EGA
fée; Co-atenir la partíe qui a élé ouverte, afin d'empé–
ch"r un nou"el éeoulement .
Arei". de M. le Cheva-
¡i, r
DE
1
A U
e o
U R T •
•
E
¡.
F
O
U
R C
E
A
U ,
f.
m. a!remblage mamf
&
fort
d'un timan, de deux roues,
&
de leur emeu, dOI1l on
fe fert pour le 'tranfport des gros fardcau x , comme
corps d'arbres, poutres,
&c.
On fufpend ces poids
a
Pemeu avec des chatnes.
EG
EGAGROPILE, f. f.
(Hifl. nat. )
pelote de
poil qui fe
form~
dans l'e(lomac des animaux rumi–
Dans, tels que ceux de l'efpece du laureau, du bélier,
du boue,
&c.
Comme ils fe leehent fon f<' uv ent, fur–
tout dans le tems qu'ils font en repos, ils ,'cnlevent
le poil
&
l'avalen! en grande quantité. Cetre fubaance
ne peut fe digércr; elle relle dans la panfe qui e(l le
premier des quatre e(lomacs des ruminans, s'y pelolon–
ne, & fe
rev~!
avec le lems d'une croule brune afTez
-folide, qui n'e(l cependan! qu'un melange épaiffi,
mai~
qui par le fcolement
&
la cuétion, devient dur
&
lui–
fant.
Hifl. nato gen.
&
parto tome IV. p .
469. II Y
a
su cabine! d'hl(loire naturel1e du Roi une
¡gagropile
qui
a
qualre pouces & derni de diarnetre .
(1)
«EGAGROPILES,
f. f.
pI.
(Mat. med. )
elles
n'om aucune propriélé médicinale. Cependant ca mbien
ne leur en a-t-on pas amibué? Avant qu'on ell con–
nOt la nalUre, elles étoien! bonnes pour le flux de fang,
pour les hémorrhagies; elles nvoien! la vertu de toules
les plantes dollt 011 les croyoir compofée,; elles gué–
rifToiellt du vertige & des étourdilfemens. Quand
la
Da–
ture en a élé cunoue, elles n'oOl plus élé bonnes
a
rien .
11
efl done de la deroiere importance de oe rieo
afTur.r lur la formal ion
&
les élémeos des chufo, qu'a–
pres un grand nombre d'expérieoces. Quand
00
a ob–
tenu de l'ex périeoce tour ce qu'oo pouvoir en allendre
fur la nature des ehofes, il en faut faire de nou velles
fur leu rs propriélés, fi l'on ne veut pas preodre res fub–
flances poor ce qu'e11es ne font pas, ordonner des mal:
fe de poil & d'herbes pour des fpécifique, ,
&
IOmbcr
dans le ridicole de Velfohius qui a compofé un livre
des propriétés de
l'lgl/gropile.
EGA L, adj.
(Géom . )
ce terme exprime, dir-on,
un rapport entre deux ou plufieurs chofe, 'lui om la
méme grandeur, la meme quaolilé, ou la llIeme qua·
lilé. W " lf détinir les chofes
¿galo,
celks donr ['une
peul eHe fubl!nuée
i
I'autre falls aucune altéralioD dans '
leur quanrilé.
1e '
erais pour moi que tourcs ceS défi–
nilions ne fOIll pas plus claires que la chore dérioie,
&
que
le
mot
¿gal
préfenre
a
l'crpril une idée plus pré–
cire
&
plus nene que toUI aUlre mor ou phrafe Iynony–
me qu'oo voudroil faire fervir
a
l'expliquer.
I/oy.
D E'–
FIN I
T
ION
&
E LE'M E
N
S .
e'e(l un axiome en Géomélrie, que deux chafes
1-
tala
a
une meme troifi eme Conl
egala
elllre ellts; que
ti des chofes
égala
on eHe des chules
¿gala,
ou qu'on
les leur a/o{lrc, les re(les ou les [ommes ferolll encore
des quamilés
¡ga/el,
&c. Le
m~me
M. Wolf dont
nous venons de parler, a pris la peine de démontrer
ces axiomes daos Cun
O"thologie
§. 349-396,
comme
i1
a démontré dans fOD
Coun de ml/eh/matique
que le
tout
e(l
plus grand 'que la partie, par un railoooement
fi
mélaphylique, qu'on oe fair plus que penfer de la vé–
rilé de la propolition . D émomrer des chofes fi daires,
c'e(l le moyeo de les tendre douteufes, fi elles pouvoi–
em le devenir.
