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.~OO

ECR

abCorballle

&

prétendue alexitere

&

cordiale connlle dans

les pharmacopécs.Cous .Ie n0tl? de

p".'viI

e

ehcliJ can–

&rorum

dOD[ voicl la dlCpenCallon ; prl Ce de la pharma–

copée de Paris . Prenez

ap~Cflm

nigrorum chelarum, can–

" or" Ya

OU des bouts OOlrs des grolfes patles

diere.

vi[f.,

trois onces : Id'yeux d;

éc,.eviJ{e

?e riviere pré–

parés de corail rouge prépare, de (ucem blanc prépa–

d~

come - de - corf préparée philoCophiquement , de

ch;cun une once; de perles préparées, de beCoard o–

riental en poudre, de chacu.n dem!-once; de gelée d.e

viperes une CuffiCante quantlté; melez toutes ces dro–

gues pour en faire une maITe que vous ' dil'iCerez en pe–

{ileS bobles qu'il faut fécher avec pr.écaution.

E

e

R

E

V

J

S S

E ,

C.

f.

(Afironom. )

nom que rondon–

ne quelquefois

a

la conClellation du Cancer .

V.

C

II

N–

CER.

• E C R

1

L

LE,

r.

m.

(Eeon.

yt(ft.)

clayonnage dom

on ferme les décharges des él-angs, poor empecner le

poilTon d'en Conir.

. E

C R

1

RE, v. na. peindr.e ou tracer avec la plume

fur le papier

!k

avec de l'enere, des caraa eres pro·

pres

¡¡

tilire connoltre Ca penCée , ou a conCerver la

mémoire de ce qu'on

vr.ut

ne pas ouplier.

I/oyez.

E–

C'R J

T

URE,

11

ligni5e lluffi

fa ire [avoir fa '/Jolom é

,.¡

'i,u lqu'un

par un billet eu par une leme .

On Ce [en du terme

Itrire

par'¡lli les marchands né–

.gocians

&

banquiers en tous ces Cens.

E eTire fur le jQllrna/, f " r le g ra"d ¡¡vne.,

&c.

c'eCl

porter.Cur ces regiftres en

recet~e

ou dépenfe les difré–

rcnteS parties de débit

&

de crédil qui [e roO! journ el–

Icment dans le négoce,

&

qu'on a écrit·es auparav,ant

fur

le

brouillon ,

I/oy .

BR

Q

u

1

L L

o

N

&

L J

11

R

E S,

Eer ire fztr fon agenda,

c'.Cl meme en forme de mé–

moire [ur une efpece de pelit regiClre ou Cur des ta–

bleues que les négocians exach om toajours Cur eux ,

les cho[es les plus importantes .qu' ils one

a

faire cha–

<jue jour,

&

qu' ils

pourroi~nl

oublier daos le grand

nombre d' affaires qui les oecupen!,

f/o)'iz

A

G

E

N–

DA .

Eerire une pareie en ban,r¡'Ie,

c'eCl en terme de

vi–

remen t de parties,

éerire

(ur le regiftre de la banque

le nom du marchand, négocianl, baoquier ou autres

a

qui il a été cedé quelque partie ou [omme de banque

ponr achat de marchand i[e eo gros, payement de lel–

tres de change ou aUlrement.

f/.yez

BliNQUE

&

V

J–

REMENT DE PlIRT J E .

P.erire,

fe dit cncore des depeches'

&

leures mill-

1(es que les perConnes d'un négoce tanl-Coit-peu con{i–

,dérable

Com

obligés

d'é" i,e

a

leurs correfpondans, af–

fociés

&

autres,

D iElionn, de Commerce, de Trév .

&

Chamb"s. (,G )

E

C

R 1

T ,

r.

m.

dam le eommerel!,

aae ordinaire–

menl fous Ceing pri vé que les marchands patrent en–

Ir'cuX pour convenir de quelque choCe ou pour en af–

farer l'exéculion

&

en regler les

condilion~ .

D iElionn.

.le

Comm , de T rlv.

&

Chambers.

