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20~

ECE

/le

les diurétiqucs vraiment efficaces; tous les aphro –

difi~ques

reconnus, comme les cantharides, dOI1[

13

daogereure efficacité

o'~fl

pa's dooteure, les truffes, les '

;¡rtichau~,

\es charppignops,

crc ,

s'il efl vrai ce que

le proverb

y

publie de la meryeilleure vertu de ces vé–

gétaux, les épirpafliques, les caufliques appliqués

~x­

téncurement ,

Vo)'e:(, t.rl1 ca articleJ partictili<,J,

Tous les remedes que nous venoos de !lommer ,

fonr des

éehal'ffaf1! lig;e;ma;

i1s

el)

001 la

propriét~

diflinaive, L eur ufage itl!modéré peut allumer la tic–

vre,

&

ils font diflingués par-U d'une fqule de pré–

tendus

IchartJfanJ,

coonus dans les

tr~ités

de matiere

m édicale ,

&

dans le jargoD. ordioaire de la Medecine,

fous le 110m

d';neififJ, d'aet/'",anJ,

de remedes qui

foüettent, qui bri(ent le fang

&

la Iymphe ,

crc, Voy,

1

N

e

I

s

I F,

Parmi ' ces remedes chauds exaaemeor al–

iéranl, 'prefq'uc ious indifférens, ou du moios fails ver–

tu démolltrée, aucun !)'efl peut-etre plus gratuitement

qual itié que l'écrev itTe ou la vipere.

V.

E

e

R E

V

1S

s

ft

W

VIPERE.

Quant aux alimens échauRans,

00

ne fait point ,en–

core par expérience qu'il y ait des alimens propremen¡

dits, qui polfed"en!

d'~iJtre

propriété que la qua lité nu–

triti~.

Aill4 tout ce que les auteurs des traités de

die~

re nous OO! dI! fur la qualité

IchaltJfante

de Iq chair

de certains animaux; ce que des medccins d'une éco–

le tres;célebre penfen! des' bouillons de preuf, qu' ils

fe ga rdemient bieQ de permellre

d~ns

les maladies ai–

gues; ce qu'on nous racome de la chair des vieux a–

nimau

x,

fur-tout des

m~

les des animaux lafcifs: tout

ceia n'ell pas plus réel, du moins plus conflaté que

les dogmes du

galénifin~

fur la

rpem~

,maticre .

Voy ,

G

A L E'N I S M

f

cr

Q

u

A

r.

I T E'.

L es alimens ne plrQllfent donc etre réellemen t

Ichauf–

fa n¡,

que par les a()aifonnemens;

&

le medecin pcm,

en v.ri3m ces alfaitcll'll1emel1s , ou en les fuppr imal1t,

prefcrire un régime

IchartJfant,

rafr~1chi!fant

1

indiffé,

rcnr,

crf.

Au

rei1~,

les alimens quel, qu'ils foien!, meme con–

fidérés avec leurs

afr~ironnemens,

funt a-peu-pres in–

différens dans I'état fain, oú il.s le gev!eoqeO! par I'ha–

IJltude ; ce n'ell que dans !a maladie, dans la con va–

lefcence, ou pour un fUJet t'oible

&

valétuqinaire , qu'

iI

importe de

déf~ndre

Oll de prefcrire des alimens

1-

fha uffa11J

,

Vo)'tZ

R

e'G I M E. '

O utre les

médi~a!nens

&

les alimens

1

i\

efl

plufieur~

autres caufes

d'(chau.![ement

auqud IJOlre corps efl ex–

pofé, Un di¡nat chaud, un jour chauq

1

une faifon

chaude, un foleil bnllant, eo

UII

mot

I~ ~haleur

ex–

térieure,

éthauffe

réelIement .

V.y,

C

L

I

~!

A T,

E

TE' ,

·cr

S

o

LE I L .

L'exercice violen¡

échartjfe,

la vcille

ichauff';

l'exercice; vénérien

fch""ff~,

mais plus en–

"ore \,appetit vénérien non- fatisfait, lunOut 10rfqu'i1 efl

irrilé par

I~

pré[ence de certains objets, ou qu'i1s s'efl

emparf d'une ame liv rée

~

tome

l'e'1~rgie

de ce

fe nti~

lTIelll dans une reuaite oifive; I'élude opiniatre, la mé–

ditation profonde

&

continue

ichauffent;

le jeune

ichallf-,

fe;

les auné.ilés,

&

fur-tout la flagellation,

échauf–

fene

tres-confidérablemeot; le jeu

Ichauffe ;

les ' fré–

quens acces de plufieurs pamons violentes

ichal/ffent,

&c,

Voyez tOItJ ca art;c/eJ parúwl;erJ,

&

eH A-'

L

E

U R A N! M

11,

L

E

e

o

N

T

R

E N A T U

RE .

