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ECH

les nobles, les baroos de R iauI, de G ucmeué,

&

de

Condé-fur-N oireau, le baron d' Erval D eslandell<s, le

vícomre de Pomers , baron de Marée,

R ouil lé arrOre 3Um que la plOparr des

úbi<J"i<rl

qu'

íl a va 3U greffe du parlemenr de Roüen, fonr en la–

rin ; que le plus ancien reg,Ure commence au tenne

de la S. M ichel 1317,

&

finir au meme rerme de

l'an 1431 ; qu 'il ell inrirulé,

arriu d.

J'

Iebi'1"i<r d<

Roü""

du rerme de S . M ichel de 1'311 1317.

Cet aurcur

11 '3

pas rapporr é IOUS les

/ehit/ui."

renus '

depuis 1317, msis feulement les ardan nances qui fu–

reIH faite, dans plulieurs de ces

lehi'l"itrl,

foir avanr

I'ércélio n de

l'écbi'1"itr

ell

e~n f~denraire,

en la ville

de Roüen, ou depuis : ccu" dOllt

iI

fair menrion, fOllr

de I'an 1383 au terme de S . M ichel; 1426, t462,

146

3,

c%

14

6

4, rous au terme de Paques; 14Ó9, 147,

&

1497, au rerme de

S.

M ichel;

&

ceux de IfOt

&

IJ07, qui fonr poOérieurs

a

I'éreélion de l'

ich,'!,,;'r ,

ell cour fédenraire.

Pour ce qui

en

de Favin, en ' fon hinoire de R oüen,

il

faí t mention de 3,

IIbi'1"itrl

renus

:1

Roüen ; mais

iI

en manque daus les inrervalles un grand nombre d'au–

Ires, qui om apparemmeur été tenus ailleurs : .ceUI

donr il parle fonr des années t317,

'336,

~ 33 7,

J 338,

134

2 ,

1343 , 1344, 134f, 134

6 ,

134

8 ,

1390 . 1391,

139f, ' 1397, '398 , 1399, 1400 ,

' 40 1,

1408,

142.~ ,

14 2 4, 14 26 ,1453 , "1J4, 14ff., 14f6 , 1464, 1466 ,

14

6

9 ,1 414, 148

t,

148S, 1490 ,

&

1497.

11

rapporre

beauco)lp de 'Choles curieufes qui fe

¡¡'O!

parTées dans

plulieurs do ces

/ cbi{/liul,

&

qui font répandues daos

le rccueil d'arrats

d~

M . Froland.

L '/cbi'1"i.'r,

tandis qu'il fUI ambulatoir., éeoie Cujer

a

bcaueoup d'jneOllvéniens ; ou tre l' embarras pour les

juge

&

ks

pan i• • de le trall fporter rantÓt daos un eo–

droir,

&

ramÓe dans un autre , les prélats

&

magillralS

qui éroienr eommis pour le lenir, élaor la ph',parr é–

rrangers

:i

la pro vinee, en connoilToienl peu les ufages,

ou

m~me

les ignoroienr rotalemenr: d'ou il arrivoil fou–

venr que les. aifaires reOoieot inMeíCes, C'eO pourquoi.

dans l'arlembléc des ¿lalS générau" de Norm3ndie, te–

nue en 1498,

il

avoil éré délibéré de rendre

1'¿chi'1/1i<r

perp':luel;

&

en 1499, les prélats, barons , feiglleurs,

&

premiers officiers , avcc les gens des trois 6als <le

Normandie, demanderenr

:1

Louis

XII.

qu'il lui plüt

d'ériger l' échiquier

el'

Cottr fidmeaire de la vill< d.

Ro,'." .

Le roi qui aimoil la N orrrrandie donr il avoit

élé gouvcrneur, lorfqu'¡¡ n'éroie encore que duc d'Or–

léans, foll icité vivemenc d'ailleurs par le cardinal d'Am–

boife

arch~veqlle

de R o üen, accorda la demande par

un édie du mois d' Av,ril de la meme année.

uivanr cee édil, le roi élablie dans Roüen un corps

de ¡unice fo uveraine, fédellraire,

&

pcrpéru:lle, 'Com–

poH!e de quatre prélidens, donr le premier

&

le troi–

{jeme devoknl

~trc

elercs,

&

le f<cond

&

le quarrie–

me larques ;

de

erei?e conleillers cleras,

&

quin?e lar–

ques; deux greffiers, un pour le civil, un pnur le cri–

m inel; des notaires

&

fec;rétaires; lix huiffiers, un au–

diencier, des avocats du roi, un procureur général, un

receveur des ameodes

&

payeur des gages .

