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ECO

avoir fuffi fa mment pour fo urnir

ii

tol1S

les bll iimens qui

k pré{el1lellt dans le COllrant du jour.

( K )

E C N

E

PH I S ,

f.

m.

( P h)'fi'llte )

forte d'ouragan .

f/o)'<z

O U

R A G A N .

V oyez

aulli la defcriprion d u cap

de Bonoe-E lp¿rallce par M. Kolbe ,

troifirme p(utie ;

t~ ppote

pou n ant qu e certe deCcription oc Coit pas autrí

famive qoe I'a(rure M . I'abbé de la Cail le.

( O)

ECOBA

N

S

Otl

E C

U B [

fR S ,

voy.

EC UBI ERS.

• E

C O B

U E R,

verbe aét.

(Ag ricttlt . )

L orCqo'u n

champ el! rdlé pl ufi eors anoées eo friche ,

0 0

coupe ,

"" br(\ le les bnlÍaes , les geoers & amres brolfailles qui

, 'y IrOOVen! ; on pele eoruite la Cu rface de ce champ

• -pcu-pres comme o n pele celle des prés dOn!

00

veti;

enlever le gafon poor eo oroer des jardius,

00

y me!

teulell1eo! plos de peioe .

Peler

ainó la terre, c'el!

ré–

&o/~ber

.

*

ECOC H E 6 E R,

v.

aét.

( OEconom. r1lftitr- )

c'en ramalfer le graio coupé

0 0

fau ché , avec des foor–

ches & faoche!s , & en faire des las qu'oo mema en–

fuite eo gerhes .

•. ECOFR OI

O"

ECOFR A L,f.m.

terme de

Cordonnicr , de BOllrrclier , de Sellier,

&c. c'en la ta–

ble fur laquelle ils travaillent, pofent leurs ootils, &

lai llent ¡eors ouv rages .

EC OI N «ON, f. m .

en ArchiteElllre;

c'e n

ó:tOS

le piédroit d'une porte ou d' une croifée , la pierre qui

fail I'e'ocoigoure de l'embrafm e , & qo i en joiote avec

le lanei , qonod le piédroit oe fai! pas parpin .

( P )

E

C OL A T RE, f. m.

(']uri[p . )

etl on eccléfiani–

que pourvO d'ooe prébeode daos uoe églire

calhédr~ le ,

a

laq uelle

ea

allaché le droit d'innitotioo

&

de jurifdi–

a ion fu r cellK qui fOl\t chargés d' inn ruire la jeuaelJe.

Oa

l'

appelle ea qoelques endroits

maitre d'écolc ,

en d'antres

efc olat ,

en d'aotres

feholaft~c,

& ea lali<l

f cholaftictu;

eo d'autrcs on l'appejle

chancelier ..

D aos

r aétc de dédicace de l'abbaye de la Saime Trinité de

VClldÓme , qu i ell de l'an

1040 ,

il en parlé du

f chora–

¡ fi'flle,

qoi y en nommé

magijler, f cholarÍJ , fe holafti–

CfJJ ;

ce qoi fait cOBaoitre qo'aoeienoemenr l'

'colatre

é–

toit lui-meme chargé du Coin d'io nruire gratuilemem les

jeuaes c1ercs & les pauvres écoliers do dioei:íe

00

du

rea ort de fo n égliCe; mais depois, toos les

écolatres

f~

comentem de vei ller fur les ,maltres d'éeole ,

Da ns qoelqoes égliCes

H

éfoit charg"é

d'enf~igoer

la

Théologie , aom-bieo qoe les 11.uman ités & la Philo–

foph i~:

dans d'autres

iI

y a un théologal chargé d'eo–

foigoer la Théologíe feulemeO!; mais la digoilé

d'éco–

latre

en ord ioairement au-delfus de celle de théologa l ,

L a direélioo des petites éeoles loi appartient ordioai–

rement, excepté daos quelques ég liCcs, ou elle en alla–

chéei la digoité de chantre, comme daos l'égl ife de Paris.

L'ioten dance des écoles o·en . pourtaot poin! on droit

qu i appartienne exclofivement aox églifes c&lhédrales

da ns IOufe r étendoe du

dioe~re;

quelqaes églifes col–

5

iales joüi/Tent du meme droit daos le liea ou !"Ues

tom établies . Le chantre de )'églife de S. Qoiriace de

Prol'ins fut mainteoo daos un femblablc droit par ar–

ret do

If

Février

r6f3 ,

rapponé daos les mé¡noires

do clergé .

