ECL
OU
23d 28' ;0':
,daos ces deroiers [ems
011
I'a obfervée
de
23 d 28' 30'
ou
20';
ce qui a fait imagiller
:i
quel–
ques aClrooomcs qu'cUe dimiouoit, fans examiner quel–
le pouvoit et re la préeiCioo
a
laquelle on
t~ choit
de
parveoir il y a foixante aos dans uoe fechcrehe aum
délieate. D 'ailleurs ils ont adopte! les obfervQtiolls fai–
tes avee des gnomoos, nc eonlidérant pas que ces for–
tes d'ioflrumens nc doiveot guere etre em¡>loyés que
pour obferver les latitudes géograpbiques , puifqu' il efl
eonflnOl qu'avee les plus graods gnomoos , eomme de
60
a
80
piés de hauteur perpendiculaire, on ne fauroie
répood.e d'uo t,iers de minute vers le folfiice d' été ;
3U lieu qn'avec les quat'ts de cercle garois de lunettes,
on peut eonnoitre les hauteurs abfolues
ii
2"
~
ou ( 3D
plu , paree que le difque du Soleil efl terminé daos la
¡uneue, ' ce qui n'arril'e jamais aU1 goomons; en eífet,
la péoombre y rcnd tolljours l' image confufe vers les
bords, & par cette raifon l' obfervatioo de la hauteur
IrOp incertaioe. ,M. le Monoier traite ecne matiere en–
<:ore plus au long & avee plus de détail, dans la pré–
faee de I'ouvrage que oous veoons de citer.
Pour remédicr au défaut principal des gnomoos , il
a placé en
1744 :
dans ole plao
m~me
du goomon de
l'églifc de S. Sulpiee. un peu au-ddfous de I'ouvertu–
re do trou par 011 pafrém les rayans du SO lei l, un ver–
re objeaif de
80
pié de foyer. Par la difpofitioo
&
la
graodeur de ce verre, il
:¡
tran sformé fon gnomoo en
une erpece de grande luoeue, qui doit dooner
¡, -
peu–
pr~s
/a mcme précifion que les luoenes garnies de quarts
de cercle,
&
qui • plufieors autres égards eH infinimenr
plus aVantagcure, parce que le verre di plaeé dalls un
m ur inébrall18blc,
&
qu'oo peor compter avec alfez de
certitude ror fon immobilité ,
&
fur celle du IDarbie
qui doit reeevoir I'image du S oleil au folCHce
(vo)'e..
1\11
E' R ID I E N E ).
11
a marqué foigneufemenr fur ce
marbre les termes de l'image au folflice d'été de I'an–
née
174í;
& il cfpele qo'en eomparant daos la fu ite le
Iieu de
l'
image du SoleiL au terme fixe auquel cetre
image efl parvell,ue ao folfliee d'été de I'année
174í,
00 pourra 'reconomitre
par.la1; I'obliquité de
1'/cI;pt;–
que
efl fUJecte eo etret
a
quelques variations: en atten–
dant il nous avertit qoe le tenne ou le Soleil étoit
parvenu I'aonée précédeore, a paru le mEme que ce–
lui qu'on a fait graver fur le
ma~bre
au mois de Juio
174i,
Au refle, quaod I'obliquité de l'
IclipúI{,1t
ne dim;–
oueroit pas conflammeot, il
d i
certaio qu' elle a UD
m ouvemeot de nutatioo que M. Bradlcy a obCervé le
premier,
POJe..
N u
T A T
IO N,
&
mC1 rech,reheJ [tlr
la prlu./fion iCf Iqu;n().XCf; v oye.. au./fi
P
R
f.'
C E S–
SION, ZODIAQUE,
tle.
Enfin iI el! bon de remarqner eocore que l'
.cI;pti.
'[ne,
e'el!-a-dire I'orbite que
la
T erre décrit aUlonr du
Soleil , n'efl pas paoFaitcment plaoe; I'aaion de la Lu–
ne fur
h
Terre écarte la
T~rre
de ce plan, tamÓt en–
detJus, taotÓt
eo-delfou ~ ,
de la valenr d'envirotl
13" .
( ",")'ez. meJ ruhercbeJ
rur
le
Jyfleme die
monde ,
11.
