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ECO
Mu (jque, paree qu'ils o'om eu que deol tl yles; eellli
de L ulli ,
/Se
celui du cékbre M . Rameau . 00 fail la
révol ul;UII que la m ulique de ce dernier artia e a C3U –
fé~
en F ranee; révolu lioo qui peUl-t:lre n'a lail qu'eo
pré,>arer ulJe aUlre: car 00 ne peuI fe diffirnu ler I'elrel
que la lVlulique ilalíeone a com rnencé
ji
produire fur
nous , L ull i caufa de meme une révolutioo de foo lems ,
iI
appl iqua
i\
nOlre Jaogue la M utique que I'ltalíe avoil
pour lurs; 00 commenrra par déclamer contre lui ,
&
00 fi ni l par avo ir du plaili r,
&
par le taire. M ais ce
graod homme élOil Irop éclairé pour De pas femir que
de foo tems I'arl ¿toil encore dalls I'enla nce:
iI
avo üoit
eo mouram, qu'il voyoit beaucoup plus loio qu'il n'a–
voil é,é: graode krron pour fes admirateurs oUlrés
&
e! c1ufi fs .
V.
M
U
SIQ.UE, PEI N T U R E ,
&&.
( O)
( 1)
E
e
o
LE,
( Man¡,,~. )
N ous défignolls dans nos ma–
nt'ges , la haule , la moyenne,
&
la balfe
le.I• .
Les
chefs des académies fe chargenl des é lcves les plus a–
vancés ;
&
les inllruélions des aUlres , qu'ils ne perdent
pas de vl1e , etl confiée
ii
des écuyers qui fom fou s
leurs ordres .
C erte divilioll relalive aux genlilshommes, en fuppo–
fe une femblab le rel31ivement 3U
1
chevauI; I'une
&
l'al1tre fom égalem ent nécelfaires . S i d'une par! les a–
cadémitles /le peu vent faire de véritables progrcs qu'
llutaO! qu'on leur fera parcuurir une chalne de principes
qui naiíl,m les uns des aUlres,
&
qui fe fort ifiem mu–
tuellemenl, il ell indifpenfab le d' un aUlre c6té de leur
fo urnir des
che y~u x
m is
&
ajutlés de maniere
:1
leur
ell faire fen! ir J'év idence.
Des les premieres lerrons il ne s'agit que de preCcri–
re au cavalier les regles d'une belle affiete
&
d' une ju–
fle pofi don; mais
ces
reg les Com biem61 oubliées,
Ii
l'on ne frappe
\'imelligcnc~
du difciple par I'explication
des taifons Cut lefquell cs elles (om appuyées: peul-e lre
que la p Opart des maitres nég ligem Irop ce poim im–
portan!. Quoi qu'iJ en foil, Ol! comprend qu'un cheval
ti
xé dans les pil iers ,
&
auque! on ne demande qu' ulle
aélion de piaffer dans une feule
&
meme place , dé–
rangera moins un aeadémiOe uniqucmenr oceupé du Coin
de fe placer conformémenl au s pr éceptes qu 'on lu i a
deduits, que fi on I'obligeoit
a
momer lur le champ un
cheval en liberté, qu' il redouleroil, qu' il voudr oi l re–
tenir ou conduire,
&
qui le diOrairoil des uniques ob–
jels Cur lefquels Cun attemion doÍl fe fixer,
Ce n'eO que 10rfqu'jJ a connu quel doit etre I'ar–
rangemen! des difi'ércnles parties de Cun eorps ,
&
que
1'00
apper~oi l
qu 'elks
le
pr~fer¡lent
en qu'elque farr on
ii
fa volomé, que r on peuI lui donner un Cecolld che–
val accoí'ttumé
a
chcminer au pas. A lors on lui indi–
q ue les différens mouv.mens de la main , atin qu' jJ
puilfe libremenr lOurner fo n cheval
a
droite
&
a
gau–
che , le lailrer aller cn-avalll , I'arrettr,
&
n,,!me le re–
e uler: on obCerve fans ceffe en mem e tems les défauls
de fa purition,
&
on les lui i"dique fcrupuleuCem elJI,
dans la craime qu'i l ne cOll traéle de mau vaires habitu–
des, qu'il
en
Ir es-d ifficile de corriger dans la rUile. Plu–
licurs écuyers nc fOn! aucune dillinél iun des éle ves qui
leur fonl ful1m is; ils drffere nt néanmoins beaucoup ,
(j
)'on conridere le plus ou le moins de facil ilé de leur
eCpril,
&
la difpOlition plus ou moins favorable de leu r
corps : aitoli lel d'elllr'eux dunr la conceplion eO heu–
reuCe , ne fera poinr Irou blé par un énorme détail de
faules qu'on lui reproche, tandis qu'un autre celJera de
nous en!endre, li nous le reprenons de deuJ{ défauts
ii
la fui s .
