224-
ECH
L'abbé BroUard dit qu'on fe feet auflí quelquefois
du mm
icho,
en la place de
dotlx
ou de
fitmo,
pour
marquer qu'il faut adoucir la \'oix ou .le loo de I'in–
tlrumelll comme pour faire un
" ho .
Cet ufage ne fub–
¡ifie plus aUJourd'hui.
(S)
!l
Y
a daos
ProJ"'pine
un chreur en
écho,
qui a
dtl faire beaucoup d'etfet
dans la nOll'lJeauté
de cet 0-
péra . Tout le moode Ce fouvient eocore de l' air de
l'
é<ho,
daos I'intermcde itaJien du
maítr. de muJi'{u e .
C et air, qui a tU parmi nous uo fucccs prodigieux,
efl pourtant d'un chant trcs-commun, quoiqu'a(le7.
a–
gréable,
&
il
di
a
tous égards tres-inféricur
11.
~n
graod
nombre d'autres morceaux itaJiens de ' la premlere for–
ce, que les memes fpeébteurs ont eec;:u beaucoup plus
froidement, ou meme 001 écouté fans plaifie. Mais cet
air de
I'écho
avoit un grand mér;te pour bien des 0-
reilles;
il
étoit a/Tez facile
a
retenie
&
a
frédonoer tant
bien que mal,
&
reU"embloit plus
¡¡
ootre rnufique, que
le3 airs admirables dont je parle. Eo France, la bon–
ne mufique
ea
pour bien des gens, la mufique qui
re/Temble
¡¡
ceHe qu'ils om déjil emendue. C'
ea
ce
qu'ils appeHent de la
mtl{iqtlC chantantc,
&
qui n'ea
trop fouvent qu'une mufique triviale
&
froide, fans
expreffion
&
fans idée.
(O)
E
C H O
1
TE,
f.
f.
('JtI~iJp.)
figni6e ce qui ell
. üht1
a
quelqu'uo par fuceetrion ou autremeot . En fait
de fuccetrions,
il
n'y a guere que les eollatérales que
I'on quaJifie
d'¡choite '{IlaJi Jorte obtigerint;
au líeu que
les fucceffions direétes,
ex voto natt/rce liberis deben–
tt/r.
Beaumanoie, daos fes ancieones eolltumes de Beau–
voilis, dit que
l'''hoite
ea, quand 1'I¡éritage defceod
de cbté par défaut de ee que celui qui roeurt o'a point
el'enfans ni autres defcendans iU"us de fes enfaos, de
maniere que ¡es héritages
¡choient
11
fon plus proche
parent.
Dalls les
province~
de l?re/Te
&
~e B~gey,
on
a~pelle autri
"hoite,
les
~érttages
qUI advlennem nu fel–
goeur par le deces du poL'":.if;ur
fa~s e~fa~s,
ou
fa~.s
eommunication avee fes
hériuer~, e' ca~-dtre
lorrqu
11
en a joui par indivis ¡¡vee eUI(.
Voye;:. ,,-apr.
E
e
H
u–
TEr.
o y
A
LE ,
(A)
E CH' OM E
e:r
ECHEOMES, fub.
f.
(Ma–
rine)
00 doone ce nom
¡¡
des chevilles de bois 011 de
fee
d'enviroo un pié de long, qui fervent
/¡
fixer la
rame dans la mtme plaee lorfque l'on nage.
(Z)
*
ECHOMETRE,
f.
m.
en MuJi'{tle,
ea une
efpece d'échelle ou eegle div ifée en plufieurs parties,
dont on fe fert ppur mefueer la dur!!e ou longueur des
fons,
§<
pour trouver leurs intervalles
&
leurs rap–
ports.
Ce mot vient du gree
:x."
,
Jon,
&
de
1""1",
me–
Jtlre.
