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ECO ,

ECOSSE

N~U

V

ELLE,

(GEog. mod.) Voye::.

A–

CADl E .

E

e o s

S E R, v. aa."'(

.Tará.)

e'ert tirer un légu–

me de COIl eaflat, de Ca gouíT'e,

élc.

On écoíT'e les pois,

les feyes ,

élc.

/

.

• ECOT,

r.

m.

(Eatlx

él

forétI

él

Blafan.)

c'eCl

ain li qu'on

nppell~

des gro/res braoehes qui n'on! pas

tlé dépoüil lées de lcur> rameau!, alfez ras; enCon e

qu'il retle Cur leurs longueurs des bouts exeédens de ces

rameaux qlli leur donnent uoe figure hérilfée

&

épi–

nenCe .

i.cot

"

la meme aeeeplion dans le Bla(on.

E C O T A R D

01<

P (') R T E-H A U B A N ,

voyez

POR T E-H A U B A N.

E C O T E ' adj.

terme de BlaJon:

il

Ce

dit des troncs

&

des braoehes- d'arbres dont on a eoupé les me mes

branches.

00

appelle

<roix ¡eotle,

celle doot le mon–

tant

&

les braoches ont plu lieurs ehicots ou neeuds. On

le dit aum d'uo cheval , dont l'écot d'une Couehe a pa–

rié le pié.

1I1I"'tr. Trev.

&

C hamberI.

L echeraillc eo Savoie, d

'a.ur

a

la baode

'eoeée

d'or.

*

E C O U

A

N N E, outil eommun

~

uo graod nom–

bre d'ouvriers. L es Arquebutiers om leur

ico'¡anne

ou

hoiiaine;

e'cll uo moreeau de fer ou d'acier trempé,

dont la queue fait eoude, aveo le relle qUl ert emmao–

ché , qui a le dclfus eannelé en large ou les cannelu–

res Cont uo peu élevées les unes au-d eaus des autres,

&

un peu tranchames . Les Arquebufiers s'en Cervent

pour raper

&

raboter les moulures Cur du bois. lIs en oot

de pIates

&

de eonvexes, de plus grandes

&

de plus

petites. Les Faaeurs ou Luthiers ont leurs

leoü"nnes .

Les Menuilier> s'en rervent pour pou fler des moulnres.

C'ell

a

la qlonnoie une des limes des ajnCleurs, pour

diminuer le flan

e

quand il ert trap fort de poids.

Celle dll Potier-d'Elain ert un morceau de fer de

deu~

piés

·a

deux piés

&

demi de long,

&

env iran uo pou–

ce

de large rur un peu moios d'épaiíT'eur, garoi de deots

de deux c6tés, faites

11

la lime, diClantes, de deux lignes

I'une de l'autre .

11

s'en ren pOllr raper ou limer les iné–

galités que font les gouues d'étain rur la Cupertieie des

pieees Oll

00

a

rebouehé des trous,

&

dan! on a <ipi lé

les jets avant que de les tOurner ou réparer. S on

leoüan–

roe

pour les pots ell ordinairement droit,

&

a d'un c6-

té les dems plates,

&

de I'autre demi-rondes ;

&

celle

ponr la vailfeIle efl plus large

&

plus courbée.

11

a d'alltres

leoii"nnes

plus petites , dont les dents

fom plus Cerrée,; il lem donne le nom de

rape :

elles

ferv ent plus Couvent

a

achever qu'a

l

appreter ,

&

a

r6-

parer .

VO);ez. ces moU .

L 'leorianne

du Tabletier-Cornetier ert uoc efpece de

lime dOllt les dents, meme dans les plus petites, COn!

plus groOes que cclles des plus grolres limes .

11

en a

de plates, de triangulaires ,

éle.

Celles des autres Ta–

bletiers,

&

des ouvriers en I'vhrqueterie ert la m b ne.

Voy~z

le! Planche! áe

Cel

áiff.!rem art!;

vous

y

trou–

vere. leues

ico,ianne! .