Te!
fera de vains efforls pour Ce plie r de
m aniere
a
r encomler I'attitude qu'on exige de lui ,
&
dquI une cootl/Uélion plus ou moios difio rme, ou u-
,( J)
L'inclm:u!on
que
j' :'I.i
peur
la
peinture
8c
l':¡mour
ponr roa p:ltrie
exigent
"IU~ j~
falfe:
id
mentÍon de 1'Iulieuu
d~1
nos
c~lebre,
peintrcs,
Ar~bitt:éh:lI.
Be
Sculpteurs . M.anhlt!u.
Civita~i
Sculptt!ur "
~'ierre ~db
pellltft:'
d'une:
¡nveono"
únguherc
qUI grayon
3Um
fe,
oTlg1naux
d
une
maniere
(urpr~n3.n,e :
J ean 8apriR:c
Man inelli
:.rchiteae
&.
peinlre::.
(onl .le ooms connu.!t par toute "Eurape . Le Che ....
Gaido~ri
pelotre
&.
m;1chinilh: f..lmcux . -¡ui cut l'
h.lbileté
de s'ad"ptcr des
.llles
8c
de
voler
'1uohiu'cnfin
.'prth
h len
J·~.lrcuve$
•
il
tombar
a
un qnart de
mil.
le & fe
c"lla t
le)
COil!"c
Antoane
franchi
peioue exccllent
J u
Grand.
Duc dI: TorColne, lt:l deux:
frera
J~n
&.
Hippolm"
Maracci
t'un
figuri–
n::
~. 1'~Utre
r etntrt:
d'..trchitedure
.5c
perfp
¡ve: .
Se.
l e."l"
Oomior'lue
~rugten .
tous de ¡'écok romalnt: ,
(e:
(001 ...
equis be3ucoup de
repU(il.
non . De II
m~me
éeoh: (OOt
ilujourd'hui
I'omrée
8.noni.q~'on
nnro.
me
~r
e!:xce!:llence le!: Raph:l21 de
nos
joou ,
Be.
le
CampJglla
deffina–
teur
tres.
renorn'n~
.
ous
~omp~on,
p.lrl'Di
ctu~
qui
ont peint (ulvilnt
¡'écolc
vénitienne
J~n
COII,
~hlhp~ Ghet~r
ti .
"¡erre
P:mlini,
Je3n
Oominlqut: Lombar.
d! Le!:
e oh
qU01QU'II
r
:tudi.ita Rome .
:1
pelnr
(~Ion
le
golll
vénilicn
d une
b~on
que
k~
venmen, memc5
(ODt lenr ruJe pl(}t6r (ur (es on–
Trilge.s
que (ur ceus de l'OlW de Vc:rone . Le Peiorre i';I.ulini
étoit
auffi
ECO
oe innptilUJe nalurelle I'é loigne.
c 'ca
done
BU
mailre
ii
fe mettrc
a
la portée des éleves , :l juger de ce qu'
iI
en d'nbord eflemiel de ne pas faire,
&
11 leur faei–
Iiler, pH I'e :léle coonoilfance qu'il doir avoir de la re –
Jation
&
de la Cy mpathie du jeu des parties dOD! leur
corps el! for mé ,
le,
moyens d' úécuter
&
d'obéir.
Un
autre abu ell de los obliger Irop promplemen l :l IrOl–
ter ; p:ucc que des-Iors i1s ne Com allendfs qu'a Icur
leoue,
&
qu'ils ne penfen! plus ni
:l
l'exaélilude de 1:1
pori lion, ni nux mouvemens d'uue ' nlnin
a
l:lquelle ils
s' attachent,
En
Ceeond Iieu, o n n'e!! poinr CerupuleuJ:
fur le pl us ou le moins de du reté 00 de vi lc(fe du
mouvemcnr des chevaux; il ell cependalll Ires-eontlalll
que I'on dev roil obferver des degrés
a
eel égard : I'a–
nimal, doO! les reffons fOn! linus,
&
doO! l' aél ion
n'ell poiO! preffée , offre IOU)OllrS moins de difficultés
a
1't!I~ve ,
qui peu I fe rendre raifon
a
lui-mEme de ce
qu'i1
elt
capable de f.¡ire
&
d'entrqrendre . N e Couf–
fre-I-il en e!le! aucu n dérangemem:l raiCon d'uoe le lle
eé lérilé?
iI
peuI lOiljours augmenrer de plus en plus la
virelfe: eonfervc-I-i1 fa fermelé dans le lrol le plus é–
lendu? 01.1 doil lui dooner un cheval qui dans cene al–
lure ait moios d'unio n
&
plus de reios,
&
ainfi de
fu ile juCqu'¡\ ce qu'il air acquis par cet exercice conti–
nué, ce que nous nommons proprement
h
fond d. la
r~"
•.
)'ajol1 terai que les lerrons au IrOI doivent 100jours
élre t:..n tremélées des lerroos au pas . C elles-ci fOn! les
Ceules
~u
nous puiffions exaélemelll fu ivre nos é leves,
les reélrñer, leur propoCer une multilude" de Iignes dif–
férentes
:l.