N ous n'entrerons pas dans un plus long détail fur
eeue machine, paree qu'on n'en fera jamais aucun ufa–
ge: il n'y a de bon
échomet re ,
qu'un homme qui foit
rompu
il
battre la merure,
&
qui foit né avec une 0-
reille eItremement dé licate . Au relle ceux qui vou–
drom en Cavoir davantage, n'ont qu'a confulcer le m6-
moire de M. Sauveur, inCeré parmi eeux de l'aeadé–
mie,
anni,e
J
70 1 ;
ils y uouvcrom deux échelles de
eeue eCpece; I'uoe de M . L oulié,
&
I'autre de
M .
Sallveur.
Voyelo
C
H R
o No
M
E
T
RE.
E
C H O PE,
f.
f.
(Co'11merce)
petite boutique at–
tachéc contre un mur, ou des marchaoqs débitent des
denrées de peu de eonféqucnce.
Les
échopes
foOl
ordin~ircmeOl
appuyées aux murs
extérieurs
des
égJifcs
&
des grandes maiCons . Elles font
faites eje plancnes,
&
quelquefois enduite. de platre, a–
vec un petit lOit en appenti aum de
boi~
ou de toile
cirée : laphlpart de eelles - ci fom fixes,
&
fe donneot
ii
loyer.
•
11 Y
a aum des
échopes
portatives
&
comme ambu–
Jatoires, qui font pare¡[Jement de bois,
&
qu'on dref–
fe fur qucl<jues piliers au milieu- des marchés
&
des
plaees publique6, telles que fom les
échopes
des hal–
les de Paris .
E nfio
il
y en a encore de plus legeres,
&
fimple–
ment couvertes
&
entourées de toile; ce fom ceHes
ou les mercelots, vendeurs de paio d'épice,
&
autres,
étal em leurs marchandifes daos les foires
&
a/Temblées ,
fetes de village ,
&c. Diélionn. de CO'11m . de 'Irév .
&
Chambers . (G)
E
e
H O
PE,
( GrO'lJI/re . )
Les graveurs en taille-dou–
ce appeJlent
échopes ,
des petits .outils qu'ils fom eux–
memes. avee ejes
~igui lles
ea/Tées de différentes grof–
feurs; lis les emmanchent au bout d'un petit morceau
de bois.
V oy ez no! Planches de la Grovllre .
ECH
Pour les aizu iCer
&
former, on pofe
l'ai~Dil1e
obli-'
quemem fur l a pierre
¡¡
huile, la tenant ferm!!,
&
ap–
puyanr légerement, en allant de la droitc
a
la
"..~uche!
ee qui formam un biCeau au bout de l'aiguilIe, tUI
donne une figure ovale, eomme le eepeéfeme celJe
dI!
nos planches.
II
ea importan! que la pierre
a
huile ait le ¡¡rain fin
&
ne morde point trop fort; car quand la plerre
ea
rude, elle ne mange pas I'acier nenemeO!,
&
laiU"c aux
pointes un morfil qui
ea
extrememem préjudiciabfe en
grayant fur le vernis.
Les
/chopes
fervent pour graver de gros traits. On
les tiem, en gravant, le biCeau en-delfus,
&
l'on dé-
. gage la poi\lte lorfqu'on vellt termioer la ligne par un
trait fin: il ea encore mienx de la terminer avee une
poime. Elles font tres-bonnes pour quelques parties de
l'architeéture, pour lcs payfages, les terraU"es,
&c.
&
eomme il y a un cbté fin
11
l'échope,
un graveur a–
droit poureoi¡ graver
11.
l'cau-forte une planche entiere a–
vee Cet outil, faiCant auemion
/¡
le bien ménager .
EeHOPI!S DES GRAVEURS EN RELIEF,
E
N e R I!
U
x,
&
E N
e
A
e
H
E
T
S; ce fom des eCpe–
ees de burins qu'ils oomment
"hopes.
JI
Y
en a de
plufieurs fortes
&
de différentes formes; les unes ont
la pointe applatie, d'autres la pointe demi-roode,
&
d'autres tranchames. La partie.A
ea
ecHe qui caraété–
rife
l'"ho!,e,
&
la partie
B
fert
a
les emmancher com–
me les burios; 00 s'en fert auffi de la meme maniere.
Elles ne font en efiet qu'uoe efpece particulíere de bu–
rins .