L 'lcolatre

ne peot pas noo plus empecher les curés

d'"tablir dans leurs paroilfes des écoles de eharité &

d'eo llommer les maitres iadépendamment de lui,

L a foo aioo

d'l eolatre

ell ooe dignité daos plotieurs

ég lifes: en d'autres ce n'etl qo'oo olfice .

L 'établilfemeot de l'olfiee

00

digoité

d'écolatre

ea

aom

aneien qoe celui des éeoles , qoi fe teooient daos la mai–

io n meme de J'éveq ue,

&

dans les

~bbayes,

mooatle–

res & autres principales églifes.

V oye<.

E c o LE .

00

trou ve dans les ij . Jv: eonciles de T olede , daos

eelui de M érida , de ['ao

666 ,

& daos plulieurs aotres

fort aneiens, des preuves qu'il

y

avoit déji des ecclé–

tianiques qoi f¡¡iCoieO! la fonétion d'

éco/atres

daus plu–

tieors églifes . ,

11

en vrai que daos ces premiers tems ils o'étoieot pas

encore détignés par le terme de

f cholaftic1<S

0 0

é<ola–

tre ;

mais i1s étoient défignés

Coos

d'aotres noms.

L e fy node d' Aosboorg , tenu eo

15"48 ,

JIlarqoe .que

la

fonétioo du fcholanique éloit d'innroire tous les Jeo ·

nes elercs, ou de leor donuer des précepteurs habiles

&

pieux , afi n d'eKamioer ceux qui devoienr etre ordoonés.

L e concile de Tours , eo

1)83,

charge les fehola–

niqoes & les chaocel iers des églifes calhédraJes d'in–

nrUlre eeox qoi doiv em lire

&

chamer daos les olfi–

ces di vias, & de leor faire obferver les poims & les

aeeeos. Ce concile eootient plulieurs réglemeos par

rapport aox qualilés qoe devoiem avoir ceux qui étoient

prépole fu r les éeoles.

ECO

255

Le conci le de Boorges, eo

1;84 ,

t .

x xxiij. can. 6.

voulot que les feolall iques

0 0

érolatres

fu lfen¡ choi lis

d 'eutre les doéteurs ou licemiés eo Théologie ou en

Droit ('anoo . L e coneile de Trente ordoone la meme

chote , & veu t que

c~s

places oe foieOI donoée s qu'

a

des perfonnes capables de les rem plir par elles-me–

mes ,

a

peine de nollicé des prov ilions. Quoique ce con–

eile oc foit pas Cuivi eo Fraoce , qoaot

a

la difcip lioe ,

90

fuit néanmoiCls cene difpolilion daos le choix des

écolatreJ.

Barbofa & qoelqots aotres caoonines

0 01

écrit qoe

la coogrégation établie pour I'interprélatioo des 1decre!s

de ce coneile ,

a

décidé que

1" 00

oe doit pas com–

prendre dans ce decret I'offi ce

00

dignilé

d'écolatre ,

dans les lieax

oil

il n'y a poiu! de féminaire, ni méme

ceox ou il y en.

a ,

lorfq ll' on y a élabli d' ao tres

profetreurs qoe les.

¡co/alres

pour y eoftigoer; ruais

cela en eontraire

a

la diicipline obCervée dans toU[es

les· églifcs calhédrales "lui

[0 01

dans le relfort des par–

lerneos ou I'ordonoance de

r

606

a .élé véritiée , & ou

J'¿<olatre

en one dignité .

L e coocile de Mexiqoe , teo o eo

I

f 8; ,

les oblige

d'ellfeigoer par

eox -m~mes,

ou par une perfoune

:l

leur

place , la Grammaire

a

tous .les jeunes clercs , &

¡¡

taos ceUK du diocHe .

.

. C clui de Malines , eo

1607 ,

t itre xx. <anon

4.

les

charge de viliter tous les

li x

mois les écoles de leur

dépeodancé, pour empecher qo' on oe life rien qlli

poifle corrompre les bonnes

lllqJllrS ,

o u qoi oe foit ap –

prouvé par I'Drd ioaire .

L '/co latre

doir

a

~cord.er

g ratis

les lemes de permir–

fioo qu'i! doooe pour teoir école.