¡arto
ch.
ij.
arto
201
&
[túv.)
11
di vrai que ces
13"
font trcs-diffi ciles
a
obrcrver;
&
qu' en fuppofan t me–
me les obrervatioos aflronomiques eocore plus exaaes,
on trou veroit une qonntité beaocoup moindre pour la
" ariadon de la Terre en latitude . parce que le ceotre
de gravité de la Terre & de la Lone décrit tres..[en–
/iblement une el\ipfe dans uo m¿me plao aurour du
Soleil; que la terce ne s'écarte de ce dcroier plan que
d' env iran
1" .
& que par la natur@ des obfervltions
nflronomiques, ce plan doit preCque toujours ctre coo–
foodu avec
l'ielipti'l1Je.
Mais
iI
n' en efl pas moins
vrai que la Terre peut s' écarter du plan réel de 1'/–
cliptit¡ue
J'enviroo
13".
Je
tr~iterai
plus eo détail ceue
queflion daos one troilieme partie de mon ouvrage. que
je me prépare :\ publier;
&
je ne fais ici cC((e remar–
que d'avanee, que pour répoodre :\ une objeaion tres–
plaulible qui m'a été f;lité fUr ce fujer.
( O)
E
C L I P T I
Q
u
E,
en Glograph;e,
&c. e'efl un graryd
eerc\e du globe, qui coupe \' équateur Cous uo
angl~
d'enviroo
23~
29' (
v.)'e..
G
L
o
U E );
e' efl pourquol
l'ld;pti'lue
terrel!. re el! daos le plau de
1'I<I;pt;'1'"
cé–
lelle: elle a eomme elle Ces poiOls équinoai8UX
&
fo l–
tlilÍaux, & elle elt terminée par les tropiques.
Poy,
E–
(~UA TEUR,
SOLSTtTIAL, EQU I NOCTI/lL ,
TRoP I Qu E,
&c.
(O)
E C LI S S E ,f. f.
en
Cb;rurgi.,
foot des mor–
eeaox de bois doot on fe fen pour alfujeuir des mem–
bres calfés: on les oomme auffi
attel/Cf.
L ei
ülifj'eJ
s'appelleot en latin
[emla:,
parce qU'OIl,
ECL
253
emplo)'oit autrcfois I'écoree de la férule pOur eo faire:
H ippocrate s'en efl fervi, comme
00
peut le voir dans
fuo livre
dCf [raaMel.
La matiere des
Icliffu
efl diífércote, Coivan t les pra–
tieieOi: le bois, fui vant les uos . efl utle fubllaoee trop
dure, qui De fe prcte point alfe1.
a
la coo figuration des
panies; 00 .n fait eepe odant des retites planchenes le–
geres
&
flexibles, telles que les Fourbilfeurs eD em–
ployeO[ pour les foorreauI d' épées. D' ailleurs on ne
met ¡>Dint ,ces férules
a
nud; 00 les garnit de linge ,
&
le membre efl lui·mcme déja couvert de comprefrc$
&
d'uoe fo ite de circoovolutioos de la premiere bande ,
lorCqu'on ,les applique. Q uelqoes praticieos fom des at–
telles ,de fer·blanc, qui ront fon legerement cambrées
pour s'accommoder
a
la partie : d'alHres metteíu 00 car–
Ian mioee dalls la comprelfe: eofi n
iI
y
en a qui n'em–
ployenr que des 'comprefles longuenes ,
&
afrez épailfcs
pour Cervir
d'ülifTCf;
eUes doivetll avoir la longueur de
la partie principale du membre: fi I'os efl fraauré vers
fon milicu, 00 eo met trois ou quatre pour entourer la
circonférence de la partie, il a des raifons anatomiques
&
chirurgicales pour en régler 1:\ poCitioo . 00 oe doit
poiot appliqoer une
.clifTe
,fur · le trajet des vailfeaox;
elle Jluiroit
ii
la cireulation du faog,
&
feroit une cau–
fe d'accidens qui pnurroicnt del'enir funeaes. 00 met
utle auclle de chaque cÓté do cordon des prineipaux
vailfeaux ; ainfi 11 I'imentioo de main teoir les extrémi–
tés frad orées de I'os daos leur niveau, fe joiodra celle
d'cmpeeher que le bandage, qui doit etre médiocremeot
ferré, o' agilfe avee aLHant de force fur les vailfcaux
I]\le fnr les autres parties. Dans les fraaures eompli–
quées de plaie, on a I'auention de oc poiO[ meme
{j·.clifTc
vis
- :l -
vis de la plaie,
&
fi la difpoCi tion dll
m~mbre
I'exigeoit, comme, par exemple, dans la fra–
a uce .de la jambe, fi la plaie. étoit [ur la furface io–
terne dll tibia , il faudroit poCer uoe comprelfe longuet–
te
&
épailfe le loog de ceue furface interne , au-delfus
de la plaie, & une autre au·dclfous;
1'le/ifTe
qu'oo po–
(eroit enfuite, porteroit 11 faux
a
l' endroit de
la
pl!ie.
