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354

EGL

Eglifc en oroix tre'l"e,

ell eelle dont la longucur

de la «roiCée efl égale

a

eelle de la

I1d. 011

la 110m–

me ain ri, parce que la plupart des

Iglifel

greques fom

M ties de cette man iere .

EgliJ. en (roi... , lneim,

efl cclle donr la nef efl

pl~s

lotls ue que la croiCée, telles que fotlt.'la plupan des

<–

gli},,"

gothiques.

Egli(e en rotonde,

efl celle dom le pla n efl un cer- •

ele parfait ,

a

I'imiration du panthéon.

Voy .

Ro

T

o

N–

DE .

G

.

Pour

la

forme des ancieunes

Igli(el

des

recs,

vo~-

i:i qud les éroicnt leurs part ies, lorfqu'il

n~cn.

manqu?!t

aueune .

Voy.

1"

P lanc. parm, (ellel d'ant''ltUtéJ.

L

e–

gllfe

étoit leparée, autant qu'i1 fe pouvoi t ,

~e

tOUS les

édiñces profanes; éloignée du bruit,

&

envl.ronnée de

tous eótés de eours, de jardins, ou de

b~ tllnens

dé–

pendans de

1'lgliJe

méme, qui ta us étoient

renferm~s

dans une eneeinre de murailIes .

D '

abord on troUV Ol t

un portail

0 11

premier veflibule, par

011

l'

011

entroit

dans un péryllile, c'efl-:\-dire une cour quanée, envi–

ronnée de galeries ouvertes , eomme fom les cloi tres

des monafleres. Sous ces galeries

Ce

tem,ient les pau–

vres,

ii

qui 1'011 permettoit de mendier

:l

la pone des

¡¡liJes ;

&

au milit u de la cour .étoit une

~u

plurieurs

lontaines, pour Ce laver les mallls

&

le vlr.1ge avant

la pr iere : les

b~nitiérs

y om fueeédé. Au fond étoit

le

porche ou portique, qu' i1s arpelloient

"'1""',

qui

¡<toit orné de colonnes el1 - dehors ,

&

for mé en-dedans

d'une muraille, au milieu de laquelle étoit un e po(te

par laquelle on entroit dans un fecond panique. L e

premicr étoit defliné pour les énergumenes

&

les pé–

nitens 'lui étoient encore daos la premiere clalT"e. L e

feeond étoit beaucoup plus large,

&

derliné pour les

pénitens de la CecoDde clalT"e,

&

pour

les

catéchume–

nes: on I'appd loit

'''Ie,,~,

fértlla,

paree que ceux qui

éroient dans ce pa n ique ,

commen~()ient

:l

<'[re Cujets

ii

la diCcipline de

1'lgliJc.

Ces deux portiques prenoiem

it·peu-pres le tiers de la longueur totale de l'

égliJ • .

Pres de la ba(il ique, en-dehors,

étoi~11t

deux badmens

féparés; Cavoir le baptiflere

&

le

diMonil/m,

Caeriflie,

ou threfor . Du

narth,x

on entroit par trois portes dans

1'¡gliJe,

qui étoit partagée en trois, fdon la largeur,

par deuI rangs de colon nes qui f06tenoiem des gale–

ries des deu x cótés ,

&

dOllt le milieu formoit la nef:

c'étoit on fc

pla~oit

le peuple, les hommes d'un c()–

&

les femmes de l' autre. Avant que d' arriver

¡¡

I'autel , étoit un retranehemen! de bois qu'on nommoit

en grcc

xóp" ,

&

en la[in

¡ancelli,

pour placer les

chantres . A l'entrée de ce ehanecl étoit I'ambon, c'efl–

a-dire un jubé ou tribune élevée , on l'on momoit \:le

deux cÓtés pour faire les leaures publiques . Si l' am–

bon éroit unique,

iI

¿toit placé au milieu; mais qu el–

quefois on en faiCoit deux , pour ne point eacher I'au–

tel . A la droite de I'év eque

&

a

la gauche du pcuple,

étoit le pupitre de l' évangile; de l'autre eÓ[é celui de

I'c:'pitre: qu elquefois il y el1 avoit un troifi eme pour

les prophéties . Apres l' ambon étoit le ehreur, garni

des deux cÓtés de liéges

&

de flalles, dont la prem ie–

re,

ii

droite pIes du fanélu air., étoit la plus honorable.

