ECU
¿.
frien,
en
une platine de culvre
jllu~e,
coupc!e en
ro nd, perc"e de plulieurs trous
d~ns
lOute [on éteudlle
comme une
écom()ir~,
&;
mOlltée fur Iln
gr~ncj
man–
che de bois arrEté
d~os
uoe douille. qui, en dimlouant
de ' largeur, ne forme plus qu'une verge qui [e
eermin~
p~r
uoe fourcheue qui s'ótend juCqu'á fix pouces [ur
chaque c{'¡té de
l'iClmlereffi ,
ce 'lui la rend plus [oli–
de. Elle fert a lever les écumes de defTus les maeie,
re, que I'on clarine.
Vqya.
C [.
A R I F I E R ..
EC UMEURS DE; MER"
'/Joyez
P!Rt\–
T E
s.
E C U M O l R E
I
r.
f. (
E cono¡n. do"l.
&
Ct/if. )
c'ell ulle efpe.;e d.!!
po~le
de rer ql! de cqivre, tre–
plate, percée de trQus , avcc
UI1
long
lJl~nche,
dont
on Ce ti:rt pour
enlev~r
I'écume
&;
les autres matieres
excrémcmiticlles qul s' éleven¡ de deffus les
m~ti~~es
qu'on mee en
fl1r.on&
qu'on
cI~ritie,
00
de deíTus cel –
les qu'on cu ít ou qu'on fait bouillir. Les
fOlld~urs
onr aum leqr
écumoire;
lis s.'en fervent pour écarter
I~
eralTe
d~
h
furface des métau
JI
fondus, qvam d'en, ver.
[er dans le. m oulf;s. Cette cuilliere ell
percé~
de plu·
lieurs trous, qui laitfent palTer le mét,l [ondu,
&
re–
tiennen¡ les fcories que I'oúvrier jette da{ls un coin du
fOQm eau.
Voye:::. la fig.
8.
PI,
d" FOl1deur en ¡tibie
I
&;
' I'areicle
F'
O ,. D E U R E N S A
n
~
I! ,
.
E
C
U RE R,
en
tfrm~
de Dqreur,
c'eH froler
u–
ne
pieee avec du grals ,
lIU
poin!
d'en.
Óter le pqli.
• E
e u
~
E
~,
v.
aa,
(Mantl¡aá[. en drap,)
11
fe
d it du
c~ardon
dan! il fa ut 6ter
b
pourre -Ianiffe qu¡
s'y
di
attachéc en lainant: cela s'exécute
av~c
la cu–
rette .
f/qy ez
M
A N
l1J
F A
C;
T V 1\
¡;;
E
N
L
~
1
N E
é:t
CURI!TTE.
E
e
U RE T TE,
r.
f.
(Z.ueh.)
[Orle de grattpir
dotlt les F"aeu rs d . ¡nufetres fe ferveot pour gratter
cerr~ins
endroits
de~ chalu me~u~
&
des bourdC\l\s ,
f/Q ,
yez la PI. X.
fi.f'
1).
de Lueherir ,
E C U R E U
t."
r.
m.
(Hift , nat, zoolog. ) feiu–
rrlJ '/J"lgtJriJ ,
animql quadrupet;le, un peu plus gros
'll!'
uoe
beleDt~,
fans etrc plus long . La
t~te
&
le dos
10tH de couleur fauve
I
&
le ventre blanc ;
cepe~dant
il
y
a des
éetlretúiJ
nolrs: on en voit de gris
&
de cOu–
Ieor cendrée en Pologoe
&
en Rume. La queue de
c~s
ani¡llaUX efl longue
&
garnie de grands poils
1
ils
ta portent reco Ol bée fur le dos,
. L'/ellre,ti l
~'amed
, pour ain{i dire
I
lorfqu'il veut
manger: dans cette
atti~ude
le corps efl dans une poli –
tioll ven lcale,
&
les
p~n~s
de devant fllnt libres; aum
les piés lui fer venl de malns ponr tenir
&.
porrer
a
fa·
bouche les noi» , les noifettfls
&
les
gl~nds,
qui fonr
fes alimens les plns ordinaires: il préfére les noiCettes,
&,
e~
fai t I'r0"itioll pendaiH I'été pour les manger en
hy ven. Cet animal habite dalls des creux d'arbres ,
&
Y
éle." fes petits.
Ll
ell
1\
agBe q.u'·il faute d'une bran
che
a
l'au~pe,
&
m~me
iI
s'élance d'uf\ a.rbre
a
un
autre', On croit
q.ueles andens le délignoient par le
nom de
m,,¡
pontic,,! fett varirlJ ,
R.aiI
{ynof. anim.,
'l,,,ulrup. pag,
2L4 . .
