ECH '
qui y foit comenue , Cela pofé, multiplie'l. refpcélive–
ment
e
par
b', el
par
b--' ,
&
aina de fui te , jUfqU'3
bO
inclufivem;nt, la fomme de touS ces produits fera
dal1s
l'¡,hel/e
ufuelle l'expreffion cherehée du nombre
11
"-1
propoCé, dom la fOfmule générale fera
e
b
+
d b
+'e
b- -' .
, . . .,.
D bo.,
.
Ex.-mpl•.
Un nombre exprimé par
160$'3
daos
1'.–
eh. l/.
Cepteoaire
I
commem le
fer~+il
daos
l'¡,hel/.
u–
fuelle?
Sub(lituam
I
00
trouve
A=
160n
}I X74 +6X73 + 0X7"
D ' on
n
~
4
+ f
X7'
+3Xi;:::
240J
b
=
7,
d
_
b '&
+
2Of8
+0
+
35
+
3 :::
, -
~,
-
, c.
4497
IX.
ProblJme
3. L 'cxpreffioo
a
d'un nombre
~am '
donnée daos
1'¡,h.Jle
uCuelle ,
&
l'expreffioo
d
du me–
m e nombre daos une au!re
¡.h.lle ,
trouver la raeioe
b
de cette feconde
é,helle,
.
•
,, -1
Solution ,
Par le probleme précédent
e
b
+
d b
, ... +
Dbo ;::: a;
d'on
,b·+db·-'.. , .+Db
Q
- a
:::
0 ,
équation du degré
n,
laquelle étant réColue
donnera
la
valeur de
b. 77oyez:.
E
Q.
u
A T IO N,
Exempl•
.
L e meme nombre e(l exprimé par
4497
dans
I'¡,hell.
ufue lle
I
&
par
160n
dans UDe autre
1-
, h.lle:
quelle eft la racioe
b
de cette feconde
I,hell.?
a=
A =
D'ou
n
:::
,
;:::
4497
l 60n
4
1;
d
:::
b,
SubOituant, on aura
apres la réduaion
b
4
+6b
3
'
+
5
b
-
4494
;:::
o
, .• , équation
a
réfoudre,
M ais fans cOIrer dans aucun caleul ,
il
eft aiCé de
v oir que
b
eft d'un ce,té
<.lO (
puiCqu 'il
)!
a plus de
cbilfres daos
d
que dans
a
) ,
&
d'un autre
ce,t~
>
6 ·
(pu¡rque 6 entre dans I'expreflion
A
) ;
eífayaot done
les nombres emre 6
&
10, 00
trouve que 7 eft celui
q ui convienr,
&
qu 'i1 réroud I'éq uation,
X,
Probl,me
4. E tant données les raeines
b
&
r
de
deux
"helles
(
tOOles deu! autres que l'uCuelle) avec
l'expreflion
d
d'un n.ombre dans la premiere, trouver
l'expr effi oll du meme nombre daos la Ceconde.
Probl'm.
5. Etanr données les expreffions
d
&
a
du meme nombre en deux
¡,h.lles
autres que l'ufuel–
le, avec la racine
b
de la premiere, trouver la raeine
de la feconde .
SolutiolJ ,ommtme .
Si dans l'un
&
dans l'autre! cas
on réduit (par le probll!rne
11.)
l'exprcflion
A
á
l'¡–
eh.lI.
ufuelle, le probJeme I V. ne fera plus que le pre–
m ier, ni le probleme
V ,
que le troifieme,
Exe.mple pour l. problJm.
4. Un n.ambre exprimé
par
160n
dans
I'ühel/.
fepteoaire , comment le fcra–
t-i1 dans la duodénaire ?
16053
réduit ( probleme
2. )
a
I" ,hel/e
uCuelle , de–
viem
4497;
puis cherchant ( probleme
1. )
I'expreflion
de
4497
dans
1'¡
,h.lI.
duodénaire , on trouve
2719.
