ECH
bieo fail, ou que le cylindrc o'ell pu lum dar qo'iI
poonoil I'clre: cu alon il
~'uCe,
iI
fe lraoche,
&
iI
n'y a plus
~
compler rur la moolre.
L'übatptnulI;
a
roüe de rcncoOlre a encare cel avaOlage, qu 1I eO fa-
ile
i
faire,
&
les moolrcs 011 1'00 employe faciles
i
raccommode r .
L'¡~baep.m
••
,?l
cylindre eO au caD·
Haire lres-diffidle
:l
faore ,
iI
Y
a Hes-peu d'horlogers
an e!lal de I'el c!culer dans le degre! de perfeaion réquis ,
(\[ conCc!qoemmeOl un forl
~Iil
nombre capable de rac–
commoder les monlres 00 1I eO adapl!! ' car élaOl peu
inOruils de · ce qoi peul rendre cel
hhapp.m.",
plus
ou moio, parfail, ils foot dans I'impombililé de remé –
dier aux accidcos qoi peuvem
y
arriver, (\[ aux chau–
gemeos que l'oCore ou qoelqu'aulre cluCe peUI
y
pro–
duire .
11 Y
a en eflel
Ii
peu d'horlogers en éla! de
bien raccommoder les momres
a
cylindre, qu'iI y eo
a
un tres-grand nombre du
c~lebre
M .
Graham qui Cooe
gi lt es pour avoir pallé par des maios peu habiles.
11
re!Cuhe de eoul ce que nous venon! de dire, que les
m oolres
:l
«bapp.m'"I,
:\
verge ou
a
roue de ren–
cORlre, Com eo gént ral d'uo meilleor Cervice que cel–
les qui
Cone
?l
cyliodre , (\[ que ces derniercs uc doi–
venl
~Ire
préférées que par des aOronomes ou des per–
fonnes qui 001 beCorn d'une momre qui aille avec beau–
co op de JuOelTe pendane quelque Icms, (\[ qui fonl
a
ponc!e de les faire nelloyer Couvenl,
&
raccommodor par
d 'habiles horlogers : enca re, pour qu'ils en oblieonenl
la JuOelle dORl nous venons de parler, faul-iI qu'elles
foienl
tr~s-bien
fai les .
Tel élOil donc l' lal de
I'ühapf.m.",
:\
cylindrt eo
) 7r o
I
que nous c!cri"ions cel amele, que, 10ul bIen
exammé, nous croyons qu'
iI
valoil m ieuI en géué–
ni
faire uCage de
l'/~bapp.m"'l
:\
roue de renconlre.
Depuis , c'erl-a-dire en
17f~,
M .
Caron le tils I'a per–
feéHooné , ou plOIÓI en a IOveRlé un aUlre qui remé–
die ri bien
a
un des prindpauI incoovéniens qu' on
lui reprochoi l, que nous nous crq,yoos obligés d'eo a–
joOler id la deCcriplion.
D ans cel
"happ,m",',
comme dans celui
~ cylio~re,
la roue de rencomre eO parallele aux plalines.
On
donue
?I
celle roue lel nombre de denls que I'on veul :
ordinairemen! elle en a lCenle . Ces denls fonl for–
m .!es comOle celles d'une roue ordinaire, excepIé qu'cl–
les f01l1 un peu plus longues (\[ plus déliée ; elles ponen!
a
Icur exlC
mil~
des chevilles, qui lirut!es perpendicu–
h irement
fes furfaces fupérieure
&
inf~rieure,
fom
rang~cs
ahernalivemenl Cur ces deul Curfaces, deforee
qu'í1 y en a quim.e d'oo cOlé de la roüc, (\[
quin~e
de l'aulCc. L' xc du balancier eO uoe efpece de cylindre
creUI, eRlsillé de fo\on qu'¡¡ par nil compoCé de deuI
limpies pon ions de cy lindre réuoies par une pelite lige
placée foer pres de la circonférence convexe. Celle ligé
pone une paleue en forme de virgule, dans laquelle
00
dllling ue deux panies: l'une circulaire (\[ concave dans la
fu ile de la concavilé du cylindre, c'ell Cur elle que les
chevilles
de
la roue de rencomre doiveRl fe repaCer; I'aulre
eO droile ,
&
ten de levée ou de levier d'impulCion aUI
m~mes
chevilles, pour les vibrarions du bslallcier . Au
poin! diamélralemenr oppoCé
11
la eige eO un pédieule
q ui pone une virgule ou croillam Cemblable au pre–
m ier,
plac~
de fa\on que la roue de renconlre palTe
enlCe les deus palelles
1
&
les rencoolCe allernalivemem
par Ce
chevilles 0pPol!!es .