L e roi nomma pour premier préfidenr Geoffroi He–

berr, év€que de Courances ,

&

pour rroHieme , Anroi–

ne abbé de Sainr-Oüen.

11

fe rc! ferva la Dominarion

&

diCpo lition des charges qui feroiem vacanles .

11

fue ordonoé que l'

/ebi'1"i.r

fe ¡iendroit daos la

grande ralle du chareau de

l~

ville, en arleodanr que le

neu dellioé pour l¿ palais Cal élé bari.

Le meme édil régla l'ordre de juger les proces , la

maniere de les diltribuer, I'ordre des bailliages , la cef–

lat ion des jurirdiétiolls ioférieures ell cerrains rems, la

comparence des baillis

&

aurres otliciers

a

la cour fou–

veraine de l'

écbi,!"i,, ;

les priviléges

&

gages des préfi–

den , co nreillers,

&

aurres officiers .

L'ouvenure de

l' h biqHi.r

perpétuel fe fie le premier

Oélobre 1

~99.

Le roi avoil dccordé au cardinal d' Amboife en eoo–

tiMration de fa dignieé

&

de fes grands fer vicés , le

fcetu de la chancelterie , avec le droie de préfider

a

l'

/ehi'1"i"

pendanr ra vie ,

L'/ebiq"i. r

perpétuel demeura au chateau pendant

f<pt

ano¿.. ;

&

ce ne fUI qn'en

1

f06 , le premier o ao–

bre, qu'il

commen~a

a

erre lenu dans le pabis , qui

n'éUlil meme pns encare aehevé .

e fnr dans

ce

m~me

lems que l'on éeablie.a Roü–

en une :,ble de marbre , pour juger les appellatioDS des

ma¡"if~, ~

etnI

&

foréls de la provinee , lef'luelles

juli¡ue-I~

a\'oiom été relevées direélement

:l

l'óchi,!"ier,

Par des lemes du mois

d'

Avril

1

f07, Louis

X 11.

ECH

221

aceorda • l'arche,'cque de R oueo

& "

l'abbé de Saio!–

Oüen, la qualité de confeillers né en

1'lcbi'1k;'r .

F~a1I~ois

1.

a

fon avenemenr

a

la couroo ne, en Ifl f,

cocrfirma par des leures p' lemes la <:our de

l'lebiq,,;er

dans tOUS

Ces

priviléges ;

&

par d',utres leures du mois

de Février fuiv,nr, ¡¡ vo ulur que le nom d'

fc bi,!"i"

fUI changé en celui de

COI"

d< parl<m"'t .

La fuite de

c~

qu i conceroe cette cour, lera ci-apres fous le

mol

PAR L E M E N T, ;\

l'

artie!.

PAR L E M E N T

DE

N

O, R M A

N

DIE ,

Voy.

l. rU Húl d'ard ll d.

M, Fro–

land,

part,

J,

ch. ij. (A)

E

C H 1

Q

U I E R

OU

Q

U I N C O N CE"

f.

f.

('}ard.)

on dir un lieu plant¿ en

óch;,!lIier,

100fqu'il ...

0

fur

U[)

lrail quarré formane des allées de IOUS cÓrés,

Voy<"

QUINCONCI!.

(K)

• E

C H I Q U 1 E R,

011

C

A R R E A U,

011

H U

N I E R,

(

Phh,)

.fpece de 61el quarré donr on fe (en daos les

rivieres. JI eon liOe en une-graode pieee, donl la mail–

le n'a que quatre

a

cinq lignes; on amarre autour une

forre ligne;

00

tienr le rets un peu lache, de maniere

qu'il <nfonce dans l'eaul vers

f<>n

milieu; on

a

refervé

achaque coin un pelil reillel

M

la ligne, qui re.yoit

l'extrémieé de petites perches legeres qui furpendenr le

ti

let par fes coins. Ces petires perches fonr l' are; au

poine ou elles fe réuni/Tenr 10Ules,

ell

frappé un bout

de carde, qui ferr

:i

amarrer cet engin de peehe

JI

une

longue perche de 7

1&

8 piés . Cer équipnge n' a lieu

que quand on

p~ehe

a

pié . Si l'

