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EGL
Eglifc en oroix tre'l"e,
ell eelle dont la longucur
de la «roiCée efl égale
a
eelle de la
I1d. 011
la 110m–
me ain ri, parce que la plupart des
Iglifel
greques fom
M ties de cette man iere .
EgliJ. en (roi... , lneim,
efl cclle donr la nef efl
pl~s
lotls ue que la croiCée, telles que fotlt.'la plupan des
<–
gli},,"
gothiques.
Egli(e en rotonde,
efl celle dom le pla n efl un cer- •
ele parfait ,
a
I'imiration du panthéon.
Voy .
Ro
T
o
N–
DE .
G
.
Pour
la
forme des ancieunes
Igli(el
des
recs,
vo~-
i:i qud les éroicnt leurs part ies, lorfqu'il
n~cn.
manqu?!t
aueune .
Voy.
1"
P lanc. parm, (ellel d'ant''ltUtéJ.
L
e–
gllfe
étoit leparée, autant qu'i1 fe pouvoi t ,
~e
tOUS les
édiñces profanes; éloignée du bruit,
&
envl.ronnée de
tous eótés de eours, de jardins, ou de
b~ tllnens
dé–
pendans de
1'lgliJe
méme, qui ta us étoient
renferm~s
dans une eneeinre de murailIes .
D '
abord on troUV Ol t
un portail
0 11
premier veflibule, par
011
l'
011
entroit
dans un péryllile, c'efl-:\-dire une cour quanée, envi–
ronnée de galeries ouvertes , eomme fom les cloi tres
des monafleres. Sous ces galeries
Ce
tem,ient les pau–
vres,
ii
qui 1'011 permettoit de mendier
:l
la pone des
¡¡liJes ;
&
au milit u de la cour .étoit une
~u
plurieurs
lontaines, pour Ce laver les mallls
&
le vlr.1ge avant
la pr iere : les
b~nitiérs
y om fueeédé. Au fond étoit
le
porche ou portique, qu' i1s arpelloient
"'1""',
qui
¡<toit orné de colonnes el1 - dehors ,
&
for mé en-dedans
d'une muraille, au milieu de laquelle étoit un e po(te
par laquelle on entroit dans un fecond panique. L e
premicr étoit defliné pour les énergumenes
&
les pé–
nitens 'lui étoient encore daos la premiere clalT"e. L e
feeond étoit beaucoup plus large,
&
derliné pour les
pénitens de la CecoDde clalT"e,
&
pour
les
catéchume–
nes: on I'appd loit
'''Ie,,~,
fértlla,
paree que ceux qui
éroient dans ce pa n ique ,
commen~()ient
:l
<'[re Cujets
ii
la diCcipline de
1'lgliJc.
Ces deux portiques prenoiem
it·peu-pres le tiers de la longueur totale de l'
égliJ • .
Pres de la ba(il ique, en-dehors,
étoi~11t
deux badmens
féparés; Cavoir le baptiflere
&
le
diMonil/m,
Caeriflie,
ou threfor . Du
narth,x
on entroit par trois portes dans
1'¡gliJe,
qui étoit partagée en trois, fdon la largeur,
par deuI rangs de colon nes qui f06tenoiem des gale–
ries des deu x cótés ,
&
dOllt le milieu formoit la nef:
c'étoit on fc
pla~oit
le peuple, les hommes d'un c()–
té
&
les femmes de l' autre. Avant que d' arriver
¡¡
I'autel , étoit un retranehemen! de bois qu'on nommoit
en grcc
xóp" ,
&
en la[in
¡ancelli,
pour placer les
chantres . A l'entrée de ce ehanecl étoit I'ambon, c'efl–
a-dire un jubé ou tribune élevée , on l'on momoit \:le
deux cÓtés pour faire les leaures publiques . Si l' am–
bon éroit unique,
iI
¿toit placé au milieu; mais qu el–
quefois on en faiCoit deux , pour ne point eacher I'au–
tel . A la droite de I'év eque
&
a
la gauche du pcuple,
étoit le pupitre de l' évangile; de l'autre eÓ[é celui de
I'c:'pitre: qu elquefois il y el1 avoit un troifi eme pour
les prophéties . Apres l' ambon étoit le ehreur, garni
des deux cÓtés de liéges
&
de flalles, dont la prem ie–
re,
ii
droite pIes du fanélu air., étoit la plus honorable.
