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ECH

n'eíl plI$ alfez heureDx pour s'cn relever

&

s'en tirer.

On o!choüe

a

une c6te, lorfqu 'on approehe trop pres

du rivage,

&

qu'oo o'y trouve pas alfez d'eau pour

que le vailfeau y foit

a

Bot, ou qu'on y

di

jetto! par

la

te·mp~te

&

le mauvais tems .

Vordonnance de Louis

XIV,

donno!e

3

FOl1laine–

bleau en 1681, touchant la Marine,

Jjv. [V. tjt. jx.

reg1c !<lut ce qui eoncerne les naufrages, bris,

&

¡–

,hollanem.

Daos le premier art icle, le rol déclare qu'

il prend fous fa

protelljon

(5

f"u vegard. JeJ vai{feaux,

Imr ¡f{uipage

(5

chargeme11t,

'{,,]

auront ¡té jettlJ

par la :empite fNr In , óttJ de jon royal/me,

01<

'{lIi

n/tlremene

y

oarOJ1e Icbojil,

(5

généralemmt tONt "

'{uj

f.ra

Ichopp' dtr naufra$e .

11

regle par les autres arucles tout ce qui doit fe

faire pour fauver les eff"ets

&

marchandiCos ,

&

les con–

ferver aux propriétairtls.

Et prononce peine de mort controc ceux qui auroient

atlenté cOlme la vie ou les bieus de ccux qui fom nau–

frn/(e.

V oyez

B

R

t

S.

(2)

E C

H O U

E R, v. neu!. On dit d'un vaiíleau qu'

il a

é,boilé,

10rCqu'il a été porté Cur un baoc de fa–

ble, ou dans

un

endroit de la c6te on il n'y

a

pas

aacz d'eau pour le tenir

a

Bot. On peut

"holl'T

par

nccld enl, lorCque le velH ou le mauvais tems vous jet–

ten t

3

la c6le.

00

peut

s'ichoj,,,

expres, 10rCqu'on

dI

pourCuivi par un vailfeau ennemi plus fort que Coi,

&

qu'on le poulTe

a

la c/'Jte pour pouvoir fau ver I'éqlli"

page .

V oyá.

ECHOUA(h

(5

ECHOUEMI!NT.

( 2)

E

C

H

TER

E N

011

E

C H TER

N

A C

H,

(Géog"

mod.)

ville du duehé de Luxembourg, dans les Pays–

Das, fur la riviere de Sour.

E

C

H U

TE

011

E

C

H

O I T E (L

°

Y

A LE), eíl

IIn terme utité dans les renoneialions

a

toDles [ucceC-–

fioos direaes

&

collatérales que "I'on fait faire au¡ til–

les dans certaines coOlUmes; en les mariant

&

dotant,

elles renoncent

a

tous droils

forJ la loyale "hlíte.

Les auteurs fom partagés [ur I'effet que doit !,rodui–

re ceue refrrve .

Les uns difent que la tille qui a ain!i renoncé, ne peut

rien pro!tendre, [ous quelque prétexte que ce foit, non

p3S meme

a

titre de légitime ou de fupplément d'iccl–

le ,

dans les fuceeffions de

Ces

pere

lit

mere, qui au–

roient fait un tenameO!

&

diCpoCé de leues biens entre

leoes

aUlre~

enfans : mais que !i les pere

&

mere fom

déeédés

ab inteftat,

la tille vienl

a

leur Cucceffion

3 -

vec Ces freres

&

Creurs , parce qu'autrement

h

refave

de la

loyale "hlite

Ceroit inutile, pllifque la tille qui

a

renoncé Cuccede

ii

défaut d'enfans. Defpei(fes,

tomo

l/.

traie' deJ jiu"jf. pare.

l/.

n.

71.

rapporte un

arre!

de

la ehambre de I'édit

a

Can res , du

~3.

Oélobre 1608,

qui I'a ainti jugé;

&

les

arr~ts

du parlemellt de Gre-

1I0ble y

Cont

conformes, fuivant le témoiglloge de Ra–

bot

&

de Bonneton en

leurJ noteJ fur la '{,..

If·

19~,

de Guy-Pape

&

de M . Expilly en

feJ arréu, ch. xjv.

n.

13. Chorier en

fa jurifpr..d. liv.

[l/.

feél . vj. arto v'.

H Cllrys en

(ti

ardtJ, eom.

l/.

p.

319.

édition de

1'l08.

