'un deC–
lein grlDffier fait
a
la plume, qui rl'préfente ,un hom–
me pendu ou fur la roue, felon la condamnatlon; malS
dans les provinces 00 les exécutions fom plus rares ,
les
.ffigieI
fom ordinairemem peimes
&
coloriées
a
la
reílemblance de I'accufé , le mieux qu;il en pofti blc ;
on le repréfenle avec Ces habits ordinaires,
&
autres
chofes qui peuvent le caraaériCer , afin que cela falfe
plus d'impreffio n au peuplc.
L 'ufage des exécutiollS par
effigie,
lire fon o rigine
des facrifices
&
triomphes
des - anC1l~ns,
lefquels au lieu
de [acrifier la perfonne
m~me,
facritioiem quelquefois
feulemem fon
rlfigie,
comme le rapporte Plutarque en
la 32e
&
86-
demandes des chofes romaines.
L'e~ écution
par
effigie,
en matie re criminelle, viem
particu lieremont des G recs , che'L lel'quels on faifoit le
proces au){ abCens,
&
00
les exécuroit par
e¡Jigie,
ou
bien on écrivoit leurs
nom~
avec la condamnation en
des colonnes, comme le .cmarquc Ayrnult,
liv.
ll.
ae
fa p' atit/tle judiciairc, art,
J.
11.
23·
ARome au colltraire les exécutions figuratives ou
en
elfigie
n'étoient pas en nfage, d'aulam que l'on n'y
eon damnoil jamais les abCens a aucune peine
~apitale:
iI
leur paroilfoil ridicule d'exécuter quelqu'un en pein··
ture ;
&
11 Trebellius Pollio rapporre de Celfus le ty–
ran qu'il fut pendu en effigie,
cujur ¡mago fufpenfa efl
<J1!afi celfus ¡pIe vidcretur?
eel~
fU[ fai t ,
~omme
l.e
remarque cet auteor,
novo
TnP'Y1d!
g enere:
11 y a\'Olt
cependanl des cas a Rome, 00 l'on écrivoit dans des
colonnes , eomme chc'!. les Grecs , le nom des abfeos
qui étoient condamnés; mais ccla n'avoit pas lieu poue
peines capitales ; ainl1 il n'y avoit point d'exécurion par
e.ffigie
.
'
L es aneiennes ordo nnances fonl memion des
effigies
foos le terme dc'
tableaux
. L 'ordonnance de Fran–
<;ois 1. du mois d' Aout 1)36 , pour la Brctag ne,
ch.
ij.
arto
29, dit que la condamnation faite par eontu–
mace
&
le forban donné, l'on feca auacher au¡ por–
tes
&
enrrées des lieux les lableaux
&
cordeaux au de–
fir del. CoOtume,
&c ,
Celle de C harles
l X .
de
1)66
art,
2f.
pUrte que les n011ls des appellés
&
aJournés a
ban,
.&
p~lU[rui vis
&
eondamnés par contumace, [e–
d
om
I~CCnts
aux. tableaux qui feronl affichés aux porres
es vllles, des liéges, des au¡litoires, des lieux d'ou les
decrets reront émanés ,
il
ce qu'aucu n n'e n préteode
eau fe d Ignorance .
~'ordol.lOanee
de t 670 ,'
tito xvij. arto
16. dillinguc
trOls
m~nreres d'exé~uter
les jugemerh par comumace,
felOD la nature des pomcs
'l.ui[om prononcées;
jI
en die
EFF
par cel areicle, que les feules condamnations de mort
nnturelle fcrone exécurées par
eJfigie;
que celles des ga ...
leres, amcnde honorable, bnnnilTemem perpélucl,
tl é–
triiTure,
&
du foü et, feronl feulcmem écrites dans un
tableau fans aucune
eJfigie
; que les
e[figies
&
les to–
bleaux fero ne auachés dans la place Pllblique; que 10U'
tes les autres condamnations par contumace, ferom feu–
lement lignitiées
&
baillé copie au domicile ou réli–
dence du ccndamné, 11 aucuoe il
:l
dans le lieu de la
jurifdiaion,
íi
non affichée
a
la porre' de l'audiloire.
S uivant
l'"rt.
2.9. du memc litre, ceUl< qui Com con–
damnés
a
more par C01HllmaCe , aux galeres perpétuel–
les ou au banlliiTemem perpéluel ,hors du royaume,
&
qui décedem apres les cinq annécs fans s'elre repréCeo–
tés ou avoir été conll ilués prifonniers, fom répulés
morts civitement du jour de l'exécution, de la femen–
ce de comumace; laquelle cxécu!Íon doit etre faite par
eJfigie,
íi
la condamnatien eíl
i\
mort narurelle .
