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Vt, ",tg[(,
d,
mib, mi, fa,
fa~,
fo/,
fol~,
la, fib,
ji,
.ut,
If
16'
JI Y
~
eocore dCUI llUtres efpeces
d'<cheflt
femito ·
Jl~que"
qui vienneht de dcux autres ¡nanieres de di–
.j,lfer loétave par femi.tons.
L .a premier(: fe fait en prenan! une moyenne arith–
métlque ou harmonique entre les deux termes du ton
majeur,
~
un autre entre ceUI du ton mineur: ce qui di–
vi~e
l'un
&
l'autre ion en
deu~
Ceq¡i-to'ns preCque égaux .
~mli l~
ton majenr
~
9
efl diviCé en
16 17, 17 18
a–
rahmétlquement, les nombres repréCement les long ueurs
ges cordes; mais quand ils repréCentcnt les vibratÍons,
les longueurs des cardes Com réciproques,
&
en propor-
,ian
h~rmoqiql!es, ~omQ1e
1
~!;
ce qui l11et
l~
fe-
•
•
. 1
7 9
.
' f
j6.
•
-
.
16
&
I
.
'7
a
l'
r
m l - ton maJeur ;jau grave,
e mlDeur
ii
a
gu
I
felon la propriété de la divifion harmonique. De la
meme maniere, Je ton mineur
9
io Ce diy iCe arith–
métiquem~nt
en deux Cemi-tons
18 19
&
19 20,
ou
réciproquement
I!.!.2.
mais cette deroiere divifioo o'efi
J9
10
pas ha¡moriique . ·
Toute ¡'oétave ainfi calculée, donDe
les
rapportS Cuj–
vans.
Ue,
ut*, r/, mib, mi, fa, fa*"
[o/,
fol*" la, jib,
ji,
uf,
I~
17
18
19
' f
.6
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19
.6
17
If
í7 '
Js .
~
.
~
.
iG " 7
Js .
~
.
~
í7 .
i1'
~
.
~. Salo~oo rap~orte
dans
1
es
tranCaaion~
philoCo–
phlques, 9u
11
Q
falt en préfence de la (ocíété royale,
une expénence de cette
échelle
Cur des cordes divit'ées
e~aétemeot
[eton ces propon ions,
&
qu'd les furent par–
falterqent d accord avec d'amres inflrumens touehés
par les meilleures mains.
M .
Maleoln; a joOte' qu'ayant
calculé
&
comparé ces rappom,
il
en trouva un plus
grand nombre
~e
faux dans eeue
I~he/le,
que dans la
préeédente: mals que les erreurs étoient confidérable–
ment plus pelites; ce qui fait com penfation.
E,nfin l'autre
" he/le
fem i-lOnique e!! eelle des Ariflo–
xéntens, don! le
P.
MerCenne a trailé fon au long,
&
que
M.
Rameau'
~
tenté de renouvelIer dans ces
~erniers
tems . Elle confille
a
div ifer géo métriquement
L
o~ave
par
oD~e.
moyennes proportionnelles en dou'Le
~eml
- tons , parfaltement égaux . enrnrne les rappons
p'en Cont
p~s
rationels, nous ne donnerons polm ici
c es rappon s , qu'on ne peu! ex primer que par la for o
mule meme, ou par les logarilhmes des termes de la
progreffion entre les extremes \
& :)..
F oy .
T
E M PE'–
RA t.\EN T .
(S)
L'échel/e
diatonique des anciens n'étoit pas difpoCée
<le la m eme maniere que la n6 tre; eIJe proeédoit ainli,
fi
ut ré mi fa fo l la :
d'pó I'on voit
1°.
qu'elle eom –
me~<;oit
par un derni-ton,
&
par la note fenlible de la
tomq ue
ut,
&
qu'elle n' alloit pas jurqu'a l' oaave .
2,0.
qu'elle étoit co mpofée
de
deUK tetraeo rdes eonjoints
ji
ut
ré
mi, mi fa (i>1 la,
&
parfaitement femblables .
~~s
tétracordes s'appellent
eonjointJ ,
paree qu'ils fon t
~omts
par la note
",i,
qui leur e!! eommune; de plus :
lis foni femblables , paree que la
b~lTe
fondamentale la
plus limpie du premier efl
folm fo l ut,
&
que celIe
du Cecond e!!
ut fa ut fa,
qui procede précírément de
méme par intel"valles de quintes; d'ou
il
s' enfui! que
la
progreffi on des fons
m;
fa fol la,
efl préeifément
la
m eme que eelle des fa ns
ji
ttt
>:1
mi,
~nforte
I
'lue de
m;
a
f'tl,
i1
Y
a
m~me
rapport que de
ji ii
1f
t ,
de
fa
a
fol,
que de
ut
a
rE,
&e.
3°.
on yoi!
ce plus poarquoi ceue
éehel/e
n'enferme que Cept tons ;
c ar poor qu'eIJe
all~ t
jufqu'au
ji,
il faudroit que ce
ji
pat avoir
f~1
pour
b~lTe
fondamentale, ce
fo l
étant
( a
Ceule balTe naturelle. Or le
la
précédent a pour baC-
1'e
~ondamentale
fa :
on auroit done
fa' fo l
de fuite dla–
t onlquement
a
la barre fondamentale, ce qui efl con–
tre les regles de eeue ba(Je
(voyet.
