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218

ECH

L es Juri[di6l:ions fubalternes de

l'¿,hevintlge

de S.

~mer, font eelles des feigoeurs qui oot droit de Jufbce

daos la ville ou baolieue; il

Y

eo a meme quelqucs–

unes do maoiales, qui fom pré(eutem:Dt engagées . . .

.Ancieuoement le prioce

&

les fe.goeurs ayaot Jun.–

ce

dan~

la ville, avoient ehacun daos leur ,terr itoire leur

aman ou bailli civil, avee un eenain nombre d'éche–

vins; mais eo 1424 les mayeur

&

échhins de S .

0-

mer, de I'avis des gens duoprinee, établirem dans I'hll–

tel-d~-ville

un fiége ou auditoire eommun pour qua–

tre de ces amans, qui en enCuite aum devenu eommun

a

touS les autres :unans de la ville. Ces amans ont

douze éehevins, qui Cont pareillernellt eommuns pour

toutes les di!férentes Ceigneuries

&

junie~s

dela ville;

e'dl ce que l'on appelle le fiege de

v/erfca"',,;

ces

offi ekrs prerent fermem

a

l'!ehevinage

de S. Omer.

Les éehevins appoCent le feellé, fom les inventaires,

les aaes d'aeeeptatlon

&

de rellonciation aux CucceC–

lions; ils arre rent a la loi privilégiée de S. Omer,

les perConnes

&

biens des débireurs forains-trouvés dans

cene viJle,

&

connoifient des eomenarions qui peu–

vent naitre de ces fortes d'arrers fous le reífon immé–

d iar des mayeur

&

échevins; ceu x du liége des vier–

fca ires doivent erre affinés de Faman de la feigneurie

da1l.S laque lIe ils font aa" de juriCdiaion, ou d'un troi–

li eme échevin

¡¡

défaut de

I

'aman, lorfqu'i1 s'agir d'ar–

r~r

de perfonne.

C 'en aum aux échevins qu'appartient le droit excIu–

lif de proeéder aUN veores

&

adJudicarioos, foir volon–

taires ou forcées, de meubles

&

e!fets; ils font toutes

eeHes des maiCons mOrluaires , c'en-a-dire apres dé–

ces.

L es amans ont en panicu\ier le droit de meure

a

ex écmion les fentenee s de mayeur

&

échel' ins de S .

Omer; ils font les faifies

&

exéeutioos de meubles ,

&

les faiGes réelJes des immeubles fitués dans cerre

ville.

Le petit baiili, dont oous avons déjii parlé, fait daos

la banlieue on les Ceigncurs n'ont poim d'aman, la fon–

a ion de cerre charge , quam aUl< exécutlons des Ceo–

tences , aux Caióes

&

exeeutioos de meubles ,

&

aux

faifies réelles.

Poor eonnoitre pi us panieulieremem ce qui concer–

ne les

¡,hevinageI,

on peut voir ce qui en

e.fl

dit dans

les cou rumes anciennes

&

nouvelles d'Artois,

&

au–

tres eou.umes des Pays-Bas,

&

dans leurs proees-ver–

baux.

(A)

ECHEUTE

ou

ECHUTE,

f.

f.

(JuriJpr . )

ühúte,

en la meme chore

"lu'efehoite ,

c'en-a-dire qu'

0[1

enrend ordinairement par-U ce qui

ca

échíl par fue–

cemon collatérale ou autre droit earuel .

L oyale ¡,b"te,

ea

ce qui en échu au feigneur en

venu de la loi .

Voyez

la eoíltume du eomté de Bour–

gogne.

art.

] 00 ,

&

I'ancieone coutume d' Auxerre ,

art.

39,

eelle de Berry,

tít.

xjx.

arto

16,

&

33.

Voy.

E

S

e

H

o

1 TE,

E

s e

H E T

s.

(A)

*

E C H

I

C K-A G A S

1-B

A

C H

1,

f.

m. (

Hift.

mod.)

c'en,

a

la cOUt de Perre, le graod-m aitre des

c ér.émonies .

11

a

le titre de

kan,

le gou!lernemem de

Téferan, avee le

b~[Qn

couvert de lames d'or

&

garni

de pierreries.