Ex. m!'l. pour l. problJme
5. L e
m~me
nombre qui
eft expnmé par
160n
daos
I'/,h. l/.
Ceptenaire, Peft
par
2719
dans une autre
é,h.lle:
quelle eft la racin.: de
eette Ceconde
¡,h.I/. ?
1605'3
réduit
a
l'¡,h.l/e
uCuelle , devient
4497;
puis
opéranr ( probleme 3. ) fur
4497
&
Cur
2729,
on trou–
ve
12
pour la racine de la Ceconde
"h.I/•.
• E e
H E L LE,
( JI
natomie)
iI
Ce
dit de deux rampes
ou c.onrours du limayoo.
V'!,Yez
L
I M A
<;.0
N .
E e
fI
E L LE,
c' eft
en Muju{ue,
le nom qu'oo a don–
né
a
la fucce(fi on diatonique de fept notes,
tte,
r¡, mi,
f a, fol
,
la , ji;
paree que ces notes Ce trouvent ran–
gées en maniere d'échelons Cur les portées de la Murique.
Cette énumération de tous les Cons de notre fy(leme
rangés par ordre, que nous appellons
ich,II. ,
les Grecs
pour le leur I'appelloienr
diagramme .
On peut voir au
mot
S
V S T E'M E ,
'le diagramme comp let de toute la
Mufique ancienne,
S. Grégoire fut le premier qui changea les tétracor–
des des anciens en ' un epeacorde, ou fucceffion de fept
notes; au boUl deCquelles c.ommenpnt une nutre oéla–
ve, on trouv e les mémes fons répétés daos le mérne
.ordre . Celte découverte e(l tres-belle;
&
il
e(l
ringu–
Jier que les Grecs qui voyoient fort bien
1<5
proprié–
tés de l'oélave, ayent cn1 malgré cela dcvoir re(ler at–
tachés ;; leurs tétracflrdes . Grégoire exprima ces fep t
notes avec les Cept premieres lettres de l'alphabet la-
Tomo V.
ECH
2I1'
lin; Guy Arretin donna d'autres noms au! lix premie–
res: mais il négligea d'en donner un
á
la Cep<Íerne uo–
te, qu'en France nous avons depuis appdJée
ji,
&
qui
n'a point encore d'autre nOm que
b
chez la p upart des
peuples de I'Eurqpe,
Voyez
G
A M M E •
11 ne fau t pas croire que les rapportS des lons
&
fe–
m i-tons dont
l'ichel/e
eft comp.oCée, foienr des choCes
arbitraires,
&
qu'on eat pa par d'autres div ifi ons dOtl–
Der aux Cons de cene
¡,hel/.
un ordre
&
des rapporrs
différells, fans diminuer la perfeélion du fy!l eme . No–
tre Cy(H:me eft le meilleur, paree qu'il eft engendré par
¡es conConnances
&
par les différences qui font enrr'el–
les . " Que I'on ait emendu plufieurs f.ois, dit M . Sau–
" vellr, I'accord de la quinre
&
celui de la quarte, on
" eft porté naturellement
¡¡
imaginer la différence qui
" e(l entre eU K; elle s'unit
&
fe lie avec eux dans
00-
" tre efprit,
&
participe
a
leur agrémem: voil a le ton
" majeur . 1I en va de méme du ton miueur, qui eft
" la
différence de la tierce mineure
¡¡
la quarte,
&
dll
" femi-too majeur qui eft celle de la meme quarte 3 la
" t¡erce maj eure '"
Or le ton majeur
&
le too mi·
neur,
&
le fe mi-ton majeur, v.oila les degrés dintoni–
ques doot notre
Echelle
eft compoCée felon les rapports
[uiv3ns.
·t
a
~
.,..
