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..

21 0

ECH

d'uoe carte, d'uo deCrei", ou d'un plan, pour fervir de

commUl.c meCure

:l

routes les pan ies d'un bfttirnent, ou

bien

;i

tou,cs les dillances &

a

tOUS les lieux d'une car–

le ,

V"yez

CA

R TE,

D ans les

~ralldes

cartes , co rnme ceHes des royaumes

& des provinces,

&e, I'échelle

repréfeule ordioairement

des lieues, des milles ,

& e,

c'c(t ce qui fail que I'on

dit uoe

échel/e de lieues,

une

échel/e de mil/eJ,

&c,

Dans

le.

e~rles

partieulieres, comme celles d'uoe fei–

gneurie, d'u"e viJle, d'uoe ferme,

&e , I'¡ehel/e

re~r~fente ordillairement des perches, ou des roifes fubdlvl–

fée. eo pié ,

Les

¡ehel/es

doot 00 fait ordioairement ufage dans le

D ejJein ,

ou le plan d' un

b~timent,

repréfeotent des

lDq–

du.es

de, toiCes , des pié! , des pouces, & aUlres mefu–

res remblables,

Pour lrouver fur une cárte la di!lance entre deux vil–

les, on en prend l'iotervalle avec un ca mpas; & appli–

quant eet inlavalle fur

I'!ehel/e

de la carte, on jugera

par le nombre de divifions qu'il reoferme, de la diltao–

ce des deux villes, Par la meme mélhnd e, 0 0 lrouve

la hauteur d'uo étage daos un plao de bl11iment ,

L '"helle de front,

eo

P erfpeéli'Ve,

e!l uoe ligne droi–

te paralle\e a la Iigoe horiConlale, & divifée eo parties

éga el, qui repréfelltent des piés, des pouces ,

&e,

L '!chelle fuyante

e!l au ffi une ligoe droile verticale

dans un delfeio de perCpeétive ',

&

dlviCée en parties iné–

gales , qui repréCentenl des piés, des pouces

&c.

H arriJ

&

ChamberJ ,

(E)

P oor en don ner une idée plus préciCe, foit

Q.N

(jig ,

]5'

de Perfpeél, )

uoe Iigne horiContale divifée el1 par–

tie; égales

Q

1, 1ll II

J

11,

ll11V,

&c, & foil

ti–

rée du poim

P,

que Je fuppofe erre la place de l'reil ,

des ¡¡gnes

PI, P

JJ,

P

ll l , &c,

qui coupenr en

1,

2 ,

3,

:5<.

la ligne verticalc

Q.R,

11

e!l aiCé de s'af–

fíl ra

a

l'reil, & de démoolrer par la Géométrie, qu 'el1

fuppofan l la ligoé horifolllale

Q.N

di vifée eo parties

é–

gales , ,les parties correfponda mes

Q.1,

]2,23,

&e,

de

la

verticale iron¡ toíljours en di mi ouan¡; & que meoan¡

PO

horiCu11lale, la verticale

Q

O

fera

¡'¿ebel/.

de tCUles

les pardes de la ligne

Q.N,

quelque grande qu'on fup–

pole ceue dernicre Iigne: c'e!l ce qui a rait donl1er

a

¡'échel/e

Q.

R

le 110m

d'ichelle fuyante,

P our avoir le

rapport c 'une partie quelconque

2.3

de

I'!eh.lle fuyante

a la partie correfpondanre

1ll

J J,

on menera la verti –

cale

1 1

a,

& on confidérera que

2.3

ea

a

J J

a

com–

m e

P

2.

e!l

a

PI I ,

comme

MQ.e!l

a

MIl,

& que

JI

a

ell

a

/lIU

comm

PM

e!l

a

M Ili ;

donc '

:2.3

di

a

11/11 comme

MQ.

mulfÍ.plié par

P M

e!l

a

-

"

Illll MfiZ. ltM

MI l

multlpllé par

Mili;

donc

23

=

M IL,

Mil I.