11

en chef des officiers de la .garde .

II

précede le roi 10r[qu'i1 monte

eheval,

&

11

condu"

par le bras les amba(fadeurs lorfqu'ils fom admis

11

l'audience .

*

E

e

H

1

D N

A,

(Mythol.)

monare qui naquit,

felOD la fable, de Chryfáor

&

de Callirhoé. C'étoit

un

eomporé de la femme, doot il avoit les parties

fupérieures;

&

~u

ferpent, dont il avoit la queue

&

les parties · inférieures. Les dieux le tinreot enfermé

dans un aorre de la Syrie ,

mi

il engendra, malgré leur

prév oyance, Orcus, Cerbere, I'Hydre de Leroe, le

Sphynx, la Chimere, le \ion de Nemée,

&

les au–

tres mounres de la M ythologie, qui eurent Typhon

pour pere,

fi

on en eroir Héfiode; mais Herodore dit

qu'Hercule ayant comiu

E , hidna

dans un voyage qu'

il tit chez les Hy perboréens, eette femme lui doooa

trois . enfaos, Agathyr[e, Gelon, .

&

Scyrhe; que ce

d ertller ayaut pO [eul lendre I'arc de foo pere , elle

cha(fa les deuI autres, 3infi qu'elle en avoit

re~u

l'or–

dr~

d'Hercule ,

&

qu'elle ne retint que le troifieme,

'lUl donna Con nom a la Scythie.

.

*

~CH.l rFRE ,

f.

m.

(Architea"re)

mur qui

fert d appu.

a

un erealier ,

&

qui en (oatient toute la

ch~rpente.

II

fe. dir, 3Um de la eharpeme meme.

D'é–

chi.!f,·e ,

on a fa.t

I

adJeélif

é,hiffré"

*

E C H l G N O

L E,

f.

f.

(Boutonnier P affemen–

tier)

e'ea le fufeau m eme dom i1s fe fer vem pour

EC.H

ourdir les foies qui entrent dnns la compofitioll de leurs

Ouvrahes.

~

E 'C H 1M,

f.

m .

(Hift. mod.)

medeein du fer–

rail. lI y eo a dix , parmi leCquels !rois [om ordinai–

remeD! juifs. L a jaloufie du fouveralll rend leurs fon–

aians tres-dangereu(es .

E

e

H I M-B A S SI,

( Hifl. modo tltrq.)

e'en le 110m

du premier m edeein du fultan

&

ele fon [errail . U ne

des prérogatives de fa cbarge, en de

tl1areh.~

(cul ,

le premier

&

avant tout le monde, nu eonvo. fune–

bre des

e~pereurs

onom ans . Cerre étiquete part icul ierc

a

la Turquie el! de 'bon Cens, non pas paree que e'en

le moment du triom phe du medecio, m ais parce ¡¡ u'il

en june de mettre

11

la tete d'uoe eérémonie funebre ,

celui qui a rendu les plus grands

&

les derniers fer–

vices au mort pendant fa \'ic ,

&

qui en eenfé avoir

fait tous

Ces

eftorrs pour eonferver fes jours.

Artitlc

de M . le e h,valier

DE

J

A

lJ

e o u

R T.

*

E C HIN E,

r.

f.

(Ar,biteél" re)

membre du

ehapiteau de la eolonne ion ique, corinthienne,

&

com–

po ate : il en plaeé au haut: il en ovale,

&

il reflem–

ble

des ceufs ou

eh~ raignes

ouvertes, rangées les u_o

nes

a

cll.é des autres.

E,hine

vient

d'iX"" ,

qui figoi–

tic

<Mta;f"e.

E C

H N 1

TE ,

r.

f.

(Hifl. nat. folfi l.)

On don–

ne ce nom aur

é<himu

ou

ourfins pétrifiéJ

(

v oyez

O

o

R S IN) .

JI

Y

a aUlant de variéré6 dans les

échi–

nites

ou ourfins pétrifiés, qu'il. y en a daos les ourfios

narurels' .

