ECU
11 dl
H ai qu'on pourroil praliquc r enlre les d oifous
d on l j'ai parlé, une autre c1oifon qui oífriroil un che–
m in d'cn viron un pié
&
demi de large .. dan s lequel
on éléveroil un efcalier pour monter aifémem jufqu'a
c es chcI'alels; mais en obvianl
:l
une difficul té , tlOUS
l1e parerions pas aux 'autres; d',iileurs I'efpace d'ml pié
&
demi de lerrain que nous fcrions con traints de
prendre en pareil cas , retran cheroil dan s un vaiffeau
d'une cctlnine longueur nne quantilé conli dérab:e de pla–
c es; les cnevaux [eroient les uns
f!,t.
les
2lHr~s <!~ns
un
trop g rand éloignemenl,
&
!'vI.
S onffiol contrcd iroit u–
n e des principales v uos qu'il a eu dans
b
conllruétion
donl il s'agit, puiCqu'en ralfemblant , pour ainli dire ,
3UX
environs de chaque che val une foule de
peti.tsob–
jets, fon idée a été de ne rien faire perdre
a
I'ceil du
v olome, de la maITe,
&
de la taille de
ch~que
""imal,
taille qui , quclque colo([., le qu'elle foil
&
qn'clle pu ilf
e
~tre,
paroí[ reduite a celle d'nn bide! , daos de valles
éditices que I'o n n'ad mire fans doute que parce que leur
étrndue en impofe.
Je difpoferois encore dans des .cours alienantes
¡,
crl–
les-d des auges en pierre , don t les unes Ceroien[ pla–
cée, tres-pres des pon es par Icfquelles on communi–
queroit des gatdes-meublcs
&
des feJleries avee ces cours,
tandis que les autrcs Ceroiene fous des hangars delli nés
ñ
panfa les chevaux,
¡¡
les delfclcr ,
iI
Icm aballre la
f ueur ,
&c.
par ce moyen les palefreniers
&
les maÍlres
dll garde-meuble joúiroienl facilemeni du Iieu
&
de
I'eau néreITairc pour laver d'une pare les crin>
&
le.
extrémités de I'.nima l ,
&
pou r nelloyer de I'autre IOUS
les harnois
&
tOuS les équ ipages . On pourroie de plus
c onOruire dans ces me mes cuurs des remiCes, des rc–
traites pour le fum ie r; il feroil tres-importaul d'y
bi –
tir des efpeces d'infirmeries pour les chevaux m alades,
&
de les diOribuer de maniere qu'ils puITene etrc eo–
taleme nl féparés des au tres
dan~
le cas Otl ils feroien !
affettés de maladies eontagkufes . D 'un cÓto! de cetre
i nfirmcrie Ccroit une pharmaeie garnie de tous les to ur–
Ileaux , de tous les ullenGles, de IOUS les médicamens
convenables ,
&c.
de l'autre feroient une ou deux fu r–
ges
&
des travails de toute cfpece, qui CeroieO! recou–
v erts
&
a
I'abri des iniures du tems : enfin on n'omee–
troir aueune des conll ruétions indifpenfablel pou r faci –
liter le lrailemell e de I'ani mal (.,in
&
malade ,
&
me –
m e pour I'esercer
&
pour le lravailler , puifqu'on pour–
roie eocore élever un manége , qui, daos l'autre face
de I'édifice , répondroit ices cou rs CuppoCées.
17oye>;
M
A N E'G E , (
IIrcbit elfrlre.
)
17.
auJli
iVI
A R E'e H AL.
L es infhumens en ufage dans une
écurie
de cetre
forte fOUI
1 0.
IOUS ceux dont le palefreoier fe fen pOllr
pan fer uo cheval , tels foO! l'étrille
('l/oyez
E
T
R
t
L–
LE )
I'épou(felle
('l/o)'e<.
E
p
o u
s
S
E T
TE),
la brof–
fe rot;de la brolfe IOlli\ue , le peigne , l'éponge , le nou –
chon . de {oin .
Voyez
P
A
N
S E R .
Il
doit etre muni en–
care de plul1eurs paires de cifeaux ou de raCoirs, d'u–
Ile pince
a
poil, d'un cure-pié ,
('!Joyez
P
A N S E R ),
d'u t'l COU leau de chaleur
( 'l/oyez
S U
E
U
R );
en un mOl
elle Ceroil pour vOe de plu fie urs IOrchenés
( '!Joy.