Voyez,

C

H

OE

o

R •

Du chceúr on montoit par des degtés nu fanélu

t

1ire,

on l'on entroi! par trois portes . L e fanélu:t:re avoit

trois abrides dans

C'l

longueur,

&

le maitre-autel étoit

placé au milicu

10 US

I'abride la plus élevée, couronné

d'un baldaqu in

Coat~nll

par quatrc eolonnes.

Voy.

A

n–

SI DE, SA NCTUA [R E, BaLD AQU I N.

Sous ehacune

de~

moindres abli des étOit une table ou

_ 'crédence en fonrte de bu!fet, pour mettre les oblations

ou les vafes Caer6s,

, Derriere l'a11tel en fin étoit le fanauaire ou presbyte–

re, on les pretres étoicllt ams en demi·eerclc, I'éve–

que au mili eu d'eux Cur une chnife plus éle\'ée que les

fi éges des

pr~tI-es,

T ous les fié!!:s enfc mble s'appelloien!

en grec

n ,epó""

en btin

(OUr'l/Ul.

Qnelquefois üulll on

le

nommoit

tribunal ,

&

en grec

{M",,,-,

parce

~u'il

reJ"o

~ynblolt

:!ux tribul1aux des juges féeuliers dans les bao

~h~l~cS

.

V o)'cz,

B

A

~

I L 1

Q

u

E S;

Flel1ry,

mWlIrl des

I .

d .

tM't.

x x v .

Vehler ,

de ecmpli, vetcrum;

Leo AI-

auus ,

, billon

(5

en

11

efl

.~rai

que'

par~i

les

igliJes

greql1es qui Cubfiflent

care ,

I

Y

en , peu qui ayent [Outes les parties que

naus venol1S de

M .

part ruinées ou

eme, paree qu'elles on e été ta plt'i-

S

Q

u

E' E .

converl1es en moCquées .

Vo)'ez

M

0-

Quant 11 la forme des

I

I; /".

1 •

. ,

foit pas bien eonflant

¿:

IJes

atlne.s , quolqu elle ne

fe~ ;

<;elles qui Cout

e~' ~n

peut les r.éduire i\ trois claf:

.orme de valffeau; celles qUl

EGL

ton! en croix;

&

eelles qui ne formant qu'un dome,

Cont abColument de forme ronde: mais celles - ci fom

. Ies plus rares .

M. Fre1 ier ingénieur du R oi,

&

le P . Cordemoy

chanoine régulier OO t ditjlUté avec beaucoup d' érudilion

I'un

&

I'autre Cu; la forme des

IgliJe;

ünciennes

&

mo–

dernes

&

fur la meilleur e man iere d'en conflruire; ils .

om

tO~s

deux donné

~

ce Cuj'et des dilT"ertaliolls (ort

intére(/ames, qu'on trouve daos les mémoires de Tré–

voux .

E

G

LIS

E

fign ifie auf!i

"n temple, háti

&

(onJacr/

tn

/'honncttr áe Di.",

&

pou r l' ard inaire [ous l'invo–

cuioo de que lque Caim; aino I'/I)n dit

1'lgliJe de Ja;,tt

Piure de R ome , de

S.

J ean de Latrnn, de N otre–

D"me de P ar;;.

L es anglicans méme

o nt

conCervé ce

titre , puifqu'i1s direm

l' IgliJe de

S.

P alll

a

L ondres-.

Mais les autres réformé, On! poull é leur averri on con"

tre l'

Egli(e

romaine, juCqu'

iI

abolir le nom d'

igliJe,

al1quel i1s om fubfli tué eelui de

préche,

ioeollDo

a

toute I'amiquilé , poor dérigner leur! lieux d' alremblée

pour les exercices de religion .

-

Les

<gliJel

priCes en ce fens om ditférens noms, fe–

Ion leur raug, Icur ufage' ,

&

la maniere dom elles fe

gouveroent , comme

¡gliJe mltropolitaine, égliJe

(a–

thédrale, 'glir. paroiJIiale

,

IgliJe (ardinale, "g liJe col–

Ifgiale,

&c.

V .

ME'TROPOLITAINE, CATHE'–

DRALE,

&c.

