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EFF

la vic. qoe de les amiboer

a

de faoa"es caufes,

&

de

~'aYeuglcr

fur les véril!lbles.

00

fail la répoofe du due

de

V

codÓmc

a

un counifau du duc de Bourgogne dans

la campagoc de rlaodres de

17

S.

1/0)'/:(.

I'hiftoire d"

fiaf.

L o,,;s X II/. Arl . d.

M.

l. Ch.1JIII;er

DE

J

A

U–

COURT.

E

F F E T,

( '].ri[prllod. )

c'ell ce qu'opere uoe loi .

ooe conventioo , uoe aétion .

C~

qui ell nul oc pro–

duil aucuo

.if'l. I/oy.z.

N

u

L LIT E' •

Eif'lJ Ú1Ji/s,

Com les droits accordés

a

CCUI qui

participem aux avantages de la fociété civile, felon les

lois poliliqucs

&

civiles de I'élat. Ces droits contillcot

a

poovoir imcnler des aélions en juilice,

a

pouvoir fuc–

céder, difpofer de fes bieos par tcllameO!, polTédcr des

omces

&

bénétices dalls le royaume: lout cela s'ap–

pelle

la

'11;'

civil.

ou

lu

.if.ts

ciúls,

c'cfl-a-dire ce

que pe uveol faire ceux qui JoüilTem des a Vantageli du

droil civil.

Les rcgoicolcs fOI1l en géoéfal capables de 10US les

'if"1 ";vi/s,

au Jieu que les aubaios o' en joüilTeot

poil1l ; CCU); qui Ibol mons civilemeOI De les 0111 pas

1100

plus.

U

11

roariage claodellin De produil paint d'

.if.#-s ,i–

'lJíls.

c'etl-a-dire qu'il n'en réfulte aucuo <lroil de eom–

mUDllulé niode doüaire pour la femme ..

Eff'D rttroallif,

ea celoi qui remonte

a

uo tems an–

lérieur

a

la caufe qui le produit, comroe qualld une

loi ordonoe que fa diCpolitioD Cera obfervée, tam pour

les aélcs. aou!tieu(s

a

cene loi, que pour ceul qui

Ce–

ron I pollérieurs.

Eife:

fe prend auffi quelquefois pour tOUI ce qui ell

¡"

bo"iJ;

aiali dans. ce feus 00 dit qu'ur.e nuifn", u,..

ne terre, une rente, uoe obligatioo, un billel, de I'ar–

gen!

comptlDl, des m eubles. fOOl des

effeu

de la fuc-

eeffioD.

'

Eff.&

<lIdu, •

il celui qui ell de nulle valcur.

Eifet'<omrmUt,

ea _elui quj appatlient a pluoeurs pel–

foones..

Eife'"

d.o~'IIoX,

Ce dil de celui donl le reeO\lvrcrocOl

ell in,cartaill,.

Eif.ts

,

ou

effets

r.oyau""

ell le nom que 1'00 a dOIl–

né au

x

rentes créées' par le Roi,

&

aux billcts

&

au–

tres pnpiers qui Ollt

élié

iOlroduits eo ditféreos leros daos

le comrncr,e .

CA.)

E

p

pe

E T,

t"me

d.

P ei"e"re. Doéli rati.".m arlis

¡"teUigmll>, i"dolbi volMplatem. L 'eifet ,

e11 Peilllure,

dl

pour le (peétaleUt cme volupré, ce plai/ir qu'il ch«r–

che

&

qu'i!

s'auond

¡¡

reffi:Dtir. Pour l'actiOe

I'cifet

ell

le coocouu des dil!«ente6 panies de I'an, qui excite

daos

l:crfprit de celui· qui voit uo ouvrage,

le

fentim~nt

donl le peiow> étoil rempli eo le <zomporaor.

11

c~

inulile de s'éteodre fur la premiere figoificario11

de ce mot. Le plaifir eO fair pour etre Centí; mais les

moyeos d'excirer ceult fenfatien. Com intérdfans ' po ur

les artilles. Voici q\leLques rétlexioos fur cetle maliele .

L

".Ir!

de

la

Peintu.re

efi compofé

d~

plulieurs par–

tie principales, comme 00 le verra daos un plus grand

détail au

".01

PE

I N T U RE.

Chacuoe de ces parties

en defiinée

l\

produite une imprcffion parliculiere, qui

ctt

foo

.if"

propre.