D'spres ceue cOtlCle deCcriplion,
il
eO facile de coo–
cevoir commenr fe fail le JCU de cel
"hapP""'''I ,
On VOil, par elemplc, qu'unc chev ille de la roue a–
g ilTan! Cur la levée du pédiculo, elle la fail lourner de
dehors en-dedans; enCuile de quoi celle cheville échap–
pan l, celle qui la Cuil lombe Cur
13
parlÍe circulaire
coocave qui appanien!
a
I'aulre croilTan!, fur laquelle
elle s'appuie ou Ce repaCe juCqu'¡ ce que la vibra!ion é–
lan! achc,'ée, elle g li(fe (\[ psUe Cur la levc!e de ce croif–
fan!,
&
la chalTe de dedans en - dehars, (\[ aioli de
fu ile . 1I eO elair par la nalure (\[ la conOruaioo de
C~I
hh"pptnu.t,
qu'i1 campenCe les inégalilc!s du roüa–
ge (\[ de la force mOlrice, comme celui de
M .
Gra–
liam,
ou
cylindre,
(&
ce qui le rend de bcaucoop
fupc!ricur
i\
ce deroier) que Ces
lev~es
ne
Cone
poi
O!
Cu–
jelte
l'uCure, comme les le"res du cyliodre de
M.
rsham . elle olure é1311!, comme nous I'avons oi>-
len' , un des plus grands
incon"~niens
de foo
icbap–
/,""tI<I,
on O:aura pas de peine
i
décou vcir la cauCe de:
el
v
mage du nou1'el
IcbdPR,mn",
Ii
ron fail
111-'
10l1lion que I'ulure étaOl pr odu;le uniquemell! par I'a–
ion
r~ptt.!c
de deDlS de la rooe de renconlCe Cur les
I " r
du c 'Iindre, elle ne peol avoir lieu dans I'¡–
~hJ
,....
t
que oous veoons de déceire;
car
les che–
T.",.
V.
ECH
201
villes
y
p rCODranl lOule la levc!e, iI
~'
nruit que le
frollemeo! qu'éprou "e chacun des poiOl. de celle le".!e
d~ns
le lour de la roue, eO
11
celui qu'éprouvene les levres
du cylindre dons le
m~me
lour de
r.
roue, comme la
fDrface de. poiols des chevilles qui fraile
01
Cur celle lev.!e
eO
i
celle des faces des den!s de celle meme roue: or
comme les cbevilles peuveOl .!lre tres-6nes,
&
qu'ninri
celle Curface peul
n'~tre
pas la quaraRlieme psrtie de
ceUe des faces des deols de la roue a cylind re, le frat–
lemeRl fur ces lev.!es ne Cera pos la quaramieme partie
de celoi qui fe fail Cur les levres du cylindre;
&
ainri
ruCure qui poureoie en réCu ller , Cera inCentible . C el
Icbap/.m.1I1
a encare un oUlCe avaRloge Cur celui de
M .
Graham; c'eO que le repos s'y funl;1 égole ditlan–
ce du cenlre, poi(qu'ils fe fone Cur la circonférence
concave du cylindre; nu - lieu que dans celui de ce
célebre harloger ils Ce fom
a
dilférenles diftances .Iu
centre, les denls repoCaRl laRlÓI fur la c irconférence
concave du cylindre, (\[ laOlOI Cur fa drcooférellce con–
vele .
On pourroil objeaer que dans cel
lcbapp.m,,,,,
(\[
on I'a meme faie, le diamelCe inléeieur du cylipdre de–
vaRl
~lCe
égal
a
I'imeevalle enlCe dcux chevilles, plus
une de ces cbevilles, il deviem plus gros par rappore
a
Ca roue, que celui de
I'lrh"pp.m,,,'
de Graham;
nuis on
r~pondroil
que celle grotleur du cylindre n'dl
poiOl délerm;oée par la nature du Douvel
¡,bapp.m,.'
&
qu'on peul le faiee plus pelil (ce qui eO enCDre un
nouvel avaRlage), commc on I's faie effeaivemem de–
puis qu'il a élé
d~couvere .
