Table of Contents Table of Contents
Previous Page  378 / 892 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 378 / 892 Next Page
Page Background

)

350

EGA

y

eCl parvénue, ne témoigoe' point autant

d'ioql1ié[tld~,

&

c'ell

a

ce point gu'iI faut fe fi xer

&

s'arreler: des

'lu

'00

I'a reconnu,

iI

ell ioutile de leOler

de

youtre .

pa{fer; mais cómme uo

i

appui

coo~a~l, ~

qOl perfé–

vere daos le me me degré, échaufTe lOévltablemCIll la

barre

00

le diminuera iofeolib\emenc, poor le repreo–

dre

meme' aueodu que

li

on vouloil Y' reveoir

tout-a-coup,

~utre

qu'on ne pourroit le fa ilir que par

harard, on courroít rifque par uoe aél:ioo trop fone,

~e

fufciter les mouvemens defordoooés

q~e

I'on a

9

c {felO

de réprimer

&

auxquels on donnerOlI eocore

lIlcon~

teClablemenl '!ieu, li la dimíoulíoo

oéce{faír~

dO!JI J'at

parl~,

o'ét9it

par~illemeO[

opérée d'uoe mame,re Imper-

ceptlble.

Cene maio líaote

&

dool les eflels oe peuveol e–

tre goulés qu'autalll qU'elle ea allenlive

a

~appel\er

faos

ce{fe le fencimem qu'elle a découvert, ferol! oéaomolns

iofuffifame. C'ea uoe erreur que d'imagiller de pou–

voir juger exaél:emem de la qualilé d'uoe bouche quel–

conque,

&

eo fcruler le fond

~ar

le {eul fe.cours des

reoes; le véritable poim d'appUl ne fe mal1lrelle que

eans I'enfcmble de I'aoimal,

&

nous oe le falll{foos Ja–

mais parfaitement, qu'autant que le devam

&

le der–

r iere font jullemcllI contre-balancés : auffi n'y par ve–

Ilons-nous dans la

pl'~part

des chevaux que nous tra–

vaillons , que par le rapporl

&

I'harmonie des aides de

la

main

&

des jambes .

leí principalemen t

iI

ell eaellliel que ces aides fe

fou lÍeonent

&

s'acconipagnent . Au momeo t ou les ra ·

nes agi{feot

&

opereol, les jambes doivent dooc fol–

liciler en julle raifon le derr iere en-avam,

&

pou{fer

l'aél:ion du cheval cootre I'appui: par ee moyen I'a–

nimal rcteou d'un e6té

&

cha{fé de I'autre fe trouvera

Iléce{fairement foulagé, en ce qu'iI fera moins for fon

dev~nt,

&

plus uni;

&

l' ffet de la main en étanr me–

me adouei, ne lui paroiua plus auili violenr

&

auffi

infupportable.

,

On doit cependant, eu égard

a

ce rapport

&

:i

ceUe harmonie, conli dérer la difpolitiolJ de I'animal.

11

faut que I'effon des jambes I'empone fur celui de

la

ma;o,

&

mcme le précede,

{j

te cheval

ea

porté

a

fe relenir: car eo ce cas la maio opérant la pre–

m iere, I'arreteroit ou ¡'aculeroil ,

&

ne pourroir trou–

Ver daos la bou che ce degré perfeél:ionné de réfiflan–

ce que le cavalier fe propofe d'y rencontrer. raJ oute–

.rai que li dans la meme circonllance I'aél:ion de ceue

roaitl o'étoit devancée, ou avoit \ieu dans le Icms pré–

cis ou les jambes font mifes. en Oppo fi lion, I'animal

renfermé

&

cOlllraint de toUles parts , fe gcndarmeroit

&

fe défen droit eo multipliant les poimes ;

&

I'on coo–

c;oit d'ailleurs qu'oo ne peut é valuer

&

mefurer ces

di/U remes fo rces, que relalivement au plus ou moios

de fenr, bi\it¿ dll chev al,

&

au plus ou moins de dif–

fieul~é

qu'il témoigoe 10rCqu'oo entreprend de le

dé-

¡

termmer en-avanl .

