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ECH
E CH I Q u I
I!
R (
Bar.ons de l'
),
voyo;.
ee qui en
a
été dit
ci-dev.
a
I'articlc
ECH1QUIER D'ANGLE- '
TERRE .
ECHIQUIER DE I3I!AUMONT CLI!-ROGER.'
étoit un
¿ehi,!,tier
particulier qui avoi!
ét~
aceordé a
Robert d' A rtois
111.
du nom, prince du fang, pour les
!erres de I3caumont-le-l\oger,
&
nutres. fitu ées
en
Nor–
mandie; ce qui fut fai! probablemelH en 1328 , lorfqu'
on lui donna ces !erres
a
ti!re d'apanage .
Cet échi ,!"ier
ne devoi! plus fubliOer depuis 1331, que les biens de
ce
meme col)lte d'Artois, furem contifqués . O n voit
cependant qú'en 1338, il fút encare tenu , mais au
nom du roi,
&
par les memes commilTaires qui !in–
rcnt
l'lchi,!"i"
général de N ormandic ; dans celui de
I'H Q,
011 pré fida ] ean alors duc de Normandie, qui
fu! depuis le roi Jean, on ti! l.élure de lettres paten–
tes de Philippe de Valois, qui enJojgnoknt
;i
l'/ehi,!"ier
général de renvoyer toutes les cauCes du eomté de
Va–
lois , Beaumom-le-R,oger, PontorCon
i
&
aUtres terres
que pollé<loit
~n
Normandie Philippe fecond lils du roi,
aui hauts jours des m émes !<rres qui fe !enoient
~
Pa–
ris .,
Voye<. I'hift.. de la viII, de Ro,;cn, t.
l.
port.
JI.
f.
LV.
p.
29.
n.
30.
(A)
E
C H I
Q
U I E R ('
ehambellmu de
l' ),
v o)'ez
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H·I–
QUIER. D:ANGL E TERRE,
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(eollr de
l'
) ,
voyez
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R
:P'ANGLETERRE
&
EeHtQUIER
]) E
RouEN,
E e H I Q u I E R D U C
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R I! U x,
<'o)'e=1O
ei-devant
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á -apr.
E e H I Q u tER D U ROl DI! N
A V
A R RE. '
E
eH
I
Q u t I! R
(maíires de
l' ) ,
étoient les juges
eommis pOl1r !enir la juriCdiélion do
l'échi,!lIier .
Il
en
efl parlé dans une ordohnance du roi Jean du 5' Avril
~35'0 , articl~
12, qui
d~fend
aux maitres du p3r1e–
m em , de (es.
éch;,!lIícrs,
reqne(es de fon h6!tI, de fai–
re aueuue pnfe pour eux dan
s
tout le duché de Nor–
tnaudie.
V oyez
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E .
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E R D uRo 1 D E N A
V
A R RE, étoit
un
éeh;r"ier
partieulier, que Charles
I.
eom!e d'E–
vr.eus, roi de N avarre, di! le mauvais ,
for~a
le roi de
1m
donner" pour les grands domaines qu'il poflédoi! en
la prov inee de N onnandie .
(A)
EeHIQUleR DE NORMANDIE,
'lJoyez .ei-apr,
¡eHIQUIER DE ROUEN.
E eH I Q u
1
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(petit), vo)'e z .i-devant,
E e H
1-
~
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11'. R
D'
t\
N
G
LE TER RE. '
.E e H
1
Q
u
1
E
R
DE R o U E N, éroi! la cour fouve–
Talne de Normandie , inflinlée par R ollo ou Raoul,
premier duc de ceue provinee', au com,mencement du,
dixieme fiecle.
~'appe'¡
des premiers juges é!oit porté :\
l" ehi,!uier,
qu.! décidoit en dernier relror!, .tant nu civil qu'au cri–
(llIIlel; mais comme ce!
éehi,!,,;er
ne fe leooit qu'en
certains !ems de l'aunée, quand il y avoi! des. matie–
res
pro~ifoires,
c'étoi! nu grand
fénéeh~1
de la pro–
"ince
a
les décider, en anendant la, !e!IUe de
l'ubi-
'lltier.
.
Pendant pluoeurs fiecles, cet
¡ehi,!"i~r
fut ambula–
toir~
a
la fui!e du prince, comme le ' parlement de,
Pans.