D'autres

001

dil

qu~

l'e/fet de .celte referve de la

loyal. échute,

en quc les pere, mere, freres

&

[reoes

peuvcm donner, Coit par contrat ou par tellameO!,

a

celle qui a renoncé>.

V oyez.

Marc en

fo ¿üijion¡ du

p ar/emellt de Grenoble, parto l . diei! 147.

D'autres encore onl préeendu que ceue referve ne

fait pas que la ti lIe qui a renoneé puiífe venir

a

la

fucceffion,

ah jnteftae ,

de [es pere

&

mere, avee

Ces

freres

&

fceurs, paree qu'autrement [a renonci.ation [e–

roit fans efiet : m3is CeulemeOl qu'elle vient

a

leur [uc–

ceffion ;\ défaUl de freres

&

a

l'e xc\u!iol1 des héritiers

étrangers; tel en le Ceutimen! de Guy-Pape,

dicif.

192.

11. 2.

&

de la Peyrere,

leetre

R,

art.

44. M.

de Cam–

bolas,

liv.

1.

chaf jx.

rapporle deux am!ts du parle- .

mene de Touloute qui 1'001 ainli jugé.

11

paroit que cette referve de la

[oyale éch';te ,

ne

fe

doie rapporter qu'aux fucceffions collatérales; car

¿–

eh';te

ou

échoiee,

daos les coOtumes, Iignitie

[¡"<ejfion

( ol/aetrale;

Anjou,

arto

304.

Maine,

3' 7.

Berry,

ti–

tre ¡ x. are.

f .

Auffi Labbé [ur Berry,

tit oxj x . arto

33·

dit-,I que la renonciatioo faite a vec ceue referve n'a

Iieu que tant que vivro ne ceUK au protit de qui la re–

nonclacion en faite : de COrle que les freres

&

[cellrs

de la filie qui a renoncé, venallt

a

d¿eédt;r Cans en–

mlls, elle leur fuccede comme

¡¡

une Cucccffion colla–

térale . M ornac, tur

la loi

3.

au digtft. pro fo, io,

I'a

ainli .expliqué .

Vo)'ez

Boueheul en ton

trait~

dn CO>l–

V t>lt'OnJ

de j",,¿der , ch. xxx. n.

j'1.

&

jiov.

(A)

E

C

I:f

y

M O S E, f. f.

terme de ChirlfTgie,

tumeur,

fup rficl.lle , molle , qui rend la peau livide ou bleue,

T ome

v.

.

ECH

225

&:

qui en produite p3r du fang épanché dans les cellu–

les du titru graiaeux :

l~s

modernes donoent le nom

d'infiltration

:l

cetle forte d'épanchemeot .

Vo)'n

1

N–

F1LTRi.. T I O N.

Les cauCes des

échymoJeJ

Cont les ehútes, les eoups,

les tiraillemens, les ex tenlions violeotes , les fortes c" m–

preffions , les lig3tures trop long-lems lerrées,

&<.

Ces

différentes caufes extérieu rcs occafionnent la ruplure des

vaiífeaux du titru graitrell x,

&

produiCene

I'/,hYY"Ofe

par

• l'extravaCalion du lang mémc

l¡lllS

déchirure

e ~lérieure.

L'c'cbymofe

en un accident de la cOOlullon,

vo)'.

C

°

N–

T

U S

ION.

II

peut Ce Caire uoe

<ch)'mo(e

confidérable

a

la fuite d'lIne contution legcre; il luftit pour cela qu'

une veine rotl\pue fouen iae aílrz de

[3Ug

poor remplir

3U loin les ccllules du tiau 3dipeui .

Vlchymo(c

ne pa–

rOlt ordlnaircment que pluheurs heures apres I'aaion

de

la

cauCe qni I'occafionne.

S i l'on en' appellé avant qu'i1 y aie eu beaueoup de fang

eXlrava[é, ou ti celui-ei conrerve encore

la

fl uidité, de

maniere qu'il puiae reBuer ait'ément d3ns fes vaia caux,

on doit pOtJr pré,'enir une plus grande extC3vaI3tioo , op–

pliquer des topiques

anring~ns

&

repercuffifs, tels qne

le

bol d'Arménie avec de I'oxicral, ou de l'alun ditrous

dans le blanc d'reuf, ou de I'eau faoulée de fel ma–

rin. J'ai Couvent éprouvé avec le plus grand [ucees,

I'applicalion de la raclure de racine de coull:uvrée frai–

che , dans ces

échymo¡ú

des paupieres

&

de la con–

jonaive, conoues du peuple C" us le 110m

d'a'il poch(.