Voyez,
C
H
OE
o
R •
Du chceúr on montoit par des degtés nu fanélu
t
1ire,
on l'on entroi! par trois portes . L e fanélu:t:re avoit
trois abrides dans
C'l
longueur,
&
le maitre-autel étoit
placé au milicu
10 US
I'abride la plus élevée, couronné
d'un baldaqu in
Coat~nll
par quatrc eolonnes.
Voy.
A
n–
SI DE, SA NCTUA [R E, BaLD AQU I N.
Sous ehacune
de~
moindres abli des étOit une table ou
_ 'crédence en fonrte de bu!fet, pour mettre les oblations
ou les vafes Caer6s,
, Derriere l'a11tel en fin étoit le fanauaire ou presbyte–
re, on les pretres étoicllt ams en demi·eerclc, I'éve–
que au mili eu d'eux Cur une chnife plus éle\'ée que les
fi éges des
pr~tI-es,
T ous les fié!!:s enfc mble s'appelloien!
en grec
n ,epó""
en btin
(OUr'l/Ul.
Qnelquefois üulll on
le
nommoit
tribunal ,
&
en grec
{M",,,-,
parce
~u'il
reJ"o
~ynblolt
:!ux tribul1aux des juges féeuliers dans les bao
~h~l~cS
.
V o)'cz,
B
A
~
I L 1
Q
u
E S;
Flel1ry,
mWlIrl des
I .
d .
tM't.
x x v .
Vehler ,
de ecmpli, vetcrum;
Leo AI-
auus ,
, billon
(5
en
11
efl
.~rai
que'
par~i
les
igliJes
greql1es qui Cubfiflent
care ,
I
Y
en , peu qui ayent [Outes les parties que
naus venol1S de
M .
part ruinées ou
eme, paree qu'elles on e été ta plt'i-
S
Q
u
E' E .
converl1es en moCquées .
Vo)'ez
M
0-
Quant 11 la forme des
I
I; /".
1 •
. ,
foit pas bien eonflant
¿:
IJes
atlne.s , quolqu elle ne
fe~ ;
<;elles qui Cout
e~' ~n
peut les r.éduire i\ trois claf:
.orme de valffeau; celles qUl
EGL
ton! en croix;
&
eelles qui ne formant qu'un dome,
Cont abColument de forme ronde: mais celles - ci fom
. Ies plus rares .
M. Fre1 ier ingénieur du R oi,
&
le P . Cordemoy
chanoine régulier OO t ditjlUté avec beaucoup d' érudilion
I'un
&
I'autre Cu; la forme des
IgliJe;
ünciennes
&
mo–
dernes
&
fur la meilleur e man iere d'en conflruire; ils .
om
tO~s
deux donné
~
ce Cuj'et des dilT"ertaliolls (ort
intére(/ames, qu'on trouve daos les mémoires de Tré–
voux .
E
G
LIS
E
fign ifie auf!i
"n temple, háti
&
(onJacr/
tn
/'honncttr áe Di.",
&
pou r l' ard inaire [ous l'invo–
cuioo de que lque Caim; aino I'/I)n dit
1'lgliJe de Ja;,tt
Piure de R ome , de
S.
J ean de Latrnn, de N otre–
D"me de P ar;;.
L es anglicans méme
o nt
conCervé ce
titre , puifqu'i1s direm
l' IgliJe de
S.
P alll
a
L ondres-.
Mais les autres réformé, On! poull é leur averri on con"
tre l'
Egli(e
romaine, juCqu'
iI
abolir le nom d'
igliJe,
al1quel i1s om fubfli tué eelui de
préche,
ioeollDo
a
toute I'amiquilé , poor dérigner leur! lieux d' alremblée
pour les exercices de religion .
-
Les
<gliJel
priCes en ce fens om ditférens noms, fe–
Ion leur raug, Icur ufage' ,
&
la maniere dom elles fe
gouveroent , comme
¡gliJe mltropolitaine, égliJe
(a–
thédrale, 'glir. paroiJIiale
,
IgliJe (ardinale, "g liJe col–
Ifgiale,
&c.
V .
ME'TROPOLITAINE, CATHE'–
DRALE,
&c.
