Table of Contents Table of Contents
Previous Page  286 / 892 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 286 / 892 Next Page
Page Background

ECO

lain oe voulant pas les acquitter, la facullé de droit

'oblint de I'év éque de Palis , du chapitre de la mcme

ég liCc,

&

de l'archidiacre de J ofas, l'extina ion de la

chapelle de S , Deois ,

&

.la

ré uniou

a

la faculté poue,

e.b3lir \es

Peol.,

,

L 'unioJl efi du

26

Novel;nbre

146

1.

L es

¿,oler

turelll réparées

en

1464;

,&

par uoe io(eri–

plio" pei nle en l'une des vitres , 00 yoyoit que M iles

d' I¡;crs doaeur en d roit, éveque de C hartres" qui mou–

r UI

eo

1493,

l'avoit fai! faire la vingt-huitieme ,anné\!

de Ce régeoce ,

'

, Les lcc;ons fe font dans les

Icolu de dro;t

par des

profelleurs , dont le nombre efi plus ou moios eonfidc!- '

cable , CJ!lo}1 les univerlilés. A Paris il y a fix profe[–

feu rs .

v.oye..

P RO

F

ES S E

U

R S E N PRO

J

T ' .

,Ceux <lui veu leo! prendre 'des d,egrés en drolt, font

obligés de s'inferire tur les regil1res de la faculté;

&

pour y elre admis , il faut eree agé du ,moins de feize

aos aceomplis,

Voy...

1

NS C R

1"

¡

1

.o'N .

, Le COlm de droit qui n'étOit autrefois que de deulf

aon'ées , fut tixé

¡j

trois ans par une déclaration du mois

d'Avril

i679

i

il

a~oit

été depuis réduit

a

deu x anoées.

Mai~

'par

uoe deroiere déc1aration du

18

Jaoviee

17

00 1

il a élé remis

¡¡

trois années.

'

Les étudians en droit doivent etre :tffidus aux lec;ons,

y

affi ner en habit ,décent. !I leur en défcndu par les

ítatut, de por.ler I'épée, ni aueun habillement mil itaire .

L es regoico les qui veu)ent etce adll)is au 'degré de

licetÍee, fout obligés de eapponer des preuves de ca-

tholieilé,

'

, 011

/oudent aux

leoles

différens aaes, pour parvenir

¡¡

avoir des degrés; favo ir, des exalUcns

&

des rhefes.

V oye..

B A

C H

¡,

L I E R, Do

C

T

I!

U R E N D ROl T ,

E

X

A

M E N,

L IC E N

C

l

E' ,

PRO

F E S

S

E O

R

I!

N

D

R Ol

T ,

T

H E S E •

l/oye.. I'bifloire de /'1In;wrjiti,

par du Boulay,

&

le! anú'IlútlJ de

Sauval .

( A) '

E COL E S DE T

H

eo

L O

G

lE,

('T.héo/. )

q:

font

dans une univerliré, les

I,ole!

oú des profetfeu rs par–

¡ieu lie rs enCeignent la Théologie :

00

en teod

m~me

par

ce lerme lOu teS les ¿tu des de Théologie, dtpuis leur

cummeocc¡peor jufqu" leur rerme , oi! les tMéologiens–

feholaqiques qui enCcignent tels ou tels fen limens. C'en

en ce ' Ceus <lu 'on dit qu'on Co ueiellt eelle ou lelle opi–

nion dans les

leol".

t'.ye..

S C

H

o

r.

A S TI QU

I!

&

T

H

e'o LO

G

lE ,

L es

Irol" de 'l'béolog;e

I

dan s la prim iti ve Eglire,

n 'él"iel11

aq[(~ ~,hore

que la mai(l)IJ de

l'év~que ,

od

I'évl:q ll~ l u i·m~ me e~pli<l~oil l 'Ecri~qr~ ~

res pretres

&

a

Ce,

elere> , Quelqu'efllis les évéques re repo foie m de

ce fo io (ur ' des pi eJ res éc\airés'.

QI1

vnil des le iJ, fie–

e le Pantene ,

&

S , Clémeot rurnommé

Alexandrin ,

_ chargés de celte fOllél ion daos l'égliCe

d ' Ale~andrie.

D e-la Cont venlles dans nos églifes c31hédrales les di–

gllités de

¡blol.gal

~

d'écolatr•

.

VoyeZo

T

J-I

E'O LO,

GA L

&

ECQLATRE.

