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ECL

,

fer, utleodu que l'unimal en marchant pourroit fe bleC–

fer, Ce couper ou s'entre-tuiller .

Si nos

hliff<J

fom de bois, nous en employerons

quatre; trois d'entr'elles Cerom taillées de maniere, qu'

étant uuies elles repréCeLHerom la meme ovale figurée

pur la grande

écliffe

de tole : on les engagera pareille–

ment !'une apres

1

'"an

tre , apres quoi on les fi xera par le

m oyen de la quatrieme, ainó que je I'ai dit ci-delfus .

Quelques perConues prétendem qu'on dev roit au lieu

d'écliff<J ,

avoir recours

¡¡

un fer entrerement couvert;

mais elles ne prévoyent pas fans doute les inconvéniens

qui Cuivroicnt I'obligation de déferrer

&

de ferrer con–

tinuelIement l'animal', fur-tout dans des circonnaoces

ou il peut etre aueint de douleurs violentes,

&

ou nous

fommes cOn!raims de réitérer Couvent les panCemens :

je conv icns qu'on n'atlache alors le fer qu'avec quatre

clous, mais ces inconvéniens ne fubfinem pas moins .

JI

n'en pas difficile de concevoir, au Curplus, com–

mellt nous main!enons les

écliffes

en

X

ou en croix,

CelIe qui en engagée duns le cóté droit de

la

vo nte

du fer, en priCe par fon autre eKtrémité dans l"éponge

gauche, tandis que eelIe qui en engagée dans le cóté

gauche de ceUe meme voute, en arretée par fon autre

bout dans !'éponge droite: l'une

&

!'autre Cont poCées

diagonalement .

JI

en encore des occafions on des

leliffes

plus lon–

gues

&

plus fortes nous Cont nécea:1ires.

I/oyez. .

F R A–

CTURES.

Ce)

E

C

LIS

S E,

en terme de B oiffelier;

c'en uoe plan–

che legere dont ils Ce Cervent pour leurs dive,s ouvra–

ges.

E c LIS S

E S,

C

Luth. )

ce fOn!

dans les J""jJlets de

J'O rg1/e ,

les pk ces triangulaires

E E,

jig.

24.

PI. d'Or–

g ue,

'1ui fOllt les pUs des cótés des CuufH ets . Ce COn!

des planches d'un quan de pouee d'épailreur, leCqucl–

les {(,nt doublées de parchemin du cÓté qui regarde

l'illlérieur du CoufHet,

&

qui fOn! alfemblées les unes

. avee les uutres avee. des bl ndes de peau de moulOn

parée,

&

avec les tetieres par les aines

&

demi-aines.

Elles doivem lOujours

~tre

de chaque cÓté du CoufHet

en nombre pairement pair.

Vo)'ez. /'art.

S o U

F F

L

E T S

D'O

R

G

UE .

• E

e LIS

S E,

C

O

~eoHom.

rufo;'¡. )

petit panier fait '

d'ofier, Cur lequel on place les fromages nouvelIemtnt

fa its, ¡Hravers leCquels ils s'égounem, Les

lelilles

de

terre, de fayence

&

d'étain

C

car

il

y

en a de cene [or–

te), Cont

troüé~s

par le fond

&

par les eÓtés:

il

faut

tenir ces vailfeaux propres,

&

en avoir de toutes gran–

deurs .

E C LIS

S

E",

c'en parmi

les V anniers,

une baguene

d'olier fé.ndue en deux ou plu fi eurs branches foC[ m in–

ces.

E C LO P E"S , adj. pI.

(Art. milit. )

c' en ainó qu'o n

appelle

a

la guerre les Coldats

&

les caval iers incom mo –

dés qui Cuivent I'armée ,

On appelle auffi de ce

m~me

nom les eavaliers dOn!

les

cheY~ux

ne peuvent marcher aVec la troupe

&

por–

ter le t avalier,

?t

caure de quelque maladie. L es cava–

l iers menem ces ehevau! tranquillemem

a

'pié par la

bride: 011 les fait partir

a

par! apres l'armée , 10rCqu'el–

le marche vers l'ennemi ;

&

í1uparavam, 10rCqu'elle s'en

él oigne . II

Y

a un o ffi cier ílOmmé pour commander

les

Ielopls,

&

les faire marcher en ordre .

