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ECU

322-

M. Soufllot a appuyé les cloifol1s qui forment, les

fé arations, d'une part, fur I;s

rrum~aux,

&

de I au–

tr!,

fur un pilier fe.mblable a

ceu~

qUI

fdrve~H

com–

mun¿menr

a

foarelllr .Ies barres; 1I en

G

1.Ieve la par–

tie, <jui répolld

a

la tere du cheval,

Jufq~

3.

la hameur

d la [UVerfe fupérieure du rateller, Ce 1acntice de la

b~auré

.du

.c~up-d',reil

lui a d'auranr moios c?uré, qu'

iI

importoir " la sOreré des chevaux., <jUI

des-I~~s

ne

fauroieol s'.entremordre,

p"~ler

la

r~te

hors de ] II1ter–

valle qui leur el! all

'ig.né,

le graner, fe

fro~ter:.

&c.

&

il l'a d'ailleurs habdemenr compenfé, ,pUlfqu II met

toutes les

croup.es

a

la

po~tée

de la vue, en.

comou~-

11am fupérieurement ces clolfons en une doucllle terIm–

uée par la boule des pilier6, dans lef9uels elles follt

engagées.

L'allge dI de pierre, L:s. carnes en font

ex

~aeme.nt

¡¡barrues

&

arrondies. Le mllieu de chacun des plés drolts

qui la fOlu iennent, répond achaque cloifon,

&

con–

tribue

il

l'. ffermir, 1I a donné

a

ce canal, doot la pro–

fondeur

e(l

[elle que celle 'lue j'ai défigoée, une lege–

ce pente de chaque c6té;

&

au moyen d'no rélervoir

placé daos le milieu de

l'~¿ttr;e,

UU feul homme .peut

dans un moment, eo touroam UD robioet, le remplir

.d'eau pOUI' abreuver Iout un rang de ehevaux,

&

l' el1

derempl'ir enfuite. ell lOurnant :\ chaque extrémité la

cié d'un autre robinet. par leque! cene meme eau , dont

(,n peut encore proliter de la ret[{lire pour

lav~r

exa–

étemcnt l'auge. fera bicn,rll! ,,"eoulée, '

Ici les rareliers ne font point [aillans;

iI

en ea un

pour ehaque cheval

a

Ileur de mur,

&

placé entre deux

Irumeaul' qui lailTent un enfoncemeut capable de con–

tenir le fourrage que 1'011 di(lriblle de dehors.

Pour dOllner l'inrelligenc" de la

m~lliere

dont fe fait

.ce fervice ,'j'obferverai d'abord qile M . Souffiot a creu–

fé daos J'épaitlcur des bunes qui [Otlt entre chaque fe–

¡¡crre. des puits ou couloirs. Les uns partent du cor–

ridor fupérieur,

&

renferment les tl1yaux de dercente

des eaux pluviales; les autres, qui répondent inférieure–

ment au corridor le plus bas,

&

fupérieurement au fe- '

. nil, par un palfage terminé par une mardelle, par-def–

fus laquelle

011

jelte librement le fourrage, fervem ¡¡

eouler également

&

le foin

&

l'avoille jufque fur ce

meme corridor, 'luí n'en ea point embarralfé', puífque

les boltes de foin

&

I'avoine ne fauroiem s'y répandre,

&

o'el1 fortent qu'autant

&

a

l11erure que les pálefre–

niers les en rirem.

Les enfoncemells ou les erpeces- de niches fermées

dans J'intérieur de

l'üur;e

par les rareliers,

&

du cll–

té du corridor, par des pones qui ne s'ouvrem qu'¡¡

la haureur de la

trav ~rfe

fupérieure de ces

mem~s

ra–

teliers, foot le lieu dans lequel ehaque portiol1 nécelTai–

re

a

l'animal

e(l

dépofée.

U

11

glacis, qui dll haut de

la paroi

po(l!!rieu~e

de I'auge incline dans le cOFridor,

lailfe

é~happer

au-dehors la pouillere du fourrage, in–

férieurement foatenu par UI1 grillage dOll! la largeur é-

gale la profondeur des niches ,

-

M.

Sou/Hot indique encore un autre moyen.