E C

HIN

O P H O R A,

(Hifl- nato !fot.. )

genre de

pl-ante

¡,

/l.eur:s en ro(e, qui fOil[ ra(femblées en forme

de parafol,

&

foulenues par un ealice eommun, qui

devient dans la Cuite un fruir cQmpofé d'une feule ea–

prule, dans laquelle il y

a

une femence oblongue. Tour-

nefor(,

in!" rei .IJerb. vo)'ez

P

L

A'N

T

E

(1).

.

E C H

10

l D E S,

( H ifl.

nato bot.)

genre de plante

a

fieurs

monopéral~s,

faites en forme d'eolOnnoir, dont

le borel

¡:fl

IInif0rme, ce qui les reod dilférenres de eel–

les de la viperine, Le pifl il devient un frui t eompofé

de quatre Jemenees, qui refTemblem

6A

quelquc

fa~on

ii

des tetes de vipere. Toumeforr,

j"ft. rei hub o co–

rol. V oyet,.

P

L A N TE.

(1)

E CH IQUETE' , adj .

terme de Blafon,

il Ce dit

de r icu

&.

des pieees principa)es,

&

mem~

de quel–

gu~s

aoil}lau'K, comme les aigles

&

IfS lions lorfq u'ils

fom comporés de pieces quarrées, alternées eomme

eelles des échiquieu.

JI

faut que

í'é~u

ail au m oins

vingt quarreaux poor etre dit

¡,hiq".té,

aurrement 00

I'appelle

é({"ipolé,

quand il n'en

a

que neuf;

&.

quand

il

n'en a qne quinze, eomme

au~

armoiries de Tole–

de

&

de Quinnone, o n dit

quinze p oints d'échi'luier .

L es au tres pieces doivent pour le moins erre

é,hi'flle–

tées

de deux tires, autrem enr on les nomme

, ompo/lles .

Vo)'ez

COM PONE'.

M énetr. 'I'rlv.

&

Chambers.

L otin de Charoy

a

Paris ,

échiq1leté

d'argent

&

d'a–

lur.

ECHIQUIER,

f.

m.

(Hifl.

&

Jllrifpr. ) fca–

carium,

&.

noo

pasflattlrium

eomme quelques-uns I'ont

líl dans les anciens manuferits. On a donoé ce Ilom

d~ns

quelques pays, eornme en Normandie

&

en A n–

gleterre,

a

eerraines a(femblées de commifTaires délé–

gués pour réformer les [entenees des j uges ioférieuis

dans l'étendue d'une prov inee.

L e nom

d'é,hi'luier

viem de ce que le premier

¡,hi–

'l,,,ier,

qui fut celui de Normaodie, fe renoir daos une

lalle donr le pavé étoit fuit de pierres quarrtes noires

&

blanches alrernativement, eomme leS tabliers ou

é~

chiquiers qui Cervent

a

j oüer aux éehecs; d'aurres pré-

-tendem que le nom

d'échiquier ,

donné

11

ce tribunal

viem de ce qu'il y avoit rur le bureau un tapis

échi~

'lueté de noir

&

de blane .

Les

échiquiers

Ont qUelque rapport avee les amfes

ave~

c.erre

dift~renee

né.anrnoins , que les jugemens de;

éch'quter,

fom en

dern.er

reffon ; ainfi ils om pl us de

rapport avec les grands Jours .qui fe tenoient par ordre

du roi,

&

qui jugeoienr auffi en dernier feffon .

11 Y

a plufieurs

ichiquiers

en Normaodie. L e roi de

N avarre avoit le tien.

11 Y

en

a

enco re un en Ang le–

terre, aior. qu'on I'expliquera daos les fubd iv ifions rui–

vantes .

V oyez

~e gloffair~

de Dueange,

~u

mo t

fea–

cartttm,

&

celOJ de L aurrere,

alt moe Ecb""úer.

(/1 )

E

e

H 1

Q

u

1

E

R D'

A

L

E

N

C;

O

N ,

étoir un

Ichiqfticr

panicu lier pour le bailliage d' Aleoc;o'n,

&

in'dépendaor

de

I'¡,hiquier

généra l de N ormandie, qui [e lenoit

1.

R oüen . Ce tribunal fut établi lorrque le comté d'A –

)en~on

fut donné eo apanage

a

des prioee s de la mai–

fon de France, ou peut-etre m éme des les rems que

les