Quant aux chevaux qui embra{fent le lerreio avee

fral1chife,

&

donl I'irrére lutioo n'eH que dans leur bou–

che vaine

&

Igarie,

on prendra le parti co ntraire : la

main précédera le mouvement des jambes . C eux - ci

en elfel s'olfrent eux-memes

a

I'appui,

&

il fero it tres–

,poffi ble, en pro/hant fu btilrment de I'impatience avee

laquell. fouvem i1s s'abandonoenl

&

précipitent leurs

allures, de le leor faire goi'tler fans employn d'autres

aides . 11 n'en eH pas de méme du cheval peCnnt

&

chargé d'épaules, les jambes

&

la main doivem le ré–

unir pour le contre-balaneer; car r, 1'00 ne lui fu g–

gere une cenaine union, vainemenl efpéreroit-on de le

réfoudre

a

ceue fermeté

&

a

ceue a{fliranee dom

iI

eCl

ti

IClr! éloigné .

I

Eo général, le pas· aveni me paro1t l'aaion

la

plus

favorable au cavalier qui entrepreod de faire indullrieu–

femem fcm ir

&

,reconooltre ao cheval les effels de la

maio. ,

D~l\s

Ullé allure vive

<'1\

promple, I'animal eCl

plus dlllrall, moins patiem; il chem ine

&

n'écome poin¡,

~

Ce dérobe plus aiCément

a

l'aueotion de celui qui

&xerce . C e n'ell donc que dans ceue marche lente

peCóe , pnl1r ainr, dire, qu'il convient d'abord de

fiettrc en ufagc les dh'ers moyens que j'ai indiqués:

Jé~ependal\t

le eheval fe relenoit, on feroil obligé de

che~~~~ ~!r ~Ie

IrOt, fans s'allacher

.abfolun~ent

.a

la rc–

de le rél a bouche ; car le premler pas

?

falre, eCl

aioli

&

10u~re;'1

Aprcs I'avoir quelque lems travaillé

tre- ~~ Ierao~eiu

I

a~ra

ac'luis plus de fraoch ife, 00 eo–

remellre .,} la te

m~me le~on

&

eelle du pas, fauf

a

le

premlere fuppofé

'11 ,. .

.

duit encore IOUt I'effet' uc

'lu e e n .eut pom¡ pro-

pare Ides ehevau)( qui

li

q .nous en de lin ons . L a plu- '

.

e rellennenl)

&

dont

la

bouehe

EGA

en

faulTe

&

foupt;:onn'euie, s'ar ment

&

s'encapuchon–

nent; los aUlres portent au cootraire au vent: or I'un

&

I'aulre de ces dét'auts , ou plOtot I'uoe

&

I'aulre de

ces défeofes fonl d'aUlalll pI us ouitibles, que

Ii

la le–

te o'ell placée¡ I'appui ne peuc ·etre que faux

&

de-

, fordonné' aiuli des que I'animal voudra fonir eo-ar–

riere de t'a ligue pcrpe nd iculaire)

011

é1 0ignera la main

du corps pour le meme daos I'allilude ou

iI

doit

e–

Ire;

&

o~

aura recours aux cha timens qui partent des

jambes dont on modérera les aides, fouvem tres-pro–

pres. ;0 rejettant le derriere ror le devaol,

a.

follici–

ler I'animal

a

ce vice . A I'égard de

CfUX

qOl entre–

prenoem de lendre le nez des qu'i1s fe préfenteront

pour forlir eo-avanl de

cel~e

meme ligne, s'i1 rencon–

Ireol la maio du eavalier,

&

s' ils fe heurtenl en que!–

que faeroo les barres eontre le poiol de ré(jllance .qu·

elle leur oppoCera,

il

n'e ll pas douteux qu'enfin i1s fe

eorrigeront, fm-toUC

li

la fermelé de celte meme main,

&

I<!s degrés de la teofion des renes, font te/s que

I'aoimal foit toOjours

aa~r6

de s'expoCer .

a

la douleur

d'U heurt

&

de la preffion, en fe déplat;:ant;

&

de

n'é–

prouver aucune fénfalÍoo defagréable, en fe maintenant

dans la pofilion que 1'00 exige de lui. Ce meme prín–

cipe ell eneOre d'une tres-grande ,re/fouree dans le bé–

ga yement,

&

dans

k

cas 011 le cheval bat, tire

a

la

main,

&

la force.