'

D epuis I'origioe de l'E¡;;liíe jufqu'au xij. fieele , ces

¡coler

onl waJours fubtillé dans les égliCes calhédrales

ou dans les monalleres; mais les feholafl i<lues '-llli paru–

relll al'lrs, fo"n ereO! peu· ií·peu les

école! de 'Thlologie,

lelles 'qile nous le> voyons Cubriller . D 'abord

~Ierre

L ombard , puis Alben

le

Grand, S Thomas , S , Bo–

naveotu re, Seot,

&c ,

tirenl de

le~ons

publiques;

&

par la ruite les papes

&

les rois fooderen! des chaires

paniculieres,

&

a" aeMerent des priviléges aux fonalCJuS

ele profdleur en Théologie ,

'

,

D ans

1

'unive rfil¿ de Paris , OUlre les

éco/e!

des ré,

gul iers qui Con! 'du

c'or¡Í~

de

I-a

faculu; de Théologie,

on comple deux

¡col"

célebres; celle de Sorbon ne ,

~

eelle de

Nava,,~ .

L'une

&

l'aulr~

n'avoient poin t au–

trefois de leacurs ou prof.aeurs en Théologie tixes

&

per mao ens: feu k m em

ceu~

qui fe préparoienl ií la

Ii–

c enee , y Iiroient ou ,ommentoient l'

Ecr;tltre,

les écril'

'de P ierre

l¡orrb~rd,

qu'P!1 nomme autremenl

le majo

tre de! ['p.tenceJ,

OU les différenees parties de la fom–

¡m e de

S.

Thomas '- L a métpode de ce lems-Ia eonfi-

n oit en quellions mélaphyfiqu es,

&

I'o n co nvient que

ce n'éloit pas la meilleure route; qu'on pOI fuivre

pou~

étudier le dogme

&

la 'morale.

Ce n'a élé qu'au

reoouvellem~nt

des L eures fous

Fraoc;ois

1.

qud les

école! de T hlolog;e

001

commellcé

a

prendre a·pell-preS la m eme forme qu'elles ont au:

jourd:hui;

c~

n'dl ' m eme que fous H enri

Uf.

que la

prem.ere chane de

Th~o logie

de N av arre a été fon –

dée,

&

oecupée par le fame ux René BC¡loit depuis

curé de S. Euflaehe.

'

"

La mélhode. aauell. des

irol" de 'l'héolog;e

dans la

f~eullé

de Pans, ell

qu~

les profeOeu rs enfeignent

a

flllférellles heures, des Iraltés qu'ils diacllt

&

qu'i1s el.

ECO

pliquent

a

~eurs

aud ileurs ,

&

Cur lerql1els ils les imcr–

Tógont ou

I~s

fom argumemer. On fait que depuis eiu–

quante aos [ur-roul, ils fe COnt beaueoup plus auachés

' ií la pO(¡live qu'a la pure [cholaflique.

VOY'"

P a s

I–

r

!

VI':.

Ces 'traités roolent fur

l'Ecrit1lre,

la Moralc, la C on–

troverfe,

&.

il

Y

a

d~s

e.h¡lires afteaécs pour ces difté-

,rens objets ,

.

\

D ans quelques uoiverfités étr¡¡ngeres , [ur -tout en

.Flandrcs daos les faeull és de J.,ou vain

&

de D oüai , on

[uit encore l'aneienne mét,hod.c; je profelTeur lit un

li–

:vre de l'

E.crú"re,

.ou la fomr:ne de S, Thomas, ou le

m,ahre des fentenees,

!'x

fa:t de viye voix IIn commen–

talre (ur ce ,texte. C'en ainli que Janfenius, T irius

&

Sylvius ont enfeigné

13

Théologie. Les commelHaires

du premier fur les évangiles ; eeux du fecond fur les

qualre livres du ma¡¡re des fenrenees , fur les épi rees de

S . Paul ,

&

fur les endroits les plus difficiles de I'E–

criture,

&

eeux de S,ylvius fur la fomme de S. Tho–

mas, oe font autre chofe que leurs pplieations re,ucil–

lies qu'on

a

fait imprimer.

Les

Ico/eI de 'l'hlolog;e

de la Mil1.!!rv,e

&

du eollé.

ge qe la Sapienee aRome, eelles ce Salamaoque

&

'd',Akala eo ¡;:Cpagne, font fameufes

p~rr:ni

les Calho–

Iique~.