00

p~ehe

cn bateau ,

comme il arrive quelquefois, on mel un bour dehors,

foir au mal, foil 3U bord,

a

l'extrémité duquel eO frap–

pé une poulie, ou parre un cordage 3U3Ché fur la per–

che du 'carreau; par le moyen d¡: ce co rdage, on guin–

de, "leve,

011

abai/Te le carreau

a

volonté . On oe fe

fen de

l'/eh;,!"i"

qu'a marée mOlll3nte; alors ou fe

place

11

l'entrée des gorges

&

des cmbouchures des ,i–

vieres ., ou l'eau commence

:i

fe préfenter avec quel–

que rapidité; le poilfon fe précipile daos le

ti

ler ,

&

l'on

. rire ou

reti~

le eaneau pour prendrc le poillon; enfui–

ce on le rabaitTe,

&

l'on continue la péche .

11 Y

a une aurre force

d'úhi,!ui."

que, les pecheurs

appellenr

ba/HIct

I)U

p"ie< ea"d"tle,

Ce 61er eO mon–

lé comme

1'''hi'1u;'r,

au bour d' une perche, La peche

n'en differe pas de celle aux chaudieres, donr fe fer–

veOl enrre les rochers les pecheurs ;\ píé de Saiot-Va–

leri; ¡¡ o'y a de différencc qu'au fond, qui aux ehau–

dieres eO garni d'une roile,

&

non d'ulI rers . Quanr

a

In

manier.c d'amorcer, c'ell la

m~me;

ils amarrenr du

poirron au fond du balutet .

115

pechent cauce l'année

a

la earre cau, ce qui 0<¡llfionne quelque dellruélion du

frai,

.

.

E

C

H

I

Q

U II! R, ( '}". )

e' ell ainli qo' on appelle le

. damier, lorfqu'¡¡ ell oecupé par 'un jeu d'échecs.

Vv–

y<~

E

CHE C

s

&

D

A M I E R .

E C H M A

LO

T A R

Q

U E,

f.

m.

(¡.jifl, ane. )

princ.;. OU chef des caplifs; c'cll le nom que les Juif!

donn'i5ient aux chefs des lribus ou gou veroeurs du peu–

pie hébreu, qui les élifoit pendanl la capeiviré ce Ba–

byIone , fous

I'e

bon plailir des rois de Perfe, qui a–

voictll permis 3UX ICrseUres captifs de

re

gouvemer fe–

loo leurs lois,

&

de choifir eOlr'eux des chefs pour les

faire obferver . lis o'étoient élus que de la tribu de ] u–

da

&

de la famille de David, au - lieu que les

nafi

Oll

plinces de la fi nagogue d3ns la Terre - Cainre , -fe pre–

noienr dans loures les tribus indifféremmcnl.

P,

prcs la

capriviré, le peuple de relour

dao~

fa patrie, élue pour

chef Ztlrobabcl,

&

Jorué pour grand - prcrre,

&

cene.

forme de. gouvernement fub li Oa jufq u'a ce que les Af–

monéens monrarTenr fur le throoe de J udée . Selden. ,

de {yn<driÍl

&

Chamb.rl

.

(G)

E'c

H O,

r.

m.

(Phy{

)

'fon réftéch, ou renvoyé

par un corps íOlide ',

&

qui par-la fe

rép~re

&

fe re–

nouvelle

3

l'oreille ,

Voy.t.

S

o N

&

RE

F L E X

ION,

Ce mor vient du grec

; ;t" ,

Ion.

Le fon ell répélé par la réRexíon des panieules de

l'air mifes en vibration

( Voy .

S

°

N );

mais ce n'ell p3S

alTe? de la limpie réBexion de I'air fonore pour

PIO–

duire

l'/cho

car cela fuppofé

il

s'enfuivroit que toule

furface d'un'corps folide

&

dur, feroie propre

a

redoue

bler la voix ou le fon , paree qu'elle feroil propre

a

le,

réfiéchir, ce que I'expérience démem .

JI

paroíe done

qu'i l faur pour produir. le fo n , une efpece de voOre

qoi puilTe le ra/Tembler , le gromr,

&

enli:tite le réRé–

chir , a-peu-prcs comme il arrrve aUI rayoos de lumie"

're ralTcmblés

da.os

un miroir

conca.ve

,

f/.o>,<t.

M

I-

R O ""

L orfqu'un fon viendr. frapper une muraille derriere

laquelle [era quelque voOle, quelqu'arche ,

& c.

ce

me–

me

I