T
O
R–
'e
H E N E'),
de plulieurs pelles , de pluGeurs [)alais, de
plulieurs fourches de bois ,
&
non de fer, car les pa–
Jefreniers pOllrroient plelTer les chevaux s'ils s'cn fer–
v oien t pOll r I'arrangement de la Iitiere, de plulieurs cri–
b ies, de pluGeurs meCures
('l/oy'z
N o
U R R
t TU
RE),
de plul1cll rs civieres ou broüeues , de plulieurs luneues,
filees , malligadours
(Vo)'ez
L UNI! TTES, EMnou –
e
H U
R E S ) ,
de plulieurs chapelets
('l/o)'ez
FA R
e
I N),
de plulieurs hachoirs
('!Joyez
H
A
e
H
o
J
R S),
&c.
Te!
ell le plan que
M.
Souffiot a
con~ u
d'apres les
foibles lumieres que je lui ai communiqu ées, N ous n'a–
,'ons garde d'en propaCer les différcos poiots, comme
des lois auxquellcs on né peut
Ce
difpenCer de fe con–
former '
&
nous feroos
a(Jez
récompenfés de nos foins ,
(j
notre' exemple peUl du moins engager d'autres anifl es
&
d'autres écuyers
a
fe conci lier relaei vemen! aux
dé–
lails
&
aux obfervati ons qu'cxige un édilice, done I'or–
donnancc n.e peu t erre parfaitc qll'aUlan[ que
I'archilet~e
&
l'écuyer réunirone I urs connoilJances
&
Ceron l éclalfés
I'un par I'autre .
(e)
E C
U
S
S
O
N,
r.
m.
(Pharm.) I' /wffon
ell une
e–
fp ece d'épitheme
(17o)'ez
E
P
J
T H E M E ) ,
faíe. o.rdinai–
remenl avec de la thériaque , dans laqllelle 011 310u te co–
c a re des pOlldres aromatiques, des huiles e(fen tielles,
&
qu'on étend fllr de
la
peau, :; laquelle on dotllle
or~
dinairemelll
In
forme d'un creur ou d'un ova le , ce qUl
lui
a
fai t donner le nom ¡le
¡wtllm,
éc u, bouclier.
L'ów[Jon
s'applique principalement fur I'ell omac , dans
¡'imentioo de le fortifior, d'c"Cller la digeflion , d'ar¡e–
'rome 17.
ECU
323.
ler un vomltTcment.
Voy,z
ce qu'on peut raiConnable–
ment efpérer de ces applications fort peu ufitées d:ms
la
medecine m oderne ,
ou mot
T
o
P
t
Q
u
E •
(b)
E
e
u
s
S
o N,
(Marine)
Iw
d'ormes;
c'ell un oroe–
mene qu'on mee
11
l'arriere des vailfeaux,
~
la panie de
la
dunette qui regarde la mer,
&
qui pour l'ordinaire
fer!
i\
placer des figures ou des armes qui indiquem le
110m du vai(feau
('l/oyez Mar. Planc.
Il/.
fig.
I.)
la
"ue de la poupe d'un vailleau du premier rang , ou
I'on voit dcrriere
13
duneue une figure de Jupitcr en re–
lief
Ian~ant
le IOnnerre,
.&
au-delrous I'écu des armes
de France,
&
plus-bas le nom de
tonnont
que ce vaiC–
feau porte. Plu(ieurs donnent
a
ceue pareie le nom de
miroir
ou de
¡rontea" . Voyez
M
t
R
o
t
R.
(Z)
E
e
u
s s
o
N ,
ti
la
M onnoie,
ell le revers ou C6lé
oppofé
a
celui d'effigie. En Franee, les loü is , écus,
&c,
onl pour
iwpon
les armes de France.
00
appelloie au–
!refois
pile
c~
cÓté;
'Voyez
P t
LE.
Sur
I'/cuffon
on trouve le millé lime
&
la marque du
graveur,
&
au-delfous de
I' /wffon,
celle de I'h6tel ou
Ja picce de monnoie
JI
été fabr iq uée.
E
e
u
s s
o N,
en terme de B /t¡Jon,
fe dil d'un pelit
éc n done on charge un plus grand.
Voye<.
E
e
u .
E
e u s s o
N
(greffe en). Vo)'cz
G
R E F F E R •
E
C U S S O N N E
R,
ell
le meme que
greffer . en
<Cld!on. Voyez
G
R E F FE R .
• .
E C U S
S
O N O J
R,
f.
m.
