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.296

ECO

Eeout.. de perro,!,ut de bea1lpri,

,.0,

61.

É eoltteJ da bOl1nettCJ etl /tui,

c'cft ce qu'on appel–

~e

faulfe l

tcu,,~(J;

elles (onl

le~lues

par les arcboUlalls.

011

fa;1

plulieur,

ma.na

;uvres dlfi'éreOlcs avec les

¡eou–

'"

dOIH voici les prmclpales,;

l-lalu Jur lel ¡eoM.. ,

c'cU bander

&

roidir ces cor–

.dages .

./IIIer entre dwx <cot<teJ,

c'd} avoir le ven! en poupe.,

./Ivuir leJ tcOftt<J larglleJ,

c'ea lor(que les

éc01lteJ

oe 10m pojOl halées,

&

<}\le Je ven,!

ea

favorable (ans

l'avoir en poupe.

"

L argtter

ou

jiler r ée01lte; larguer I'leout e en dou–

-emr; ftler toftte /'IcPftte:

celle manreuvre le fail de

gros

lel.ns

,

&

.lor(q u'il (urvie¡lt quelque grain dOn! O[)

crainl que la voile ne (oil déchirée ou emponée.

Navigftrr /,hot,tte

a

111

main,

c'efi 10rlqu'élaOl par un

gros lems daos une chaloupe, on ea cOOlraint de lenir

J'¡f0ftte,

po ur la larguer (elon qu'¡¡ en

e.fi belo.in

.

B orde,' les leottteJ,

c'ea les élendre

fx

les IÍrer.

.Border plat leJ ¿eoute,!,

c'efi les haler

&

les border

~UlaOl

qu'elles le reuvent ene,

(Z

~

E

c o

R TE O .E R E V E R

5',

voyez

R

E Y E R

s.

File rlcoute tie reverJ,

terme de commandement.

(Z)

E C O U T E U X,

ad.

(Manlge.) Cheval leottteux ,

fe dil, (don les aUleurs du ' diaionnaire de Trévoux,

d'ufl ¡:heval

retenfl,

qui ne part pas franchemeOl d,e

la

main, qui (aute au líeu d'aller ,en a.van!, qui ne four–

uit pas lOut ce qu'on lui demande,

&e.

Cene détinilÍon u'efi pas la (eute daos cet ouvrage

qui

n~

Coit pas exaae

&

.correae. D'abord, il

Y

a u–

ne !res-grande difierence entre uo cheval

retenlt

&

uu

cheval .q'Jj (e relient; le premiere efi tolijours cenfé n',,–

Ire a/foJelli

&

capilé que par

le

cavalier qui le monte;

le. Cecond au contrair

ea

celoi qui nalurellement, ou

conCéquemment ii quelques cauCes accideotelles qui affe,

.él:ent que lques partks de Ion corps, refu(e de fe déter–

miner

&.

d'obéir avec franchiCe:

c'ca

ce que nous ae–

pelJons pmpre,rnent

Je relenir;

&

des-lors le principe

de COI1 irré(olulioo ell dans

lu i- m~me ,

&

noo dans u–

,ne force étrangere qui

le

comrajllt

&

l'a/fervit.

II

oe

faut donc pas confondre les termes

d'icouteux

&

de

retenlt,

&

les regardcr comme Iynonymes . D 'ailleurs,

10ftt ebrval 'lui ne part paJ franebement de /a main,

'lfti JaTlte

(lit

lieft d'al/a en-avqnt, ,!ui ne fournit paJ

IOftt

ce

'lft'on lui demande,

ell en général un che val ,

JO.

qui Ce retiem,

2°.

qui le défend

&

tient du rétif,

3°,

qui peut pécher par le défaut de force, de (decce

.ou de volomé , 10rCqu'it ne foumit pas aUlan! que l'on

e xige de lui;

&

l'épithele

d'éeouteTl x

nc (u[cite point eo

nous l'idée de tous ces ditférens cas. Pour la reanrin–

dre

dan~

f.'l

vraie IigniticalÍon, on ne doit l'appliquer

qlle daos celui ou le cheval en aaion,

&

difirait yar

quelque bruit ou par quclqu'objet, rallentit [00 allure

ou Con air,

&

partage [00 auemion emre le brui! ou

l'objet qui le frappe,

&

les impremons qui réCultent des

opérations de celui ' qui l'exerce. Soit que le lens de

l'oüie, loit qoe le lens de la vele (oient émlls, la diara–

étion de l'animal ea délignée· non-(eulcment par [00

rallentinemem, mais par le mouvement de les oreilles

qu'il préCellle,

&

qu'il porte en(emble ou léparémeot en–

avan! ou en-arriere;

&

c'ea

p~éd(émen t

cet indice coo–

ílan! dans de pareiIles cireonaances qui lui

a

mérité l'é–

pilhete

d'¡eouteu,~.

