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EDU

33 8

. d

une pratique tres· utile de demander

Ce CetOl! .one homme le motif de fon

jugcm~llt,

[ouv eot :\ UD

l~?lle

mcme tres-commun es . Cur - tout

dans des o,cca

loo~i!

'lu' il imagine,

&

que ce 'lu'i1 dit

quand on s

apper~

1l'eft pas fondé. les ens font en état d'entrer dans des

Q ualld les l e

U!

g

·'·1

'

,

(é ·

r.

c'eft une pratlql1e lreS-UII e, apre s qu

études

rleu

e~

'les différentes fortes de gouvernemeo s,

on leur a apprls

d

d ' ,

~e

leur faire lire les gazeues , avcc es cartes. e geo-

graphie

&

des diaionnaire? 'll1 i ;spllq;¡eot

cer~lOs

mots

<¡ue Couvent méme le mat tre n enten pas.

ene pra–

ti ue eft d'abord deCagréab!e aux .Jeuues gens ,

pa~~e

q'.l oe foo! enca re au fal! de neo,

&

qu: ce qu lis

lV(elo~

ne trouve

p~s

ii

f~

!ier daos lem efprlt

a~ee

des

~dées

aoquifes; malS peu-a-peu. cette lefl ure les 100éref–

fe [ur-tou! lorfque lem vaOlté el! eft fi ntée par les

JoUanges que des per[on.nes avancées en age leur don–

neot /t-propos Cur

c~

pomt. . .. .

J

connois des mattres Judlcleux ql1l pour donner au x

. e s gens certaines connoiffances d'uCage, leur font

Jeune

'1 F

&

l' I

h

lir~

&

leur expliquent

I

état. de a,

ran.ce

a manae

royal:

&

je crois eette prnuque trcs;ulile .

.

/l

relleroit

a

parler des mceurs

(j(.

des qua}¡tés .fo –

ciales : mais nous avons tant de bons }¡ vres Cur ce pOlnt,

que je crois devoir y ren voyer.

N ous avons dans l'école milila;re

UI~

Q10dele d'

,d,,–

f

lltion

auquel toUles les perConnes qUl foo t chargécs

d'élev;r des jeuncs gens, devroien! lácher de fe rap–

procher ; foil

iI

l'égard de ce qui concerne. la Canté , les

alimens, la proprcté, la clécence

1

&

~.

COII par,tapport

a

ce qui regarde la culture de

1

efpnr. On o y perd

jamais de vue l'objet principal e l' établirr:ement ,

&

f on Ir3vaille en des tems marqués

a

acquém les con–

lloilf.1nces qui oot rappOl!

a

cet objet : telles fO n! les

L aogues, la Géomélrie , les Fortifications, la fc ience

des N ombres ,

&e.

ce fOil! des mallres habiles en cha–

c une de ces parties , qui 001

~Ié

choifis pom les eneei.

g ner .

A l'égard des mceurs , elles y Cont en fGret

tant

par les bons ex mples, que par l' impoillbilité

les

jeunes gtns--tt: trouvent de

comraél~r

des liaiCons qui

'pourroieDl les écarter de leur devoir .

lis

Com éclairés

eu

toUI lelOS

&

en tout !ieu . Une

vigilaoc~

perpétuel–

le ne les perd jamais de vae: cene vigilance el!

~~ercée

pendaot le jour

&

pendant la nu it, par des perfo nnes

fages qui fe Cuccedent en des tems marqués . Heureux

les jeunes gens qui ont le bonheuc d'<' tre re<; us

a

cet–

te école ! ils en fortiront avec un lempéramellt forti–

fi é , avec I'efprit de leur état,

&

un eipri! cultivé , a–

vec des mceurs qu' une habitude de plulieurs années all–

ra mifes

a

l'abri de la

l~duélion

: enfin avee les fe nti–

mens de reconnoi!Tance, dont on voi t qu'ils fom dé'J3

pénélrés ; premieremcm

11

l'égard du Roi pui!Tant , qui

l eur proc ure en pere tend re de

.Ii

grands avantages; en

fecond lieu envers le minift re éclai ré, qui fav orife l'e–

xéculion d'un

Ii

beau proJet ;

3°.

enfin

a

l' égard des

perfonnes zélées qui préíident immédiatemcnt :\ cette

exécution , qui la conduifent avec lum:ere , r, vec Cagef–

fe, avec fermeté ,

&

av ec un defintéreffemen t qu'on ne

peut a!Tez loüer .

f/.y,~

E

e

o

L

I!

