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E-ca

animaux, font 3Um eonformés différemmcl1t de eeux·ci,

en. ce que les éeailles qui leur tiennem Iieu d'os, Cont

en-dehors au lieu d'c;lre en-dedans,

&

que le foie , I'e–

n omae,

&c.

font placés au-delTus du ereur,

&e .

Les

écrtviU"es

ont les parties de la génération doubles, lant

les milles que les femelles, eelles-ei portent leurs reufs

amoneelés Cous la queue.

L'¿ercv ifft

femell e a deux

ovaires Cous la grande écaille qui eouvre le eorps

&

la

te

le ; ehaque ovaire ell terminé -par un petit canal qui

emre dal1s la premiere partie de la troifieme jambe ,

&

iI Y

a dans eeue premiere partie une ouverture á-peu–

pres ronde par laquelle fortent les reufs . Cene ouver–

ture fe trouve Cur la face inférieure de I'écaille,

&

ell

reeouverte par une membrane qui s'ouvre du eÓté du

ventre de l'animal. La pome

Ce

fait en N ovelllbre

&

D écembre,

&

on trou!"e aum les reufs auachés

~

la

'lueue dans les mois de Janv ier

&

de F évrier,

&

'luel–

<¡uefo is en Mars .

l/oye;¡:. al1at . ca"n'i flu v ial.

D. Lue.

AUI. Portii

mire. acad.

w,..

nat. dee.

lo

an.

j .

obf 19 .

f/o)'tZ

CR

USTAC E' E S .

( 1 )

• ECREV I SSE ,

( P iche de./')

OD peche

I'éerevif–

fe

de plulieurs manieres; une des plus fi lll plcs, e'ell d'a–

voir des bagueues fendues , de meme dans la fente de

I'apas , eomme de la n ipaille, des grenouilles,

& c.

de

.les difperCer le long du ruilreau oií I'on Cait qu'il

y

a

des

écrev iffeI,

de les

y

lailfer repoCer alfe? long- tems

ponr que les

lerev iffes

Coien t attachées a I'apas , d'a voir

un

panier ou une petite nuble , d'aller lever les baguet–

tes legerement, de glilfer Cou s l' eXlrémité oppoCée la

t,uble

&:

le panier,

&

d' enlever le tout enCemble hors

de I'enu; a peine

l'éereviffe

fe verra- t-elle hors de I'cau,

<¡u'elle Ce détachera de I'apas, mais elle Cera

re~ue

dans

le paoier. D 'autres les preonem

a

la m' in, i1s eOlrem

daos I'eau, jls s'y eouehent

/le

élendent lellrs bras en

tous Cel!s vers les trous oií il! CUPPQCellt les

éeret'((JeJ

c achées.

I1 Y

en a qui mettent le rui.lfeau

il

Cee; les

1-

crt v ifl'eJ

qui manquent d'eau Cont forcées de Cortir de

leurs troOS

&

de

Ce

faire prendre .

U

o piége qui n'ell

pas moios Cllr, e'ell eelu i qu'on tend

ii

leur voracité ;

on lailre poureir uo chat mort, un chien, un vieux lie–

vre, ou I'on prend un morcean de cheval mort, on

le

j eue daos l'eau, on l'entoure d'épines , on I'y lailTe long–

tems; il auire tolltes les

écrevi({eJ

que I'on prend en

trainam

a

Coi

la

eharogne

&

les épines av ee un crochet.

C omme elles aiment beaueoup le Cel , des Cacs qui en

auroient élé remplis fero ient le meme "ffet que la cha-

ro)(ne.

_

E

C R E

v

I S S E DE R IVI E RE, (

M atiere médicale,

P harmaeie

&

diete.) L'lerevi./Je

ell

g~ néralement

re–

gard ée comme un aliment médicamemeux, ou comme

un médiea,.ment aljmenteux, qui pllrifie le Cang , qui le

¡ otittte ,

qui le diviCe, qui diCpoCe les humems aus ex–

crétions, 'lui ranime les otcillations des vailreaux

&

le

ton des Colides en général, en un mot, eomme un re–

mede incifif

&

touique: 00 l'ordonnc

a

ce titre dans

les maladies de la peau

ab humorltm . lentá Y/l1!eagine ,

c'ell-a-dire ( pour faire fignifier quelque chofe . ces mots

<¡ui Com de Boerhaave ) dan s les maladies de la peau

dont le camél:ere o'ell poio t inftammalOire ou du moins

<¡ui ne ·Com 'point aigues comme le Cont les phlegmons

confi dérables , les éréCypeles étendus,

&e. P ore:¿ mala–

dirJ de la peau

au mot P

E A O .