Les cereles
égaux
én Géomélrie, fom ceux dom les
diametrcs fom égaux.
Voyez
CE Re LE.
Les angles
¿gallx
fonr ccux dont les cÓlél Cont in–
clinés les uns aux autres de la meme maniere, ou qui
fonr merur':s par des arcs
¿gallx
d'nn memc cercle, ou
par des arcs Cemblables de cercles ditférens.
Voy.
A
Re,
A
N G
LE
&
DE
G R E' .
Les figures
¡gal"
[ont celles doot les aires font
éga-
1",
foit que ces figures foient femblables ou 1I0n.
/loy .
FIGURE.
. .
Les Cegmens d'uue fphere ou d'un cerele font dils
d'uoe
¡gale
concavité, lorfqu' ils onr le
m~me
rapport
aux diamerres des fpheres ou des cercles dool ils font
partie .
Vo)'ez
S
E
GM
E N T .
Les
Ca
lides
Igaltx
((lIlr ceux qui contieoncnr aUlant
d'erpace l'un que J'autre, e'e(}-a-dire donr les folidilés
ou eapacilés
fiHa
¿gal" . I/o)'ez
S
o
LID
E .
Les rapports· géomérriqoes
Igaux
Conl
ceu~
dont
les Ceconds termes COn! de femb!ables partics aliquo-
Tome V.
.
EGA
347
tes ou aliquantes de leurs premiers termes.
Voy.
R A
p.
po
R T.
Les capports arilhméliques
é/(allx
fOnl CCUK dans ler–
quels la ditférence des deux ptUS porils lermes e,11
¿gale
a
la ditférence des deux plus grand, .
Voy .
R A
P
l'
o ...
T •
(VE)
b
trI" I '
d
M' · h .
G
AL,
((!'/..UflIJI 1$,
terme e
ee tl1'Jlqtlc;
mouve-
mem
Ig"I
0
"¿li1'tnrme, e(l celui par le'l ud un corps
fe mem en confer"an r IOO)OUrs la meme "lle(le , fans
etre ni accéléré, ni retardé.
V oyez
M o U
V
I!
M E N T •
(O)
E GAL e(l aulli un terme
d'Opti'lue,
en tant qu'¡¡
s'applique
3
de, ohoCes dOn! l'égalilé n'dl qu 'apparente,
&
000 réelle. Ainr. on dil,
dal1J l'al1cienne Opti'llte ,
que les choCes qui fon! vnes fous des angles
éga"x,
pa–
roilfent
IgaleJ;
que des partíes
IgaltI
du meme imer–
valle, ou de la meme grandeur, viles fnus des angles
in égaux, paroilfelll
illé~ales;
que des objels
Igaltx
vas
a
égale
di(}ance, paroillenr inégaux, lorlque I'un en
placé direétemt nt,
&
I'autre obliquemelll; & que ce–
lui qui di placé direéle me
111
paroll le plus grand .
Toutes ces proplllirions , que 1'011 re¡(ardolt ancienne–
mem comme géllérales
&
fans re(lriétiull, ne font vrai–
es que qualld on compare des ob)ets extrememcllI
é–
loignés de nus yeux: ear alors leur gran deur apparente
dépeod princip?.lemeot
&
preCque uniquemenr de l'ao–
gl. vjfuel; euforte que
ti
les allgles vifuels fout
¡g"r,,,,
ou inégaux, les ob)els pnrottrolll
igaux
ou inégaux,
quelle que foir d'ailleurs leur égalilé o u leur inégalité
réelle.
Voyez
A
p
l'
A
R E
N
T
&
V
l S ION .
(O)
E
GAL.