, M , Frol:l11d en fon recud l d'arre!s,
part .
l .
ch.
~j.
page
48, du avoir , lu un abregé hiflonque manufcrit
du pa.rlemen! de R oüen, ouvrage, d'un procureur gé–
oéral de
cé
parlemen!, 011 il ert di! que ce!
¡ehi,!,,;er
ambulatoire s'a(fembloi! deu! fois I'année, Cavoir
~
Pa–
q ues
&
11
la Saint-M ichel; qu'il !enoi! fes féaoces pen–
dant fi,x [cmaines; que le grand-fénéehal de la provin–
ca
V
préficloi! ; qu'on
y
appelloi! les principauK du eler,
g¿
&
de la noble(fe des fept bailliages, leCquels y a–
voiont voi" délib,éra!ive; que les baillifs
&
les offieiers
de ces memes liéges, aino que les avocats , étoieat
oblig és d'y aflirter , afin de lecorder l'ufanee
&
fiy–
le de la coulUme dé Normandie, qui n'étoi! point
encare redigée par écri! , p u du moins de l'aurori!é
du prince,
&
que les jugemens de ce !dbuDal' éroient
(ans appel
&
en deroier rcUort.
Mais M. Froland craint que l'on n'ait confondu la
for.me-dé ces premiers
éehi,!,úerI
avec celle des
¡ehi–
,!ulers,
qui Ont été tenus depuis la réunion de la Nor–
m andie
a
la couronne ;
&
en effe! il n'y
a
guere d'ap–
parenee que la forme fa ! d'abord la memo' qu'elle a
ét~ long'-!~tns
apres, foil pour la qualité des perfonnes,
fOil
pour
1
ordre de la Céance la dignité des !erres
&
~a
nature des affaires: d'au!an!'que Rollo qui ne fu! 'ba–
ptifé qu'en ,9 I2,
_&,
mourU! en 9[7, n'eut pas le !ems
de donner ace nouvel é!abli(fement tOU!e la perfeélioll
Qont
il
étoit ftifceptible , .
E CH ,
IJ.
De nous reOe
~ien
des regiflres ou aéles des an–
ciens
!ehi,!"iu J ,
!enus Cous le ducs de Normandie ,
IOU!
a
été confumé par le !ems, ou enlev.é par les
I\n–
glois, lorfqce Roüen [e ' rendir
a
Philippe Augufle ,OU
lorfqoe les Anglois s'emparereo! de la province en [416
&
141 7 , ou entio lorCqu'ils
en
furem challés apres la
bataille de Formigny, gagnée fur eUl( par Charles
VII ,
en
[4SO.
On croit memé qu'il feroir difficilc de trounr les
premiers regiOres de
l'/ehi,!"i"
,
depuis
l~
réunioo de;
la Normaodie
a
la courofine fans Philippe - AuguCle ,
juCqu'au 23 Mars 1302, que Philippe -
!~
-
Bel pour l.e
foolagemem de fes fuje!s ordouna qu
11
fe ttendrOlt
par an deux
échi,!uiers
a
R oüer.:
,!uod dllú parlamen–
Fa
Parifiis,
&
duo [canaria R othumagi, du [,!tu
t!'–
ce"[,,
bis ttmbu/1tur in
anl10
propter eommodum j/lb–
j ..llorllm-,
&
expedi/ionem ealt[.:lrum .
Cene ordonoanee ne fu! eependan! pas !oujours pon–
éluellement exéeurée pour le lieu de la féancc de l'é–
ehi,!u;,r :
car quoique depuis ce !ems il fe tin! ordinai–
remem
a
R oüen, on le !enoi! aulli quelquefois
a
Ca–
eu,
&
quelquefois
a
FalaiCe, Cur-!ou! dans les !ems de
troubles
&
de l'invaoon des Anglois,
Suivant l'ordonnance de Phil ippe-le-Bel, il dut y a–
voir depuis 1302 jufqu'en 1317, trente
échi,!uierJ
:
.néan~
moins on n'en !rOuve allcun de ce tems; ce qUI pro –
vien! Cal\s doute de l'éloignement des !ems, des !rou-.
bies & guerres civiles, & autres,
IX.
des changemen.
raits dans les dép6!s publics,
.
