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ECR

peiot d'hypotheque que du Jour ,qu'eIle ell reconnue en

j onice, Quand elle en comeJlée, on procéde

a

fa vé–

, irieadon lalll par litres que par ,témoios,

&

par comparai–

to n d'éerilures,

Vo)'e:>:.

C o M-P

A R A

I

S

o N D'E CR

1-

'tURES,

(5

RECONNP1SSANCE.

On a éta bli un con tr61e des

tcrittlru privées,

f/D–

Y'~

QU

moe

C

o

N T R

6

LE.

E c,.iture pub/i,!ue,

en celle qui en rec;ue par un of–

tÍ'l:;er pu blic , lel qu 'un greffier ou nOlaire, un huif–

fia,

&c,

L a date de ees lo rt es

d'éeritur«

efl répotée

c erta;ne, & leur cuntenu en autheotique.

I/o)'ez.

ci-de–

va'!l

EcrietO'e authenti'lue, ( A )

E C

R

I

T U

R

E

S ,

('JTlrifp.)

dans les anciennes ordon–

l1a Ices fign ;fie qu elquefo;s les

greJfes

&

leS'

tabel/iona–

gu .

L 'ordonnance de Philippe

V.

dit le L ong , du

18

Juil lel

1318,

artic/e

)5',

dil que les fceaux

&

écri–

tures

fone du propre doma;ne du roi;

&

l'article

30

ordonne que doréna vam ils ferom vendus par cnehe–

res (c'efl-a-dire afti::rmés) a de

bonn~s

gens ,

&

coo–

" enables, comme cela avoil déJa élé ljulrefois ordon–

n é:

il

y a apparence que ce fUI ·du Icm s ae

S ,

L ouis,

'l ui ordonna que les prevo tés feroien l données a ferrne,

Philippe le L ong ajou te , que ceux allxqllels il auroil é–

t é fait don des (ceaux

~

icrieltres,

~n

auroicm récom–

pen fe en mOnlram leofs leltreS,

D ans une aUlre prdonnanee de Philippe le Long du

28

des m emes !nois

&

an, ces

écrit1Jrtl'l

fonl appel–

lées

notairie!;

il

ell dit pareillernem qu' elles ferom

v endoes

iI

l'enchere .

Charles-Je-be!, dans un m andement du

r o

N ovem–

bre

132 2,

Cemble difl ;ngner les greffi ers des aotres tc ri–

bes ,

lit

jeripeur", , jigilli , [eribarid! , flylli , memoria /ia

p roufo,,,m

, ..

ad firmam

..

< '

exponantur

&

ven-

dantltY .

~

L'ordonnaoce de Philippe V I. di! de V alois, du

m ois de Juio

1 33~ ,

'pone que loS

¿criet<res

des cours

du roi, c'efl-a-d ire les

greffe~

que I'on vendoil ordi–

n airemem, ou que ron donnoit

a,

fe rme dans cerlai·

l1es CénéchaofTées par-del a la L uire, [erom données a

gouverner

a

des perfonnes capables.

D alls quelqoes ' autres aaes, les

éeritltres

ou gref–

fes fo nt nommé.

e/ergi,e!;

comme dans un mandement

de Philippe-de· Valois, du

13

Mai

1347,

ou il ordon-

11e que les c1ergies des baill iages

&

les prev6tés roya–

l es foiem donllées en garde,

&

que les clergies des pre–

v6rés

fQi~llt

laillc;es aUK prev 61s

~n

di(Ilinurion de leurs

gage~.

A

ces ,Iermes d'

Icrítures

&

de

clergíes,

on

a

de-o

. pu is fublli tu é le rerme de

greJfe',

CA)

E

e

R

I T U

R E S,

C

'JuriJpr. )

dans la pralique judi–

e iaire, fom certaine. proeédu res faites poor l' infl ru–

a ioo d'une caufe, inflance, ou proees .