On trouve que Iquefois dans les aoteurs eccl ériafli–

ques le terme de

grande Ig liJe,

pour .tigni fi er la

prin–

ripale i$liJe

d'un cndroit. Ce tcrme efl (ingulierement

emplo}

é

dan s la liturgie greque, pour défígner l'

¡gli–

Je

de fain te Sophie

11

Conflantinople , qui étoit le lié–

ge p2 triarehal; elle av it été commrncée par C onl1an–

tin, elle flH finie

&

coníaerée Cous Jull inien . Cene

é–

gliJe

étoit alors d'une relle magnificenee , qu'on dit que

pendant la eérémonie de la coofécra tion ce prinee s'é–

cria :

"'It~erd.

VI

~D~f¡/AO' )

je

t'

ai furpnJJé ,

Ó

Salotl1on

!

Le dome , qui el!, dit-on, le prem ier qu'on ait lamais

conflru it,

a

330

piés de diametre: les Tures en

001

fai t

leur principale mofquée :

Voycz

D

O M E

&

M o

s–

QU EE .

Fin. H erbert prétend que dans les anciens livres de

droit anglois le mor ¿gliCe,

e<c/dio,

fi gnifie proprement

tl fte

Pllroiffe

deffervie

par un pt'étre 011 CUY; en

ti/re;

c'en pourquoi, ajoilte-t-i1, li I'on faiCoi t une prélcnta–

tion

:l

une chapel le , eomme

a

une

IgliJe,

en emplo·

yalH le mot

cedejia,

la chapelle changeoit de nom ,

&

étoi r des·lors érigée en titre

d'égliJ.

ou de paroille.

Q uand

iI

s'agilT"oit de r.1Voir fi c'étoit une

¡gliJe

ou u–

ne chapelle ünnexe

ii

queJqu'

IgliJe,

on demaudoi!

fi

e1ie avoit

baptifterilfm

&

Jepu /tllram,

c'el1·i\· dire des

fonts baptiCmaux

&

le droit d' inhumation ;

&

fur l'af–

til mative la Jufl iee décidoit qu'elle avoit le titre d'

1-

g lire.

Chambers ,

diaionn. lete. E.

au mot

Eul_jia .

Q uelques üu[ems prétendeOl que' la premiere

¡gliJe

qui ait élé ba[ie publiq uemem par les Chrétiens,

a

été

ce Ile de S. Sa veur

ti

R ome , fondée par Conllamin .

D'nutres Coutiennem que plulleurs

Iglirn

qui ont porté

le nom de

S.

Pi"re le ViJ ,

avoiem été bih ies en

l'honneur de eet apÓ tre dés Io n vivam . Ce deroier ren–

ti~nen t

efl abCu rde,

&

contraire

a

la dircipl ine

~eclélia(llql1e de

toUS

les riccles. D'ailleurs,

(j

l' on juge du

nom des

<'gliJ"

eonCacrées fiJus ce titre, par unc tres–

allciennc qui fe trouve dans un des fauxbourgs de Sens ,

&

que le peuple appelle

S .

Pierre le Vi!,

fon vérita–

ble n'om efl S. Pierre le Vic ,

Janai Petri

Vi</IJ,

011

l'fgliJe

de r.1inr Pierre du Vic ,

Janai Petri de Vico ,

c:ell-3-~ire

"11

hOl/rg

ou

d"

f"" xbo"rg ;

nom qui peut

bien. VOlr

c:'~é

.nltéré par le peuple en celui de

vif,

&

8V01r donnc

II~u

a

I'erreur dom nous venons de parler,

(G)

EGL I SE M A TRICE

011

MERE,

voyez,

MA–

TR I

e

E.

E

G

L r

S E ,

(JlIriJpr.)

ce terme a dans cene matiere

pl~lieurs

,Iignificadons ditférenres ; il s'cntend quelque–

fOls de

1

allcmblée des lideles , quelquefois du corps des

cccléfia fl iqnes de tOote la chrétienté , ou de cel1 X d'une

nat!on, d'une province, d'une ville , d'une

IgliJ.

partí–

culiere,: on entend 7nfin quelquefois par

égliJe,

I'édi–

fice on les eecléfiafllques fom le fcrv lce divin .

Voyez,

E

G

LIS

E,

(A,rchiteattre ).

I

L'lgliJe

peut etre eon(idérée par rappon :\ In foi

&

au dogme , ou par rappon

a

la cél ébrntion du Cerv ite

divin

&

a

! '_a?~ininratiot~ d~s

facremens; ou par rapo

por!

JI

la dllclplllle cecléhnfllque pour ces

matier~s.

V.–

ye~

""X

motI

Do

G M E,

F o

1,

S

E R Y 1<: E D [ V' I N

,

S A- "