(G l

E C R

1

T

A U:X

ou

E

C LIT

A

U

X,

t eTme de

,i'/Jiere, '

c'en ainfi qu'on appelle des pieces [ervaO!

a

reteoir les boulons d'un bateau fon cet .

ECR IT EAU, EPIGRAPHE, INSCRI–

P

T ION,

(Gramm , )

II

Y

a de la différence entre ces

Irois mots.

L 'éeriteau

n'efl qU'Ull morceau de papier

ou de canon [ur leq uel on ¿crit quelque chofe en gra[-

, fes lettres, pour donner un av is au public.

L 'in[cri–

ption

[e grave Cur la

pi~rre,

fur le marbre , [ur des

colonnes, [ur un mauColée , [ur une médaille, ou Cur

quelqu'autre 1D0numem public, pour conCerver la mé–

moire d' uoe chofe ou d'une per[onne .

L 'lpigr(lphe

,eft

uQe courte inCcriptio)) gravée d'ordioaire en onglet fur

les b¡ltimcDs particul iers , ou au bas des eClampes.

I/~.

yo:.

E

P

J

G

Ji

II P

HE .

Les

écrieeau x

[Oll! faits pour étiqueter les bottes des

épiciers, ou pour Cerv ir d'enfeigne aux maltres d'écri–

lure; les

i"feripeio1JS

poor tranCmeHre l'h iCloire

a

la po–

ílérilé,

&

les

épigraphcs

pour I'imell igence d'une e-

ílampe ou I'ornement d'un livre .

.

Les tableaux d'hifloire auroient [ouvent be[oin d'une

épigraph: .

La célebre Phryné qui

f~ut

avee tanl d'arl

déco.uvnr

&

obtenir de Protogene fon

Saeyre

&

[on

Cllpt~?n

,offri!

de

relever les murailles de Thebes ,

a

condlllon q?'on gravat

11

[a gloire cene

inJeripeion : A–

lexattder. dtrutt,[ed mereerix P h'yne f " ie;

Alexander

:1

démolt les

~urs

de Thcbes,

I!i.

la courtifane Phry–

le~

a

r~b~tls . ,

Voi1i\ O? 4e mOl

in{eTiption

eft

a

fa

place . malS ce n efl pas bIen parler que d'avoir emplo–

yé ce terme dans

~ne

des bonnes traduaions du nou–

\'Cau Tellamcnt ou l'on s'exprime ainfi :

lis marque-

ECR

rent le f "jet de la condamna/ion de

'}.

C.

d(lm

celU

infcription

'11/ ih mirene au-dejJiu de fa téte: Ce/¡';-e;

eft le roi deI '}lIif s.

1I

falloi

1

Ce Cervir dans cel en–

droil du mot

h Ttt eau

au lieu d'

in(eTipeion.

La rai–

ron du lerme préféré par les trad uél:curs, vieO! peut–

litre de ce qu'ils om con!ideré l'obJet plus que la na–

ture de la chofe . Ce n'élOil réellemem qu'un

Icri–

l eau;

les

J

uifs traiterent en celte occalion [,innocence

m':me comme le crime .

.t1reicle de M. le Chevali.r

;DE lllUCOURT.

E

C R

1

T,O

1

RE,

f.

f.

(E"iv(lin)

cc'eft le réCervoir

de tous les m(!rumens propres

:l

l'écrivain.

Il Y

en

a

d

7

bien des (enes; les unes ne

re~oivem

que le ca–

IIJf

&

l~s

plumes; les aut,res om de plus un [abl ier;

une trolfieme efpece contlent le paln

a

cacheler: ces

trois premieres peuvem etre portatives . 1I Y en a u–

ne quatrieme efpece qui n'en poinl ponativc; c'eCl

a–

peu-pres un nécell'aire diftr ibué en caífetins, ou Ce trou–

vent

plume, canif, fable, cire d'Efpagne, cachet, cra–

yon, regle, [andarach.

Vo)'. z la premiere Planche d'E–

crrVdrn.

E

C R

J T OJ RE.

('}ftriJprud, )

Bureau de

l'leritoire ,

greffi ers de

l'éerieoire. I/oy,

G

R

E

F F

JE

R S

DE

L'E–

e

R

J'I'

o

J

RE ,

(A)

ECRITURE, rubo f.

