E 'CH
1~le,
le cou
&
le dos
Conl
de couleur cendrée; la poi–
trine
di
blanchilre,
/5[
les ailes Com en pauie de eou–
leor cendrée ,
IX
e~1
parlie rouges; la queoe en courte;
les grandes plul1'.es des ailes,
/5[
ed les qui reCOuvrelll
b
pau ie ilúéti'"ure du dos, COO! noiles, de meme que
le veO(fe
&
les cuilfes, qui CODI 'Couues, comme ddOS
loutes les di¡>eces de pies.
L'
1e6el/elle
a trois doigls
cu-avaOl qo:, Cont alfel. 10DgS ,
&
uo Ceul en - arriere ;
les ongles
'Conl
erochus & poiOlus. Aldrovande die que
cee oiCeau en fOf! commun daos le Boulonnois : iI vo–
le l ·peo-p res comme la huppe; car il agite continuel–
lerneO! fe! , aites,
/5[
il change fouven[ de place . On lui
a donné le 110m de
bu de nf1lraiUe,
paree qu'
iI
Ce
liem daD , des trous de murs & d' arbres
I
commc les
pics.
1I
fe nourril de pe[its infcBes qu' il cherche daos
les feu'ccs des arbres;
ClIl
le voit Couvem venir dalls les
villes., 10rfqu'iI y a des broilillards. W illugh.
Orn .
1/0-
yez
()
I S E A U .
(l)
E
e
H E L L E T TE,
( JlIr ifpr. ) eompte pRr ichellet –
te:
10rfqu'iI s'agit de compenrer des (ruits avec des ré·
parations , les uos veulem que les fruits de chaque an–
l1ée foieOl compeorés avec les intéréts de chaque 3n–
l1ée ; & s'il rene quelque chofe, qu'il Ce compenfe Cu r ·
le principal, ce qui Couvem
l'
épuife avaot ou lors de
la c\6ture du compte : cela, 'appelle
eompur par /ehel-
101e .
D'autres veulent que la liquidation des fru its &
des iotérets fe fafie achaque année, mai, que la com–
penCation & imputation Ce falfe
a
la dcrniere année Ceu–
lemenl . Chorier en fa juriCpr\1dence de Guypapc ,
p.
294.
rapportc plufieuu arrets pour l' une
&
l' au [re maniere
de compter . Le
,ompte par iehelleue
en le plus ufi[é,
& paroil le plu s équitable.
Voye:/; le die;onn . de
Bril–
Ion,
Mt;ele
Compte .
( A )
E
CHE L LE T TE,
M a..uf. en foie)
v.ye:/;
E
S C A–
LEr T e.
• ECHELLETTES, f.
f.
pI.
(Mllfi'l tte
&
Lf/eb. )
ce foo[ des morceaUl de bois Cees
&
durcis
au feu, qui compofent
UOe
efpece d'innrument de pcr–
cumdn . Ces moreeaux de bois ont été tournés au tour;
ils foO! de
m~me
gr olfeur, mais de longueur s inégales:
on les a pereés de deuK [rous, un achaque bout : Ull
cordon qui paCTe
a
droi[e & a gauche par ces [rous,
[iCOl ces bitoos enfilés & fufpendus parallelement au–
delfus les uns des 3utres ; cel ui d' en - \;laut en le plus
cour! : on emp!che qu'ils ne pOr!ent les uns fur les au·
tres,
Coi[
en faifan t dCUI nreuds au cordon pour cha–
que ba[on, un nreud achaque bou[ ; fuit en y enfilant
deux graios de- ohapelet .
11 Y
a doul.e batons, le plus
bas
&
le plus long a communément dix pouces de
longueur; le plus cOUr!
&
le plus haur, trois puuces
&
un [iers, c'en-a· dire qu'ils
Cone
en[r'eux comme
30
, ro , ou
3
~
1 ,
ou qu'ils refonnen[ l'interva))e de dou–
·¿jeme . On peu[ faire le bacon le plus COUC[ feulement
la rnoi[ié du plus long; mais alors il faut compenfer
les longueurs par les grofTeurs, pour conferver entr'eQx
le méme io[ervalle de fon . .ces ba[ons, au-lieu
d'~[re
cy liodriques , pourroient c[re ronds , parallelepipedes ,
priCma[iques,
&,.
comme on voudra; pourva qu' on
connoilfe le rappor! de leurs longueurs & de leurs fo–
lidi[és, on les accordera comme on voudr•.