M , L innxus met
l'Ec"rwil
dans la claffe des anl–
m qu K qui
OiH
deu" dents incilives allongées; tels [om
les hériflons) le, porcs-épics, les lievres, les lapios,
les €afloos, es rars,
tic.
Selon cet auteur leS cara–
aere~
génériques de
I'/eureuil
conliflenl en ce qu'il a
q.uatre daigts da'ns les piés de devant
I
&
cinq dans
eeux de deniere; que fes piés font
pr0pr.esa
grimper .
&
3
Cauter,
&
qu'il n'a
'poin~
de dents ca,nioes,
S)'ft,
"ae. L ip.fid!,
1
(4.8,
Pa. la mér,hode de M, Rai,
I'hureuil
en au nom–
bne
de~ allilD~ux
vivipa,res
fiffipecje~
qui fe nourrillent
de végétauK
I
&
qui om deuK longues. den\s incilives
a
c:haq ue ma hoire . lis fent raffemblés fQus un genre ap–
pellé
genlH lefllTil1"m
I
a
cauCe du liev re 'lui en efl
la premiere efpece; les autres fom le lapin
I
le porc-é –
pie, le cafl l!)r
I
les rats, la mar mOlle ,
&r.
L'/cureuiJ
de V irglnie. ,
fciurru virginianu!, ei",–
rfrq ¡najor,
en preCqu'auffi gros qu'un lapin
I
&
n'el1'
(1)
Ccpendant
Celon
les
obCerv:lt.ionseX:léles
de
plllfi~un
habil.esn~.
tIIralille." L'écureuíl volant eft hcaltcoup fembla.ble. a
l'~cureull
.ordl–
naire . puifque
J¡¡
conform.'\tion du
corr'
de la ccce. des
~relll
es '.
du bec. de la levre
rup~rieure.
de, dcnn . des pi!:'. des
ongl~
&
de
la queue el\- la
meme [an( daos I'uo
q~e qao~
1',ltIt(e:
~a dlffé~
rence principale
rl!
trouve dans 1" peal1 . aioS Corgane
qUI
~t:rt
a
l\~curel1il
volant
pOUl"
voler
cll' une
peau fituée
dI!
chaque coté de
lcnr corps . qui
pCllt
,'étencke de
la grandeur
de
1"
m3in. c?mme
une
efpcee
de voilc: ce voile
ert- att3ché
:ttnt genoux
de' plé"i
de
derriere
&.
aux
jambes
de devane p.n une ardcul:uiol1 offeufe.
Be
~ l'e.xtrémit~
de cene articularion la ¡>caD cft comme garnie de
plu~
ECU
319
di!fere pas beaucoup pour la cOllleu r, ear
iI
efl gris:
il
a
quatr~
doigts dans les piés de devam
I
&
cinq dans
¡:eux de derriere.
Sy nop. animo 'l',adn<p.
Les allteurs font mention d'autres
é,ure"ih
étran–
gers;
[~voir
s' ils font de la meme efpece que
I'éeu–
r,,,il
ordinaire
I
ou li c'efl impropremel1l qu'on leur
a
donué le nom
d'icurtrii/:
pour s'en afT'trer
iI
fau droie
avoir des defcriptlons eKaa.S de ces animauK. L'abus
des nOl11s o' cfl que trop fréqu.ent en h¡{toire naturel.
le ; nous en avons un exemple frappant dans
l'éc,,–
roú/
volan!, qui en un vral chat
(j
reffemblant
a
de
certains rats, qu'on feroit tenté de croire que
ceu~
\lui I'onl npmmé
/el/rerúl,
n'avoieut jamais vG ni
Ecu–
rtlliiJ,
ni loirs, ni lerots. (t)
/70)'.
i,EROT , QUA–
:PRUPEDE,
(l)
ECU
R
¡
E "
f.
f,
(Manlge
&
Mar/chal/.)
batlme,nt
conflru i¡
¡¡
¡'e!fet de ferv ir de logement aux chevaux.
11
doi! avolr plus ou 1110ins de longueur, [elon le
nomore des chevaux que ['on Ce propoCe d'y retirer,
&
felon 13 maniere dOn! on a deíTeln de les féparer les
uns des autres, Sa largeur,
Coi¡
qu'on
I'~it
defliné
pour en contenlr un ou deux rangs, doit etrc telle
qu'i1 y ai¡ ¡"iljours un efpace cj'environ douze 'piés pour
la
plac~
de I'auge, du ratetier,
&
de chnque cheval dans
fa 10llgueur;
&
11
en nécerfaire de m énager encore un
imervalle d'envlron dix
pi~S',
pour laitrer un libre pa[–
fage derrlere ces rangs
~
c:;eu,\ que ta curiolir'; con–
duit, ou qui font prépnCés au fervice de ces aOlmaux.