Les ouvriers que DOUS venons

de nommer ne fOIl! pas les Ceuls qui Ce Cervent de cer

outil; mais ilu'a rien de partieulier dans leurs boutiques:

il

n'y varie que par la longut!ur

&

la largeur,

&

par la

petiteíT'e on la force des dents. Ce o'eCl que la matie–

re

a

éeoüanner qUi oeeallonne ces différences.

E C O U A N E T TE,

r.

f.

en terme

áe~ Tabletier­

Cornet;lIr,

efl une plaque de fer

a

grolfes den ts , mon–

t~e

11

plat Cur un manche un peu

recour~é

en-detrus.

L'écoüanette

Cert a plaoeter les morcea,ux de carne doot

00

veut faire des peignes .

E C

O

U E T S,

E

COI T S ,

voyez.

C o U E

T

S .

ECOULEMENT,

r.

m.

(Gramm . )

termequl

'fe dit du mouvement

d~un

flu ide en général, qui paíT'e

ou s'échappe d'un lieu ou il étOit ramalfé.

ECOOLEMENT Ce dit,

en Phyfi'{ue,

des corpu!cu '

les inCenobles qui s'échappent d'un eorps.

Voyez.

E

M

A–

NATION.

E

e

o

o

L E

M

E

N

S,

(Hydraul.)

Ueau s'écoule ordi–

nairemeót par des ouvertures ' eireulaires , quaod

0'0

l'a

amalfée dans un regard de prire ou ehateau d'eau;

&

alors on la meCure, pour en conno'ltre la quan!ité, au

pouce

&

a la ligue eireulaire , qui Com percées dans la

jauge, lefquelles meCures Cont toujours plus petites que

les quarrées .

L'expérienee fait connoltre que Peau coorante qui

n'ert point foreée' , é tan! tenue au-deíT'us de l'orifiee du

canon, d' uo pouce pereé dans la jauge, ou bieu

a

7

ligoes de ron centre, l'eau qu i s'éeoule par le trou eir–

eulaire d'un pooee, dépenCe pendam l'erpaee d'une m i-

nute,

13

pintes

~

mefure de Paris; ce qui donoe par

ECO

295

héur'e deux muids d'eau

1

&

40

piotes, le pié eube

4

étant de

31'

pintes, huirieme du muid ;

&

ce meme pou–

ee paf/jour fournira

69

muids

120

piotes, (ur le pié

de

,1.80

pintes le muid . Si le m uid étoit de

288

pintes ,

qui ell la grande meCure, le p,é eube reroit de

36

pin–

tes ,

&

cela

ehangero~t

le ealeu l de

l"eou/.ment;

le puu-

ce d'eau dOllneroit alors par heure

2

muids

1

&

18

¡lin-

4

tes,

&

par jour

67

múids

~,

chaque muid étant aug–

menté de

8

pintes.

L a ligoe d'eau tambant, Cans etre forcée, dans le ré-

Cervoir, donoe paNeure environ

l'

pintes.!,

&

.!

qu'

>

7

on peut prendre pour

f'

qui fera la huitieme panie

d'uoe pinte, q¡{i eCl une' roquiJle; ainti eeue ligne don–

ne en ulle heure cinq pintes

~

&

roquille,

&

en

!lo

jour

131'

pintes meCure de Paris; parce que la ligue

quarrée n'étant que la

' 144

0

parrie d'un pouee quarré,

eJle ne doit fouroir dans l'erpaee d'une heure que la

144

c

partie de l'eau que

fo~rnit

un pp uee dan! le

m~me

erpaee de tems.

f/oyez.

DE

P E

NSI!.

(K)

E C O U L E R

LEC

U

IR,

terme de eorroymr ,

c'eCl l'égoU[ter ou en faire Corrir l'eau dan!

iI

s'.ft ehar:

gé dans le tonlleau, OU lorrqu'on l'a foulé aux piés:

c'ert avec !'ellire qu'on

¡eoule le! e"irJ .

• ECOURGEON,

r.

m.