11
éloil bien fiareur pour un hodoger d'avoir imagi–
né un pareil
Irbapp. mtlll;
mois plus
iI
avoil liou de
s'en applaudir, plus iI avoil lieu de ccaindre que quc\–
qu'un ne lui enlevil I'honneur de Ca découveree, c'ell
aom ce .qui penCa arriver
a
M .
Caron. Cependanl
M.
le comle de SaiOl-Floreolin ayalll demandé 3 I'acadé–
m ie royate des Sciences fon Jugemcm Cur la cOOleOa–
lion élevée eRlre lui (\[ UD aUlCe horloger <tui vou loil
s'allribuer I'invenlion du nouvel
Ichapptmtnl,
elle dé–
cida le
24
Février
17f4,
Cur le rappore de
MII4.
Ca–
mus
&
de Momigny ( commilTaires nommés pour eu–
m iner les différens lilres des comendaos), qu¡:
M .
C
a–
ran
tII
élo;1 le vlrilable
""I."r, (\[
que celui qui lui
difpuloil la
~Ioiee
de celle découveree,
,,'avo;1 ¡a;1
'1'"
I'imiltr .
CeO, je crois, le premier jugemenl de cel–
le eCpece que
I'acad~mie
aÍ!
prononc¿; cependanr il Ce–
eoit forl :\ Coubailee qu'elle décidar plus CauveOl de
pareiUes diCputes, ou qu'iI y COI dans la république des
J.:emes un eribunal Cemblab le, qui en mellan! un frein
a
I'envie qu'om les plagiaires de s'approprier les in–
veolions des aUlCes, encourageroil les géllles verilable–
menr capables d'inven!er, en leur alTOraol la propriélt
de leurs décou venes .
Au rell
Ii
nous avoos rapporlé cC;lIe anecdole au–
fujel de
I'¡,happ,m.,,;
de
M .
Caron, c'eO que nous
avons crO qu'elle ne feroil pas déplacée dans un ouvrage
conC.cré, comme celui-ci, non-Ceulemem
i
la deCcriplÍon
des Ares, mais encare
¡¡
I'hilloire des décol!venes qu'
on y a failes,
&
a
en alTOrce, aUlane qu'il eO pom–
ble, la gloire
a
CeuI qui en fom les vérilables aUleurs .
(T)
• Erhapf,,,,,"t de M. Caro;' fill, ,orrigl.
Depuis,
la cOOleOauon élevée enlee
M.
Caron (\[ M . le Paule,
Cur I'invention de
l'l,bapp,mtlll'; v;rg"ln,
iI
en eO Cur–
venu uoe aUlre Cur fa perfeaioo, enue ¡'invenleur
&
M . de Romilly habile borloger. Ccue nouvelle con–
lellalion a c!lé 3Um ponée au tribunal de ¡'académie
des Sciences. Voici en abrégé les pn!lenlions de.
M.
de Romilly .
¡o.
Dans
1'<cbaIP''!'''''
de. M .
~aron,
I'ue du balaoder parle UD cyllndre qUI aVOlI, lors
de I'invenlioo, p.oue diameue iOlérieur I'in!ervalle de
deux chevilles ; c'eO
Cpr
celle circonféreoce concave que
Ce fOn! les deul repos de
¡'hbappemtlll
~
virgules.
Le
cylindre eO divifé en deul par uoe eDlallle perpen–
diculaire
a
Con axe, (\[ 1'00 ne réCeeve qu'une peeile co–
lonoe qoi !ieRl
aUembl~s
les deux cyliudees . M. de Ro–
m illy préeend lIvoir réduil le diameue imérieor da cy–
lindre
a
n'admeme qu'une cheville .
lo",
Aox deuI ex–
u émilés de l'iRlervalle Coot deuI plaos en forme de
virgules formaD! un angle donl le fommee' eO fue la
drconféreoce concave do c,liodre, éloign!!s I'un de
I'auuc de I'épailleur de la rooe .
M.
de Romitly pré–
leod a,'oir reodu le Commel de l'an¡¡le qoe for.mem les
plans, plus prcs du ceolre, en rédUlCam la circonféren–
ce conca,·e .
3°.
La rooe
a
des chevi\lcs rapportées • •
l'euT.!milé de Ces deo
u , (\[
pcrpendiculaircs
a
chacuo
de fes pl:lDS. M . de Romilly
pr~lcDd
avoir leoté le
Cc
p¡e-