R ien

n'ea

plus important au furplus que de mainte–

nir les chevaux que 1'00 travaille, daos une telle at–

teolion, qu'ils puilfeot parfairemem eotendre

&

com–

prendre ce que l'on exige d'eux;

&

1'00 reco[)nolt le

v~ritable

homme de cheval, ii l'allentioo qu'il appone

IUl' meme pour en t!tre lui leul écouté:

il

n'y

parvieot

qu'autan! que toutes fes aaions 10m me(urées

&

pro–

p~nionnées

a

la oature de l'animal,

&

qu'il Cait

les

lui

fa~re

goll.ter, les lui rendre agréables ,

&

noo les lui

falre cramdre: que

Ii,

malgré toutes les précautions

qu'i! prend pour y réumr, le cheval tombe de tems en

t~ms

daos des diaraélions, il doit foigneuCcment l'ave¡–

IIr en approchant plus ou Il)oins les jambes, en lui fai–

fant. redouter les ch3limens qui fuivent les aides de ces ,

p~áll,es ,

quand elles (ont adminiarées en vain;

&

en le .

c

~~ant

enfin avec

le

fer, (uppofé qu'il

p~r(jae

&

qu'il

~er

vc;.re daos foo inapplication. Du reae 00 dO;t peo-

er qu 11, en des chevaux plus diaraits les uos que les

autres; I1 faut

¡mili

beaucoup plus de tems pour frap–

pe~

IEur mémolre

&

leur iutelligence .

(e)

,

C O

U

T

IL LE,

f.

f.

(Marine)

ouverture du

tlIlac, par laquelle on defcend gans l'intérieue dll vaiC–

re~u.

Oo,<loQue le nOIl)

d'éeoMjllqn

11

uoe petite

011.

ECP

v~trure

pratiquée daos les

le01ltilleJ

memes.

Voyet. I'ar–

tiele

E c o

U T

r L L o

N.

C'ell par les

éeollti/le¡

<)11'00

lire les gros fardeaux. C 'ea Par les écoulillons

que

les

perColloes .paaent.

JI

Y

a

l'¡eoutille

de la folfe au X ca–

bles ,

entee le

m~ t

de milaine

&

la proue;

l'érollti/l"

des Coules, enrre l'animon

&

la poupe; la grande

i–

c.ot,

tille,

entre le mar de mi (aine

&

le grand mal '

&

l'leotltil/e

des vivres, ou de maltre valet, entre le

gr~nd

m al

&

I'animoo .

L 'éeoutil/e

etl une ouverture

quarr.ée

&

faite com–

me uoe trape, pour de(ccndrc fous fe ponr: elle ell

bordée par les hiloires .

V oyez rartid.

H "

LO

I

RE.

Les

éeollti/ieJ

pratiquées dans un vai(feau,

&

dont 011

:viem de nommer les priHcipales, ont pour objct de fa–

ciliter la communicalion avcc les différentes panies ,

comme 00 peut le voir dans la

PI. IV. Marine, fi!; .

1.

a

laquelle nOllS alloRs renvoyer pou.

·voie

la di(polllion

de ces dinerentes

leout;l/er.

La

grande leoftti/le ,

cottée '79. entre le grand mar

,&

le

m~·t

de miCaine, plus rres du premier .

L'éeoutil/e al/x ,abiCi,

cOHée

80.

plus pres du

mar

de mi(aine.

, L:üofttil/e aux vi7JreJ,

81,

eDtre le grand mat

&;

l arnere .

L'éeolltil/e

flo11X

poftdreJ,

82,

a

l'arriere,

Eeoutil/. de la f4re aTlx lion!

"

83.

ii l'avaDt.

