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34-
0
E
FF
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, ,
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v ,rCC/Jce':
oelle de 1 hUi le
d~'
v,m'lol
.JlfIo\
vem av ec
e
(r
J,'
J '
' d
fI'
1-
de ['elIU de la premlcre cCpeoe, e clle a
e,
CIO
ce
& ,
quelql1es aUlcurs onl appell"
e!!'ervt–
¡e, cl ,
PI,ar;.~ que~ciproque
dc
I'e~u
&,
de I'huile de vi–
rcence
aCJ,lOO
r l;
,
'
1
('
F,
f
ideri" H oth:nan , par ex cmp
e ,
propo,e
triO
I , que
dréoollv eric in qunliticarion d'
eif'er~¡e/cenc6
oomme
u~e
fi '
" 1
donnée
A
oene
a""on ,
<]u
L'
ffi
icena
ell ol'dinairement acoompagnél! a'une
di
ee:
d~vfifftemenl
ou de pétiUemelH,
&
de chaleu. ,
J
'/
dis
ordinairemene ,
parce que
!es
effer,vefce1/ cu
I~ge, (Oll e pas accompngnécs d un brua Cenhb le ,
&:
res,~:,c
3
obCe,'vé des
effervefeenccs
rans produ6l:ion de
q~nleu;
&
me
me avee prod u6l:ion rée lle de froid ,
G
'Le pélillcmcnr
s'e~plique
bien
aif~l,ne?r,
par l'éruption
violen le d'ull fl uide cJafrlquc, tel que 1aH' ralTemblé en
pulles ,
,
('
1
d
a'
d
1
0 11
ne
fui~ ~b folUlI!enJ l'l~n ,ur~
n pro u Ion e a
chaleur, ni fur eelle
~u
f'rol9'
,~e!te
cha!eur ell quel–
qllefois telle, qu'e1le prod ult
,11~6ammallon ,da~s
les
marieres convenables; eelle gUI
s
ex~'te
par I
~cfI!l
n
d,e
l'aeide nitreux concen!ré,
&-
de Rl l1 (¡curs matl eee hUl–
¡eules ell de ce dernier ge nre
(voy,
1
N F L '" M M A–
T
I O
J
D E S
HUI" I!
S , )
On
a
prétendu que la chaux
s'éroit éc hauflee dans certaines circon!lances, jufqu'a
aHumer du bois
(voye:::.
C
H
Ac
U
x) ,
L'acide du vinai–
J:re ver(é (ur les alkalis t.eFroux, non calcinés, produi[
pes
effervefcenccJ
froi des,
,
,
,
La fam eule
~f1erv,fcenc~ ,
frolde ql1l prodult des va–
pou rs chaudes ( ph¿nomene effi,,ftivemenr fo rt lingulíer),
di
~elle
qui ell excilée pur le mélange de I'acide vi¡rio–
l;q ue
&
du CeI ammoninc,
Ges expéricnces
d~
MI, MulJchenbroeck, que nous
avo l\5
Mia
an l1ollcé~s,
cono ll. 1II
a
avoir exciré ces
ef–
[erve[e..,,,.,
pap un grand nombre de divcrs mélanges ,
'a
avoir obl;'evé
.la
qU1111ieé de maticr. élaChquc qu'elles
prod lliloicnt dans le v!liJe,
&
11
n
voir comparé la vio–
'le nee du mnuvcmen r .... le degré de chalcur cxcités
par le meme mélange dans I'air
&
dans
le
vuide,
11
a
léfuhé de ce e,péricnccs, que la pll\part des
ejf,r–
pefee"(t<
produifoient de la mntiere élall ique
&
de la
cha leur; que
le
mouvement
&
In chaleur produits par
ce Ir¡élange , étOient dilférens dan
5
l'aiT
&
dans le vui–
de;
&
qu'il n'y nvoit nu cune proportion entre ces trois
phúnomencs, le mOll VCITlent, la produaion de la ma–
tiere élafl igue ,
&
la chaleu r ,
I/'yet. additamenttl ad
¡mlamina e"pe"im, nat, 'l/ptorllm in academ, del Ci.
mruto.
'
L es ex périences de M, H ales nous ont inllruit da–
vnnrnge, paree qu'étao[ faires dans un volume ¿¡'air dé–
[erminé,
&
dOIl! on a pO mefurer l' augmentalion
&
la diminution réel le ,
00
a pu d.!terminer l'abforption
num-bien que la produél:ion de I'air, ce qui
ccl
im–
poffible en faiCan t ces expériences, dans le vuide , Les
expérie11ces de
M,
Hales noll's ont
app~is
de ne , que les
malieres qui excilenr par leur mélange une vio lente
ef–
f.rvcfr.c"e"
, produiCenr d'abord de l'air , mais que la
'plQpart en abCorben t en Cuite ; circonllance qui el)lpeche
de favoir t¡ la quanlilé d'air produit eCl proportionnelle
iI
la violence de
l'effervefr:cncc,
(lomme cela devroi[
eere naturellement : car la cauCe de
1'"b[orpt;otJ
&
cel–
le de la produ6l:ion de l'air peuvent agir dans le
m~-
, me tems ,
&
Ce
détruirc réciproquemen t, du moins quant
P,Ul{ elfets apparens, L es caufes matérielles de l'abCor–
llO,n de l'air, Cont des vapellrs qui s'éle.vent des corps
rff!~v'fccns,
&
que nous connoilfons lous le nom de
11iJJ.11I
(
voyez.