(OEemom. rtlft.)

e–

rpeee d'orge qu'Qo appelIe eueore

orge '{uarr!, orge

á'atttomne, orge áe prime: orge 'l"arrt!. ,

paree qu'¡¡

a

comme quatre angles ;

orle á'autumne,

paree qu'on le

Ceme

en eeue Caifon;

orge áe prime,

paree que c'eCl le

premier graio qu'on moilron ne: il Ce Ceme avee le mé–

tei!,

&

demaode une teGre forte.

E

C O U TE,

r.

f.

en Arehiteélttre:

on appeJle ainfi

les tribunes

a

Jalouties daos les écoles publiques , ou Ce

tiennem les perCoooes qui oe veulent pas étre vues.

C

P)

E C OUT E' , ECOUTE' E, adj .

(Manlge)

é–

pithete que naos employons en général pour déligner

[Oute aaion Cou lenue , juCle

&

cadeneée ,

&

dans laquel–

le tons les tem s Cont

ex~aement

égaux entr'eux,

&

par–

faitemen! diClinas

&

merurés.

Lr/

mouvemenI áe ce eh.–

val Jont leouté!

él

trCJ-hien JrúviI,

;1

exleute

"Vec

bea"eo1lp de précifion .

Quelqu es auteurs ne paroilfell[

eependant avoir fait uC.1ge de eet adjeaif que pour di–

Clinguer le

pa!

d'éeole du

pa!

de campagoe (

voyez

P

A

S ) ;

mai~

il s'applique égalemem

a

toutes les allures

&

a

tous les airs, !a juClelfe

&

l'harmonie des mouve–

mens de l'animal

d~pendant

tDlljours de l'atteotion da

eavalier

a

Caior

&

¡\

leo!!ter

tous les tems des Jambes

du cheval qu'il travai!!e,

&

de celle de l'animal

¡\

écoo–

ter

&

a obéir promptement aux aides du eavalier quí

l'exeree.

Voyez.

MA Nl'.'GE

él

TEMS.

Ce)

E

e

O U TER, verbe aa .

(Phyfi,»/og . )

e'ert

pr~ter

l'orcille pOur oüir, ou

c'ea

<:Jereer aauellement eelui

des Cens externes qu'on' appelle

oüie,

par le moyen des

arganes renfermés dans l'oreille, difpofés

a

reccvoir les

impremons de l' air qui tranCmettenr le Con.

Voye::.

OOIE ,

SON.(á)

E C O U T

E S,

r.

f.

(Marine. )

ce

Can!

des eorda–

ges qui forme nt deux branehes ,

&

qui rOn! amarré . aux

eoim des voiles

p~r

en-bas; elles rervent

a

ranger la

voile Cuivant la mastere la

pl~s

eonvetlable pour- reee–

voir le veot .

JI

Y

a des

;eoute!

a

queue de rat,

e'ea–

a-dirc qui vont en diminuaot vers le bout.

Voyrz

COUETS.

Tontes les voHes ont des

écoltte!,

&

ces eordages

flOrtent le nom de la voi[e

a

laquel le ils CODt anaehés .

Voyez Planche l . de Marine.

Granáe! ¡come!,

qui ferv-rnt

a

border la grande

~o¡-

le

,,0.

37.

,

.

.,

Eeu1tte á'ar!imon,

e ert eelle qUl borde la vode d ar–

timon

iI

la poupe du vaifleau,

nO.

36.

Pour maneeu–

"rer cetre voile il n'y a qu'une

le.ute

-qúi Cerve

a

la

fois.

Eeolltc de

miJ~ne, ,,~.

3 8

'0

E eotlte dI< petrt h'<nrer, n

.

S8.

E eoute ál! perro'{tfet de mlJene, nO. 60.

Eeotlte áe la fivaáiere, nO.

30.

Les

leollte!

de

la

11-

vadiere font l'offiee des boulines

&

des coüets, cene

voilc n'en ayant point; elles viennent Ce rendre

~

deux:

ou trois piés des

,eoutn

de miCaine, au Jieu que toUles les

aUlres maneeuvres de beaupré"répondent au ehateau d'a–

vant ,

E cou-

, I