L'exécution par
effigie
a deux objets: l'ulI d'impri–
mer une plus grande ignominie Cur l'aceufé ; l'autre ell
afin que cet appareil infpire au peuple plus d'horrellr
du' crime.
L'effet de l'exéculioo par
cffi/{ie,
dans le eas 00 el–
le ell nécelfaire, eíl que le cnme ne fe prefcrit plus
que par trente ans; au lieu que faos ceue -exéculion
il
auroit pu
~ tre
prdcrit par vingt ans; il en ell de me–
mes des aurres fortes d'exécurions, dans le cas 00 el–
les on l lieu.
(11)
E
F F 1 G lE,
a
la Monno;e,
c'eíl le cÓté de la pie–
ce, 00 !'on voit gravé eo relief l'image du prinee re–
gnant. Autrefois on ne mettoit
l'eJfigie
du prince qu'
aux médailles, ou aulre piece frappée conféquemment
a quelqae balail le gagnée, province conquife, ou aux
é venemens remarquables, alliance, fele,
&c.
Sur la
m onnoie de cours pour le commerce il y avoil une
croix ; c'ell de-U que ce coté éroil appellé
croix,
&
le revers,
pile
.
flnyez
C
ROl
x, PI
LE,
E F F
J
G lE R,
V.
aa.
(JuriJprud. )
c'ell
expofer
1, tablea"
ou
e.tfigie
du condamné dans la place pu–
blique; c'ell l'exécution figuralive du eondamné, qui
fe fait par effigie ou repréfenration lorfque le condamné
e(l abfern .
170yez ci-devant
E
f
l'
1 G 1 E.
(A)
E F F I LE' , (
Manége
&
M arlchall,
) fe dit par
plulieurs perfonnes d'un cheval m ince, long de. eorps,
étroit de boyau. On fe fert eocore de cene épithele
pour déligner le défaut d'une encolure molle, foible,
lrap déliée; défaut direaemem oppofé
a
celui d'une
eneoulure couree , épailfe, trop charnue
&
trop char–
gée. Les encolures
effilles
fom molles
&
foibles,
&
le eAeval ne peut par conféquent foOtenir un apP.!li fer–
me, auíli bat·il fans ceiTe
a
la main,
&
donoe-HI
a'
chaque momem des coups de tcte.
Voyez
E
N COL U–
RE.
(e)
E l'
F I LE' .
Voya.
M
1 G N A R D I 5 E •
E
F F I LE',
adJ '
(R"b,)
Les
eJfi/iJ
fervem ordinai–
remem , dans le deuil, 11 border les gamitures, mall–
cheues,
&
fichus; ils om la meme origine que les
franges (
voy'"
F
R A N G E
S) ,
&
de plus, un relle
de l'ancienue coutume 00 1'00 éroil aUlrefois de dé–
chire!' les velemens lors de la morl de res proches en
tigne de fa dlDuleur: il y en a de plul1eurs forlCs
&
de
différemes matieres, de foie CfUe, de fil relord ou plat .
lis fe fone
a
deux ou
a
quatre marches,
&
au bat–
tant : ce'l ui
a
deu>: marches ell appellé
e[fill
a
deux
pas;
celui
a
quatre marches ell appellé
effill'¡ carreau,
parcc qu'aya m deux cou ps de navene qui emrem dans
la
meme duite, cela forme ce qu'on appelle
le car–
real!:
ce travai l le fait parol tre plus garni, de forre
qu 'un
eJfiIé
qui feroit tramé
&
avee huit brins, feroit
dit etre en fei'!.e. Ces diverfes fortes
d'eJfilés
fe fom
dcux
JI
la fois; il }' a dans le milieu lix
&
meme huit
brins de gros til de Bretagne qui [e travaillem avec le
rene , quoiqu'ils ne doivent pas y demcurer . .Quand
cet ouvrage
e(l
até de delfl1s le métier, on le coupe
dans la longueur au milieu des fi x o u huit tils de Bre–
tagne , qui n'y 00! été mis que pour ce feul ufage:
apres l'avoir coupé on a te l'un apres l'sutre ces brins
de
til
de Brctagne, qui reiTerviront au meme ufage
tam qu'ils durerone. Si l'on vouloit avoir deux
eJfiIé!
de diverfes hauteurs, il n'y auroit qu'a laiiTer en le
coupant un brin de
til
de plus d'un cblé que de I'au–
Ire.
Il fe fair des
eJfilh
pl us compofés,
&
qui om juf–
qu''¡ huit o u dix tctes: ils fe fom par le moyen des re–
Ipurs,
&
Com appenés
e[filés'¡ I'ang/oi[e.
E
F
1(
t
LE' , (
']ardinage
) fe dit d'une braoche ou
d'un (ubre trOP menu .
EF-