On trouve que Iquefois dans les aoteurs eccl ériafli–
ques le terme de
grande Ig liJe,
pour .tigni fi er la
prin–
ripale i$liJe
d'un cndroit. Ce tcrme efl (ingulierement
emplo}
é
dan s la liturgie greque, pour défígner l'
¡gli–
Je
de fain te Sophie
11
Conflantinople , qui étoit le lié–
ge p2 triarehal; elle av it été commrncée par C onl1an–
tin, elle flH finie
&
coníaerée Cous Jull inien . Cene
é–
gliJe
étoit alors d'une relle magnificenee , qu'on dit que
pendant la eérémonie de la coofécra tion ce prinee s'é–
cria :
"'It~erd.
VI
~D~f¡/AO' )
je
t'
ai furpnJJé ,
Ó
Salotl1on
!
Le dome , qui el!, dit-on, le prem ier qu'on ait lamais
conflru it,
a
330
piés de diametre: les Tures en
001
fai t
leur principale mofquée :
Voycz
D
O M E
&
M o
s–
QU EE .
Fin. H erbert prétend que dans les anciens livres de
droit anglois le mor ¿gliCe,
e<c/dio,
fi gnifie proprement
tl fte
Pllroiffe
deffervie
par un pt'étre 011 CUY; en
ti/re;
c'en pourquoi, ajoilte-t-i1, li I'on faiCoi t une prélcnta–
tion
:l
une chapel le , eomme
a
une
IgliJe,
en emplo·
yalH le mot
cedejia,
la chapelle changeoit de nom ,
&
étoi r des·lors érigée en titre
d'égliJ.
ou de paroille.
Q uand
iI
s'agilT"oit de r.1Voir fi c'étoit une
¡gliJe
ou u–
ne chapelle ünnexe
ii
queJqu'
IgliJe,
on demaudoi!
fi
e1ie avoit
baptifterilfm
&
Jepu /tllram,
c'el1·i\· dire des
fonts baptiCmaux
&
le droit d' inhumation ;
&
fur l'af–
til mative la Jufl iee décidoit qu'elle avoit le titre d'
1-
g lire.
Chambers ,
diaionn. lete. E.
au mot
Eul_jia .
Q uelques üu[ems prétendeOl que' la premiere
¡gliJe
qui ait élé ba[ie publiq uemem par les Chrétiens,
a
été
ce Ile de S. Sa veur
ti
R ome , fondée par Conllamin .
D'nutres Coutiennem que plulleurs
Iglirn
qui ont porté
le nom de
S.
Pi"re le ViJ ,
avoiem été bih ies en
l'honneur de eet apÓ tre dés Io n vivam . Ce deroier ren–
ti~nen t
efl abCu rde,
&
contraire
a
la dircipl ine
~eclélia(llql1e de
toUS
les riccles. D'ailleurs,
(j
l' on juge du
nom des
<'gliJ"
eonCacrées fiJus ce titre, par unc tres–
allciennc qui fe trouve dans un des fauxbourgs de Sens ,
&
que le peuple appelle
S .
Pierre le Vi!,
fon vérita–
ble n'om efl S. Pierre le Vic ,
Janai Petri
Vi</IJ,
011
l'fgliJe
de r.1inr Pierre du Vic ,
Janai Petri de Vico ,
c:ell-3-~ire
"11
hOl/rg
ou
d"
f"" xbo"rg ;
nom qui peut
bien. VOlr
c:'~é
.nltéré par le peuple en celui de
vif,
&
8V01r donnc
II~u
a
I'erreur dom nous venons de parler,
(G)
EGL I SE M A TRICE
011
MERE,
voyez,
MA–
TR I
e
E.
E
G
L r
S E ,
(JlIriJpr.)
ce terme a dans cene matiere
pl~lieurs
,Iignificadons ditférenres ; il s'cntend quelque–
fOls de
1
allcmblée des lideles , quelquefois du corps des
cccléfia fl iqnes de tOote la chrétienté , ou de cel1 X d'une
nat!on, d'une province, d'une ville , d'une
IgliJ.
partí–
culiere,: on entend 7nfin quelquefois par
égliJe,
I'édi–
fice on les eecléfiafllques fom le fcrv lce divin .
Voyez,
E
G
LIS
E,
(A,rchiteattre ).
I
L'lgliJe
peut etre eon(idérée par rappon :\ In foi
&
au dogme , ou par rappon
a
la cél ébrntion du Cerv ite
divin
&
a
! '_a?~ininratiot~ d~s
facremens; ou par rapo
por!
JI
la dllclplllle cecléhnfllque pour ces
matier~s.
V.–
ye~
""X
motI
Do
G M E,
F o
1,
S
E R Y 1<: E D [ V' I N
,
S A- "