11

faut

obferver que toutes les caufes dOn! il

s'a~it

jci, font des

tcharrjfanJ

praprement elits; mais qui dlffercnt des mé–

dicaf!1ell~

ichartJfanJ,

en ce que ¡'aaion des premiers

n'efl efficace qu'a la longue,

&

qu'i\ procurent aum un

ichartJfemtnt

plus conflant, plus ORitiia tre; un

ichal/ffe–

mene

chronique : al1 lieu que I'aaion des derniers efl

plu~

prompte,

&

qu'ils produifent auffi. un eRet plus paíl'ager,

une iocommodité qu'on paurroit appeller

a;glló',

eo la

comparant

a

la précédente.

L es

Ichafiffam

font ' tres-redoutés dans la pratique

moderne

(170)'.

C

H A L E U R

e o

N \'

~

E N

A

T U RE),

&

jamais on ne s' avjre de prefcrire uo

échal/ffant

com–

me tel; l'effet

échartJfant

o'en jamais un bien, un fe-

, caurs indiqué;

l'écha¡tJfement

n'efl pas un changement

aVal~lageux

que le pratieien fe propofe: e'efl toOJ ours

un IneOu vénient inévitable attaché

a

un recours

mi/e

p'ailIeurs ,

"

Quant

a

la

~anier<;

de rerr¡édie¡

¡¡

I'effet exceffif des,

IchaflffanJ,

aux inconvénieos qui fuivent leur applica–

tion,

a

I'é(hauffement maladif

en un mot,

'/Jo)',

C

H A-,

L E U R A N

t

M A

1.

~

e o s

T R E N A T U RE .

eb)

E C,H, A U F,fo

E' ,

adj,

(Maréfhaller;e de ll1anlge)

bOllch. "har'.!!« .

On donne un coo p de ca rne

á

un

cheval qui a la

bauch~

échauffée

,

I/oya:.

Ca

R N

E:,

'" E C H A U F F E E,

f. f.

( Fonea;neJ fa lanta .)

ECH

C'dl ainfi qu'on nomme dans ces fon:aines le premier

tra" ail dll fa linoge .

ECHAUFFEMENT, fpbfl . m ,

(Marlchal–

ler;e.)

Un

icf?auffemt11t

exc....mf c,auf.e

la

coprpalUre

aux ehev3u x ,

Vo)'e<.

C o

\.1

R B A T U R

f. •

E

e

H A U F F E'R,

v.

aa.

(lIgr;cultllre

&

'Jar–

dinage)

lln tcrreio, c'efl I'amander par ¡le pon

s

en–

grais,

(K)

E

e

H A U F F E R, S'E'C

f1

A U F F E R S U R L A

v o

I E,

(VI11,,;e)

c'efl la fu ivre a"ec ardeur.

E C H

A U G

U E T TE, r,

f,

(Fcrtificae.

)

loge

de fcntinelle, lage de bois ou de

ma~onnerie

faite pour

garantir !a f<lltiadle des injures de I'air

t

Ces lages fe placent ordioairerpent dans , les fortili–

eations Cur les anglcs

~311q ~és

des uafl ions, lilr ecux

de

I'~pallle,

&

quclqllefois dans le mili.u de la cour –

tine.l/o)'tZ

GUE' R ITE ,

f/arr;J

&

CharnberJ, (O )

• E

e

fI

A U L

¡:.

R,

(O Eco"omit ruft;'!"')

c'?it

arrorer le blé qu'on veut femer de ehaux amorde dans

de I'eau ,

11 Y

a dc; provinces oú

c~la

fe pralique en–

eore , pour ce t eRet on mel rocuf

a

.dix Icaux d' cau

froide dans un paqpet;

011

Y

jene enviran vipg¡-trois

livres de chaux vive.