D aos les villes ou

1' 0 0

a élabli des uoive rfi lés , on

y a ordinairemem cooCervé

ii

I'¿<olat re

uoe place ho –

norable , avec

un

Rouvoir plos

ou

moios éleod u , {clan

la différenee des lieux :

pa~

exe mple , le ' feholailiqoe de

I'églife d'Orléans., & le maitre,d'école de I'églife d'

An –

gers, foO! lOuS deox chaocel iers-nés de I'ooil'er li lé .

00

ne doit pas coofoadre la dignité ou olfi ce

d'é-

colatre .

avec les pr\,pendes préceptoriales ioO itllées par

\ I'articlt

9.

de l'ordonoancc d' O rléa ns, confi rmé par

eelle de Blois ; car OUlre qoe les

éco/at"es

font plos

aocieos , la prébende préceplc riale peut etrc polfédée

par uo laic.

V (j)'ez.

PRE'BEND E PR E'CEPTOR I,A –

LE .

Jlo)'ez

aoffi

les mémoires lit<

clr.rg

¿ , tome

l .

&

l ome

X.

&

le trait. {les

mati~res blnéj~

de

Foet .

( Á)

E C OL E, f.

f.

¡ieu poblic OU I'on enfeigoe les

L angoes , les Homaoités , les Sciences, les A rts,

&•.

' C e mO! vient do latio

{chola ,

qui [eloo Dueange

fignitie

difeipline

&

correElion .

Le ¡neme auteur ajofi–

te qo!,! ce mor élOit amrefois eo nfage pour fignifier

lOut Iieo OU s'alfembloient plofieors per[onoes, foit pour

élodier, fO! pour cooverfer, & meme pour d'aotres u–

fages . A inli, reloo lui, on nommoit

F IJol,. pq/atitld! ,

les différeos pones ou les gardes de l'empereur éloieot

placés . On diningooit aoffi

feho la {entariomm, f <hola

gentilium ,

comme OOllS diniog uons aoj oord'pui diffé–

rentes cours

00

falles des gardes ehez les fooverains;

ce nom paira méme depuis jofq o'aox magin ra!s civils :

c'ell poorqooi I'on trouve daos' le

code Jchold <hnrtu–

larioruY/l ,.fc.hola agentillm .

E t eotin aux eccléfian iques :

car on dlfolt

{chola cantorum , febo la fa<erdotum ,

&c.

00

dit aojoord'hoi daos le meme feos , uo e

école de

Grammaire ,

uoe

école d'E crit1lre ,

uoe

école de P hi –

lofophi.,

&c.

E

e

o LE, fe dit auffi d'u'ne faculté , d'one oniver–

lité , d'uoe feéte eo!iere ; comme

l'école de T hé% gíe '

de Paris ,

l'é<ole de Salem e , J' éco/e de Platon ,

1',(–

cole de T ibériade ,

fi

fameofe .poor les aociens Jo ifs ,

& de laquelle

00

t¡em qoe nous viem la malfore,

0 u–

y ez

M

A S S O R E

&

M

A S S

o

R E T E S , .

D ans la primilive églifc, les éeoles étQleo t daos les '

églifes cathédrales ,

&

foos le s 'ycllx de

l:éveq ~e .

D e–

pois , elles palfereO! dans les monaileres ;

ti y

eo eot de

fo n célebres: telles qu e celles des abbayes de F olde &

de Corbie . Mais depuis l'établiITement des uoi

v

6ffités;

c'en-o-dire depois le douzieme liecle, la répu tatioo de

ces aocieoDes

leoles

s'en obfcurcie , & ceUi qui les te–

noient oot ce/Té d'eofeigoer . De eet ancieo ufage vieo–

oeot les ooms

d'¿co/alre

/le:

de

febo lallí,!1"

, qoi fe font

eocore confervés daos qoelqoes c3thédrales .

DiElio¡m.

étym. T rév.

&

Chambe,.s.

, .

E

e

o LE,

( T h¿ologte de

1

),

en ce qU'OI1 appelle au–

trement

la feho lafti,!1Ie. Jloyez.

S C

H O

L

A S T

I

Q U

E .

Et

1'0 0

dit eo ce feos, le

lang age de I' école ,

les

ter–

mes de /,é<ole ,

qU3nd o n employe cenaioes expreilioos

fciefilifiques & confacrées par les Théologicns.

(G)

E c

0-