Mccíre ,
<5f
les occuper par eOIlCéquem Cans
celfe, en mellan!
conlinuellem~nt
leur main
:l.
l' épreu–
ve,
&
en faiCan!
aceompa~ne r
les aides qui eo panen!.
de celles de I'une
&
de I aUlre jambe féparément 01.1
enCemble . La pralÍque de ces opéralÍons élant acquiCe
par ce moyen, ces memes lerrons Ce répelenl
flU
Irot;
du IrOI on palfe aux chevaUl drelfés
3 U
galop ,
&
de
ceux-ci au x fauleurs dnns les piliers ,
&
3
ccux qui Ira–
vaillen! en liben é au fon de la voix, ou
iI
I'aide de
I'écuycr, C'ell ain ri que fe lermine la marche de la
balre
" ole;
marche dOnt on ne peut s'écarter Cans crain–
dre de précipiler
les
éle ves dans une roideur, une con–
lemi"n , une incapacilé
a
laquelle
i1s
devroient préférer
leur premiere ignorance .
Gu idé>
&
conduils fu ivalll eelle méthode, non-Ceu–
lemeol il s On! reeonnu cel équilibre nécelfaire, meCu–
ré
&
cerlain d'ou dépeod la fin elfe , la précirion ,
&
la
~l1reté
de I'exéco lion ; mais i1s On! appris en général
les' e!l'ets de la main
&
des
j ~ mbes,
&
leurs mcm–
bres fom, pour ain li dire, dénoüés, puifqu'on a fait fré–
quemmelll mouvoir en eu x. tomes les parties donr ¡'a–
a ion doir iofloer fUf I'animal ,
A loures
ces
le<;ons (ucceden! ce lles d'ou dépend la
fcience de faire manier des chevaox de pall age . l ci 10US
les principes dé):\ donnés , rerroi venr un nouveau jour ,
&
lOut eoncourt
:l
en démonlrer la cerr Ítude : de plus
i I en dérive d'au tr es,
&
le diCciple commence ¡\ s'ap–
percevoir de la chalne
&
ce la Iiairon
de~
regles . C om–
me
iI
De s'agil plus de la poli tioll
&
de la lenue , on
peUr lui développer les raifnos de IOUI ce qu'il fair,
&
ces rai fons lui fe ron! entrevoir une mul litude de choCes
il
apprend re
&
¡¡
exéeuter . O n exige plus de finelfe
&
plus d'harmonie dans
Ces
mouvemells , plus de réci–
procité dans le Ccnrimen! de fl! main
&
daos celoi de
la bouche du cheval , plus d' union dans fes aides, nn
plus grand enCemb le, plus d'obéilfance , plus de pré–
cirion de la part de I'animal . L es demi-arrets mu ltipliés ,
les ehangemens de mairr, les voltes, les demi-voltes
de de ux pilles, les ang les de mauégc ferupuleufement
ob-
de
I'école romaine.
maj,
iJ
a
peinr
en m:l1tre (uiv3nr le
SOór vénitien : ,
Jean
Oominiquc: Lombardi a éré
imitarenr
de ¡Jaul
de Verone ,
te.
noU,
a donnéf de.
ouvrages .:ldmir.:1blc,
Le 8iancucci
&:
Pierrc Ricci
(ont de
l'
écolc eJe
Boulognc
,&
Rcandímarte: peintrc
Lucquoi.
nou..
:l
de
ml!me liUCfé
dts oUH.Jges
ton bC:lux . ) 'd perc que
I'attac.hemeot
de
mOl
nation pour
ce.
beaus:
aru
produir~
de,
auue.
bomme,
dan,
ce genre cxcellens .
Je :ajo(uerOlí (eulemeot que
pour
d~cider
la
queRion
de cene
rupé_
riora ,.;
de ¡"Ecole
fran~oi(e
lur tOutc.s
le. :auue• •
il r.1udroit un
juge
tou~l.f3it
imparrí3.l . Je
dir.:li
cependanl
qUe!: le
manque
de recornpen(c
a
13quelle
on
:attribue la cficadence de l'Ecolc
I ~lienne ,
3
l:~
une
preuve du g¿nie (upérieur de.a
JtaJíen••
pai(que (an. :aucune recompen_
le fe
(ont I
codus dignes de
tOUte:
l'admir.11lon .
A
pr~(cnr
le.. a5aires
one
ch;¡ng~
de racc S. A. R, le Ilrincc O Vhilippe: . magnanime l
J
ro..
teét:eur
des
(clcnu.
&
dea
aru pour
cncearagcr davancage
no,
ru–
líens. a
i r.1bli
a
lIarme uot" célebre
AClIt.l6mlc
de Oe.(I
"e.in, de. Pein.
turc .
8c:
d'
ArchiteB"ure
3\'CC
des
príx
conhd~rablea ~
ce nouf
'e.to~Q_
bliJTcme.luaprb avoír
contribal: 30
bonheur de: (es Etau
&
1 la
SJoi.
re de ¡"h alíe poorroit
bien
donner
tOQt
(eul
a
~
grOlnd Yrince
UQC'
place bien honorable daru le Temple d. l'lmlDorulí,t .
(D)