L

'eif'l

du delTein ea d'imiler les formes; celui de

la eouleur. de do nner

á

chaque objet la ouaoce qui

le difiingue des auues. Le elair-obfcur imile les

tjf¡,u

d\! la . lamiere , ainli des autre.. La réunion de ceS dif–

férens produils eaufe uoe impreilioo qu'on nomme

I'.f–

fi't

de

SoNl

.,,¡.mM• .

JI

ea

done elTeO!iel pour parveoir

a

conduire uo

t~bleau

a

un

efft#

jlllle, que IOUles fes parties tendeO!

a

011

Ceul projet . Mais qu'elle ell celle qui doit com–

mander, qui doil marquer le but 3uquel elles doivent

arriver ? c'ell faDs doute eelle qu'oo nomme

i"v."t;on ,

puifque c'ca elle qui nail la premiere daos I'efpri! du

peintre, 10rC<)u'il médire un ouvrage;

&.

que celui qui

eoromeoceroll

a

peindre Caos Cavoir ce qu'il veur re–

préCcOlCf, relTcmbleroit

a

un homme qui voudroil,

laos ouvrir les

yeu~,

Ce livrer

a

Ces fonél ions ordinai–

res.

L'invenlion qui regoe fur tous les genres de pein–

drc: , qui les a eréés ,

&

qui les reproduit daos chaque

ouvrage, décide done de

I'.ff.t

qu'ils doivenr avoir.

Le

lableau d'hilloire doit faire coofiller foo

_fftt

daos

I'cxpreffion cnae des aaioos; le pomait, daos la ref–

C"mblaoce de¡ rraits; le

payr.~ge ,

daos la repréfen!gtion

dts lites;

&

la

peimure d'uoe marioe, dans cclle des

aux.

Mais daos chacune des parties quí conniruenl l' art

dc peindre , on enlend plus particulieremenr par le mol

EFF

,¡f.t.

une Clpreffioo grande, maJcllueufe , forle. Aioft

\"eff~t

dans le dellein, ell un contour hardi qui

e~p,ime des formes que l'arcille coonoit.

p

~rrol.il~

mCnt ;

1:. liberté,

Il

confiaoce ave<: bquelle

¡J

m.:l l

ue

leur

place, leur ligure,

I~ur

proponion , fail

r<n'~l1tir

un JU –

fle

.ffel .

Ce/!

ain/; que M ichel-l\nge.

en

dellio3,nt u–

oc figure, aura exprimé par le Cc:cours dll fimple trai t,

la

cooform~lIion

des mel11br s , leur juae cmmallche–

meO!. I'apparcnce des muCcles , les eochaflemeus des

yell! les plans (ur leflJucls les os de la tele COIII pla–

clis, 'cnfin le carat1ere

eje

I'aétioo qui doit infaill ible–

ment ré(iJlt<:r de

la

jullcUe de lOu res

ces

combillaiCons.

lJ

aura

f~it

plus eoeore;

il

aura indiqué

au~

yeux e–

xcrcés daos l'art de In pcinture

l'rifl&

du clair-obCcur,

&.

1'00 Jlourroit dire meme celui de la ca ulcur : ce def–

feio

Ce

nonuncr~

""

drj}ei" d"ifet .

L'.ffet

particulier.~mel1l

appliq ué 3U co lori.s , ell

~e­

lui qui f'orte I'imitalion des c0l11eurs locales

a

UII poml

de perfeaion capable de faire une illulion Cenfible . La

coulcur locale en la couleur propre

&

dillinah'e ce

chaque objc:t;

elle

a, daos la nalure, une force

&

u–

ne

valeur que I'art a biell de

la

peine

i

imirer.

D~¡

orgalles junes

&

bien exercés peuvelll y prétendre; mais

I'écueil fuoclle. qui fur cene mer

difficil~

ell le plus

fameu! par les oaufrages, c'ell cene

habit~de

de [(lns

&

de nuaoces gui s'enracioe, faos que les peimres s'en

apper~oivem,

par une pralilJue répé!ée;

&

qui reuaif–

Caor dans 10US leurs ouvrages. fa it dire de prefque IOUS

les artilles , qu'ils om peinl gris , ou roux; que leur

couleor reffemble

a

la bríque, ql1'elle

dI

rouge, ou ooi–

re, o u violene. Ce défaut

Ii

favorable

a

ceux qui

fam príucipes, veulenl diCl ioguer les maniercs des

m~i·

rres, ell une preuve de I'infériorilé de l'imit3tiou de

I'anífle . La oature n' cll, en e!fet, Di dorée, ni

arg~n ­

tée ; ell/: n'a poior de couleur géuérale: fes I1Ual1CeS

fonl des m élanges de couleurs rompues , réReaées , va–

riées;

&

edui qui afpire

11

I'effe&

par la

rout~

de

la

couleur, o'en doit avoir aucuue

iI

lui.

