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J

320

EC' U

rieure ell é levé d'environ trois piés

&

demi. Loríqu'

elh: en conllruite en bois on doit obíerver que les

planches qui la formem, Coiem teIlcmellt jointes

d~ns

leur alTemblage, qu'i1 n'y aie pas

entr~

elles le,

mOl~dre intervalle par Oll I'avoille ou le (on que Ion dl–

firibu" au .aheval, puiffe s'échapper

&

tomber;

&

~e

meme bord de la paroi

améri~ure

íera armé de feulI –

les de tole ou de quelqu'autre métal ' . atin d'cmpeeher

l'animal de mordre de ronger le bOIS ,

&

de contra–

éler la l1lauvaife habitude de tiquer. Les auges de pier–

re n'eligem pas cautes ces précautions: Que.lques-uns .

leur donnent la préférence

Cm

les

~r~mlercs;

t1s fe dé–

cidcm d'abord eu égard a leur Cohdité ; fecondement,

eu égard a I'aiíance avec laquelle elles peuvent etre la–

vées & nettoyées· cntin relativement

a

la comtnodité

de s'cn ferv ir

po~r

abreu ver les chevaux, lorfqu'on

~fi

a

ponée d'y conduire de l'cau

&

de les eo rempltr;

ce qui fuppoíe d'une part.

&

a

une de leurs extré–

mit~s,

uo réíervoir qui peut s'y dégorger des qu'on

ouvre un robinet qui y elt plaeé

a

cet effet;.

&

d'un

3utre ce,té ou

a

I'autre bout, uo fecond roblllet pour

l'écoulement du flu ide quand les chevaux ont bíl. Au

moyen de cette irrigation, une auge de cette matiere

ell toíljours plus I?ropre

&

pl~s

net.te

. Les

con~oles

ou

les piés-droits qUt

fer~ent

d appUl

&

de foílllen

~ux

auges de bois ou de plerre

~

font

efpacée~.

de maniere

qu'ils ne fe rcncontrent POtot daos le mllteu des pl.3-

ces qu'occupent les chevaux; .car non -

feu.l~mem

t1s

priveroient des-Iors les palefreUlers de la faclltté de re–

lever la litiere,

&

de la ranger fous I'auge; mais I'a–

nimal pourroit s'atteindre, fe blelfer les genoux,

&

Ce

couronner . Enfio au-de(]ous du bord de la paroi ao–

rérieure dom j'ai parlé, on attache

dao~

les

aug~s

de

bois

&

1'0n fcelle dans les auges de plerre, trOls ao–

neau'x a dHlances égales : -celui qui elt dans le milieu,

fen

a

íotltenir la barre; les deuI autres,

a

auacher ou

i

paerer les longes des licols, une d'un cÓté ,

&

la fe–

conde de I'autre,

&

1'00 compreod que I':wneau du

milieu devient inutile , ti I'on fépare les che v3uI par

des cloiíons .

11

en elt qui au lieu d'anneaux pratiquent

trois trous, mais cette méthode oe tend qu' a aftoibli r

le bois,

&

qu'a endomrnager la pierre \

&

de plus, ti les

longes ne font arretées que par des boules pofées

11

leurs

extrémités, elles couJent

&

glilfent alors bien moins ai–

fement ,

Les ef'peces de grilles que nous l)ommons des

rate–

¡ien,

ont cornmunément deux piés

&

demi de hau–

teur,

&

fom placés de fac;:on qu'elles font ou droites

ou inc1inées. D ans le premier cas, leur fai llie cn-d e–

dans de

I'¡"trie

ell d'environ dix-hu it pouces; elles re–

pofem par leur extrémité ioférieure contre la paroi po–

fi érieure de l'auge,

&

leur dilla'nce du mur ell rern–

plie par un autre grillage plus íerré , appuyé

&

arreté

d'urre part contre ceue meme cItrémité ;

&

de I'autre,

nccoté

&

fixé a la muraille. Ce grillage livre uo paí–

fage

a

la poumere du foin, qui tombe alors en -arriere

mcme de

I'aug~.