=

a

tres-peu-pres

1 1/II M!fJ.., P M ,

,

eo fuppoCant les par-

Millo

t ies

11 J JI

trés-peliles par rappor!

a

la Iigne emiere ,

D onc

le;

parties de

l'!chelle fuyante

feroO! elllr'elles

a-peu_-pres dans la raifon inverfe des quarrés des parties

eo rrefpundantes

Mil;

ou pour parler plus ex aétemeo t,

d eux pardos voili nes

23,

34

de

I'Jchelle fuyante ,

foO[

eotr'e'Iles comme

M 1V

11

MIl,

c'e!l-a-dire el1 raifon

in verCe deS parties

MIl, M l

V ,

( O )

E

eH

t;

L L E S A R 1 T

H

M E'T 1

Q

u

E S,

Quoique nous

ayolls déJ' trairé celte maliere a,ux

m otJ

A

R 1 T

H

M E'–

T

J

Q

O E, 8"1 N A

J

RE, C AL

e u

L,

D

A

e

T

y

L

o

N 0-

M

J I!,

D

E'

e

J

M

AL ,

&

autres, l'article fuivaut qui DOUS

élé communiqué for ce meme objel nous parolt di–

gne d'erre dOl1né au public,

11

e!l de

M ,

R allier des

O urmes , confeiller d'hol1neur au prélidial de Rennes ,

qui veut bien concourir

a

notre travail ,pour ce volu–

m e & les fu ivans, comme on le verra par plufieurs ex–

eellens articles qu'i1 nous a envoyés ,

1.

E

e H

E L L

l!

A R 1 T

H

ME'T 1

Q

u

E ,

dil-il, efl le

Dom qu 'oo donoe

a

une progreffioo géométrique par la–

quelle fe regle la yaleur relative des chiffres fimples,

ou l'accroitTement

graduel

de valeur qu'ils !Írem du

rang qu'ils oecupent entr'cux,

Elle

en formée de puiíTances confécutives d!un nom–

bre

r !

la íljo urs égal

a

celui des caraéteres numériques

ou chltfres ( y compris

o ) ,

auquel 00

a

Irouvé bon

de fe,

fixer

daus le fy!l eme de' numération étabJi;

&

le

premler

&

le plus perir rerme en efl

rO,

l !.

;Etanc dO,nc pofée une telle prog reffion, fi Pon

eon~olt

une fUlre de chitrres pris comme on voudra

qui lui correfp?ode terme

a

terme, on en coovenu

qu~

la

valeor

rel ~ll ve

de chacuo d'eux feroit le produit de

fa, valeur propre ou abfolue par la puiífance de " qui

101

correfpond dans la' progreffion, Ceue idée heureufe

nous mel en état de repré[eoter nettemenl

&

avee peu

EC H

, de

c3raéteres les nombres le ' plus grands

&

incapables

par leur grandeur m eme d'elre faitis par notre imagi–

nalion,

,

,

.

111.

C omme les raogs des chiffres fe complent daos

le meme fens qu'efl d irigé le cours des e¡poCans po–

tenriels dans la progreffion,

&

que le premier expo–

fant c!l o ,

i1

fu il que I'ex pofant de la puilrance e!l 10U–

jours plus petir d'une unilé que le rang du chiffre cor–

rcfpondant ; enrorte que nommal1!

n

le rang qu'occu–

pe un chiffre

a

quelcooque daos fa fuite ,

I'expr~ffi on

'-1

de fa valeur relali ve e!l généralement

a

X

r

,

Si I'on cherche, par exemple , la valeur du

4

daos

437 ,

relative~ent

11

notre

éehtl/e,

on

r=ro.

& on les

rangs fe compleO! de droile

i

gauche , 011 la trouve-

ra

==4X

lo3-~=4X

I02==4X l 00== 400.