Quant
a
la hau teur de ce vaiffeau, elle doit erre pro–
portionnée
11
fa grandeur. Du refle les voutes font
préférab les au,\ planchers,
au~
plafonds meme: elles
maintiennent I'üurie plus chaude en hyver,
I\¡;
plus
fraiehe en été;
&
d'ailleu rs
dan~
des cas d'incendie el–
les s'oPPoren! aux progres funefles ' du .feu.
11
faut que
le fol fur (equel OQ batit cette forte
d'~ditice,
foil fec
&
élrvé; un terreiri bas
&
humlde en feroit uQe ha–
bitatioll mal-faine
I
&
les chevauI y feroieQt expofés
a
c\es fluxions,
~ d~s.
refroidi(femeos d'épaule
I
&c_
]'ajoGr~rai
que les
icttries
qui [om dans une ex po li–
tion véritablement favorable, font celles qui font 0-
rient ées
a
I'dl ,
parce qu'elles fom moins en bute aux
vems de fnd
&
de nord,
&
que I'air y en be;aueoup
pl~s t'e mpér~.
.
Communément elles fonl pavées dans toute leur é.
lendne; quelqudois a,nffi o n CubflilUe aUK pavés , des
madrfers
d~ ch~ne
pnfés rranCverfalem\:nt, Itltimement
unis,
&
felllés de hacl\JPes . pratiquées, pom évlter que
les chevaux ne g lifrent: ce qul feroit intinimen! dange–
FeuX
&
.tres-~i ré ,
fm-lOm lor[qu'ils [e campent pour u_
riner. C<s planches ou le pavé, en cet. endroit
~
doi–
'vent toilJQurs préCemer depuis le dev aru de l' auge,
une leg ere pente qui fe termine
a
la croupe des che–
vaux, OU plutÓt au C0mmencement du
.ch~min
tra–
cé derriere eus . Elle doit aboutir
a
une forte de ruif–
f.auqui r"t¡:oit l'urine
&,
les eaux quelconques, dOIll
elle facilite
l'~coulement;
elle rel.eve encore le
deva.ntdu chcval,
&
le met dans une (ituation dan.s laquel–
le ce m ér:¡¡e
d~vant
en trcs_Coulagé,
&
qui rend I'a–
nimal beaucoup plus
agr~able;
aUl( yeuK du fpeaateur.
Ce "li{je.u doit etre conduit hors de l'
iciJrie,
J
e re–
marque(ai qu'outre la propfeté gui réCulte: des- plate–
formes
I
oh n'a polnt
a
redOUler que les chevaux de–
vienuent rampins, ce
don~
on nc doi! point fe flater
lorfqu'ils fom fédentaires fur un terrdn pavé; car des
'tu' ils en rencontrent les joints, Hs
y
implanten t la
pince d!s piés de derriere,
&
s'accoQlUment
it
ne fe
repofer que fur cene partie, de maniere. que la ré.tra.
&ion des tenc\ons d.e leuts
jamb~s
poflé(teures efl
lOé-
vitn.ble.
.
Les murs vis-a-vis defquels fom lOurnées les tetes
des chevau)(, foot m eul¡lés d'une auge
&
d'un rate–
lier qui
regne~t
dans tou\e la 100!gueu.r de
l'/~nrie.
L'au–
gc'
el!
une efpece de canal d enVlron qUlll7.e pouces
de profondeur for un
pi~
de large, elos
&
fermé
pa~
fes deu! bouts. Le bord
fup¿~ieu r
de; fa ' paroi, anté-
rieu-
me!; ccpendaDr cer
:lOim3t
:i
propremenr parler ne vole point. mai.
il
(,UItC
mieu:!:.
&
a
unc plus grande diftance que. les
aun es
ani..
m3UX
de fon e(pcce. pal'ce
qu'a
¡'¡ide de
{~.s
voiles. U
pelle fc
rou..
tcnir plus
lo.ng-lcms cn I'air C"en de quoi notls alTürene
Gtf"tJ'
dans fon traité: des
qll:\drup~des,
M.
K...lin.
mé",,-oi(,
filt
l'écureui l
vol. Tranf. Philof. de la S. A. de Lond. an. 1733.
8t
M. du
Vo·..
1I,i mémoir.
de l'
Académ. des Seico. de
Peter~bourg
T. V.
de
for..
te que par les
trav3UX
de
~oux
ccs
aut~ors.
&.
principalcment
dcs
MM.
J(ji"
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du
Vtrn',~
on peut apprcndrc
~out
ce que l'on pe ....
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