EFF
pritendent que la premiere prélidoil
11
I'éducation,
&
la feconde au fervage.
EE
EEN -
T
O L-BR
1
EF,
(Commeree)
On nomme
ninli
a
Amllcrdam & dans les autres villes des Provin–
ces -
U
oies, des lemes de franchife que les bourgeois
d~
quelques-unes de ces villes obtiennent de leurs bour–
guemellres, par le[quelles ces magillrats certifient qlle
tels ou tels [001 en c lIe qualité exempts de 'luelques
droits de péagc . Ces lemes ne durent qu'un 'an & lix
fcmaines,
&
apres ce terme on
el!
obligé de les rcnou–
veller,
Voya,
E
N
T R E'E
&
S o R T lE,
Di8ionn, d.
Cqmm,
&
Chambcrs, (G)
E F
E'FAUFILER,
v.
aa,
(Ruhann.)
c'ell tirer
d'un bout de ruban- entamé quelques brins de la tra–
me, pour en conooitre la qualité.
11
fe dit aum des
étotres en foie , .des draps eo laine,
&" .
C'ea \In lerme
commun
a
[OUt ouvrage ourdi .
EFFACER, RATURER, RAYER,.
B
I
F
FE
R,
fyll.
(Gram .)
Ces mots IignifieOl
I'aaion
de faire difParoítre
de delfus un papier ce qui ell ad–
hérenl a fa fllrface. Les trois derniers
n~
s'appliquent
<ju'a ce qui e écrit ou imprimé: le premier peur fe
dire d'autre chofe, comme des raches d' encre,
&e.
R aJer
ea moil1s fort
qu'e./faeer;
&
e./fa«r,
que
r"tu–
per.
On
raje
un mor en paaanr fimplemeot une ligne
delTus;
011
l'e./facc
lorfque la ligne palfée ddfus ell af–
fez forte pour empccher qu'on ne li[e ce mor ai[ément;
011
le
r(lture,
loríqu'on l'efrace fi abfolument qu'on ne
peOl plus Iire, ou meme lorfqu'on fe fert d' un autre
moyeo que la plume, comme d'un canif, gratloir
I
&e.
On fe [ert plus [OUV.COl du mot
Yayer,
que du mot
e./facer ,
lorfqu'il ea quellion de plofieurs lignes; on dit
aom qu'un écrit
ea
foct
rattlré,
pour dire qo'
iI
ell
plein de ,ratures, c'ea-a-dire de mots eif:rcés, Le mot
ro)'er
s'employe en parlant des mots foppdmés dans un
aae, 00 du nom de quelqu'un qo' on a Óté d'une
li–
Ile, d'un tableau,
&e.
Le mot
biffer
en
abfolument
de
ay
le d:arrer; on ordonne, en parlanr d'un accufé,
que fon écrou foit
biffl,
&c. Lorfque la partie /'¡tée
d'on écrit ell confidérable, on [e fért du mor de
fup–
primer
ou
óttr,
& Don <!'aucon des quatre qoi fotll le
fujet de cet artide. Entin
t./foeer
ea
du Ilyle noble,
&
s'employe en ce cas au figuré:
ef{acer /e fouvenir,
&c.
(O)
EFFACER, v, aa. & neur,
(Efey;",e)
c'ell dé–
placer par un mouvement de corps le poinr que I'en–
nemi ajulle.
Pour
'./facer,
on tourne I'axe des épaules agauche
dans ¡'inllant qu'on pare au - dedans des armes, &
a
droite, dans l'inllant qu'on pare au-dehors.
170y.
P A–
RER QUARTE ET TIERCE,
&e.
On ne doit pas entendre par
effaeer,
cacher uoe par–
tie de
[00
corps
JI
I'ennemi, mais bien une partie de
[011 corps
a
la direaion de Con ellocade; c' ell pour–
ql10i i faut indifpenfablement
e./facer
[ur tous les coops
qo'il porte.