Les autres rateliers font inc1in és par

leur extrémité fupérieure en-avant . Cene meme extré–

mité elt foí!tenue par des tyrans de fer qui parteot-ho–

rifontalemeoi du mur,

&

qui l' en maintiennem élOi–

gnée d'environ quinze pouces, tandis que l' autre en

ell ti rapprochée, qu'elle y elt fcellée tres íolidemeot :

la mangeoire des-Iors n'en efi poiot féparée . Ceux-ci ,

que 1'0n ne doit élevcr

&

meure en uíage qu'autan t

que I'on en

g~né

par le défaut du terrein, n' offrant

llucunc iClu!!

i

la poumere

&

aux autres ordures qui

peuvent fe rencontrer dans le fourrage, s' en déchar–

gent fur la tete, fur le cou

&

fur la criniere de I'ani–

m al. Les fufeaux des uns

&

des aurres de ces rate–

liers doivent etre diltans de trois ou quatre pouces feu–

lement . Si I'eípace éroit plus graod, le cheval tireroit

&

perdroit trOP de foin; s'n étoit moindre, il n'en ti–

reroit pas

alfe~,

ou n'en tireroit que diffi ci lemenr ;

.&

du ,elle

iI

elt bon que ces fuíeaux arrondis tournent

&

,r0ulenc dans les cavités qui les contiennent, parce

d

U lIs n'oppoíent point autant de rétinance

¡¡

la íorrie

u. fourrage .

11

efl des

¡&1!ricJ

fans fl\teliers, d'autres

d

U

'

On! des rateliers íans auge . Celles-ci fom d' ufage

I

aos

~ue&lques

haras ; on y re tire les chevaux pendanc

ah nUll

v a

leur retour du parurage, fans les y an3-

~ee~~te/yez

H

1\

R

1\

s .

L es autres qui font delt ituécs

1

.

.Ider , demandent une attention une af)iqu ité de

a .part . es palefreniers, fur laquelle

h

elt mre de "ou-

vo" comrntcr · ca,

·1

r

.

r

a;

r

,

I S

ne ,auro.ent étendre dam I'auge

·lome a ez grande quamité de fourrage

a

la fois

& il

'~Il

abíolument

n~ce(Jair e

de le

renou vel\~r trt:s- ro~v ent

r.~ns

p¡¡rler de I'lOconvéniellt de la perte qúi s'en fait;

ECU

fol!

~

rai(on du Mgo ílt dont íom (aitis bien des chevaux,

pour peu qu e leur foume ait échauffé leur nourriture ;

foit atlendu I'impo ilibilité de les maintenir, des qu' on

efl priv é du fecours qu'otfrent les rateliers,

&

qu'on

I'abandonne totalement

a

la difcréiÍon de I'animal, qui

s'en remplit la bouche ,

&

qui en laifT;, tomber une gran–

de partie. Cene conflruétion ne peut donc convenir

qu'a ceox qui alimentent Iturs chevaux avec des foor–

rages

hach ~s ,

íeuls,

OJl

m elés avcc le grain, ainli qu'

on le pratiquc dans quelques pays. .

C haquc place fe trouve féparée ou par des barres ou

par de s c1oiíons. Les barres

doi v ~nt

rtre unies, arron–

dies,

&

percées par les deu" boots. On les t"ufpend

par I'une de leurs extrémités, au moyen d' uoe carde

paffée dans un des trous

a

l'anneau du milieu, fcdlé

ou attaché

a

I'auge ; par I'autre, au moyen d'une me–

me carde au pilier qui elt placé en-arriere vis-a-v is cet

anneau,

&

que I'on a percé

a

cinq pouces su - deffous

de I'efpece de boule qui en déeore le fommet, pour

qu'i1 pu ilfe recevoir la longe qui doit porter la barre _

La maniere la plus fure d'arréter cene corde, qu i fort

en-arriere hors du trou de ce pilicr, efl de la noüer

en y faifant une boucle ·coulante; cettc précaution im–

porte d'autant plus, qu'i1 efl alors intiniment plus aifé

de dégager promptement

&

fur le champ un chcval em–

barré , puifque le palefrcnier, eo tiram avec une force

m eme legere, I'extrémi,é de la longe, défait tout -

a–

coup le nceud,

&

lai(]e couler la corde.