(H~r¡,

anc. Gramm.

&

Ares )

Nous la définirons avec Brebeuf:

C

et art ingEn;euJr

De peindre la parofe

&

de parleT a1lx yeux,

Et par des

~Taits

divers de figures traeées,

D onneT de la COUlellT

&

dll corps aux p<nfées.

La mélhode de donner de la couleur du corps, on

pour parler plus fimplemeJu, une forte d' exiftence aUl:

penfécs , dii Z ilia (ccme' Péruv ienne pleioe d'eCprit,

li

.connue par fes ouv rages) , fe fait en

tra~am

avec u–

ne plume, de peliles fig ures que l'on appelle

leetres ,

Cur une matiere blanche

&

mince que l'on nomme

p"–

pier ,

Ces figures ont des noms;

&

ces noms

m~lés

en[emble, repréCeotent les [ons des paroles,

Développons, avec

M.

Warbu nhon, l'origine de

cet art admirable, [es différemes [ortes,

&

[es change–

mens progreffifs juCqu'a ¡'invenriol1 d'un alphabet. C'en

un beau [ujel philofophique, dom cependant les

bor~

nes de ce bvre ne me permettenl de prendre que

la

lIeur.

N ous avons deux manieres de communiquer nos

idées : la premiere ,

3

['aide des [ons : la leconde, par

le moyen des figures ,

En

die! l'occation de perpéruer

no; penCées

&

de les fa ;re connoitre aux perfonues

éloignées , [e préfente [ouvent;

&

comme les [0115 ne

s'étendent pas au - deta du momem

&

du lieu ou ils

fom proférés, on a in venlé les fi gures

&

les caraae–

res, apres avoir imaginé les [ons, afin que nos idées

pulfem participer

a

l'étendue

&

a

la durée .

C~lte

maniere de communiquer nos idées par des

marques

&

par des figures, a confi(!é d'abord a deffi–

ner tout naturellement les images des cho[es

~

ainl\ pour

exprimer I'idée d'un homme ou d'un cheval , on

a,

re–

préCcmé la forme de I'un ou de l'autre. Le premier

ellai de

I'icrieure

a élé, comme on voit, une limpIe

peinture ; 011 a [u peindre avant que de Cavoir écri¡e ..

N ous en trouvons chez les M exiquains une prcuve

remarquable . lls n'employoient pas d'autre mélhode que

eelle

éorit"re

en peinture , pour conferver leurs lois

&

leu rs hiCl oires.

f/oyez le voyage alttollr du monde ,

de

Gemelli Carreri;

I'hi/foire naturell.

&

morale d" ¡n–

des ,

du

P.

Aeo(!a, les

'/Joyages

de Thevenot,

&

d'au~

tres ouvrages .'

11

reCle en care aujourd'hui un modele tres

~curieux

de cene

leritllTe

en peinture de s lodiens, eornpofé par

un M exiquain

&

par lui expliqué dans Ca langue, a–

pres que les ECpagnols luí eurcnt appris les lemes. Cer–

te explication a élé enCuite tradu ile en eCpagnol ,

&

de

eeHe langue en anglois, Purchas a fait graver I'ouvra–

ge, q\li ell une hi(! oire de l'empire du Mexique,

&

Y a joint l'ex plicaríon.

le

erois que l'cxcmplaire origi–

nal e(! :} la bibliolhe.que du roi.

Voi la la pren'liere méthoce,

&

en meme tems la

plu s limpIe, qu i s'eCl offerte

a

10US les hommes pour

perpétuer lcurs idées.

M ais les inconvéniens qui réfultoient de l' énorme

grol/eu r des "olumes dans de pareils ouvrages , porre–

rem bien-lllt les nations plus ingénieuCes

&

plus eivi–

liCées

11

imaginer des mélhodes plus courtes , La plus

célebre <,l e toutes eCl celle que les Egyptiells Oll! inven–

tée,

a

laquelle on a dOllné le nom

d'hie,.oglyphiq!'e ,

Pn~

.