~
e
g
8
¡:
a
a
a
.~
"
u
"
"
.",
9
.;;-
'ji
.;;-
9
8
.~
e
e
.ª
"
d
"
§
d
9
9
o.!!
o
9
~
~
~ ~
~ ~ ~ ~
VI ,
ri, mi ,
fa, rol, la, ji, ut,
8
2...
' r
2-
8
'5
9'
'o'
i6.
9',
10'
9'
i6:
Pour ferv ir de pre')ve
a
ce calcul,
iI
ne faul que
compofer tOus ces rapports ,
&
I'on trouvera le rap–
pOrt tOtal etl raiCon double, c'eft-a-dire, comme un
en
¡¡
deu! : ce qui eft en elfet le rapport exaa des deux
termes extremes, ou de
]'ttt
a
fon oaave.
L '
¡,hel/.
donr nous venons de parler, eft celle qu'
on nomme'
natttrell.
ou
d,atonh¡ue;
mais les moder–
nes di.virant fes degrés en d'autres iotervalles plus pe.
tits , en o nt tiré une autre
/eheJl.
qu'ils ont appellée
éch.lle
f.mi-toni,!,,,
ou
,hromat;'{,.. ;
parce qu'elle pro·
cede par femi-tons.
Pour former cette
¡,h.lle,
on D'a fait que partager
en deux intervalles égaux chacun des cinq tons entiers
de l'oaave ; ce qui , avec les deux Cemi-tons qui s'y
trouvoient déja, fai! une fucceffion de dou1.e femi,tons .
fur treize, d'une oélave
a
l'autre ,
L 'ufnge de cette
¡,helle
eft de donner les moyens de
mod uler fur leJle Dote qu'on veut choiaf pour fonda–
mentale,
&
de pou voir faire fur cette note un inter–
valle queleonque . Tant qu'on s'eft contenté d'établir
pour tODiq ue une note de la gamme
11
volonté, fans
s'embarraífer fi les fons par lefquels dev<¡ltt paífer la mo–
duladon, élOient avec cette note dans les ' rapports con–
venables,
I'ichcl/e
fem i-toDique étoit peu nécefr:,ire;
quelque
fa
die Ce , quelque
ji
bémol, compofoienr tout
ce qu'on appelloit les
feintes d. la Muji'lue:
c'étoient
feul ement deu! touches
a
ajoilter au cJavier diatonique,
Mais depuis qu'on a cru fentir la néceffité d'établir en–
tre les divers tons une limilitude parfaite, il a fall u
trouver 9,es moyens de tranCporrer les memes chánts
&
les memes in tervalles, plus haut
&
plus bas,
fel.onle
ton qu'on choiliífoit ,
L '¡,hell.
chromatique eft done
devenue d'une néceflité indiCpenfable,
&
c'eft par fon
moyen qu'on porte un chanr fur tel degré du c1avier
que l'on veut choifir ,
&
qu'on le rend exaaemem , fur
cette nouvelle pofition, tel gu'il peut avoir été imaginé
fur u[le amre ,
Ces cinq fons ajoutés oe forment pas dans la Mu–
fique de nouveaux degrés: mais ils fe marquem tous
fur le degré le plus voilin par un bémol , fi ce degré
eft plus hau!; par un die
Ce
,
s'il eft plus biS;
&
la no–
te preDd toOjours le nom du degré 011 elle eft placée .
I/oy.z
B
E'M
o
L
&
DIE'S E.
Pour afligner mainrenant les rapports de ce s nou–
veaux itltervalles, il fau t favoir que les deux parties ou
femi- t.ons qui compofenr le ton maJeur, fom daos les
rapports de
Ir a
16 ,
&
de 128 11
13r;
&
que les deux
qui comporeO! auffi le ton mineur, [om dans ' les rap–
pom de
Ir
3
16,
&
de
24
a
25':
de forte qu'en div i–
faO!
tou t~
l'oaave feloo
1'¡
,h.II.
femi-tonique,
00
en
a tous les termes daos les rapporrs fuivans,
D d
2.
Il,