P our peu que les extravaCations Coient confidérables ,

on doit commencer la cure par la [aignée . S i I'on

n 'en appellé que quelques jours apres I'accident, i\ fallt

employer des difeu01f: avec les anringenS.l ceux -

ci

fonitierolll le ton des p3rtics,

&

les premicrs div iCe–

ront les humeurs grnmelées,

&

les dirpoCeront

a

la

réColution. On rempl ira ces deux indicalions, en fo–

mentant la partie avec une décoa ion

de

fommités de

petite ceDlaurée

&

d'abfinthe, de fl eurs de fure au , de ca–

mom ille

&

de mélilot, cuites dans des panies égales

de vin

&

d'ean. On peut appliquer en fachets les pian–

tes qlli 001 ICrvi

a

la M<:.otlion. La réfolutÍon dcs

1-

ch)'mo(eJ

di

allnoncée par le changemellt de coulellr;

la partie qui élOil noire, de\'Íent d' uu rouge-brun ; le

rouge s'éclaircit inCenliblement,

&

la

partie paro¡t cn–

fu ite d'un jaune-foncé qui prend [uceeffi Vemcn! diver–

fes oúances plus cl3ires, jllCqU'¡¡ ce. que la peau foit

dans ron élat naturel .

11

anive quelquefois que la "violence de la ehule ou

du coup fuffoque la choleur de la parde blelTéc, en y

é¡"ignant le principe de la vie: alors les topiques f",id.

&

repercuffif. leroicnr trt's-nuilibles daos les commen–

cerneos, il, produiroient la moniticatÍon . D ans ce ca.

on a recours aux fcarilicalions, qu'on fait plu. ou moins'

profondes, Celon le beCuin; c'cn I'érendue

de

I'e~

Ira

va"

falÍon du fang en profondeur,

&

la cooódÚation de

la nature de la panie léCée, qui doivcnt régler (ur cet

obJet la conduite d'un chirurgien éclairé . Si la quanli–

té du fang extravaCé en conlidérable,

&

qu'i1 Coit im–

poffiblc de le rappeller dan.s les

voie~

de la circulation,

on doit ouvrir la IOmeur , pour donner i(fue au Cang

épanché; c'en le Ceul moyen d'en prcvéflir la putréfa–

a ion,

&

peUt-elfe la gangrene de la partie. Mais C"t–

te ouverture ne doit point Ce faire imprudcmment ni

trop

:l

la hate : quoique la partie paroilfe noire, on ne

doit pas toujours craind re

In

monification, ni croire

I'impo ffibililé de la réfQlutÍon , puifqu'il en nomrel, dan

s

ces cas, que In peau f oit d'abord noire ou blcullre

a

In vúe . II fau t conlidérer altentivemeo l ti eetre noír–

eeo r [e diffipe pour un moment par I'impreflion do

doigt, li elle en fans dureté, f., ns douleúr

&

Cans IU méfa–

a ion contidérables,

&

s'i\ rene encore une douce cha–

leur dans les panies afieaées. Ces lignes fcroll( di–

n inguer

I"e h)'mofe

de la gangrene;

&

de cctle con noif–

f3nce on tirera des induél:lons (>our la certitudc

do

prt>–

gnofiic,

&

pour alTeoir les indieal io ns curalives. Fabri–

Ce de H ilden ayant été appellé le qU3uieme jour pour

voir un homme qui par une chOte de cheval s'éloit fait

une contunon cODlidérable au

-ferot"m

&

a

la ..erge,

reouva ces parties un peu enBées ,

&

noires comme do

charbon, Cans cependant beaueoup de douleur, ni au–

Clloe dure!é .

11

tic d'abord Gne embrocation avec I'hui–

le-roCat ; il faigna le

mal.de

,

&

appliqua le cataplaCme

fuivaoc . Prenez des farioes d'orge

&

de féves , de cha–

Cll ne deux onces ; des ro Ces rouges. en poudre, une on–

ce: faiees-Ies cuire daos le vin rouge avec un peu de

vinaigre, juCqo'a la forme de cataplaCme, auquel on

aJo Olera un peu d'huile-rofat

&

un ceuf. On Ce Cervit

de ce topiqlle pendalll quatre ou cinq jours, enlui¡o

Ff

on

."