E F FA R E'
014
E F F R A Y E', adj .
en terma de
B/afon,
fe dit d'un animal qu' on repréfente s' élevant
lur les piés de derriere, comme s'i1 étoit
e./fyaJé,
G leifpach en Allemagne, d' azur au cheval
e./fay!
d'argellt, mouvant d'une monticole de fynople.
E F FE C T l F , adj.
'fui eft riel
&
pofitif.
D ans
le
Commeyee
I
un payenienr
e./feai!
ell cc1ui qui [e fait
v6ritablement & en deniers comptans, no effets équi–
valens.
DiElionnaire de Commeree de T révoux
&
de
Chambet·!
.
tG)
E F FE C T ION,
f.
f.
m termeJ de Géomltrie,
tignitie la
(onftruaion
des problemcs 00 éqoati<Jns.
Vo–
y e;:.
C o
N S T
R UC
TI
o
N,
L t E
ti,
C o U R
BE.
Ce
terme commence
a
n'etre plus fort en ofage.
(a)
EFFECT I V EMENT, EN EF FET, fyn.
(
Gram .)
ces deu: mots dífr'erent, lOen ce que le [e–
cOlld en plus d'ufage dans le Ilyle noble ,
&
le premier
daus la converfation:
2 0
en ce que le premier fert [eu–
lement
JI
appoyer uue propofi tion par quelque preuve,
&
que le fecond [ert de plus :\ oppofer la réalité
ii
l'apparence. Oll dit:
;1
eft vertueux en apparmee,
&
'lJitieu x en e./fee. (O)
,
EFFECTUER, EXE'CUTER, fynony me
'fome
f/.
EFE
339
(Gram.)
ces. deux mots diiferenr en ce
q~e
le pre.
mier ne fe dlt goere que dans la converfatlon, & en
parlant d'.une parole qu'on a donnée. On dit
e./fealler
fa promeiTe,
&
exémter fine cnt":prif< . (O)
• E F F E M I N E', adj. qui tient dll carnaere foi–
ble
&
délicat de la femme. Le reproche ell récipro–
qoe; on n'aime poilll
a
rencontrer dans une femme les
qualités extérieures de I'homme , ni dans I'homme les
qualités extérieores de la femme . L'expérience nous
a
fait atine ler achaq ue fexe un ton
I
une démarche, des
mouvemens
I
des Iinéamens qui Icor iont propres , &
noos fommes choqués de les noover déplacés . Dans
les langues anciennes orientales I'acception de ce mor
éroit fort dilférenle; on appeiloi t
e./féminéJ,
des hom–
mes con[acrés
a
de fauiTes divinités en l' honneor
de!~
quelles ils fe prollilooiem: ces viaimes lingulieres a–
voient des loges an fond des forets, connues fous le
nom
d'"ái",l", e./feminatorum.
E
ro
F
E N DI,
f.
m.
(Hij!,
mod.)
en lan¡;oc tur–
que tignifie
maÍtre.
On dotltle quelqoefois ce titre au
mufti
&
aux émirs; les fecrétaires ou maltres d' écri–
ture
le
prennent aum , &
iI
femble déligner particu–
lierement leur office. En général, tous ceux qui onr
étudié. les
pr~tres
des mofqoées, les gens de lemes ',
&
¡es jurifconfultes ou gens de robe, font décorés de
ce titre . On nomme le grand chancelier de I'empire,
rai e./fendi.
Ricaut,
de I'empire Ottoman,
&
Chambo
(G)
EFFERDING,
(Géog. mod.)
ville de la Hau–
te-Autriehe en Allemagne.
Long.
31.
48.
lat.
48. 18.
EFFERVESCENCE, [. f.