Les défen[es , repliques, exceptions , font des

éerí–

t urn,

m ais on les défigne ord lnairernenr chacone par

le llom qui leur elt propre,

&

l'on. ne quali tie eom–

munérnent

d' écrit1tres,

que celles quí' fonl fon rn ies en

conCéqoenee de quelqne appoilltemenl>

&

'lui ne

fon~

pas en forme de requele,

.

Eeritttrei d'avocats

fon t cclle. qui fom du minifle–

re des avoca lS, exelufivement aux proeurems : telles que

k s griefs, caoíes d'appel, moyens de requete civile, re–

pOllfes, contredils, falvations , avertifremens ,

a

la diffé–

renee des

in~enl-aires,

caufes d'oppolilion, produaions

nouvelles, cOI'Olnes brefs-éeats , déclaralion de domma–

ges,

&

imérees ,

&

autres qui fom du, miniflore des pro–

eureurs . (1 ect

défen.du

par plutieors réglemens , aux

proeo reurs de faire les

écritures

qoi fOn! du m inifle–

re des avoears , uotammem par

l'

arre l du

17

J uillet

16?3·

Ce meme arrér ordonne que les

éeritures

du m lnt–

Il ere des avoeats n'elllrcrom poim en taxe , fi elles ne

fom fai tes

&

fignées par un avoeat du nombre de ceox

q ui fon t fOf le rableau,

&

qu'ils ne pourront faire

d'é–

rritures

qu'ils n'ayen r au moin s deux années de ron–

a ions .

Par un dern ier arrét de régl ement du

5'

Mai

175' 1"

:lucun av ocal ne peu l elre mis for le tableau qu'il n 'aie

fait auparavant la profeillo n penaant quatre ans, au mo–

y en dequoi o n ne peUI pas non plus. faire des

"riture¡,

avan t ce rems,

(A )

E e

R I T

U

R

E S,

C

C ommerce)

c'efl , parmi' les mar-o

c hands, négoeialls,

&

banquiers, 10UI ee qu'ils écrivenr

concernant leur commerce. On le dil plus particoliere–

ment de la man iere de tenir les liv res, par rappon aux

différentes monnoies qui ont cours dans les pays ou on

l es tienl, Ainfi on dit: en France les

écritttres

fe lien–

ueor par livres , fous ,

&

detliets tournois;

&

en An-

ECR

311

gleterre, par livres, fous ,

&

deniers Ilerlings,

v .

L

1-

Y

RES.

ECR ITURES, .( Comm, )cefom 3uffi tous les pa ·

pie rs , regi flre s , journaux , paileport s , connoi lfemclls ,

lelltes ,

&

enrin lOut ce qui fe Irouve dans on vaiír"au

d'éerirs qui peuven[ donner des éclairciffern cns Cor la

qualité de ceox qui le m onten!, fur les m archandifes,

vivrcs, munilions,

é<fc,

donr

efi

compo le e

la

c3rgaifon .

ECR ITUR ES DE BANQOE,

( Comm. )

on nom–

me ..inti dans les banques ou fe foO! des viremens de

partie, les billels que les marchands, tlanquiers ,

&

ao–

Ires, fe donnent réciproqoemer. l, pour fe eéder en ae–

quir de lettres de change 0 0 autres denes , ' une par_tie ou

le lOu t en compte de banque ,

I/oyez.

B

A

NQUE.

D i–

élionn. de C omm , de 'Ir/v,

&

C hambers,

*

E CR I

T U

RE,

(/Irt . mich. )

c'eH l'an de former

les c3raaeres de l'alphaber d 'une langue, de les afrem–

pler,

~

d'en compofer des mors , tracés d'une maniere

elaire, nette, exaae, diflinae, élégante,

&

facile; ce

qui s'exécute communémenl for le papier, a"ee une

plome

&

de l'encre.

YO)'.

les articles

P

A

P IE R, P

L U–

ME,&ENCRE .

N ous obfel verons d'abord qu'on nég líge trop darts

l'éducatioo l'art d'éerire .

11

ell aufTi ridieule d' écrire

m al ou d' affeaer ce defaut, qu' il l'e fe roit ou d' a–

voir ou d'affeaer une m all vaiCe prononciation; car l'on

ne parle

&

l'on n'écrit qoe pour fe faire en tendre.