M I L 1

T A l

RE,

E–

T U D E ,

C

L A S S E , C OL L E'C;; E ,

&

e.

(F )

( 1 )

E DUL CO RATION ,

e

f.

( Chimie)

on en–

[end en Chimie par le mot

d'éduleoration ,

la lotion de

( 1)

A

tou,

l.c-s préceptcs qu'on úonne d:\D5 cer

nnicle

(Uf

¡'éducation

iI

f.lur en :l.Jolher les

phu

clfentiels. c'ert-a.-dirl! d'jllfpirer

a

un enfane

les

de.volrs

de

piété

&

de religion. On devoit

pOllrt3nt

commc:nccr

par

. I~l.

donncr unc

id~e

du fou\'crnin étre . en lui f-aifant remarque("

I

qt

ll Vive

dans

une

mairon

goU\'ernéc po.r un

pete

de famille . qui re–

S e

tOlt,t.

toos obéilfent

a

fes ordres.

&

tans la vigilance duqud ni les

domc.:(hqucs s'aquiterolcnt des leun devoirs. ni

);1

paix

n'y

(llufiReroit

P:l..s

l

longAcms .

Dcs

qu'il comprend la

nt!cemté

de

ce

pere de Ca.

mt~c.,

on paffcra

a

lui apprcndrc la conflinltion d'un!! cité.

oi\ eR

né–

~~ ~Irc.

Je

roéme

qu'il

y

<lit un mngUhat

qUt

resle

tOUt .

reprime

les

Em~ ·~alrcs.

protege les

innoeens

&

confcrvc

I~

paix

&..

le

bon

ordrr.:.

d:

~I.te

.c~,mm~

par

th..

gréa

on (era

palfage

dtunc

cité

a

un royaumc

~

idée

c~

a

~otVera

eotlcr;

p~r- Ia

il

arrivcr:t

3ifément

?t

fe formcr une

Poffibl~ro~cexe

de

~luGcuu .\·~lIes

&

pays.

&

3rrcrccvra qu' t1 dl: ¡m.

.rClUCRt

~ C~t

Un1\'crs

putne!

étre gouverné

&

reglé par de

voies

pu_

(oUYe[ainu~:~~ne~

&

.en

conféquencc

qll' ¡¡

\\{l

nécdlhire

qu'il

y

ait un

Par ce

mo'~'

q UI

tvus

doivent

rcnMe compre

&

fe fo(\mettrc.

lMe de o ?

\~n

meltra cet

enf3nt

en

étón

de fe

former

une ,¡uelque

qu'~

ce

o~~\\ J~

fa tOlltc-llUil1ánce .

C'en

le

tcms

de lui dC:montl"cr

l'Univers ,

\luif~~!iu~,mcntJ ~ppanient

le gouvernemenc

immc!di:u

de

tombe

fur le

néan1t

da

cr~c"

le .regit

Be

le (oCuient a.fin

qu'il

ne re_

voye

tOUt, foit

e

t~u

9

10

t

11 1

~.ttré ;

ql\'il

en

nC:ceff.1.ire que ce

Dieu

fi:ic~

&

f3geffe

?hfini~

,efi'

qu I1

are

un

pOllvoir

f'\ni

bornes,

une

ju–

pon r rt."gler

tOUt

p:ufibie~~n

.q& pcrfonnc

nc

Ini refifte impuncmenr .

In 6n

determinés ; que

qUOi.~~'il

I

e70~o}'er l~s

expediens oppOrtl1ns ;)

ccpendalJt nO\1s

fommc:s eanv

o

le

oa pas vt(iblc

:lUX

yenx dn corps,

t~lI[ I!el~

,!carec qu'il ne fe

pe:t~~~: p~~illa ~aifoll

'Iu'i!.

en

pr~fcn.c

en

111

v~m .

e

pll1~. le~

cHeca

nous le.

qrend~cgle ~OUt.

s 11 ou

ni

"Hit on

ch~t1men,

qu'il

déchargc

fOUVCnt

fu

t

!lt

renfible . moyennans

les

lHons

dont

il

comble les gens de b'l' :' mechan,.

