E'FF
E F
F
I
L
E R,
C7'"illwr )
6 ter quelques fils du t¡(fu
d'une lOile, d'une élOtfe,
&c.
1I
y a des étOfres qui
s'effil_nt
par l'endroit oú elles
ont été eoupées . Les Tailleurs one eo(leume d'y re–
médier en les baugiant, e'eil -o-dire en nrrétam les tils
avce la ciee d'unc bougie allumé" , avee laquellc ils
lcs eollene. l\1ais
b
pratique la plus ardinaire pour el11-
peeher les élOffes de
s'cffiler,
e'd! de faire de dinan–
ce
a
aotre des cmailles dans la eoupe de l'étoftc
a–
vee des eiCeaux.
E F F I
L O
Q
U E
S .
f.
f. pI.
(R"banier)
s'entend
de
eOUles les [oies non torfes , qui par ce défaue fone
auili app cllées
[oies folles
par leur extreme légereté.
'lui ne Jcur permcr pas de [oO tenir le moiudre eft'on;
elles ne fOn! le plus [ou vent oonnes
a
rien pour ce
m éeier,
&
Com lOmes m iCes au rebue pour en faire des
oüates. On emend encore pae
ce
moe, tomes les [u–
per flui tés 'lui Ce teouvcnt Cur les liaeres ou meme [ue
J'ol1veage , qu'il faut avoir Coin de pueger de Ces
effi–
l0'l" e! .
E F F
L
AN QUE' .
adj. Ce dit particulieeement
d' un eheval aeeidentellement
&
non naturellemene eou–
fu. e'e{l ·it-dire d'uu Icheval dont le Hane s'en retiré
enCuite d'un voyage plus ou moins long , ou pour a–
voie été Curmené, dleapa(fé, fatigué ,
&c.
L e répos ,
la bonne nourriture le rétablieom ailemene
&
lui re–
donnerone du eorps, pou rVlt que Ca eonfonnation [oit
relle , qu'il ait la cb te bien tournée.
floy.
F
L'A N
c.
(
e )
E F F L AN QUE R,
v.
aél:._terme d' N orlogerie,
pallá entre les aHes d'un pignon une lime formée en
couteau ou
ii
efllantl"er.
Cene opéraeion [e faie pour,
donuer aux faces de ces ailes la fi gure eonvenable,
&
p our rendre le pignon plus vuide, c'en-a-dire poor di–
m inuer \' épaiffeu e des ,iles. On dit qu' un pignon ea
rrop.
cfflan'll/é
lor[que les niles Cont trop m inces ou
trop maigres,
&
[ur-tOO! quand elles le Cone erop vers
le bou t .
Voyez
PI
G
No N , L t
M E A' E F F
L
A
N–
QUER,&t.('T)
EFF LEUR AG E,
f.
m.
( Chamoif. )
e'e{l l'a–
él:ion de détacher 3\'ee le couteau
a
effleurer. du e6-
té de la peau 011 étoit le poil, tolltes les parties de fa
furface qui empechenr qu'elle ne foi t douce
&
ma–
niable: ceue fa,on fe donne
Cue
le chevalet, lor[qoe
la
peau
~
éeé planie
&
Iavée.
Voycz
C
H A M
o I
S E
U R.
E F F
L
E U R U R E
S , f.
f.
pI.
(,Farfl/mettr )
c'ell, en
tu·me
dt
Ganurie,
une tache qu'on voit dans
une peau
ii
I'endroie d'ou le cannepin, c'ea-ii-dire eet–
te pellicule mince qui touche
a
la chair de l'animal,
c {l 6té .
E F F
LO
R E S C E N CE, (
Chimie.) Voycz –
M
O
I
S / S S U
R E . Outre cette accepeion, qu i
di
la
plus générale , ce mor en encore partic(¡lierement af–
feél:é pae les chimines,
¡\
une aleéralÍon
a
laquellc COD!
fuje.ttes certaines pYrfees martiales , que I'on appelle dans
I'art
effloreicente!,
¡,
caufe de ceuc propriété; a!téra–
tion qui leuc fai e peedre I'uniou
&
la continuité de leues
parties.
Voyez
PYRITE .