C

Q) .

E e L o

P E' ,

en termes de Blaron,

Ce

dit d'une parti–

tion dont une piece parolt eomme rompuc . •

E C L

U

S E, du mot latin

exc/udere,

empecher,

en

Ar<hiteélure,

fe di! généralement de tous les ouvrages

de

ma~onnerie

&

de eharpemerie qu'on fait pour Co ute–

nir

&

pour élever les eaux; ainfi les digues qu'oo con–

tlroit d3ns les riv ieres pour les emp&eher de Cuivre leur

pente naturell c , ou pour les détourner, s'appellem

des

le/ufos

en plulieurs pays : toutefois ce [erme lignifie plus

parti~ulieremelH

une efpece de

(anal

enfermé entre·deux

portes ; l'uGe rupérieure, que les ouvriers nomment

porte

d" téte ;

&

I'autre inférieure, gu'ils nomment

porte de

m.uil/e ,

C.rvan! dans les navigations artificielles

a

con–

ferver r eau,

&

a

rendre le palfage des bateaux égale–

mem airé en mbntam

&

en deCcendant;

a

la différenee

des pen uis qui n'étant que de fimples ouvenures lailfées

dans

u~;

digue, fer mées par des aiguilles appuyées Cur

une bnle , ou par des vannes, perdent béaucoup d'eau,

&

rendem le palTage di ffi cile eo montan!,

&

dangereux

en deCcendam .

E<; L U SE A' T A'IRO U R, en celle qui s'emplit

&

fe vUlde par le mo yen de deux canaux voutés creuCés

dans les juüiJIeres des

port c~ ,

dOD! l'entré.

q~i

en peu

lu-deJTus de chacune , S'ouvre

&

fe ferme 'par le mo-

ECL

yen d'une vanne

3

eoúli{]e , eomme eelle du canal

d~

Briare,

E e L u s

E

A' VA NN

E S,

ceHe qui s'emplit

&

fe vui–

de par le moyen de

v on",s

á

coulilfe pra.tiquées dans

l'aOemblage meme des portes, comme celles de Stra–

sbnurg

&

de M eaux.

E e L u

s

E

Q

U" R R

E'E,

celIe dont les portes d'un

feul ventail fe fermem

'l" arrl ment ,

eomme les

(duJa

de la riv iere de Seine

á

N ogent

&

:i

Pom,

&

celles

de la riviere d'Ourque.

V oyez.

C A

N

A L

&

DI

G

U

E .

C

P)

• E e L

u

S

E,

C

P iche)

c'en aiofi qu'oo nomme dans

l'ile d'Oleron, les pi:cheries appeHécs par les pecheurs

du canal,

pares de pierre ;

elles font baties de pierres

feches, Cans mortíer ni cimem : les murailles en fotlt

épailfes

&

larges; elles ont du cóté de la mer Cept

a

huit piés de hauteur : elles

COD!

moios fortes

&

moios

hautes,

a

meCure qu'elles approchent de la terre : 1es

pecheurs n'y prendroient pas un poilfon, fi eHes étoient

connruites felon les ordonnanccs . L'expoótion de la

cÓte

&

la violenee de la marée, font qu'elles Cont tou–

tes au mOÍl!s

a

quatre cents bralfes du palfage ordinaire

des vailTeauK . Si I'on a I'atlention de les arréter-la,

eI–

. Ies ne generont point la navigation; les batimens qui

aborderoient aceite cÓte, Ceroient en pieces avam que

d'atleindre aux

éclrtJa.