On peut favorifer

I'effe&

de In eouleur. par la dirpo–

lilioo des lumieres, qui

produi~

I'eifet

4..

c/air-obfc"r:

mais quclques périls meoacent encore ceux qui

Ce

foo–

dent fur ce feeours. Le defir d'exeiter l'aucnliuo par

des

.ifets,

infpira au Carravage d'éclairer fes modeles

d 'une rnaoiete qui fe renconlre raremen! dalls la oalO–

re. Le jour qu'i1 faiCoit defeeodre par des ouverrurcs

I

ménagées aveC" art, olfroit

a

Ces yeux des lumieres vi–

ves, mais Iranchames;

il

en réfulta, dans les imita–

tioos qu'iI en Iil, des

effetJ

plus ftnguliers ql1'agréables .

Les oppotitioos

trOP

dures, les ombrcs de ve nlles noi–

res,

001

reodu, avec le re

, fes tableaux de deule

feules couleurs; le bhll1c

&

1"

n

ir y dom inetH ;

&

ces

ombres téllébreuCes que fon alfeébtioo a ré¡>andues fur

fes ouvrages.

001

enveloppé dal1S leur obfcudlé. les

parlics excclleOles, dOI1l cel habile arrille devoil tirer

1a

gloire.

11

en dOllc de junes bornes qui renfermen!

la perleaion eo lout geme,

&

les exces

[001

fes ell–

nemis redoulables.

Au relle , uo lableau dOn!

l'effct

ell juOe, produil

'fur !OUI le moode une feoCarion

imérelT~nte;

comme

une piece de théatre dans laqueiíe les caraa.res Cont

vrais, produil fur tous- les {peaaleurs une falisfaaioll

géoérale. Ces earaaeres doivel1l ':tre exprimés par les

principaul trails qui les diainguent ,

&

par Ics oppofi–

lioos qui les f0111 valoir. L es détails

IrO~

approfood:s ,

quoique la 113IUre en offre les m odeles ,

IOn!

un oblla–

ele

11

I'rffee

th éatr31 , qui

a

des rappom intiois 3:ec

les

.ffe&J

dOI1l j'ai parlé. Mais

la

réu!li!e oc: conhlle

pas leulemelll

a

foullraire ces détails; elle eXIge 'enco–

te qu'on choiúffe ceux qui fom elTenriels,

&.

qui coo–

Ilitoem príneipalemenr le caraacre qu'on

repr~fente.

Les dillinguer, c'en le propre d:on génie

g(~nd,

qui

embraffe lOures les circonnanees d Ull obJet, (ans que

¡eur nombre l'embarralTe. II ne Ce laille poilll féduire;

iI

ne perd pas de vue !e but ou il lend,' il dift

ing.ue

,

ce qui ell plus propre

a

afsurcr fes fucces. Un pem–

Ire

d"ffct

ca ordinairemenr un homme de géoie;

&

dans

IOUS

¡es arts , le génie qoi

ordinair~ment eof.~nte

la facilité conduil

a

la fcience des

rif,tI.

La

Poé–

lie, aiofi que

In

Pcinturc;

la

Mufique , ainli que fes

den x foeurs , ne pmlrroot jamnis préttndre que par cet–

te voie

~

des fucces éclalans,

&

¡¡

celle appro ation

gén~ r3Ie,

qui ell fi HateoCe; les aUlres pnrties auron!

des admiralcors, les grands

e!fet!

réuniront IOUS les

fu ffrages; ¡'hommagc qu'on leur reod , en , pour ainli

dire, in\'0101ll3ire; il ne doit ricn

a

b

réBcAiol1:

c'ca

UD premier mouvement.

170)'<::'

D

~

s

S E I N,

D

R A–

PE R l E .

Cel arti"e eff de

M.

'vV

A T

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LE T '.

EF -

,