E C HE
L
O N ,
r.
m. c'en ainfi qu'on appelle cha–
cun des pas de l'échelle; ainfi quaod on die qu'uoe é–
chelle a yiogt
"beIMI,
c'en-a-dire qu'elle a yingt pas,
ou
b~tons,
00 marches, & que 1'00 peut par foo mo–
ycn s'élever
a
environ yingt pieds de terre .
E
e
H
E
L
o
N,
(Jardinaf,e
)
on dit qu'un arbre cro;t
en
<,b.lon ,
10rfqu'iI s'éleve par érage .
(K )
E CHE N
A L ,
f. m .
( Jurifpr. )
[erme ufité daos
quelques courumes pour exprim<r une
gouleiue,
qui
en ordinairement faite de chene, que l'on met fous les
toles des maifolls , pour emp€cher que I'eau de la pluie
l1e combe fur le fonds des voi!ins. Daos le Boarbon–
nois on dit
éebe"al;
dans d'au[res endroi[s on die
1-
ebenex.,
comme daos la cou[ume de N ivernois,
, h. x.
,"·t.
1.
( A)
E
CHE
N EZ,
(JllriJi'-r_) v oyez
E
C HE N ... L.
• E CHE N I CHE R R IB A
S
S I ,
r.
f.
( Hift·
./Sod. )
Corintendant do fournil , le chcf des ma; [res de
la boulaagerie, des fours , & de
[OUS
ceux qui y [ra–
\'ailleO! . C'en un officier du ferrail ; Ca paye en de
fO
apres par jour , d'ur.e robe de brocard par an, & de
quclques préfens qu'il
re~oit
des grands de la cour do
¡u!tan , lorfqu'il leur préCente des bifcui[s, des ma(!e–
pains ,
&
autres patilferics qui fe to nt dans fon dlflriél,
E CH EN I L LE R E CHE I L
LO
1R .
170-
J!~ ~
fa rt_
J
A R DI N
t'E
R,
l'
énumération & la de–
l
"pllon de fes- outils ,
ECH
215
E CHE N O,
f.
m.
l<rme de Fo"derie en gra"d
J
en un baffi n
poC~
au-ddrus de l' enterrage; les princi–
pauI jets de la figure a couler
y
about,lfent : on
y
fait pa(Jer le méral liquide au far!ir du fou.rneau, pour
qu'iI le communique 3Ul jets qoi le dinribuent daos
toute la figure . L'aire de
I'üh,lto
doit etre faí t de la
m~me
ma[ ier.e que I'enrerragc : iI en pofé plus bas que
raire du fourn eau , añn que le mc!tal ai[ fa pente pour
y
couler .
Vo)'ez
ItI
Pla..<htl de la Fond"i. dtl jigu–
rel l'luejlru .
E
e
H
E S S,
f.
m. pI.
(J"rifp.)
en le nom que 1'00
donne en quelques pro\'inees.
a
certaines redeYBuces
nnnuelles dOes au fc igoeur,
Coi[
en graio ou en argen[;
elles fon t ainfi nommées, comme étant ce qui
lehel
[ous les ans
a
un c:er!ain joor : ce terme en ufité dans
le Barrois . M. de L auriere en COIl
g/offaire
rappur!c
l'ex[rait d'on ancien. riere de la feigneune de Verecour!,
qui
en
fait mcmion .
( A )
E CHE TE,
f.
f.
(Jllrifp_)
vieux mot qoi figni–
fioi[ ce qui
arri'IJoit
a
quelqu'un par fucceffion, héri–
I1Ige ou au[re droi[ cafnel . Ce terme fe trouye fré–
qucmment daos les ancicnnes coa tomes , char!es, diplo–
me, & anciens titres.
Poyo
E
C H
o
I R
&
S
e
H
o
I T
t!,
EC H EUT E.
(A)
ECHEVEA
U
DE F IL,
( OEcon. rrtj/. ma/JII–
faa .
'"
lai11t, ji/ , foie
j
&c.) ce Com plufieurs fils
qu'
On a [our nés & pliés les uns fur les nutres fur un de–
vidoir , en les O[ant de dclTus la bobioe. Les
I,heveaux
foOl noüés par le milieu avec un nreud particolier que
les TiDerands appelJent
etlltai11t.