Se

par les bénédi_

.ae1quefois de la (one,

il

dl:

a

fav~frn~~,I~~ ,

pounant

s'H

n'~rrive

l1a,

- -

~

1

Y

'!

~~~ ~m~

!IC ,

lr\li~

EDU

certaines matieres pulvérulentes

&

inColubles, ou du

moins tres-peu folu bles , par I'enu , po Uf lcur enlever

diffe rens fel s 3vee leCq uds elle, font

confon~

u.es

.

.

Les fu jers de cene opéralion (om les. préclpltés , fOlt

vrais , foit

fpontan é~;

les chaux t;tétalhques , .préparées

par le moyen du

OItr~;.

ce l.les ql1l fon t

fourOl~s

par la

calcinntion, ou la dlftdlatlon des fels

métal hq,~es

ou

terreux; les cryft aux des fels peu folub les , formes dans

la di!Tolution d'un fel beaucoup plus folu.ble ,

& e. .

Les reg les du manuel de cene opérn tlon fe ré.dUlCent

~

deux .

, 0.

11 fsu t laver avec le plus gra nd COII1 .tou–

tes les chaux

&

touS les

pr~cipi tés

vérita?lemenl .lOfo–

lubles

&

dans ce cas on peut employer

1

eau/ bo uillall-

• te,

2.0'.

Dans l'

édttlcoration

des'

matierc~ ~olubles

au

contraire comme dans celle du (artre vnnulé Céparé

d'une di/rolution de potaire, celle dll

p~écipité

blane ,

& e.

il nc fa ut laver qu'u ne ou deux

~OIS ,

&

e.m~lo­

ycr de I'eau froide; fans

~ene précautlo~ , ~

h 1

011

répete tra p fouvent les lotlons , on perd !nutdemem u–

ne partie de la matiere qU'on fe propofolt .

d<:

pur.tier :

cOmme il arrive a!Tc'l fou "em aux apo thlcalrcs

I~no­

rans

&

dirigés par des

~nauvai (es

lois '. qu i y perdent

fculs

a

la vériré ce qUl fal t par eonleq uent un for e

petit malheur ,

&.

tel. meme q,u:

il

Ceroit

a

.fou.haite.r

pour le bien de la (oclété ".qu 1I

fút

une

fUlle

lOév!–

rabIe de I'ignoranee

&

de llllexaéb tude :

ca~.

ces

~rtl­

lIe~

apprendroient apparemmenr leur

mé~ler,

s

lIs étolc nt

oblógés de le Cavbir fobs peine de fe rutoer . .

Voici la defcription détaillée de cene .opérauon : on

met la malÍere

a

édulcorer dans une terrme, ou tel au–

tre vai!Teau commode de terre ou de verre: on verfe

de I' eau de!Tus, qu' on

agi~e

&

qu' on trou?le par le

moyen d' une fpatule: on lal lJ'e

repor~r,

.

&

1

eau étant

devenue claire on la reJetle par Inchnauon: nn répete

cene manceuvr'e autan! de fois qu' il en

né~cfraire,

&

jI oe ren" plu s qu'a fai re fécher la

m~tiere édu ~corée .

A u relle il ne faut pas cOllfondre

1,ldtt lcorllt,on

avec

la du lcifi calion .

f/oyez

D

u Le

I U

1 E

0"

D

u Le 1 1' 1-

C A TION .

eh)

EDil

r.

e

o

R A T

r

o

N PH I L

o

S

o

P H

r

Q

u

E ,

e

Cbi–

mie. )

Q uelq ues chimilles olll

appel.lé

de ce nom la dé–

compo fi tion des (els neutres

métalhqu~s.,

ou

l~

fépar.a–

tion des acides d' avec les mélaux qu li s avolent dlC–

fo,,~;

Céparation opé"rée par la violence du feu .

~

_b )

E DU L CO RER, v. nEt .

( P har"m. )

fig nllJ e

a–

jo/?t<r

dr¿ fuere

ou

tJ~'

fi'".op

a

cem.ius remedes liquides

del1inés pour I'u fage IIllénc ur, dan

s

la vae de les ren-

dre plus agréables au goa! . .

.

On

édt,"oY<

des tifanes, des

10

fofi otls , des décoéllons,

des ému lfio ns, des potions ,

&c.

L 'éd ulcoration. du pe–