B
A S S E F
o
N D A–
"p{
E N TA L E,
L
t A l
S
o
N,
F$e.
voyez
auffi I'articl.
ROSLAMRAlIOMENE):
4°.
on voit enlin que
dans eette
lehel/e , la
du fecoud tétraeorde efl tiere!;
de
fa
fa baOe , comme
mi
du premier tétraeorde l'e!!
d'ue'
fa
ba~e:
rO.
enfin, o n trouvera faeilement par le
calcul, JUlvant les méthodes connues
&
pratiquées cí–
~e(fus, q~e
du
rl
au
la
la quinte n'e!! pas parfaitement
Jufle, mals qu'cIJe e!! al!érée d'un
eomma (voyet.
ee
i»ot);
&
que du
ré
au
f a ,
la tierce e!! allérée de meme .
J I efl fingulier
q~e lc~
Grees> qui paroilJ'ent n'avoi{
eu aucune conooilfanee développée de la batJe fonda–
mentale , l'ayen t dévinée imp!icítement, pour ai nli di.
re , en forma nt leur fy!!eme diatonique d'une m"niere
fi fimple
&
(j
conforme
a
la progreffi on la plu. nalU–
~elle
&
la moins eomporée de ccue baffe . On va
voir que netre
éche/{r
efl plus compoCée
&
moim exa–
éle .
l°.
11
fau! l'arranger aioli,
ut
Té
mi fa fol, fo l
la
ji
ut,
&
lui donoer p,lUr fa balTe fond amenlale
la plus fimple
ut f al ut fa ut, f ol
fé
fol lit .
00
voi[ déja que ceue balJ'e e!! plus comporée
&.
moins
fimple que la préeedente, puiCq!l'elle a un fon
ri
de
plus,
&
qu'outre cela elle efl de neuf Cons en
IOU[ .
?00.
Le
la,
dans
l
'leh.ll<
dia[onique, efl quinte du
d;
&
on trouvera que ce
la
De fai t pas avec
fa
une tior–
ce tnaJeúte ju!!e, n i avec
ut
une tjeree mineure ju ll e,
ni une quane jufle avec
m; ,
&
que la tieree mineure
de
,1
a
fa
efi altérée au ffi. V oila done quatre illterval–
les altérés ici ; au lieu
qu~
daos
I'/ehell.
des Grecs,
il n'y en
a
que deux .
Voy. t.
fur cela les ouvrages de
M.
R ameau, entr'au[res
la
dlmo>1flration du p'r;n<;p.
de I'harmonie,
le
rapport dn <ommij],úrn de /·o(adl..
mie
imprimé
a
la fujte,
&
mes
IUmmJ de ml/ji,!lIe.
Dans
l'éeheJle lit rl mi fa fo l la
ji
lit,
les deu! létr3-
cordes
1It ré mi fa, f al la
ji
ttt,
font disjoints , par–
ee qu'ils n'ont aucun fon commun . De plus, ces deux
téuaeordes, ou plutÓt les deux pnn ies
ut
rI
m;
fa
[o/,
Jol la
ji
tlt,
de
l'.,helle moderne ,
font réellement
dans deux modes diflérens; le premier dans eelui
d'u!,
le fecoud dans celui du
{DI
( voyet.
M
o
DE),
au !ieu
qllé les deux tétraeordes
ji
"e
rl mi, >1,i fa fol
la ,
de
1'¡,h.Jle
aneienne fom tous deu! daos le !node;
d'r
it .
.
En ne répetant poiO! le Con
fol
dans notré gámme
t
on peut lui donner eette baile fondamenrnle
I/t fo l
tt~
fa
tIt
ré rol 1It,
dans, laquelle le fecond
rl
&
le fe_o
eond
jol
pon erollt aeeord de feptieme
(voyet.
D o
u –
B L E E M P L 01 ) ;
ainft la balJ'e ne Cera poínt fimpli.
fi ée par-la, exeepté peu t-etre en ce que
l'lchelle
en–
tiere fera alors dans
le
m':m e moce .
Quaod
l'échelle
diatonique defeend en celte forte ,
ttt
ji
la fo l f a mi ré 1It ,
la baffe fondamentale n'efl point
la meme qu'en montant; elle e!! alors
ut fo l
rI
{DI
14t f ol I/t,
dans laquelle le feeond
fol
porte accord
de Ceptieme,
&
répond
:l
la fois aUI deux uotes coo–
féeu tives
fo l fa
de
l'ühelle .
N ous n'avóns parlé jufqu'ici que de
1'/eh,lIe
diato–
Dique du mode ma jeur . On peut faire des raifoulIe–
ruens analogues fur celle du mode mineur,
&
en re–
marquer les propriétés,
V-oy .
M
o
DE,
G
A M M E,
&e.
V"Ye~
nuffi
meJ
é/¡'pfen
f
de mllft,!ue , (O )
E
e
H E L
LE ,
('J
urifprud.)
efl une efpece de pilori
ou carean,
&
un ligoe ou marque extérieure de j u–
fi ice , appoCé dans, une place, carrefour, ou nutre !ieu
public.
•
Le !crme
d'lfhell.
doit etre
fius
ancien
&
plus gé;
I
né-