D c puis [317,
il
Ce trouve deux auteurs qui ont don–
né quelque éclaircilfemem fur les
¡ehi,!uiers;
favoir
Guillaume le R ouillé d'Alen\:on, dans les nme,5 qu'il
a données ea 1S39 Cur l'aucien coQtumier,
&
Me Fr,
Fav iu prieur du V:;\ , eu fon hifloire de Roüen.
L e premier de ces auteu rs,
parto
11.
ch. iij. jv.
•
&
v .
a dOllné le catalogue des
éehi,!uiers
tenus
a
R oüerl
depuis [317 jufqu'en 1397, qu'il dit avoir ex!rai! des
regmres de
l.'¿ehi'!ui" ,
étant au greffe de la eo ur .
Suivant cet ameur,
l'ühi,!u;er,
étoit propremen!
u–
ne a(femblée de 10US les notables de la prov inee; une
efpeee de parlemcm ambulatoire, qui fe t.enoi! deux
fois par an pendant !rois mois, favoir au commeuee<
meO! du printems,
&
a
l'entrée de l'amomne.
Il
mar–
que le noJO des préla!s
&
des nobles qui y avoieO! Céan–
ce
a
cauCe de leurs !erres; le raog que chacun
y
!e–
noit ; ceux qui
y
avoient voix délibéra!ive; l'obliga!iol1
ou ron étoit d'y appelle r les baillis , lieu!euans - géné–
ruux civils
&
criminels, les avoca!s
&
procureurs da
roi des bailliages, les . vieomres, le grand - maltre des
eaUN
&
fore ts, les lieutenans de l'am irauté, les verdiers,
les b,aillis
&
f~néehaux
des hauts-jufliciers ,
&
les avo–
ea!s
&
procu reurs , pour recorder l'ufance
&
llyle de;,
la pro vince .
Sur les hau!s
fiég~s
du lieu 011 fe tenoi!
l'échi,!,ti, r,
il
n'y avoi! que les préfidcns
IX.
autres juges dépmés
par le roi, lefquels avoient feuls droit de Juger : der–
riere cu x
a
meme hau!eur, étoient
a
droite les abbés ,
doyens',
&
amres cccléfiafliques,
IX.
:l
gauche les eom–
tes, barons ,
&
au tres nobles, qui avoien! féanee
a
l'é·
, bi,!uier .
T outes ces perConnes avoient feulement féan–
ce en
l'échi,!,uer,
&
non voix délibéra!ive, n'y étaot
appellés que pour
y
donner de l'ornement, comme il
eH di! dans
l' /ehi,!"ier
de [426,
Sllr des liéges plus bas que ceux des juges, é!oient
les bailEs \ proeureurs du roi, les vicom!es,
&
au!res
offieicrs, les avoeatS ,
Aux derniers
éehi,!,'¡ers ,
les eceléfinfliques,
&
les no–
bles der03nderent d'etre difpenfés de comparoir en per–
foone: ce qui lcur fu! accordé; au lieu qll'auparavant
on les eoudamnoi!
a
amen
de
,
quand, ils n' avoient
point d'cxcuCe légilime. En ' effe! on u ouve que dans
un
é.ehi,!,';"
du
18
A vril 1485', Charles VIII. afliflé
du duc
d'Orl éan~,
du conné!able , du duc de L orraine,
des com!es de R ichemont, de Vend6me ,
&,
d' Albre!,
c!u prince d'Orange, du chaneelier
&
de !oute Ca COur
étalt! en Con lit de juflice en l'
éehi,!uier
de R oüen '
condamoa en l'amende le com!e d'Eu pour ne s'y
é!r~
pas tra uvé, quoique fon bailli d'Eu, qui é!oi! préCent
avec les autres officiers, I'eut escuCé [ur Con grand
5-
¡¡e
&
fes indiC¡ioutions . On lui tit en meme !ems dé–
tcnfe de !enir aucune jurifdiélion duran! les
échir}'tirrs
ni meme
a.
A rques , pendant les pL,ids Cuivans ,
':
Jl
y
aVal! aufli quelques eccléfiafliques
&
nobles de
la prov inee de Bre!agne, qui devoient eomparenee
a
l'éehi,!,,;er
de N ormandie,
&
qui furem appellés dans
eelui de 1485',
&
dans les fuivaos; fav oir les
év~ques
de
~aint-Brieu x
¡
de Saint - Malo,
&
de D ol:
&
pou,
les,