tit - lait fe fai tres - (ouvent avcc le fi rop de vlo lette ;

celle des émulfions 3vec le firop des cinq racilles apé–

ritives, de nymphea ,

& e.

L es potions ami - hyft ériq ues

s'édu lcore>1t

prefque tolijours avec le firop d' armoire ;

les béc hiques avec celui de capillaire ou de g uim3uve ,

de pas-d 'ft ne,

ese.

(b)

• E D U

S

l E, E

D

U L

1

E ,

E

D

U

Q

U E, E–

D U

S E,

f. f.

(Myth .

)

déelle

dont

l~

!,maion ét?ie

d'app rend re

11

manger aux enfans InrCqu

0 11

\es fcvrol! .

On fe concil ioit fa prolcEtion , en lui o lfram des pre–

m iers mets qu'on dcninoi!

a

l'enfaO!, apres qu'on l'a–

voi t privé du lait.

11 Y

a des mythologiths qui fom

deux d6e!Tes différemes , d'

EdlU{tle

&

d'

Edl~/ie.

LIs

r ré-

qu'en

mour:\Qt le

corps. l'ame

ne meun

p~u)

dan

s

laqneUe fdon

n05

mérites,

font

refeT\'écs ou la reuibmion

ou

la

peine:

o

Conféquem–

ment que de la

ta~on

qu'on.

dolt

obéifia nce. reCpea

&

aroour au

pe–

re de famille,

ainCi

Be

infinimenr plus

nou!

en

devons

a

ce

Pere

commun; enhn

qu~,

comme

le pere de famille

manifdte

fa.

\,olonc¿

ou p:tr lul

m~me

Ol! par fes minifhcs.

ainl1

Dieu nous

manifefle

la

fienne par le

moyen

de l'Eglifc,

a

qui maincen:mt

I'on

doit noire

&

obéir

COnlr.1C :.

Dicu mérrtc

o

Lorft¡ne

Penfam

aura.

compris

tUI\[

cela.

on pourm plus 3ifC;mcnt enfuite

l'amcner

a

la connoi!fnnce

(k~

pré..

ceptes de Dicu

&

des vérités

phu obfcurcs que la foi

nous eofei..

goc. (-)

Apres

rout

ce

qu'on

a

c.lit

fur

cene mafiere

&

apres

ces jufles

&

judicici.lfes

r~Rexioos..

j'ofe ajoluer .

que llt.

"renda.nt

de la bonne

on

m

:iUv:l.ife

édllcarion le bonhcur on 1:\ ruine de.s ét:\ts .

il

ft.:roit de la

dcrnicrc

conf~q\lcnce ,

qU't n

tuivant

l'cxcmple de S. M. A. la Reine

de

Hongrie Impcrauice

aujourd' hni rcgnante

&

de

S

lo.'l.

trc'· Chre..

tienne

Louis XV. ;) ¡'ég3rd des It'urs célebres AColdémics

mHitaires.

on

lfrigear des CQJlt:g es pOli

e

tons les genres

de

" ie.

&:

(lIr-tout

u~

College .

011

¡'oo ¡nftitllar In

jL'unctfe

d:\l1s la fcience de 1:\

1'0 litilJue .

Combien

de

bons

pt.:rcs de

famille .

de fen:ueurs prudens

&

d'excel–

lens homnles

d-~mt o~ (!~n

tircroit

l

U n CoJlege , ou " o

n

apprend

fOUt

a

chncun

n

en

uule

a.

perfonne .

J e

\'oudroi~

qU':ll1cun ne p{h

é–

tre préccpteur

d~ns:

quelque Collcge on

Unl\'crfit~,

s'il nc

tnt

ap–

prou\'é

pAr

le

pnnce

apres bien

d·~preuvl!s.

&

apr~s

un

risourcu~

e>:a.mcll ;) four ég:\rd

~ ~

qp'on

vei1J~t

fur rOllt ce que 1'00

y

cn–

{tHgIlC.

nfin

que h:s

gentes dcs

!"Ipprentlfs:

oe

roient aUcunementi: frau–

dés,

&l

" ::lrrive

rien qui pllilfc

troubler

la

trnnquillité

dcs

ét:\u

o

.le

pne

de

tl0U\'Cau

en

palf.1nt

a

réAéchir

qll't!

n'cn

pas bon

d'cn–

~clgner

:\ux enfans

!"Ium

de honnc hcurc b langl1e latine;

paree

ql\

lis

la.

pourrollt

:\pprendre

plus

!"IiCl!menc

en

:ige plus :wanel!,

Comlt'lf;

!!"

~al!

de!

~"tr~~

"'n¡¡ue. ¡neme

pita

difficile, .

(O)