(Med.)
ce lerme s'applique en Medecine
a
lour cc qu i conrerve 100lours le meme étal,
¡,
tout
ce qui e(l raO)ours le
me
me en foi
&
dans lOutes fes
parties .
A io!i l'on dir du pus qu'il e(l
Igal,
ou d'uoe confi–
(lance
Iga le ,
10rCqu'i[ n'el! PC,iOl melangé de fanie,
&
qu'il
dI
le meme dans raute la rubllallce.
u
11
tempéramcnt efl
¿~al,
lorfqu'il n'Q(l point Cujet
a
des all¿ratiol1" lorfqu'll e(l lOa/OUrS le memo .
L e pOlllx eil
Iga l,
lorfqu'il marche avcc une leneur
égale
&
ruecen". filns varialion, f(,ir par rappor! au
,rems, foil par rapport
a
la maniere donr I'anere bat en
fe dilalal1l,
&
<'af!a'lI~
en fe re(f"rraol.
L'urine
e(l
Ig"Ie
lorfqu'elle conferve IOOjours la me–
me apparence; quand la couleur, la conliHaoee, les
ma,lieres qu'elle cOllllonl ,
&
ron CédimeOl, fOnl tUlI)ours
les mémes; lorfque toutes fe. pardes paroitlellt hurno–
genes.
Les maladies font
IgaleJ,
10rCq ue les fymptomes
&
circonlbnces qui les accumpagnelll, ne
PI
élenlenl au–
cune révolutioll ni changcm"llI qui produifeOl une al–
rération conlidérable , ou une oitférence notable dans le
jugemenr que l'on doir pnner de la malad ie .
(d) .
E G ALE' ad J.
(Ajlron.)
anomalie égalée,
anoma–
lia "'fuata,
elt
celle qu'on appelle autrement
an.malie
vraie;
c'e(l la diOance du lieu vrai d'une plane¡e au
lieu vrai de Con apogée ou aphélie.
Voyez
A
N
o
M
A–
dE.
(O)
E
GA LE',
(Fallconnerie)
fynon yme
ii
mOl/eheeé .
E
G A
L E M E
N
T, f. m.
('Jurirpr.)
lignifie ce
qui fe fait pOllr obCerver ou rélablir l'égalilé entre enlans,
OU
~otre
plufieurs hériliers, foir direas ou collaléraux.
Par exemple les pere
&
merc ou autres nfcendans,
peuvent faire un
tgalement
eOlre leurs enfans & pelils–
cnfans, en les dOlanr en faveur de mariage, ou en leur
faifant quelque autre donalion en avancement d'hoirie.
lIs penvear les égoler, en les gralifianr touS
11
la fois
igalemene,
& en ob(ervanr entre eux une parfaile éga–
lilé; ou bien,
ti
l'un d'eux a
re~u
d'cUK quelque chofe,
ou que l'un ait
re~u
plus que J'autre, ils peuvent les
égaler en donnollt aU lam
11
celui qui o'a rien
re~u,
ou
qui a
re~u
moios que l'au lre ..
.
Ces
igalemenJ
pcuvem fe fatre, foa par aéte entre-
vif" ou par le(lament .
'
Lorrque les pere, mere, ou autres arcendans, ne l'ont
pas fail
a
I'égard de leurs eufan¡ & perils - enfans,
&
que la fuccemoll fe Irouve ouvene dan, une co{llume
d'égalilé parfaile: fi les enfans donataires al1 lieu de re–
mellre
a
la mafle ce qu'ils ont re"u, aiment mieus le
relenir
&
précomprer; en ce cas, avanl de procéder au
partage des biens, on cornmenee par fairc
l'igalement
ou
rigalemmt,
c'eil-:l-dir~
que ['en donne
a
ceux qui
n'ont rien
rc~u
ou qui om moins re"u, auranr qu'au
donataire le plus avantagé: enCuite les autres biens fe
partagent par égales ponions.
.
V lgalement
doir elre fait le plus exaétemenr qu'i¡
ett
pomble, non-feulemenr eu égard
a
la quorilé des
XI2.
biens.
/