ECHEV I NS, -f. m. pI.
(Hifl.
&
Jurifp.)
étoi!
le litre que I'on donnoit anciennement aux aUelle urs
ou conCeil le rs des com[es .
Préfemcmen[ ce fout des offi ciers muoicipaux é[abl is
dans plu!ieors villes, bourgs
&
autre9 lieul, pour avoir
foin des affaires de la communau[é: en quelques endroits
ils ont 3uffi une jurifdiélion
&
au[res fooB ions plus ou
moins étendues , .reIon leurs ti[res
&.
polfemon, & fai–
van[ l'ufage du pays.
L oyfe9u en fon [ralté des offices
j
liv.
17.
ehap. vij.
die que les
ichev;11J
é[oient magifirats, du moills mu–
nicipaux , de mame que cea
x
que les Romain9 choifif–
foient entre les décarions: il les compare aum
aUI
é.
diles,
&
au! officiers que I'on appeJloi[
de!",[orel ,i-
1Jitalum ;
& en elfe[ les fonBions de ces offi cie" om
bien quelque rapport avee ceJles
d'<eh.'/}i",
mais il fsu!
cOI1Venir que ce n'en pal préciCémem
b
me
me choCe,
& que le litre & les fonaions de ces fortes d'officiers ,
(els qu'ils fom é[abJis parmi no'us, étnieO! abfolumem
ioconnus aux R nmainl; l'u fag,e en fut appor!é d'A lle–
mague par les F ranc!, LorCqu'lls fireO! la conque[e de$
Gaules _
Les
t ,he'/)i..s
étniem des-Iors appeJlés
feabi"i, f,abi–
ni¡
ou
Jcabinei,
& que Iquefois
feavini, feabinionel,
feavionu
ou
feapionu :
on les appelJoi[ au(!, indifférem–
ment
raeinbllrgi
Oll
raehinburgi:
ce deroier nom fut
uo[é pendant [onte la premiore race, & en quelques
lieu! Jufque fur la fin de la feconde ;-
On leur donnoi[ aum quelquefois les
~oms
de
fagi ,
baronu,
ou
viri fagi,
&
de
fenal ores
_
L e [erme de
feabini,
qui é[oi[ leur nom le plus or–
dillaire, & d'ou 1'00 a fait en
fran~ois
ichevin ,
vient
de I'allemand
fehabi"
ou
f<heb en,
qoi fignitie
juge
ou
homme {avant.
Quelques-uns 001 néanmoins prérend u
que ce mor [iroi[ fon étymologie
d',[ehever,
qoi en
vieux langage !ignitie
cav ere;
& que l'on a donné
3Uj¡
Ichevinl
cé nom,
a
cau fe
dc~
foins qu'ils prenneO! de
la police des villes : mais comme le nom la[in de
fea–
bini
en plus ancien que le mor
fraD~ois
t ehe..in
\
il eCl:
plus probable que
feabini
ell venu de
J'~ lIemand
f eba–
bin
ou
fehaben,
& que de ces mémes [ermes, ou du
la[in
¡ eabini,
on a fair
ichev ins ,
qui ne dilfere guere
que par l'afpiratioD de la leure [, & par la converfiolJ
du
b
en
V .
L e moine Marculphe qui écrivoi[ vers I'an
660,
fous
le regoe de Clovis
JI.
fai[ mention, daos fes formules,
des
icbe",il1J
qui amnoieO! le comtl! ou fon viguier,
vigarz,u ,
c'en-a-dire
Ii"'tenane,
pour le ¡egemeO! des
cau fes.
J
Is fout nommés tan[O[
[,abi"i,
tam6l
rachin–
bllrgi.
A igulphe com[e du palais fous le meme roi,
a–
voit pour conCeillers des gens d'épée comme lui, qu'
on nommoi[
ichevi"s
du palais ,
[,abi"i palatii .
JI
en
aum fai[ mention de ces
<eJ,e ..,im
du palais da ns une
chronique du tcms de L ouis-le-Debonnaire,
&
dans une
charle de Charles-Ie-Chauve .
L es cl pilUlaires de Charlemagne, des années
788,
803, 8oj'
&
809;
de L uuis-le-De onnaire en
8J9 , !h9 ;
&.
de