L'cxercice de la Chirorgie exige daos preCque tous le5
appareils, des perites variadons que l' induflrie fuggere
daos I'occafion aux praticieos auenrifs
&
éclairés par
les lo mieles de I'Anatomie ,
&
qui oot du jugement;
mais la
Chirur~ie
Cu ppofe ce jogement,
&
oe le donne
poim .
Po)'e..
l'
R
/1
C T U RE .
(r)
E
C LIS S E S,
(Mt1nlge, Mar/cb.)
eo latiD
[erttl~,
p:1rce qu'ancienoemeot on employoit
:i
cet eltet I'écoree
, de la férule. Je ne
r.~i
fi c'e fl de cene eCpece de férule
doOl Plioc rapporte que le bois étoit
ti
ferme
&
en me–
me tems fi leger, que les vieillarJs s'en rervoieot en
forme de caone ou de baton, par préféreoce a tout au–
tre.
Quoi qu'i1 en Coit, nnus appellooi
éc/ifTel,
dans la
Mart.'challerie, ce que dans la ChirtÍrgie 00 appelle de
ce oom
&
de celui
d'attelleJ.
La feule différeoce des
le/¡ileJ
du ehirurgieo
&
de celles du maréchal, nait en
général du moins de fiex ihilité
&
de foup l'CIre des der–
nieres , Celles-ci foOl en etfet commuoémeol plus épaif–
fes, d'un oois moios pliant,
&
elles fa(\[ llleme le plus
fouv en t faites avec de la tole; uo bois mince
&
delié ,
des écorees d'arbres, des lames de fer-blaoc, du carron,
n'auroieot pas alfez de fOJce & de foútieo pour ,emplir
oos yftes.
Nous en faifons un ufage d'autanr plus frégueat, que
ooos COntenoos
toiljour~
par leur moyen, les appareils
que nous Commes obligés de fixer fur la fole. c'efl-a–
dire fous le pié de I'aoimal.
Nous les
pla~ons
ordinairemeot de deox maoieres, en
plcin ou eo
X:
en 'Plein , lorfque les ingrédiens qui eD–
trent dans la compoli tioo du topique appliqué ,
&
que
noos couvroos avec des étoupes, 001 trap de Buidité,
&
oe C011l point alfe? liés; en,
X
ou eo croix, 10rCqu'ils
001
uoe cerraine con fiflanee .
S i daos le premier eas oous ufons des
leliPel
qlli foot
faites avec de la tole, nous o'eo prendroos que deux;
I'une d'elles garnira toute la partie, & aura par eonfé–
qoelll la figure d'uoe ovale tronquée. Nous I'eogagc'–
rons eo frappaot legecement avee le brochoir, eoforte
q.u·clle fera' arretée par fes cotés & par fon ' extrémité
aotérieore, eotre les braoehes , la voute du fer,
&
le
pié. L a feeonde, done la forme ne diíférera point des
éclifj'eJ
ordinaires, fera introduite en talan entre I'époo–
ge
&
les qoartiers, & Cera pouíTée le plus pres qu'iI fe–
ra poffible de I'étampiere voifine, afio de mainteoir trcs–
folidement la premiere, fur laquelle elle Cera pofée
tranCverCalement; car nnus ne nous fervons jamais id
(je bandage: on obCervera qu'ellc oc déborde point le
fer,