On les employe en–

eore dans les obflruét Í(ms, la cachexie, la leucophleg–

matie, les bouffilfures ,

&,.

On prépare dans 10US ces

cas des bou illons dans leCquels on fait entrer cinq ou fix

ürevijJeJ;

ces bouillons

d'/erevi./Je

font avec les bouil–

lons de vipere, le pendant des houillons de grenouille,

des bouillons de torllle

&

du lait ,

&

le eomplément des

feeours vrailTemblablcment aum intuiles que générale–

ment employés eontre les maladits chroniques .

f/o)'ez

M

E D I C A M E N T

altéfant , al! mot

M

E ]) I C A M E N T ,

&

le mot

N

°

U R R I S S A N T •

Mais pour 1I0US reflraindre iei

ii

l'uCage des

éert vijJ"

en partieulier, n'ell-i1 pas fin gulier, pour ne ríen dirc de

plus, qu'oo prélende apporttr un changcment utile dans

la conllilUlion aél: uelle d'un malade , en lui faifan t pren–

dre la décoél:ion ou boui llon de einq ou lix

iertviffu ,

tandis qu'il n'ell peul-élre pas une Ceu,le perfon ne pour

qui une ou plur.eurs douuines

d'écrcviffef

ne Coiem Ul1

alimem indi fférent pour les Cecondes voies dom il s'agit

J"eulement ici; tandis que le ' maladc meme

á

qui I'on

preCeril ce bouillon a peU I-elre mangé cem fois en Ca

vie des

écreviffef

¡¡

dou?,aines dans le meme repas Cans

en éplouver ni )lien ni dommage ,

&

qu'il pourroit les

manger Cans avantage

&

fans inconvénieo t .

Au refl e ce o'en pas Ceulement Cur ceu e eonfid éra–

tion toute eoncluame qu'clle ell, qu'oo peu t

~tablir

l'inu–

Tome

{7.

/

ECO

299

lilité médicioal e des

<erevifleJ;

on

oCe

~vanccr

&

ee–

ci ell plus direél: , que les bouillons

d'ürevilTe

I;'Ollt Ja–

mais- guéri r.erfonne , quoi qu'il puifTe biell clre Couvent

arrivé que des malades ont élé guéris peodant ou apres

l'uf.1ge des bouillons

d'éerevi./Je ;

ear guérir par un re–

mede ou guérir en prennnt un remede , n'ell pas la

m~-/

me chofe alfOrément: le

régime

&

I'ex peélati.n

OU

les

droits de la nalure ,

Oll[

dalls touS ces trailemens par le

leeours des altérans , une inft ueoce qu'on oe doit pas

perdre de vac.

l/o)'.

E

X P E C T A T

ION

&

R

J!.'G I

~I

E ,

Quoi qu'il en (oit, voici comme on s'y prend pour

préparer les bouillons

d'lerev iffc:

prenez de raeines,

bois, écorees, femellees,

herbef

&

Beurs prétendues

-auénuanles, apéritives, inei fi v«s

(I/oyez

1

N C I 5\1 F),

eelles que voús voudrez

a

la doCe ordinaire de ehacune

( Po)'ez leurJ art o partie"I.) ;

fa ites bouillir avee Cuffi–

fante quantité d'cau commun ces Cubtlanees végélales,

en les introduifant fuecefTivcment dans I'cau Celol1 l'an ;

fur la fin de I'ébullition, jette? dans vOlre vailreau cinq,

fix ou huit

écrevifftI

de riviere que vous aure? aupara–

van! éerafées dans

UI1

monier de marbre ; donne? en–

eore quelques bouillons, palfe? '

&

exprimez,

&

vOlre

bouillon ell f.ail.,

1I

faut oblerver que jamais on ne preferi! les

lert-

1JiUe f

feules, mais toOjours avec pllllieurs plantes alté–

ranres,

&

quelquefois avee

le~

viperes , ce qui ell une

nouvelle raiCon pour qu'on ignore an moins I'effieaeité

des

écrev i./J'eJ

en panieulier, quand meme ce bouillon

comporé auroit quelque tITet réel.