IV,

L e oombre

r

en di l la

raeine

de

l'lebelle;

&

c'~!l

de lui que

I'ühelle

meme prend fon nom ,

r=

10

fait

nommer , denaire

ceHe dont nous oous fervons;

r=

2

dop.neroit

I'¡chelle binaire; r=

7

la

[eptenaire,

&c,

V ,

La progreffioo décuple qui con!litue notre

/che/–

le ,

e!l croilfa me dé droile agauche , & nous fuppofe–

rons la meme direétion dans IOU les les au tres auxqpel–

les nous pOllrrons la comparer; mais elle pouvoit I'e–

ne lout auffi-uic n de gauche

a

droite, On eOl pu me–

me lui donoer uoe direétioll verticale & la rendre croif–

faO!e, Coit de haut en-bas, foi t de bas en-haut" En uo

m ot

l'arbitraire

avoit lieu id tout comme pour I'écri–

ture :

Ii

nous dirigeons nos Iignes de gauche a droite,

d'autres peuples les Ol1 t dirigées & les dirigent encore

de droile agauche; d'autres de bas en-haut on de haut

eu-bas,

VI.

r

tra p petit nous eOr réduit

a

employer beau–

coup de caraaeres pour repréfelHer un nombre affe'l.

m édiocre ,

r

trOP

grand nous el" obligé de multiplier

les caraaeres , au riCque de furchargcr la m émoire

&

aUN

dépens de la limpliciré,

r

=

10

femble eOlre ces

deux extremes tenir un j u!le milieu, Ce n'e!l pas que

quelques fava ns n'ayent penCé qu'oo eut pu mieux choi–

fir ,

Voye:c

B

1 N A

J

RE,

Pour menre le leacur en

é–

la! de Juger de leur prélenlÍon , nous aliaos dooner le

moyen de comparer el1lr'elles les diverfes

échtl/CJ arith–

mltir¡ueJ ,

Tout peut fe réduire aux

einr¡

Oll m eme aUl

troiJ

problemes ci-apres ,

\

V I I.

ProbJeme

1,

L 'expreffion_

a

d'un oombre

étan~

donnée dans

l'!ehelle

ufuelle, trouver I'ex preffion du

meme nombre dans une autre

!ehellt

que\col1que, doO!

la racine

b

e!l auffi doonée ,

So",tion ,

C hcrchez la plus haute pui1f.1nee de

b

qui

foir COlltenue daos

a ,

N ommant

n

I'expofant de cene

puiOance,

n

+

1

fera le nombre de chitrre.s de l'ex-

preffion cherchée.

POllr

l'a voir, divirtz

a

r { ', le

"-J .

"-'1

premier re!le par

b

,

le fecond re!l e ' par

b

,&

ainfi de

f~ite

juCqu'a

b

O

-.

ou

bO

inclu fi vemeO! , Tous

ces quo tiens

priJ en nombra entien

& écrilS

a

la fuite

¡'un de I'aulre dans I'ordre qu'ils viendroO!, donne–

ront l'expreffion cherchée dans

l'¿ehelle

dom la ra–

cine e!l

b;

enforte que défignant le premier re!le par .

1

2

r,

le fecond rene par

r,

&c, la form ule géoérale fera

1

a,

r

r

r

--

-

.

' -1

b b

b'-1

bO

Exemf/e,

Un nombre expriroé par

4497

daos l'é–

"relle

uluelle , co roment le fera-t-il daDs la feptenaire?

Sub!lituanl dans la for-

a

=

4497}

mule, 00 aura

b

=7

4497 '096

38 38 3

On Irouve , , _

n

=

4

'140-1'

3"4"3'

49 ' 7' ) '

=

1.

6,

o ,

r,

3=

1605'3 ,

Le

m~me

nombre ne pourroil etre exprimé dans l'¿–

(helle

bina(re par moins de treize caraaeres,

V II I.

Probteme

2,

L'expreffion

A

d'ul1 110mbre é–

lam donoé'e dans une ,

échelle

quelconque ( autre que

l'ufuelle ) , don't la racioe

b

e!l connue, trouver l'ex–

preffioD du m eme n0lT!bre daos

l'!.chellt

ufuelle ,

Soltttion,

Soient les chitfres du nombre

A

repréfen–

tés dans le m eme ordre par les indétcrminées

e,

d,

.,

.f. ' , , ,

D ,

Nommant

n

+ ]

le nombre des chíffres de

A

" fe–

ra (

n O,

7,)

l'cxpofam de'la plus haule

'puiíJalle~

de

b

qui