L es fels qui peedene ii l'air I'eau de leur erynalli[a–
t:on, comme le Cel de G lauber, le vitriol , éprou vent
u ne
efllorefcwce
de eetre derniere e[pece.
Voyez
S
E L,
SEL DE G LAUBER, V /TRloe..
E
F F
L o R E
S
e
E N
e
E , (
Medecine
)
'ce mot ligni–
ti e en généeal toute forte
d'érttption
de petiees tumeurs
humoeales Cuperfieielles, qui Ce t'aie
Cue
I:l
peau en peu
de tems ,
&
qui eU Couvent Cuivie de la. folution de
eootinuité des tégumens , eomme dans les boutons de
petite vérole. dans les punules,
&
autres Cemblables;
d'autre s fois
l'e[floreJcencc
n'dl [uivie d'aueune Colu–
tion de continuité ,
& iI
Ce faie Ceulement avee ehan–
gemene de eouleur de
l~
peau, eomme dans la eou–
geole, les taches Ccoebutiques,
&
autres de cette na–
ture.
Voyez
E
x A NT
H
E
M
E .
(d)
E 17 F
LO T
E' ,
adj.
(Marine)
[e dit d' un naviee
'lui s'e{l écarté d' une Hoee avee laquelle
il
alloit de
compagnie; mais ce teeme n'en guere d'u[age .
(Z)
E F F
L
U
V
E S,
f. '
m . pI.
efllllvia ,
Ce
dit que1que–
fois
en Phyfi'ltte,
pour détignee la meme choCe qu'on
entend par
emanalion!. Voyez
E
M A
NAT I o
N S.
Ce
m ot efl formé des mots
ex, de ,
&
filio,
je coule.
( O)
EFFON DRER ,
v. aél: .
('Jardinage)
une tee–
re , un jardin, e' en eenver[er la terre Cens - de(fus-de[–
fous , y metrant au fond un lit de fum iee
&
la com –
blant des meilleures terres du pays. O n peue encare
¡neme 11 part celles du deiTus. pou e les jeme dans le
fond
&
meme les mauvaifcs de(ftls , qui. par ce
ee–
JDUCmeLlt
&
les bODS engeais qu'on leue dODDera,
de-
EFF
343
viendront comme les autees. Ce travail s' efl fail de
tous tems; Cicéron,
de
[end!.
lib. Vi.
en
a fai t men–
tion.
VOJe'(,
AME'L tO RER.
(K)
E F F O R
T, f. m .
(MEchan.)
rermc fréquemment
ua lé parmi les Philofophes
&
les Mathématiciens, pour
déligner la foroe avec laquelle un corps en mOllV ment
tend
a
produiee
l1l1
cflee, roit qu 'il le produit" réelle–
mellt, l'oie que quelque ob{lacle I'cmp
eche
de le pro–
duire.
On dit en ce Cens qu' un eorps qui Ce meul fu ivam
une courbe, fait
e./fort
JI
chaque innam pour
~'échaI'P~r
pae
la
tangente; qu'un coin qu'on pou(fe dans une pie–
ce de 00i6 fai!
eflort
pour la fendre ,
&t.
L'effort
paeolt eere, l'oiv am quelques auteurs, par
rappoee au mouvement, ce que le point e{l par rapport
a
la ligne; au moios ont-ils cela de eommun toUS
le~
deux , que comme le poim en le commencement de
la
ligne ou le terme par 011 eUe commence ,
l'
ef–
f ort
d! au ili , Celon ces auteurs, le commencement de
tout mouvcment: mais ceHe. derniere idée ne peut s'ap–
pliqoee tout au plus qu'aux
effort!
qui tendent
a
pro–
duiee une v¡telTe infinimen t peeite daos un in{lant, eom–
me
I'e./for!
de la pe[ameur • eelui de la foeee centrifu–
ge,
&c.
Si I' on veuI entendee par le mot
effort
toute
tendanee au mouvrment, ce qui e{l bien plus elOél:
&
plus natued, alors la meCure de
I"ffore
[era la quaneité
de mouvement 'lu'il produit ou qu'il peoduiroie li un
obllacle ne l ' en empechoit, ou, ce qui en la meme
chofe, le produie de la ma(Je par la v¡tc(fe aél:uelle du
cor¡-.s ou par fa v\eeffe vinuclle, e'efl- a-dire par la
VI–
te(Je qtl'
il
aueoi! fans la réa{lance de I'obaacle.