11

maf–

queroit en quelque

fa~on

ces m emes niches; la face

du mur qui feroir ouverte en coulilfe inclinée,

&

fer–

mée du c6té du corridor par un bon volet

iI'

double

feuillure, defcendroi¡ jufque fur la traverfe fupérieure

des ratelieFs,

&

le foin par fon propre poids glilferoit

dat\s GeIIe coulifle contre leurs fufeaux; la grille du

fond feroit aíTemblée par charniere avec la tcaverfe infé–

rieure .;

&

il fuffiroít au palefreoier de POUVOiF y intro–

duire la t6te

&

les bras pour relever cene meme grille

contre le ratelier, ¡¡ l'effet d'enléver toutes les ordures

provenaot des d!!!:>ris

&

de

¡a

pouillere du foia .ou de

la paílle .

L'empíre

qn4tfu~pe

l'habitude, la tyrannie qu'exer–

ce I'ufage, l'afcendant en un mot des vieilles (;rreurs

fur I'efprit de la .1'1 upar! des hommes, fom ¡¡utant d'ob–

(laeles

ii

combanee lorfqu'on a

I~

oourage de 6'écarter

~es

rautes ordinaires;

le~

ínnovations meme Jes plus

.enrées les révoilem

&

les bleflem. OellerGÍ tend d'u.

De part

a

rnaintenir la propreté de l'

écttri.e,

quí n'ea

par

é

ce moyen femée d'¡¡ucun brin de foín,

&

la pro–

~~~t i~~ chevau~

, dont ni les crins ni le

eo~ps

ne peu–

me

e oeharges de la pouillere du fouCFage, com–

elle

~~~t ~n

Iles [en de 1 'in¡érieur. D'un áutre c6ré,

ra e

lorr.~,

a perte qui fe rait de ce meme four–

de

g

l"édifici

p~n e~

obligé de le jelter du fenil hors

&

pour le

dia~i~

e tranrporter enfuite dans

I'émrie,

P lée

a

ces (tOmm

uer

.

on~ore

achaque cheva!; elle fup-

un Icallons dont

f:

é

.

voit fuggeré I'idée

&

une age eonomle a-

menl ,foU5 le nom'

d'ab

quejinous

e~nnoi~oI1S vulgair~-

.

at"ln,

mals qu on ne

pratl~

ECU'

que p1us dans des coo(lruétioils .!¡:en ordonnées,

&

qll'

on n'apperc;:oit aujourd'hui que dans les

éwrifJ

d~s

h6-

telieries des cabarets,

&

de quelques particu liers ; en

un mm' elle pire au defagrément qui ré(u lte, poar des

perfonnes que la .curiofiré peut attirer, ck la rencontre

de uombre de pal efreniers dccupés du foin de diari–

buer chaque ponion,

&

qui marchent, cheminem,

&

reviennenr fans ceCfe dans le !icu du palTage ménagé

derriere les chevaux . Quels que foienr qs avantages ,

M. Seuffiot n'imag ine pas que fon eroJet foit

ii

l'abri

des conrradiétions; aulTi

propof~-t-il

dans le cas oú la

dépenfe des corridors .p.ourroit ' e([rayer,

&

mi

1'00 fe–

roit obligé de préférer les incommodités auxqoelles ils

remédie'nt aux facilirés qu'ils procurent de les rerran–

cher en[ierell1enr : ' mais il conreille du moins de pra–

[iquer, ainfi qu'on I'a déJa fait en quelques endroits,

vis-a-vis de chaque cHeval, dans I'épaifleur du mur,

un renfoncemenr en niche, lequel feroit plus haut que

le ratdier,

&

defcendroit derriere l'auge jufque fur le

fol. Ce renfoncemcnt feroit fermé par le ratelier gu'on

appliqueroir contre fes m.ontans,

&

fupérieuremem ou–

vert pour laifler palfer le fourrage que l'on donneroit

alo rs felon 1"uCage ordinaire,

&

qui feroit pareillemem

foa renu par un grillage plaeé au niveau de la partie la

plu s é levée de la paroi poaérieure de la mangeoire. Ce

grillage permemoit un libre pa(J'age aux ordlires

&

a

la pou/liere, qui des-Iors tomberoient fur le lerrein en–

arriere du ratelier méme.

Quant a la dillríbut ion de I'avoine,

íl

eftt été faci–

le

á

M. Souffio r de l'introduire du corridor daos l'au–

ge.