(Jardinag.)
petlt
m–
lIrumenl tranchant
&
poinlu, qui
JI
la forme d'un cou–
teau,
&
qui pone
a
I'autre bout du manche une efpece
de CpalUle propre
a
I'opération de la grefte en écu(fon.
E
C U
y
E R
S , .
r.
m. pI.
( B elles-Lm. )
on appel–
loil ainli,
dan¡ rancienn.. Milice ,
des geotilshommes
qui faifoielll le ferv ice militaire
a
la fuile déS cheva–
Iiers , avanl que de parvenir
a
la dignilé de chevalier .
Leurs fonétions élOient d'elre affidus aupres des cne–
valiers,
&
de leur rendre certains fervices
a
l'armée
&
dans les eournois .
lis portoient les armes du chevalier, juCqu'¡¡ ce q.u'il
vOUlal s'en fervir. lis élOient
a
pié ou
a
cheval, Celón
que les chevaliers alloieot eux-mémes. l is n'avoient pas
le dloit de fe v"tir aum magnifiquemeot que les che–
v3liers;
&
de quelque haute nailfaoce qu'ils fulfent.
quand ils fe trouvoienl en compagnie gvec les cheva–
liers, ils avoien! des liéges plus bas qu'eux
&
un peu
écanés en-arriere. lis ne s'aITéaien! pas meme
a
eable
avec les chevaliers , fuITen!-ils comees. ou ducs . Un
¡–
cuyer
qui auroi[ frappé <ln chev3lier,
fi
ce n'étoil en fe
défendan!, éeoie condamné
a
avoir le poiog coupé .
JI
Y
avoie une autre efpece
d'/cuy,"s,
fm-Iout dans
les ét. ts des rois d'Angleterre, qui portoient ce DOn! "–
cauCe de la qualité de leurs tiefs.
Ewage,
ell
appcllé en latin
fcutagittm ,
c'en-a-dire
(er'l/itium fwti,
Voye~
¡'art;.le ¡u;'l/ant
E
e
u
'i
E
R
(JuriJprud. )
(Q)
M .
de la Curne de Saiote-Pala)!e DOUS
a
donné, fur
la chevalerie donl il .s'agie. ici, cinq' excellens mémoi–
res, qui forment une p:Hlie conGdérable du
'l/olume
XX.
de
I'acadlmie do B el/es-Leteres.
NO\js regrettons beau–
coup que la naturc
&
les bornes de cee ouvrage ne nous
permetlent pas d'en donner un extrai! délaillé ; mais
nous ne pouvons du moins nóus difpenCer de rendre
jullice aux favanees
&
curieuCes recherches de l'auleur,
&
de réparer l'omiffion qui a élé faite :-. ce Cujel dans
le rroilieme volume de I'Encyc\opédie
a
I'article
C
H E–
VALIER.
]!)es qu'un jeune gentilhommc avoie amim . l'age d.e
Cepr ahs , on le faifoi e d'abord page . On IUl.
dOlln~!e
des
le~ons
fur l'amour de Dieu, fur
les
dcvotrs qu
11
faue rendre aux dames
&
fur le reCpeét da
11
la che–
valeric' on le formoil
i
toUleS fones
d'exercice~.
De–
I:l
il p;!foie au titre
d'lctJycr,
qu'on. Illi donnoi.[ avec
certaines cérémonies
&
dan s lequel ti y aVale dlfférens
grades fuccelli fs,
do~ t
les fonétions fOlll aujourd:hui
a–
bandonnées aux domelliques . A
l'~ge
de
21
ans,
ti
pou–
voit etFe
re~u
chevalier. On peu[ voir dans l'excelleu!
. ouvrage de
M.
de Saiote-Palaye , la. maniere donl
.re
pratiquoi! cene cérémonie, les devoas que la qualtté
de chevalier impoCoie, les occ.fions principales
oi!
I'ou
créoit des chevaliers, IJI deCccipeion
&
les particularieés
des lOurnois qu'ils donnoieot, les récompenfcs par lef–
queiles la politique encourageoi[ les chevaliers
a
rem–
plir avec non neu, leuros engagemens, enlin les abus que
la chevaleric entralnoit,
&
qui ont été cauCe de fa chllle.
N oUj¡ renvoyons nos leeteurs, fur taos ces points pure–
mene hilloriques, aux cinq mémoires de
M.
de Sainee–
P alaye ; ils perdroient lrop d'ailleurs
a
etre préCenlés ici
dans un raccourci qui Jeur feroit tO[[.
(O )
Ss
2.
Eco-