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~.

ECU

que toOjours que, loin d'c!rre avanlageufes, elles

De

fom qu 'augmemer la maladie.

L 'éraillemeor de oailfance,

&

l'éraillement caufé par

UDe paralyfie de la paupiere,

[00[

abfolument incura–

bies .

On voil encore une efpece

,j'dlropium

ou d'éraille–

meJH commun aux deux paupieres, par la folution de

conrinuiré de la peau ou des carrilages qui les bordeO!;

la'luc lle folurion de cominuiré eft ou uu vice de la pre–

m iere conformarion, ou la fu ire de la brillure des car–

rilages, de leur coupure

,&

de I'opérarion de la ti–

fiule lacrymale .

Dans

I'dlropium

qui fuccede

a

la hrOlure, la pau–

pier~

f?rme .fouvem une forre de bec d'aiguiere; dans

celUJ -cl, qUI eft occa(jonné par la coupure du carrila–

ge

&

de la peau qui le recouvre, la paupiere repré- .

[ellle communémeor une efpece de bec-de·liévre . I'é–

raillement qui fuit quelquefois I'opérarion de la 6flule

lacrymale, conlifte .dans la

d.efunio~

des carlilages du

c6té du ne1., ce qUl donue heu

3

I cxrrém iré du car–

tilage iuféricur de s'enfoncer dahs I'elldroir opéré. En

un mot, commc dans tous ces cas celle maladie a

que1que rapporr au bec· de-liévre, ou aux

fenr~s

ou

aux mutilalions des oreilles

&

des ailes du nez' les

Gr.ees

ap~ell~nt

cene difform ilé '"' '':/'''''

&

les Fran–

~OIS

mutdaeloll.

Quelque DO,'? qu'on donne:

a

cel .acc/dent, de quel–

que caufe qu

11

procede, (olr de l1al1T.1nce, foir d'une

brO lure, ou d'ulle bleíTure qui a co upé le carrilage

&

la penu; pour peu que ce défau r foir confi dérable , IOUt

le m onde conv ienr qu'on

D~

fauroir renrer de le gué–

r ir , fans rendre I' ceil enCOre plus difforme.

0 0

le

com prendra fans peine par I'éraillcmenr qui

fucceJ~

11

l'opérarion de la fiftule lacrymalc ; car alors il arrive

que la cicalrice érant tro p pro fond e, elle tire

a

foi le

carrilage inféricur,

&

s'oppofe

a

la réuDion avec

le

fu–

périeur.

Plulieurs aUleurs croyent que quand la mur/larion efl

. ulle fimple fen te dans laquelle il n'y a ríen d'empor–

eé , on la peut guérir par une opération femblable

a

cdle

que l'on fail pour les bees-de -liévre; H d ll er paroit

elre de

CCHe

o pinioll; cependam quelqu e con fi ance que

m érilenr fe s lumieres ,

iI

eft diffi cile

d~

ne pas regar–

d er to ute murilarion comme incurable; paree que la

paupiere a tra p peu d'épailreur, pou r pouvoir elre re–

eaillée, unie, cOllfo lidée,

&

remife dans l'érat qu'elle

doit avoir oarurellemeD! _

Article de .111. le Chevalier

DE]A UCOURT.

E

e

T

y

PE, f. m .

terme de MéJaill ifle ,

c' eO I'em–

preinre d'un cacher, d 'un allnean ou d'une m édaille, ou

une copie figu rée de quelqu'infcriprioo ou aurre monu–

ment anlique _

l/oJe<;

T

y

rE _

Ce mor eft aUJourd'hui peu u(iré dans ce fens, du

moins dans norre langue fraoc;oife; celui

d'empreinu

eft

plus en ufage.

(G)

E C T

V

PE C R A T r C

u

LA/ R

E _

Voye:¡;,

e

a

A T /–

CULArRE

&

ANAMORPHOSE _

E

e u

de

SobieJki

, (

IIftronom_

)

conOellalion pla–

cée dans l'hémifphere auftral alTe1. proche de l'équaleur,

enrre .Aminoüs , le S&giuaire

&

le

Serpentaire.

00

peut

la voir dans les deux planifpheres de

M.

le M 0 0oier_

I nfl. aftron. pag o

63.

(O)

E C

u,

f.

m . (

A re milit.

&

hifl- ane.