(Chimie)
Les
Chimilles défignent par ce mot l'
agitaeion intlri",r.
qu'éprouve un I'iquide dans le fein duqoel s' opere
a–
auellement I'union chimique de certaines fubllances ,
Les Cubnances cOllllue,s .qui s'attachent avec
e./ferve–
fcenee ,
fom l'eau en malfe jettée fur ' la chal1x vive,
&
les acides appliqués aux alkalis, foil falins
I
foit ter–
reux; aux [ubllances
mét~lIiques,
aux m atieres huileu–
fes,
&
a certains fels neutres.
L'e./fervefcenea
a lieo, foit que
I~s
deux matieres qui
contraél:ent union, foient avant leor melange
"fotete!
en liqoeor ; foit que I'une des deol feolement foit li–
quide. Mais il en dTcntiel
a'
l'e./fervefeenee
que
l'
llne
de ces deux foblbnces foit liquide ; premierement, par–
ce que c'ell une circonllance nécelfaire poor la dillolu–
lion ou union
(Voyet:.
M
E N S
T
R
o
E); iecondement,
parce qoe
l'eiferveJeenee
ne peut avoir lieo propremenr
que dans Iln liquide, comme il parolt par
la
défiuitiotl,
&
comme on va le voir clairement.
Le mouvement de
l'effe rve[c<11Cc
confine en la for–
mation d'un nombre cOlllidérable de bulles qui fe fu c–
cedem rapidement, & qoi s'élevent
¡¡
la furface du li–
qu ide, 011 elles crevent en
latl~ant
11
une certaine di–
llanee des molécules do
me
me liquide. L a forface du
liquide
e./fervefeent
ell lenliblcment couverte d'ull nom.
bre prodigieux de pelits jets, ou d' une pluie qoi s' en
détache, & qui y rctombe.
Cet elfet eft díl manifcHemenr
11
I'éruption d'utl Aoi–
de leger & élallique, M. Mulfchenbroeck qui a fait
for les
e./fervefccnec!
de, expériences dOn! noos allons
parler dans un inllant, l' appellc
JI¡ze maeiere ¿/alli'f'"
fcmb /ahle
el
de /'air:
M. Hales a démontré que c'étoir
du
v ~,itable
air.
Je penre 'loe raír dégagé dans les
e./fervefeeneer;
é–
roit uni, lié, combiné chimiquemenr avec !'un des de ux
corps qui contraaent union, ou avec tous les d.eux,
& par cela m eme fixe, ou non élallique
(voJ(.
MI x–
T ION); & non pas enronill':
I
devidé, 00
rOt)l~
[ur
les parties de ces corps, & qu'il étnit dégagé par leur
union, felon les lois de la précipitation 011 des affi nités.
e'en lur ce point de vue qoe j'ai eonlidéré
I"e./ferve–
feen«,
lorfqne je l'ai appellée
,me préeipitlltion d'air,
dan s un mémoire
[Ul'
les e3tH Il1lOérales de Selters,
préfen¡é
i\
l' académie royal.e des Sciences en 17ío,
VG)'e;:. mém. pr![mtl!
el
l'
acad. rOJfIle de! Seienee! ,
tome
JI.
anaf;fe d,e! eaux mi,,!rales de Se/tey!, pre-
m ier ml m'Jire.
.
C'eH dqoc fe faire '\lne idée rres
c
faul1e de
I'e./ferve–
fcenee,
que de regarder le moovement qui la connitue,
comme I'effet de la g.rande force d'attracrion .avec la–
quell e les den" corps 11 unir tendent l' un vers I'au.tre
des chocs violens qo'i1s operenl
&
qo'ils eiTuicnt
de~
rejaillilfemens,
&e .
.
& en général , que de I'amlbller
direaement auX corps m emes qui
s'unilfen~
(vo)'.
far–
t/c/e
C
ti
y
M
l E,
pago
339.
eol.
l . );
car II eXllle des
unions fa ns
~tferve[eenee,
quoíqo' elles foien! opérées
bien plus rapldemenr qoe celle de plulieurs corps qui fe
V v
2.
dif-
,