11

a crainr cependant que des 3ninfaux que I'hom–

me n'apprivoife

&

ne rend ta m iliers qu'autant qu'il Ieur

fair femir le befoin qu'ils o nt de lui,

&

qu'i1 les ha–

biwe

ii

recevoir leur nourrilllre de fa main, De devio(:

fem en quelque

fa~on

fau.vages

&

féroces des qu'elle

leur feroit donnée

d~

maniere qu'il n'en feroit point ap –

per~l1:

aitJfi cctte parr ie des alimens qu'ils préferem

a

toute autre, fera fervie dans

I'¿cltr;e

meme d' autant

plus facil ement qu' on pourra palTer des corridors in–

féricurs aUN extrémités,

&

meme dans le milieu de l'é–

difice, par les porres de c.omtnunic.ation qu'on aura

menagées

iJ

cet effet .

Du re(le, M. Souffiot ne préfente íci qu' un frag–

ment,

&

non un barimenr entier

&

complet.

11

pour–

roir décorer fon

écur;e

par rrois avant-corps, dont l' un

la divireroit eh deuA' portions égales,

& .

dom les deux

autres la termineroienr. Ces avant·corps auroient dif–

férens érages, dans lefquels on pratiqueFOit

de~

loge–

l1lens convenables aux écuyers, aux comman<klns ;1e

l'éezJric,

aux lnai[res

palefreniers,

all X

piqueurs,

aux

perfo nn es chargées de dél ivrer le fourrage ,

311X

maltres

des gardes-mcubles , aux cochers ,

&

aux palefrenicrs.

&

il en mefureroit les difpofitiolls relarive ment

11

l'u–

tilité

&

¡¡

la commodité du ferv ice. O úrre ceux qu'i!

conflruiroit

&

qu'il ajuaeroit dans les rez-<le-chauflée,

il

Y érabliroi! des gardes-met1bles

&

des rellelics, dalls

lerquels

iI

placeroi[ des chem inées

nécellnir~s

po ur ga–

ranrir les fel les

&

les harnois de l'hum¡diré qui leur

nuit, Dans I'intérieur de ces veaibules qui formerolent

des-Iors les ditférentes entrées de

I'e'cttr;e,

iI

pourroit

enCOre fceller des chevalers

~angés

en échiquiers, pOllr

y pofer les felles donr on fal! le plus d'ufage ;

&

all–

delfus de ces chevalets feroient des méd-aillons, dans

lefguels feroien¡ repérés les noms des chevaux auxquels

ces m cmes felles feroienr appropriées, comme il en

c(l vis-a-vis chaque che"al, [upérieurement achaque

niche

&

achaque rateJier.

Dans quelques

éwr;eJ

l'équipage de chaque cheval

ea fitué direétemem au-deílus de fa tete, comre le

mur,

~

JI

c6ré de I'infcription qu'oo y remarque. Nous

.ne. fauCl.ons

appro~ver

un .femblable arraogemem; pre–

mleremem, ce meme équlpage ea expofé

ii

la poulTiere

du fourrage,

&

les fiéges des fellés font tóujo urs ga r–

nís d'une multitude ele brins de foin: fecondemem les

palefreniers ne pOllvam atteindre a la hauteur des

'ch~valets, f.om obligés de motlter fur la paroi nntérieure

de I'auge,

&

de s'aider de la main avec laquel le ils

[aifiCfem les

fu(~aux

du ratel ier qu' ils ébranlent ·

&

foit

qu'¡¡ faille prendre la felle ou la replacer le' fervice

eCl tres-lem , tres-peu far,

&

t¡eS -

di fficil~ ,'

11

arrl ve

meme fréquemmcnr que des chevallx en f.ollt effrayés

furtou! lorfque des palefrenieFs naturellement

mal:idroit~

)ailfem. tomber

~'é~uipage

furo la tete ou fur le corps de

ces anll1laux qOl s aculem, tlrem fu .... leurs licous en

rompen!

le~

cuirs Oll les

louge~,

&

.s'il~

ne fou't' pas

dans un trcs-grand danger de

~

eOropler du 1110ins ces

f.ortes

d'ac~idel1S .oC~afi.onDellt-iJ¡¡

toOJours'.¡les defordres.

11