011

aj oOle !a-dcHus un (rau d'tau

fhallde; on

remu~

jufqu'p ce que

la

chaux foi l !!Iein–

IC, alors

011

preod uilc cotbeille d 'Qfier;

00

y me! du

blé;

00

plonge la corbeille plcine dans le baquet; I'cau

dc chaux y

Clllr~

&

cambie !e blé; on

~

un morceau

de bois , on

lOurne

4

retourlle le blé daos eelle cau;

on enleve la cprbeille,

l'e~\l

s'eufui!; on la lailfe s'é–

gauller dans le

b~quet;

on Óle le graio de la corbeil–

le; on I'cxpafe PU

~u

Cpleil fur

d~s

draps, ou

~

I'air

dans un grenier;

&

I'on recommence la méme

op~:

ralion fur de ¡'autre ,blé dans la .

m~mc

cau,

jufqu'~

ce q\l'on en ait alrC7.

d' échaltll,

On le lailfe repoler

quinze a feiLe heures; paCTé ce tems on le remue tou –

tes les

Ilu~tre

heures, j ufqu'a ce qu'i1 foit bien fec. A -

lors on le feme ,

'

11 Y

~

des Iabourcurs qui

fchall lent

autrement. lis

foO! U1i lit de blé de l'épaifleur de deuK pauces; ils I'ar–

rafeO[ d'cau claüe, puis ils répandent derrus un peu

d'alun

&

de ehaux pulyérifés ; ils font un lecond

1;:

de la rneme épaiíl'ellr qu'ils arrofcnt palCilkmell l d'e:!ll

c1airc,

&

fur lcquel ils répaudcut aum de l'alu lI

&

de

la chaux pu lvérifés,

&

ailllí de fuile,

jlr"tmn fllPer

jlratllm,

Cela fail,

i1s

remuent le tas, le rele veut

dan~

un coip ,

l'y

lai{fell~

uu feu fuer,

&

s'en

r~rvent

en–

fuite pour remer,

EC~AUX,

r.

m. pI.

(OEfonomie rttf/i'l'lt)

rigoles ou fpflés deninés

¡\

recevpir les ea\1K, apl/:; qu'

elles on t

abreuv~

ure

prairi~ .

Les

rc/'allx

veu lell l

c–

tre emrelepus avee rain,

~curés

de tems en tems . On

les appelle aum

foilh

d'r:'

OlltJ.

ECHE'A N C E, f..

('JlIriffrttd. )

en le joúr au–

quel on doit paye¡ ou faire quelque chofe .

L'échlance

d'~ne

obligation, prome()é , leme de chan–

ge, efl le terme auquel ' doit fe faire le PHement fur

1'lcMance

!les lemes de change.

VoytZ ati mot

LE

T–

TRES DE CHPjNGE .

D ans les délais

d'ordonn~nce,

tels que ceux des a–

journemens ou affignation,s,

I'échlanee

efl le jour qui

fuit I'extrémilé du 'délai; ear on oe comple point le

jour de l'

ichéan"

dans le délai,

d;cJ termin; non

compufatllr ;n ttr'?'ino;

de forte , par

e~emple,

qu'un

délai de huitaine

e~

de; huit jours

ff~nºs ,

c'en-a-dire

que

1'00

ne co'q¡pte poin¡ le jour de I'elploit,

&

que

richéance

l1'ef\

que le dixieme jour.

Voyez

DEL

Al,

Au contraire daQs les délais

~e

coOtume, le jau!'

de

I'/chéanct

efl compris

dau~

le délai; ainfi quand

la eoulume donne pn

&

jour pour le retrait lignager,

iI

doit etre intenté au plus la"j dans le jour qu i fu ie

I'aonée révo lue, depuis qu'i\ y

~

ouverture au retrait.

Vo)'tZ

R

E TilA I T :

(11)

E

CHE

e

S,

f, m,

pI.

( J

E U D E S)

Le, jeu des

échecs

que !OU\ le monde cpnooit,

&

que tres-peu

de perfonnes jouent bien, efl de tous les jeux ou I'c–

fprit a part, le plus favaol,

&

celui daos lequel l'é–

tendue

&

la force d.e l'erprit du jeu peut fe faire le

plus aifémC;n! remarquer ,

Vo)'ez

J

E U •

Chaque joüeur a feiLe pieces partagées en fi

x

Or–

dres, dan! les noms , les marches,

&

la vale ur fone

diRereores . On les place en deux lig nes de huit pie–

ces chacune \ [Uf un éch!quier divifé

~n

foix,ante-qua–

tre cares ou quarrés , qUl ne peunot cooteo" qu 'uoe

piece

¡\

la fois . Chaque joüeur

a

une piece

uoi~ue

qu'

on nomme le

ro;,

De la conferva!ion ou de la pene

de ceue piece dépend le fon de la pan ie, Elle ne peut

~tre

pr jfe , taot

~u'il

lui relle quetque moyetl de pa_

re~