I/o)'e::.

~

°

M P O-

SI T I O

l:I.

.

N Olls

n'avons~

aucul1e bonnc obCervati,lI1 fur l'uCuge

diététique des

écrevi./J'eJ;

il m'a paru cependant qu'elles

étoient

~'a(Je?

faei le digefl ion, e'ell-a-dire , que le plus

grand nombre d'eO omacs s'en accommodoient afre? . J'en

ai va manger des quan lilés eonfidérables a des perCon–

nes qui n'étoient pas accoCllnmées

a

eet alimeO!,

&

je

ne les si p'oin! vues s'en trouver mal.

l'

oCe aiTGrer

Ibr-tout que je n'ai jamais appw;u leur elfet échauf–

fant, quoique le rel

&

le poivre dont on rele"e leur

goCtt qui ell fort plat Caos cet alfaiConnemen t , foient fort

propres

ii

procurer cet effet,

&

qu'il fallu t

me

me le

leur attribuer abfolument che? les per.ronnes qui

Ce

trOU–

veroient écnautlees par l'u fage des

lerevi./Jef

tiMes

&

é–

picées .

Quant au jl1S

d'l erevijJe

qu'on fair entrer dans des

bifques , des eoulis ,

&e.

il lle fa it qll'augmenter la quao–

lilé des parties alimer.reuCes de ces mets ; e'efl propre–

ment de I'aliment- vrai ajoaté

ii

eelui que fouroilTent

les vialldes dans l'aíTaiConnemeO! deCquelles on le faie

entrer . N ous ne eonnoilfons juCqu'¡¡ preCent au jns

d'l·

ereviffe

que Ca qualité générique d'aliment.

(b) .

E

C R E V I

$

S E,

( y eux de ) (Mat. med.) P oye::. ei–

de(Jiu atl mot

E

C R E V I

S S

E,

ce qU'OD appelle ain li.

N ous ne connoilfons aux

yetlx d'écrt viffe

que les pro–

.priétés communes a tous les abforbans ou alkalis tcr–

reux .

/loy e::. médieament terreux

rous le mot

TE R–

R E O X .

On ordonoe taujours les

y et/x d'éertviffe

1'léparés:

lcur

)JI

éparalion confine a les meme en poudre dans un

mon ier de fer,

ii

les porphyrirer enCuite

&

11

les former

en pelits trochifques pour les

gar~r

.

O n prépare avee les

yeux d'éereviffe

&

l'eCprit de

vino.igre un Cel

&

un magillere abfolument anslogues

au

("'1

&

au magillere de eorai l.

V oye::.

C,?

R A 1 L •

Si 011 unit les

)',ux

d'¡cre~·iffe

au

C~~

de CI,lron , .on

a la eompofition eomme dans les boutiques. d AlIema–

gne fous le nom

d'o",li eanerorum (ttratt

;

compo–

fit ion fort peu ufil ée en Franee

&

qui en fort . aoalo- "\

gue nu fel

d','eux d'/ereviffe

&

au fel de corall dODt

110US venons de parler.

O ti prépare des tablenes avee les

ywx d'lereviff'

de la maniere Cui valJle : prene? des

yeux d'lcreviffe

préparés , une once; de Cue b lanc en poudre fine, qua–

Ire onces: m€lez les avee foin en les agitant enC.mble

dan s nn mortier de marbre ,

&

failes-en une malfe avec

fnffifantc quantité de gomme tragacanlh tirée avee l'eau

de' ft eors d'orange : fnrmn de eeue malfe des tablenes

ou paOil les Celan I'an.

Les

y ettX d' éereviffe

entrenl daos les eompofitions

f" ivantes qui fe trouvent dans

la

ph~rm~copée

de Pa–

ris ; la poudre

e

eh,IiJ eanerorum ,

la poudre abCor–

bant• • la poud rc

d'arum

!!'ompoCée , les tab leues ab–

forbames

&

fon ifi anles , la eonfeélion d'hiacynthe .

(b)

E

e n

E

v

1S S E ,

( M at: med. ) Caneri mari"i

ma–

ximi apieibtlf ehelarttm nigrieantibllJ,

bouts noirs de,

g~orres

panes

d' lerev i.[!eJ

de mer; les

apiaf ehelarum

nrgr¡e""Uf

Cant ce qlll a donné leur nom

i

une paudre.

p p

2.

ablor-

J