)

bouc1ier

plus grand que les boueliers ordinaires -& plus lo ng que

large, de forre qu'i1 eouvmir un homme prefque tour

cmice .

11

falloit qu'il fUr bien grand che1. les L acé–

demonieDs , puifqu'on POUVOil rapporter deHus ceux qui

avoieD! éré lués _ De-U venoit cel ordre que dODoa

une femme de Lacédemooe

a

fon ti ls qui panoit pour

la guerre:

011

rafp ortez

ce

bouclier,

011

Hvenez deiJiu _

Ce bouclier diftéroil de celui qui éwir appellé

elypw I,

en ce que ce deroier éwit rond

&

plus coun, .

q~e

I'autre ou

I'!eu

fOlmoie une efpece de quarré long.

l/oJt:¡;,

B o

U

eL/

E R

&

A a

M E S.

(Q)

E c U,

terme de BI&{on ,

qui fe dir du champ

011

l'o n

po fe les pieces

&

les meubles des armoiries _

11

en

de fi gure quarrée

a

la referve que le cÓlé d'eo-bas el1

un peu arron'di,

&

a une perite pointe au m ilieu _ L '

leu

des tilles a la tigure d'un lofange _

.

. .

L'

le,.

efl appellé de divers noms fUlvant fes

~IVI­

fions _

V ,eu

adextri

eft celui ou la ligne perpeodlcu–

laire qui le divife

dl

fur

la

droÍle

&

au tiers de

1'1-

( t<;

le

fmtft ré ,

quand elle en fur la gauehe; le

tier–

el

en pa l quand elle en double

&

divlfe lout

1'1",

eD

trois pan ies égales _ E lle f3it le

palé

&

le

wrgiti

qu~nd

elle en multipliée

a

diflance égale, au nombre de

liS ,

de huie ou de diI pieces, La ligne horifo Olale fai[ le

ECU

317

chef, lorfqu'elle occupe la tieree pan ie d'en-haut ;

la

pleioe, quand elle en au bas au tiers de

l'Ie".

Q uaod

elle eft doubl e fur le m ilitu

iI

dift aoce éga e des

extr~m ilés, elle fair la face

&

le

eia d

en face . Quand

00

la mulliplie, elle fai r le

f(lcé

&

le

burrd i ,

quand

iI

y

a huit ou dix efpaces égaux o u plus ; les

triangleJ ,

lorfque le oombre en di impair : L a ligne dlagonale

du droit du chef au gauche de la po inte fai r le

eran–

ehé ;

la co ntraire fair le

t" illé

_

Si on les

doubl~

á

di–

flance égale, l'une fait le

bandl

&

le

t iere!

en bande ,

&

l'autre la

barre

&

le

tiere e

en barre _ En multipliallt

la premiere, on fait le

bandl

&

le

eou id ,

&

en mul–

tipli.1It la f<conde, le

barrl

&

le

traverfé.

L es aurres

divilions de

l'l e"

fonr

leare.U, , ontr' Iearteli

eo abi–

me,

&e _ M Enler . Triv _

&

Chamber¡_

E

e u, (

Commerce)

piece d'argenr qui a mainre–

oanr cours en F rance _

11 Y

a

I'icu

de trois livres

&

1'1",

de (ix francs _ L '"" de rrois livres vaur foixanu:

fols;

1'/,,,

de

IIX

franes vaut le double_

E

e u

A G E, (

JuriJprud. ) l/oy e:;.

E

C

u r

A G E _

E

e u

B

I

E R S,

r.

01 _

pI. (

M arin,

)

ce fonr deme:

Irous de chaquc CÓlc! de I'érrave au-ddrus du premier

ponr par lequel parTenr les cables; on les double de

plomb pour empcehcr l'esu de eouler eotre les m em–

bres.

f/oyez Marine, Planehe j v_ jig.

1.

n .

9 f . la fi–

lUarion des

¡e"binI .

Ces

trO~s

fom ordioairemelll m nds,

&

00

leu r donne plus ou moins de diametre fu ivalH

la g rolfeur du navire ; pour

UD

navire de f O ou

60

ca–

nons, ils doivenr avoir su m oins

12

pouces de dia me–

tre _

( Z )

E

e u

E

1

L,

f_

m . (

M arine

)

c' eft uoe roche

fous I'eau ou hors de l'eau , (icuée en plain e m er o u le

long d'une eÓre , contre laquelle un navire peut fe bri–

fer

&

faire naufra¡;e .