11

elt efren–

tiel encore d'obferver que la barre fo it fuípendue de

maniere qu'elle foit

11

une hauteur qu i repoode

a

tix ·ou

fept doigts env iron au-delfus ·des Jarrets du cheval ;

&

par le bout qui regarde I'auge , au milieu. de fon avant–

br~s .

D es qu'elle fera moins élevée , le cheval s' em–

barrera fréq uemrnent;

&

ti elle I'en davantage,

iI

pour–

ra rendre inu tile la féparation : car les chevaux qui I'a–

voitinerom, feroot dans le riíque d' en etre enropiés ,

&

pourront le blelfer lui - meme . Quelques períonnes

aum ne íufpendent les barres en-arriere, que par nne

carde qui elt arrétée au plancher ou

a

la vofire .

11

en

facile de

compr~dre

que le Jeu qu'elles oo¡ des -lors

cll

trop contidérsble; elles oe fauroient donc garamir

parfa itement les coups de piés que les chevaul: le don–

nent mutuellemeot, elles les amortiífent tout au plus .

D'ail leurs il elt tres-dangereux d' aborder des animaux

vifs

&

fujets

:l

ruer, lorfqu' ils font féparés ainli,

a

moins qu'oll n'ait I'attentioo de íe íaiúr de la barre;

autrement, en vaeillant elle frapperoit

&

heurteroit le

cheval, qu i détacheroit uoe ruade capable de ruer celui

qui en approcheroir ,

&

qui ne feroit pas en garde con–

tre cet accident . D ans les

""rin

d'une foule de ma–

quignons , les barres ne íOn! éle vées que du ce,té de

l'auge; I'autre boO[ repo íe

il

terre

&

íur le fol. 1I fe–

roit fans doU[e fupe rHu de détail ler ici les commodi–

tés qu'i!s prétend ent en retirer \ je leur lailfe le foin de

fe rappeller les ruites funefles des embarrures , des coups

de pié, des heurts, des contutions , des entoríes , des

fraétures m e rne que cene maniere a occaúonoés . Quoi

qu'il en foit , les piliers fonr

l'

unique

&

le meilleur

moyen d'a ffujettir les barres ; ils doivent etre égalernent

ronds

&

polis;

les

inégalirés , les fentes

J

fOllt lIuili–

bies, en ce que les crins s'y engagem

&

fe

rom~ot_

On les place deeoot de dillance en dinance, ils ' limi–

teut l'étendue du terrein dcltiné achaque cheval: éle–

vés hqrs de terre d'environ quatre piés, ils y foO! en–

roncés

a

deux piés

&

demi de profondeur, enforte qu'

lis font eltrememeot ltables. S' ils n'étoient point plao–

tés alTez en-arriere, ils fe trouveroient trop a la portée

d~

I'animal, qui pourroit en protiter pour frotter fa

q.ueue ,

&

fouvent auffi pour appuyer fes piés de der–

flere , fur la pince deíquels

il

fe repoferoit continuelle–

ment, pour peu qu' il y eílt de difpolition. Je n6 puis

approuver au refle que l' on fixe aux deux cÓtés de

chaque pil ier un anneau de fG r, a l' eft'et d' y attacher

les renes du fil e t ou . du malligadour, lorfqu'on eourne

le che val de fac;:on que fa croupe foie

a

l' auge . En

premier Iíeu, ces anneau x pcuvent demeurer relevés

&

non apl'latis coiltre les piliers, íans qu' 011 s' en apper–

~oi ve ;

&

le che val qui rentreroie

iI

la

place avec vi–

vacité , pOll rroit s' y prendre

/l(

s'

y

engager par quel–

ques partíes de fo n harnois , ou fe heurter

&

re blelfer,

D ' unc 3utre part

il

faut convenir qu' ils font des -Iors

multipl iés

fa~~

néceffi.té

; car un feul anneau placé au–

dev ánt du plllc.r, enVlron deux pouces

&

demi uu-def–

fus du trou donr nous avo ns parlé , fuffiroit a(Jílré–

ment PQur conten ir .Itl longe

~roite

&

la longe gauche

de deu x chevao x qUI font vOltins,

&

I'on évireroit les

riíques des hCUrlS, des cotltutions

&

des déchiremens

de