e
I,U$V$
),
Pour menre la derniere
mUHI
~U'~
ingénieuCcs expériences de M , Ha les Cur cet–
te matlere, il Faudroit done trouver le moyen de met–
t¡.e l'air produit par les
ejfervefGences ,
a
\'ahri de I'a–
,,:'Ion
d~s
cliJ/1tS
élev és en
m ~ me
rems, ou conllater
1
effiqclté, fpécifique de ces
cli{!us
Cur I'air, leur point
~e
fatu ratlon ; ce ,qui ell alTe'L diffieile, mais non pas
Impoffi\:¡le,
I/oyez.
l'
ant¡lyfc 4e
l'
air, do M ,
liales,
p,
174,
de la trtld"a. [rnnp,
fous ce ¡jrre:
Expérien–
ces fu r . 1"
difflrentes altérat;ons de
l'
n;r dans les fer–
;:enlnl'o,,~ ;
&
pag ,
186,
fQUS ce titre :
Ejfets ele
)4
tr~::;tnt lo"
des j ub[fances minérales fur I' a;r ,
On
lérelTa~~.sd~~s
Ces ar,lides plulieurs
ex~érienc'e~
tres-in.
riences fUt dIe}
cfJervefce l1ces,
parml plulieurs el\pé–
del1X phéno es eementations; car I'au teur confond ces
L '
,Ir
nlenes
fOllS
le mcnl e litre
e.1J ervefcenc
d'ft'
,
'
tion IlU-lout
e
~
ere elTenllellement <le la fermenta-
,
par .es pr
d '
"
11
'
1
fcrmentalion plu tie
o U'IS, quolq n e e alt avec a
M E N
r
A T
IO N) url/rOptiélés communes (
voy,
FE
R–
~
I'ébullition o'u
b~ll·lleJT.rvefcence
ne refTcmble en rietl
911
felj
(voYe:t,
E
Q
~ ~~l1e~~ cnt
des liquides par l'aaion
(
,
1
¡
I
Q
N ) ,
1.,'
effe rvefcenH
elr
EFF
UI1
des'
ftgn~$o
auxquctls,
011
reoonnolt le pointl de CIltUt
ralÍon dans la préparation des Cels ueutreS r,
Poy,
N
E U–
T It
JI:
(Se l)
,
&
S",
TU R '"
TI
O N ,
(b)
EFFt.JtVEscEN .C;:I!,
(Medetine)
eCl un [erme
auffi employé par certains medecins , pour lignitier un
}11Oflvement ;nteflin
qu'ils CuppoCellt dans
le~ ~llm,eurs
du , coros humai n, [el, par exemple, que cclul qUI
e.Clprod\lit' par le mélange de deux liqueurs, donl l' une
en
aeide
&
I'autre aBtaline, 1I n'exille point de Cem–
blable mouvement dans l'économie allimale; on peut
le dé montrcr
,¡
pr;ori,
paree qu!i1 n' y a rien da,ns nOlls
qui puilTe caulee une
eif'ervefc 11ce ,
11
n' y a pOIllC dans
n<Hre (lqrps de Cel aelde, ni de Cel lixiviel, dont
le
(loncour<s puilTe produir.e' un fembl áb le eiTet; il en con–
Ile par expéJienoe: car
le
Cang '1'J'i
le
répand d'un corps
dont
011
vient de "Dllper la rCle, ou qui {o u d' une
artele
OU
verte,
re~u
dan
s
un vaCc, ne donne aucUDe
mArgue de rr,ouvemellt in tellil1 particulicr, il parol! r.,ns
allitation í'enliblc dans aucune d'c Ces parties, Cepen¡lant
il
el!
r8
y
u de cout le ¡nonde, que le mouvemcnt
d'~f
f",'vefcence
ell de nature
iI
tomber évidemmenr (bus
les fe liS,
Voyez. I. s prélcfOl1" 4e
Boerhaave
fu"
I~s
in–
/herltl
&
les notes
d'Ha ller,
§,
176,
dom cet auic\e
eil
CX tr-ail ,
'(d)
E F FE T,
r.
m ,
(Log/lfu,,") '
loc produit d'une caufe
'agitlh nle,
Voye",
'"
G
IR ,
Apres
avo[
cOlllid éré les eh0ws par
rappor~
a
ce
qu' elles
fon,,';'bl~
doi! les
étud¡~r
par
~appor[
a
ce qu'eL–
I.espeo vent ó
,& Ii
l'on découvre que l'{me
Cei~
capa–
ble ¡lc produ ipC!