11

n' ell pas néceffaire qu'un enfanl qu í a de la fortune fa–

che terire comme un ma; lre d'école; mais celoi qu

i

a

des pareos pau vres

&

qui trouve- l'oeeatioo de fe per–

fea ionner dans l'

écr;t ure,

ne conno;1 pas Il>ute l'im–

port ance de cene re(loorce , s' il la néglige . P oor olle

cireonflance ou l'on feroil bien-aiCe d'av oir un homme

qoi m t defTiner, il

Y

en a ccn! ou l'on a befoin d'uo

homme qui fache écrire ,

11

n'y a prefqoe aucone place

ti xe deflinée au defTinaleur; i!

Y

en a une intiniré pour

l'écrivain .

JI

n'ya que qoelques enfans a qui l'on faffe

apprendre le defrein: on apprend

a

éerire a 10 US .

Pou r éerire, il faut

1° ,

commencer par avoir une

plu me tai llée,

On taille

la

plume grofre o u

menue~

felon

la

force

. du caraél:cre qu'oll fe propofe de former,

&

fel on la

nalore de ce caraél:ere ..

Pour les

écr;tures

ronde , pofée, grofre moyenne ,

&

pelile , qu'eHe foit fendue d'un peo moins de deolC

lignes , évidée a la hauleur de la fente ,

&

cavée au–

de,frous des deux carnes qUl feparem le grand lai! du

bec de la plume, de maniere que le bee de la plume

foil de la longueu r de la fe llle; que la carne du bec

qoi correfpond au poo ce foi[ plus longue

&

plos large

que l'aurre pour loute

¿er;eure

pofée; que le bec de la

pl ume foil coopé obliqoemem ,

&

que le grand [ail ait

deux fo is la longoeur do hee,

Pou r la batarde, que la fenle ait environ deux lignes

ou l'ait un peu plus lon&ue que po ur la ronde; qoe les

cÓlés du beC' foiem molOS, ea.vés; que le grand 13'il ait

une fois

&

demie la longoeur du bec,

&

que l'exlré–

mit~

du bee foil auffi coupée obliquement, comme pour

la ronde.

Poo r l'expédiée grofre, m oyenne

&

pelire,

&

pour

les eraits de la ronde

&

de la batarde, que la fent e air

j.uCqo" trois

1

;gnes de longoeor; que fes eÓlés fo;en t

prefque droits; qoe les angles des carnes foiem égaux ,

&

qoe le ¡¡rand rai l foil de la m eme longueur qoe le

bcc o n la fente .

Le petil' inflrument d'aeier don! on fe fert polir lail–

ler la plume, s'appelle

1m eanif. Voyez. I'art;"e

C A-

1:' I F.

2° ,

Se plaeer le corps , Les ma¡tres veulenl que le

cl\té gauche 10il plus pres de la. rabie que le c{)té droit;

qu e les coodes 10mbel1l mollemem for la table ; que le

poids du corps foi r fou renu .par le bras gauche; que la

jambe gaoche foil plos avancée foos la lable que la

jambe droite; que le bras ga uche porre enriereroenr for

la lable; que le coude correCpond.e au bord ,.

&:

foit é –

loigné du corps d'environ cinq doigts; qu'¡¡ y ail qua–

tre

a

cinq doigts de diflance entre le corps

&

le bras

droit; que la main gauehe fixe

&:

dirige le papier ; que

la main droire porle legerement fur la, table, de forte

q.u'il y ail un jour d'environ le diamelre d' une plome

ordinaire entre l'.origine du pelil doigt

&

le plan de la

rabie, poor

l'éertture

ronde ,

&

que ce r intervalle Coi[

un peu moindre pour la

b~ rHde;

que la main penche

un peo en-dehors pour celle-ci; qu'elle foit un peo plo¡

droite pou r la premiere; que la polilion du bras ne va–

rie

q~'aUla~ t qu~

la

dir~él:ion

de la ligne l'cx ;g:ra; que

des clUq dOlgts de la malll, les trois premiers fOlen l em-

plo-