Vo–
y'z
F
o
R
e
E,
Ac
T
t o
N ,
PE
R
e
u
S S
IO N ,
P
E–
S A N T E U R ,
&c.
( O)
E
F F
o R
T,
(Medecine)
ce teeme en employé
d~ns
la phyliq tle du corps humain, pour ligtlifi er les
mou–
'Vemm! extraordinai"es
de la natuee , tend ant
a
opérer
des elfets utiles poue le bien de l' économie anim ale;
ou
¡\
proeurer des changemens avaneageux , en furmon–
tane, en écarran t les réGllances qui empechent l'ordre
dans l'exercice des fonél:ions léfées; en expulCant ou en
corrigeane les eaufes morbifiques , pae la coél:ion
&
les
'eriCes qui la Cuivenl.
C'en Cur ce principe, fondé
Cue
l'hi{loire des m ala–
dies exaél:emene recueillie pendant plllaeurs aeeles,,, que
" la Ilature a la jacu Ité de faiee,
&
faie rédlemene de5
. "
'ffort!
[alutaires dans le courS des maladies;
&
que
" les mouvemens en quoi eonó{lent ces
effort!,
s'ope–
" rent
a
vec un certain oedre, eam que la pui(Jance qui
" les peoduit, coo[erve la faculté d'agie,,,
in
'1uant"m
["perejf nall/ra [ona in (orpore .egro.
C'en Cur ce prin–
cipe, dis -je , que la plOpan des anciens
&
des plus cé–
lebres medecins d'enere les modernes, qui en o m été
eonvaincus par leurs propres obCervaeions, ont établi
leur m éthode de eraiter les maladies. lls one fubordon–
né les [ecours de l'
~n
aUN ind icaeions que fournit la
na/l/re,
c'en-a-dire qu' ils ont boené ces Cecours
a
Ce–
condee le5
effQres
qu' elle employe pour détruiee le5
cauCes des maladies. lls ont diningué Coigneu[ement
paemi les phénomenes qui De Cuba{lem con{lammem que
dans le cas de lé lion de fonél:ions. ceUN qui ne [unt
que des
efforts
Ca lueaires auxq uels la cauCe morbifique
donne lieu, mais qu' clle ne peoduit pas, d' avee les
[ympeomes qui [ont des eftels immédiatS de ceue cau–
Ce,
qui Con; par conréquent toíljoues nuilibles, qu:il
ea
auili touJours néceflaiee de fai re ce(fee. lis one lai(fé
agir la
n"lltre,
dans touS les eas ou elle
a
&
011 elle
employ e des moyens fuffiCans poue eombaure "lEcace,
mem les eaufes morbifiqtles, par les ditférens
,fforts
'qu'elle fait. lls n'om fai e que fuppléer
a
ron dét'llIt,
par les feeou rs peopres
:l
lever les obllaclcs qui rendene
res
effores
inueiles ; i1s om Cecondé, aidé, ex cité ceux
qu'elle peut faire avee avamage, 10.eCc.¡u'elle a cependanr
beCoin d'etee eenforcée , d'etre révetllée; en[orte que le5
etfets de l'aet ne [om jamais. qn' une imieation de la
méthode que [uie la nature lorCqu'elle
Ce
Cuffit
a
elle–
m eme, aina qll'il arrive dans la guéri[on d'une infini–
eé de maladies, qu'elle opere Cans aueun Cecours: mé–
thode que le medrcin doie connoltee avane toutes cha–
res.
La fi evre, les Cpa[mes, les convullions. Com les lrois
e[peccs de moul'emens ex eraordinaires auxquels on peut
rapporter ceux qui for men! les ditférens
efforts
que la
nature employe poue détruiee les diverCes caufes moebi–
fiqu es. Ces erois
Cortes
de mouvemens ne doivent ce–
pendan e etre regardé ,
&
ne Cone en etfet qu'uoe aug–
menearion, une
intmfité
plus ou moins eonfi dérnbles.
d iverCemem combinées. des mauvemens
fyfJa ltique •
'0-