11

feroit

11

Couhaiter qu'elles fuf–

lem muitipl iées,

&

que la cÓte en fU! couverte; elles

formeroieot une digue qui romproit la briCe

&

les la–

mes qui rongent Cans cell. le terrein,

&

minent peu-a–

peu l'ile . Ces pecheries ont différentes figures ; les u–

nes COn! qarrées, d'autres arrondies ; il

Y

en a d'ovales

&

d'irrégulieres: iJ y en a qui n:.ont qu'un de ces égouts ,

que leS pecheurs appellent

paffes, gorra

ou

bouehots;

d'autres en ont deux,

&

m eme trois : on y place des

bourgnes

&

bourgnons, on Cont arretés les poiffilns ,

gros

&

petits . On appelle

bourgna ,

ces tonoes , baches

ou gonll3trtS que les pccheurs de la baie du \'VlOllt–

Saint-Michel mettem au fond de leurs pecheries . On

appelle

bo((rgnons,

les paniers, nalfes

&

bafchon s qui

retiennent par la petitetle des

in!ervalle~

de leues .claies,

tout ce qui s'échappe des bourgnes. Le poilron retle

a

fee dam les bourgnnns, quand la mer en retirée. Le

bourgnon en fmltenu par un c1ayonnage bas

&

petit,

de dix-huit llouces de hau[eur. S'il en bon de conCer–

ver les

écluJes,

iI en encore mieux de Cupprimer les

bourgnes

&

bourgnons . Les

IduJes

Com d'autant moins

nuifibles aux c6tes de l'lIe, que ces cÓtes Cont ferrées

&

fur fond de roehe , un le frai fe forme rarement,

&

on le poilTon . u premier age oe Céjourne guere . Les

lcl((Jes

qui fOn! quarrécs, OD! leurs gorres ou palfes

placées aux angl . Ces palfcs ont deu.

a

trois piés de

lar~e ;

c'en toute \ia hau[eur du mur,

&

une cJaie de

bOls les ferme : Ld murs COnt eKaétemem contigus aUl(

bourgnes . C es bourgnes Cont enlacées d'uo c1ayonnage

qui trav erCe par le haut l'ouverture de la palfe: or po ur

rendre la peche

&

plus mre

&

plus taciJe, on éleve en–

dedans de

l'éeluJe

un petit mur appellé

les bras de

1'1-

eluJe ;

il en de pierre feche,

&

va eo

Ce

rétrécilfant

a

meCu re qu'il s'avance vers I'ouverture de la bourgne :

c'etl ainfi que le poilfon y en eonduit,

& Y

rene quand

la marée Ce rétire. Les tems oragellx funt les plus fa–

vorables pour la péche des

éduJes,

le poinon allam

[Qu jours COntr e le <'cm,

&

le vem le plus favorable

étant celui qui CoulRe de terre vers la pccherie. Pcn–

dant les mones-eaux on ne prend rien; les

p~cheries

ne

découvrem poiot en été

&

dans ,les grandes chaleurs,

le gain ne vaudroit pas la peine.

E e L u

S

I!

ou

S L U

J

s,

C

Glog . mod. )

ville du eomté

de F landrcs ,

au~

P ays-bas holIandois.

Long,

20 .

H .

lat .

SI. 18 .

Il ya une autre ville du méme nom dans la Flnndre

wal onoe .

E C L

U

S E'E,

r.

f.

(Hydral<I. )

en le terme du tems

que !'on employe

11

remplir d'eau le [as d'une éclu Ce

pour faire palfer les bateau!; 00 dit de ceu e maniere

q~'on

a fait tant d'

ü l((Jles

dans l'eCpace d'un jour;

&

que ' la manreuvre qui

Ce

fait daos une éc1u Ce ell fi fa–

cile, qu'on y peut taire tant

d'icluJéel

par Jo ur .

V oy ez.

EeLusl!

&

CAN AL.

(K )

E e L u s

E'E ,

t erme de Riv iere,

fe dit d'un demi–

train de bois proprc

11

palfer dans une éc1l1fe .

E C L

U

S I E

R ,

r.

m.

C

Hydraltl.

)

en cel ui qui gou–

verne l'éc1ufe,

&

qui a Coin de la manreuvrer qualld il

palre des bateau: qui montem ou qui deCcendem le ca–

nal de l'écluCe . C e métier demaode un homme entell–

dn, qui Cache ménal?er Con eau de maniere qu'iJ s'eo

dépel!.!e le moios qu il peut achaque éc1uCée , pour en

avoir