Eeoutille de la [out e dll canonnier

~

84.

ii la poupe.

Former leJ leoMi/les,

c'en fermer le fond de cale

d' un vaiffeau, atio qu'on De pui/fe y emrer; ce fJue

l'on fait ordinairement 10rCqu'uo armateur fai! une pri–

fe. L'ordon nance de la Marine de

1681,

tito

jx,

or–

donne au

capitaine-armateu~

qui s'ca reodu maltre d'un

vailTe~u

, a'eo faire fermer les

Icofttil/Ci;

&

lor(que le

oavire erl arrivé dans un port, les officiers de l'ami–

raDIé doivent

le~

fceller de leur Ceeau, pour empecher

le diveClilfemem des marchandi(es

&

effets qui fe trou–

vent dans les priCes.

(Z)

ECOUTILLON,

í.

m .

(Marine)

ce fODtdes

dimilfutifs des écoutiIles, que l'on fait dans les palJ- /

neaux, c'ea · ii-dire dans les trapes ou portes qui fee–

ment

l~s

écou li lles.

(Z)

E

C O

U VIL L

O

N,

í.

m . (

./Irt milit.

)

icnru–

ment .qui (en

a

Dettoyer l'ame ou l'intérieur du canon.

Il

ea compo(é d'une tete, malfe ou bOl re de bois (cae

on lui donne IOUS ces -noms) , couverre d'une peau

de mOUlOD, m ontée (ur un long balOn ou ham-pe . 00

s'en (ert au m pour rafra1chir I'ame du canQn , qu and

il

a tiré .

Voy'ez

C

A N

o

N,

&

e

H A R G E.

V .yez

auJli PI, VI. de I'Arl milit. fig.

6.

la ligure de

l'éco1!–

v itlon.

Les

Icoflvillom I

&

G

101l! compo(és de -peau de

mouron forman t une eCpece de balai ;

&

I'éeollvil/on

H,

qui ell ' le plus ordioaire, d'uue eCpece de bro{fe

cylindrique auachée au boU! de la hampe.

(Q. )

ECOUYlr. LoN,

en t,rme de B Oftlanget' ,- ea

uo

paquet de vieux linge lié au bout d' l1lle perche, avec

lequel 00 balaye les cClldres qui fOI1l

d~ns

le four •

VOJcz la figure

8.

Planehe dll BOTllangcr.

E

C O

U

VIL

L

O N

N E

R,

v,

aa. ou neutr. c'efi

nettoyer o u rafra1chir le caoon devant ou apres qu'il

a

tiré.

E

e o u

VIL L

o

N N E R , Y.

aa .

terme de BOlt1ange.

rie , c'ea

balayer les cendres du four.

E

C

PIE

S M

E,

í.

f.

en Cbirurgie,

c'ell une e(pe–

ce de fraaure au crane, ou il y a plulieurs perites eCquil–

les d'os gui compriment

&

blelfent les membranes qui

enveloppent le cerveau. 11 faut eolever tomes ces pie–

ces,

/5¡

panCer le trépan accidetllel que forme l'en–

levemem des elquilles , comme 0/1 fait l'opéralion du

trépan qu'on auroit praliqué Cuivan! les regles de l'art .

Voyez

TRE'PANER.

(Y)

*

E

C

P H

R

A

C T

1

Q

U E S ,

adj. pris fubll. médi–

camens apéritifs, auxquels on auribue la verru d'ou–

vrir

&

<,le débarralfer les conduits excrétoires .

Voyez

A

p

¡;:'R I T I F S .

E C R A 1N

01t

E C R 1N ,

f.

m.

(./IrtJ)

(crme

Iynonyme ii

baguier;

pelil cotrre ou les dames met–

tem leurs pierreries,

&

les curieux leurs pierres gra.

vées.

Dans les beaux jours de la Grece

&

de R ome,

les

amaleurs des pierres gravées delirant de les ten ir con–

Iinuellement en garde comre les frouemens, l'uCure,

&

aUlres accidens qui pouvoient !ellr arriver, les con–

ferv oient précieulement avec leu rs anneaux , leurs ba–

giles

&

leurs cachets, dan s une ca(Jelte portative

qu'il~

appelloient

¡",...

u'",e... ,

dallyliothe&(#.

Nous ignorons

com-