1
'autr,e, ou feull(ment de la varier,
011
conc;oit entre le rerme agi flant
&
c¡e qu'i1 faic naitre,
un.. rc\atiom de
eaufe
&
d'effet,
Celte r.latioA de In.
eauf'
&
die
I-ejfet
ell de la plus
vafle él'llndue, "ar toutes les choC'e,s qui C!,,,,illeD[ ou peu–
vent
exille~,
y ont pan; ainli nous appellons
caufe
ce
qQi dono/!
l'tI:x.ift_nce ,
ce dOIH, la verlU
produ ie
une
chofe;
&
ce qu i
ell
/,podrút,
ce
qui rec;eit {Oll
ex.i –
fienGe ,
ce qui, tieOl la
nai.f!anee
de
1:1
cauCe, peue le
nom
d' e1fet,
Par exemple, dios <¡ue oous
voy on~
que
dans la Cubllanc¡e que nous al'pellulls
cire,
la fluidité
qui n'y éloit pu
aUpaMVal1~,
y
ell cG>nllammellt pr.o–
du ire par I'application de .:ePtain, degr-é de cha1.eur, nOU$
dbnmms
a
~', idée
Itmple de
oh-a"'!1~r
le n0m de
callf',
par rappo"t
a
la fluidité qui elh dalls la cipe;
&
celui
d'
effee
a
Gelte fl,uidiré ,
Les chofe·s doné qui
re~oiven[
une. exillence qu'el–
les n'avoienr pas aUparaVaOl, feuu dCl-S
ejfetft;
&
celles
qui
pr0CU~"11I ce~te
exillence,
COI'I~
des,
Gallfos, Poye;;
C"'USE,
•
Les notions daires
&
/iami,licpes ¡le
cau!,
&
d'el–
J et
entraineOl ce!!e conCéquence , que
rien 11e fe
Ja1'S'
fans calije,
&
qu'm/Cft11e chofe ne peftt fe prod1t;re.
d'el–
le-méme ,
11
convien! de S'aalICer de l'e",illence des
.¡¡¡ets,
a–
vant que d'en chercher les
eatlfe,;
c'ell pOlllql1o i tou–
tes les f<0 is qu'il
s'~git
de déccHwrir les caures des
ef–
fctI eiXtraor¿.inaires
que 1'0 n rapp0rte, il
fa u~
exami–
ner
av.ecfoin li oes
effeN
C~)f1C
véritables; car Couvent
on re faligue inutilemelH
it
imnginer des raiCoos de cho–
Ces <]ui ne font point,
&
il
Y
en
a
une inlinité qu'il
faut
r~fol1dre
de la mc,me maniere que PIUlarque ré–
Co~r celt~ quelli~n
qu'il Ce propoCe:
POft~If'10i
les
lM–
lams
'{lit
ont
éte COttrlJS
par
tes
lo,"ps, vonl
pltu
víte
1
ftC les alltres?
Apres avoir dit que c'eCl peur-err.e par–
ce <¡ue
ceu~
q ui 'é[0ieOl plus lenrs,
ont
été pris par les
lo~p s ,
&
q1l",a:i-~ (¡'
ceUN qu i Com échllppés courtilient le
mlcux; ou bien que la peur leur ayalH donné une vi–
tclTe extraordinaire, i1s en o nt contra8é I'habitode, En
un mo[, apres [ou[es ces dépenCes d'cfprit il donDe la '
bonne
[ol~tion
de la queClion ;
C'eJl p ellt-étre ,
di[-il,
fjtlt
cela
n
e[f pas 'l/Yai,
. C'dl peu de choCe de s'ctre alTaré de l'cxiClence d'un
e.f!et ;
iI
taU! pOllr
~rri.v er
a
la découverte de la
cauf. ,
,s
a,aurer auffi des mdlces convaincans que cette-
ca"fe
eXlfle dans la nature ; que c'eCl elle qui opere l'
eifct
qu 'on lui attribue,
D ans la pratique
&
dans la conduite de la vie la
¡lécouverre des
~(ltIfes
qui out produit les
~(fets
'que
nous voyons arnver, ell Couv ent de la dernicre impor–
lance , Or comme les évenemens d'ici-bas follt pou r
I'Qrd illaire forl compliqués,
il
arrivc aifémeOl de pren–
drc le chauge, l'accecroire
&
les circonllances, pour
la
ctl/ije
d~
Ce!
cifet
9ue nous
cOJl~d é rous,
L'ignqran–
ce., la pemelTe d efpm, la Cuperlllllon, I'intérc t, les
préJl1gés, en,
~n
mOt lOutes 'nos paffions , nous abufen[
&
nous pe\!clpaeOl dans de faux jugemens : nu
m
vo,
on que rien n'eCl pl\ls ordinair" qqns les
malh~urs ~~
l~