( Z)

E

e u

E

L LE, f. f. (

Mechan. )

On donne ce nom

it

une plaque de fer uo peu creu fe Cur laquelle po fe

le cylindre du eabdlan,

~

fur laquelle

il

tourne _

1/0-

)'ez

e

A B E S T A N •

Q uelques géomerres On! appellé

Icuelle

le fo lide for–

mé par une partie de couronne circulaire (

I/uya:.

e

o

u–

a

o NNI!) qui roume au lOur d'un diamerr<; ce f" lide

a en effer la fi gure :l -peu pr es fem blable

:i

celle d'uoe

!el/elle.

On en rrouve la fol idilé en cherchanl cc lle

des deux portions de fphere form ées par les deux feg –

m ens circulaires,

&

en retranchaot la plus petire pon io o

de la plus grande _

( O)

E C

U E

L LE

D' E

A

U

H

V

l.l

R o

C

o

r y

L E ,

(Hifl.

nat o bot _

)

genre de plante

11

fteurs en for m e de ro fes

difpofées en ombelle

&

co mpo fées de lix pelales pla–

cés ell ro nd

&

po fés fur un cal ice qui devient un fruie

011

il

Y

a deux fem ence piares

&

3

demi-ro ndes. Tour–

[tete n,

¡nft- rei herb.

V o ye!

P

L A N

TE .

( 1 )

E

C U EL L E D E

e

A B E S T A S , (

Marine)

c'cCt

une plaque de fer fur laquelle tnume le piVOI du cabe–

(lan . Quelques-uns l' appell ent

noix _

E C

U E

L L

E

A

V

r T R r

F

r

t!

1\ , (

Docimajie

. )

I/oye:¡;,

Sco R r F rc ATO IRE.

E

e u

I,A

G E,

r.

m.

(Hifl.

&

J"rifp rud-

)

¡. u–

tagium,

ou

f eritium (cut;,

Cervice

d' écu l(zge ,

c'efl-a–

dire

cel" i

'lUI

fe faie ave< /'ec u.

Tenir fa lerre ou fOil

ti ef par

« uiage ,

c'efl dev oir le- ferviee d'écuyer com–

me

il

eft dir au

Traité del UnureI ,Iiv

JI.

chapo iij_

Ce ferv ice po uvoir elre d íl

iI

des Ceigneurs

parr ieu li~rs

de me me qu 'au ro i : q uelq ues-uus difen t que

le

valral

qui venbir par

¡",iage

devoil le [ervice de chev.alie r _

LilllelOn ,

[eél.

9f. Le terme

d'Eeuiagc

lignitie au m

quclquefois un

droit tn argtnt

que le vanal éloir obli–

gé de payer

a

Cnn feigueur pou r tenir lieu du fer viee

m ililaire , lorCqu'il \le le fa ifoir poinr en perfon ne,,!

&

qu' il o'e nvoyoil perfonne

a

fa place.

I/oyez

le

gloJJ.

de

Dueange su mor

jcueagittm .

( 11 )

E

e u

1S S E R ,

v. aB .

( Jttrifprud. )

rerm e d'eaux

&

forers qui lignitie

diminuer

un arbre par le bas pour

I'aballre. L'ordonnaoee des eaux

&

forers ,

tie. x v .

art o

42.

o rdonne de co uper les bois

a

la coigll ée

& it

fl eur de rerre , fans les

leu iffer

ni éc1aler . Q uelq ues

aureu rs ont

re~ardé

ces rerme comme fy no nyme>; il

paro lt néanmol\1s qu'ils o nr chaeuo un obJet difi¿n:\1t _

(/1 )

E

e u

L

o

N,

r.

m_

term~

de Bld11chifJerie

,

ma–

chille o u \'a(i: de cuivre ro nd, profond ,

a

deu x bees

&

garoi de deus poignées _

00

s'en Cen po ur emp!ir

les planches

a

pain _

V oyn .

P L A ' C HE

A P

A I N,

&

la jig_

f .

P I_

d" blanebifJage

dtI

cirer ,

&

f flrticle

B

L

A N

C- H

I R , OU fo n ufage eft e xpliqué _ -

E

e u

M E,

f. f. (

Medcc_

)

fe dir de lOu res le hu–

m eurs du corps humain ram recrémenritielles , qu'ex–

cré-