La bouche de I'a limal en quelque maniere ralTOréc

dans I'aél:ion du pas, iI fera 'luellion de le préfeoter

'.lU rrol . Celle-ci commencer.

a

l'obliger

ii

foutl'rir con–

Ilamment l'appui. Pour le raffermir emierement, paf–

fez enfuite au galop: conduifez-Ie fur un lerrein un

peu penchanl: dans la contraiote ou

iI

fera de Ce ra–

mener fur les hanches,

&

eherchera un fouden dans

votre main,

il

ne lemera poiol de s'oppoCer

a

fes ef–

fe ls. L 'aél:ion de fOlilenir peu-a'peu

la

dercente du ga–

lop fur un rerrein meme uoi) fera d'une égale uli–

licé.

Toures ces le\ons doiveot elfe données d'abord par

le droit, non fUt un

I~rrein

érroit

&

me fn ré , qualld

il

s'agic de chevaux indéterminés, mals daos les lieux

limités, 10rCqu'í1

di

queflioo de ccux qui 001 d'aill eurs

de

la

fougue

&

de la réfolu tion . Si vous y aj oútez

celles de I'arrel,

&

quelque tems apres eelles du re–

culer, I'ohéi{fance

&

la facilité de la bouche renaltront

bieOlOt emieremeot

C

'Voyez

PAR

E

R

ti

R

E

e u

L E

R

j,

pourvu néanmoios que vous n'eotreprenie7. pas 10llHi–

coup, que vous obferviez des gradations, que vous ne

reculiez pas IrOp' 16 t , que vous le faffiez repártir pen–

dant quelque lems , faos le préeípiter des l'illllant 'lu·

H

aura paré; ear de lels

arr~ls

aifés, élendus,

&

cono,

tioués

a

I'aide d'ulle boooe main, feroient eux feuls ca–

p~bks

de lui 6 ter 10ut foup,on . Pratiquez de plus a–

vec jugement, avec prudenee; n'exigez pas Irop d'un

che val foible, o'abufez point de celui qui a beaucou p

de force ; un long Iravail ne pomroit qú'olfenfer da–

vantage I'animal,

&

qu!augmemer en lui

l'lgarement.

Ce )

.

E G A RO T T E',

adj.

C

Manlge

ti

M oréchal/. )

tcrme qlli a été fubaimé aux vieux mOl

encraini,

dOllt

011

Ce f"rvoit tres-ancienoement pour défigner

1m

,he–

val blejJé fuI' le garot .

Quel'lues-u os employenl indif–

féremmem I'épithele

d'lgarotté,

foit que la ble{fure loit

legere, foit qu'iI s'agifTe d'une plaie vérilab lemem dan–

gereufc

&

conlidérable; elle ne con'v ient néanmoin s

propremenl que dans ce dernier cas. L es caufes de ces

ble{fures, leurs progres, leurs fuites, leurs terminai–

fo ns , fo nl différentes.

/70Xez

G A R o

T.

Ce)

E G A

Y

E

R,

v. aél:.

C

j ardinage)

on dit

égayer

1m

arbre ,

quand o n le pali{fe

ti

propremen.l que les bran–

ches couvreol égalemem les murs de I'efpalitr fans coo –

fuli on, parce qUe celles qui étoient fuperftl1es on t été

coupées.

00

ég,!ye

eocore un bui{fon, un arbre de li–

ge, quand on IUI ote les branches qui le rendent con–

fus.

(K)

. *

E G E 'E,. adj.

( Glogr.)

e'eCl 'Ia partie de la Mé–

dnerranée

qll

on appelle

commun ~ mell t

l'Archipel.

/7.y_

A.

Re H I P

r.

l. .

Ce nom lui viem,

a

ce qu'on dir, d'E–

gee pere de Théfée, qui croyaO! fon fils mon fur les

vo!les noires

~U'O?

av.oit oublié .de chaoger au 'vai{feau

qOl le ramenolt vlél:oneux du InmOlaUre s'y préeipita

&

lui donna fon nom .

'

)

, *

E

~

E

R

lE,

f:

f.

C

Mythol. )

dée{fe qu i prelidoit

a la nallfance ele I enfant

&

a

I'aél:ion de l'accouche–

ment ;.e'étoil elle qu' oo en remercibil, s'iI élOic heureux

&

fa~¡\e;

ou co.ntre laquellé on blafphémoil. s'il élOir

laboneu!

&

pénlble .

Il

y

a des mYlhologiHes qui pré-

ten-