L es Proteflans ,en one auffi eu de ¡:c;lepres , tel–

les que celles de Saur:nur

&

de

Sed~n ,

Celles de Ge–

oeve, de L eyde, d' O xf.ord,

&

de Cambridge, eoo–

[erveOl eneore aujourd'hui une grande réputalion.

ECOLE DE l\lIEDEcINE,

v,oye..

DOCTEUR

EN MEDEC/NE

&

FACULTE.

E

e

o L

Il

MIL IT A I RE ,

U /col. royale m;¡itaire

en

un élablilTement nouveau, fondé par le Roi , en

fa–

veur des eofans de

la

nobleae franr; oife dont les pe–

res 001 eon faeré leurs jours

&

faerifié leurs biens

&

leur vie

a

fon [crvice.

, On ñe do it pas regareler eomme nouvelle, I'idée gé–

nérale d'une in nitUIion purement m ililaire od la jeunelTe

pOt apprendre les éfémens de !a guerre. On

~

Cen li de

!OUt tems qu'un art od les taleos rupérieurs fOn!

¡¡

ra–

res , avpit be(oin d'uue théorie aufli folide qu 'étendue.

On (j;il avec

quel~

foins les Grees

&

les R a mains cul–

tivoien! l'eCprit

&

le eprps de eeux qu'ils deltinqienr

a

elre les défcllfeu rs de la patrie: on n'en trera poir¡ t ¡lans

un d¿,ail que perConne n'ignore; mais on ne peut s'em–

pe, her de faire une réflexion aum limpIe que vraie.

c'¡.n fans dome

~

I'e¡¡eellenle éduealÍon qu'ils donnoien t

a

Ieu rs en

fans ,

que ces peup!es 001 da ces héros pré–

coces gui commaoqoient les armées avcc le plus gran d

fucees, '

a

un age od

Ie~

mieux inten¡ionnés commen–

cen l a-prérenl a s'inn ruire ; tel. fureO! Scipioli, pom–

pée, Cc!Car,

&

m ille autres qu'il Ceroit airé de eiler.

L es paralldes que nous pourrions faire dans ce gen–

re, ne nous ["roien¡ peu l-etre pas avanlageux;

&

les

exempl es , en Ires-petir nombre, que nous

rerion~ .

en

élal de produire

a

nOlre avamage, ne devroien¡ peuI–

étre

fe

cOlllid¿rer que comme un fruit de I'édueatioll ,

rérervée· aux grands feuls ,

&

par eooféquent ne fcroie m

point une exception

a

la regle.

.

On ne

parler~

pas non plus de ce qui s'e fl praliq ué

long-Iems dalls la monarchie ; 10ut le ' monde, pour

ainri dire, y étoit guerrier : les reoubles intérieurs, les

guerres fréqueOles avee les nalions voifines, les querel–

les partieu,ieres meme, obligeoient la noblelle ií culti–

ver un an dOn! -elle étoit

Ii

[ou l'eOl foreée de fai re u–

fage. D'ailleurs la eonI1 ilUlio n de l'état m ililaire é!Oit

alors fi ditrérellle pe ce qu'elle en a-prérem, qu'on ne

peu t admettre

aueun~

co!nparaiCon , T ous les [eigneurs

de /iefs, grands ou pelÍls, é!Oieo t obligés de marcher

¡¡

la guerre avee leurs va{faux;

<'l\

le meme préJugé

qui leur fairoit m éprifee toute aUlre profelfi on que celle

des armes, les eogageoit ií s'inflruir\! de ce <jui pouvoit

le'S y faiee diflinguer. O n 'l'oferoi¡ pournlnt pas affir–

mer que la ooblclle alors eherch!l t ií approfondir beau–

eoup les myfl eres d'une

th~orie

loiljours difficile; mais

e'en peul-ctre auffi

a

eetle

n~gligence ,

<Ju'on

dni~

im–

puter le pelit nombre de grands généraux que notre na–

tion a produits daos les tems dont je parle.

, Quoi qu'il en foit

1

I'état m ililaire étan t devenu uil

état

ti

xe"

&

\'art de la guerre s'élant fore perfeétion–

né, priocipalemen¡ dans deux de res plus impon ames

parties, le Géni

e

&

l'Artillerie, le s opérarions de ve–

uues plus compliq uées, on t plus befoin d'etre éclairéc,

pae une théorie [olide, qui puilTe fervir de baCe

a

toUlo

la

prati~ue .

Depuis tres-long-tems tons les gens éclairés ont peut–

etre renti la oéeelfi té de eetle theorie, quelq ues - uns

,m eme out ofé ptoporee des idées générales. Le céle·

bre