170ye:::. les jigllres des Planches d. la Grav ure;
la premiere ea une
échope plate,
la feconde une
é~ho
pe ronde.
E
e
H o PE,
en terme d'Orf¿vre,
ea un inllrumem
tranch.nt,dont ils fe fervent poue enlever les partie¡
fuperllues d'une pieee.
11 Y
eu a de plutieurs elpeces ;
favoir, des
¡chopes
roodes, des ongleues , des
"bopes
¡¡
pailler,
&c. I/oyez
tous ces mots
a
leur articIe ;
v oy .
auffi les Planches d. Gr(/vure .
E
e
H
o
P E A' A R R
iT
E R,
en term. de Metteur en
llillVre,
c'
ea
UD moreeau de fer plat quarré, monté
Cur uoe poignée de bois, ayam deux bifeauK formant
un tranchant, que l'on émou/Te avec une lime, atin
qu'en appuyam fur le métal on foit hors de riCque de
le eouper:
00
s'eo fen pour rabanre
1
'argent fur les
pierres, 10eCque la portée ea formée,
&
<ju'on
ea
dé–
terminé
a
fertir la pierre; e'
eU
la premierc opératioD
du [erti.
E
e
H
o
P E A'
e
H A M P L E V E R,
(Bijoutier)
e'ea
une
"hope
dOn! la partie tranchante el! moios large
que ceHe de detlus; elle fert
a
dépouiller les reliefs de
la
matiere qui les entouee,
&
/¡
former les champs qui
les font valoir,
&
tire fon nom de fon uCage .
l/o)'.
CHANPLEVER .
E
e
H
°
P
ERO
N
DE,
en terme de B ijoutier ;
on fe
feet aum quelquefois pour ereufer les cuulilfes des por–
te-charnieres,
d'échopes
formées d'un 61 d'acier rood, .
tiré a la
ti
Jiere
&
trempé .
E
e
H
°
P E A'
E'P
A
J
L L E R,
(Bijot/tier)
eette
é–
chape
ea plate en-de/Tus,
&
m i-ronde ou d' un rond ap–
plati en-de/Tous; elle Cen
a
enlever les paiHes d'une pie–
ee forgée .
E
e
H
°
PE P LA
TE,
en terme de Bijotl.tier,
ea eel–
le dont la branche
ea
applatie,
&
dont le tranchant el!:
continué d'un angle
a
l'autre.
11 Y
en a de graodes
&
de petites, qui ont ditrérens ufages.
EeHOPE A' REFENDRE,
(M.ttC1lr en Il!tlvre
J
e'efl un inarumem d'acier, tres-plat
&
éyuidé fur le
dos, dont on fe fert pour former les angles des brifu–
res des boucles d'oreillcs.
Voye:::.
B R
J
S
U
R E
S.
V oy .
auffi In Planche du Mettmr en I1!U'llrc.
E
C
H O
P E
R,
v. neut. il
ea
d'uCage dans tous les
am ou I'on fe fen de I'échope.
170ye:::.
E
e
H
°
PE .
E
e
H
o
P
E
R,
v. aa .
en turne de DorCllr,
e'efl
0-
ter avcc l'échope ou le cifeau, les jets que le mou–
le a fournis
a
la fonte,
&
que
la
lime n'a
pi.
entie–
remen! enlever .
E C H O U A G E, f. ·m.
(Marine)
c'éa un cndeoit
de la cbte plat
&
uni , fue lequel il y a peu d' eau ,
ou I'on peut pou/Ter un bil timent pour le faire échoüee
avee moios de danger,
&
d'ou l'équipage pui/re aifé–
ment .fe fauver aterre.
170ye:::.
E e
H
o u
E
M
E N
T •
(Z)
ECHOUEMENT,
f.
m.
(Marine)
ee mot
fe dit d'un "ai{leau qui va clonner ou parrer fur un haut–
fond ou bane de fable, fur lequel il touche
&
ell ar–
ee té, parce qu'il n'y a pas
alki.
d'cau pour le follce–
nir
a
flOt, ce qu i pour l' Otdinaire le met en grand
daoger,
&
m eme le bri,e
&
eaufe fa perte lorfqu'il
D'ef!