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20"2

ECH

premier de cGnnruire

la

roue, de

f3~on

que

chaqu~

n eor pon e deux chevillcs d'une Ceuk piece , ce

qUl

lui permet d'échaoerer les cbtés de

l:l

deot pour I'u–

¡ilité des grands ares.

4°.

D aos la marche d'une mo n–

ne eooO ruite a,'ee

l'hhappement

11

virgule, tel qu'il .é–

loit lors de l'invemion, les arcs , Celon

M .

de R omll–

Iy, oe peu vcn!

~voir

.plus de

lío

ou

180

degres

d'~-

· Iendue pour les plus grands ofcillations ; au lieu qu'!1

pr~tend

que dans I'éehap.pement corr ige! , les plus petl–

les oCcillations [Otl! toOjours au-dellus de

2-f0

degrés ,

IY.

que les plus granees vont :\ plus de

300 :

d'oií

M.

de Romill y conclut qu'il ya diminutioll de frouemem ,

m eilleure reeonomie de

la

force, plus de folidiré , plus

d'étendue dans les oCcilllu ions , dans

l'lchappement

c~r-

rigé ,

&c.

. . ... .

avamages qui font fans doute tres-

réels, fans quoi

M .

€arOIl. content du mérite d'iD–

venteur, De revendiqueroit .pas eel ui de réformateur;

ftd aahuc f1tb judicr liI rft.

C 'eO apparemment ce qui

·a

déterminé

).\1.

Le Roy, de qui

eU

I'exce\lent anicle

qui précede,

a

nous laia er le foin de"eeue addition .

L'habile académiden a judicieufement remarqué qu'i1

Jle lui [eroit pas convenable de prévenir la comp.agnie,.

dont il eO membre, dans la décilioll d'une quellron de

fait portée devant elle: aufli ne

la

décidons - nous pas,

AOUS

nous contentons de I'annoneer par cet ex trait du

m émoire junlficatif que

).\1.

de R:omill y a préCenté •

l'académie. Si l'académie décide ceue nouvelle eon–

teOation,!lr que nous ayons oecafio·o de rapporler foo

jugement, no us n

'y

manquerons

pa~.

.

Echapprment

ou

ichapprment de marteal',

[e dlt

d'une petite paleue ou lev ée ayant un canon qui entre

il

quarré ou Ce goupil le fur les liges des marteaux des

montres ou pendules • répétition : .e'en au moyen de

ces

échapprmrnI

que les dents de la piece des quarts

agi llem lur ces

marte~ux

, pour les

Jev~r

&

,les

fair~

frapper .

(T)

.

M eter< unt montre

011

1me ptndult d'lchappcmtnt ,

DU

aam f on érhappc'1'rnt,

lignipe ,

pMmi

ItI

Horlo–

grrJ,

donner une !ituation au balancier au moyen .du

retrort Cpiral , ou au pendple

3U

moycJ1 de la pofiuon

de l'horloge , en conféquence de quoi les areS de lev ée

( 'IIO)'''~;

L

E V E'E )

du balallcier

&

d~

pendllle , de cha–

que eÓté du poin! de repos , toient égaux.

On vient de voir par la def,ription des ditlérens

é–

&happemtnJ

des mOlllres

&

des pendules, que les dents

de la roue de re ncantre . gilltnt roOJours Cur des pa–

Jettes des plans drOits ou des courbes, pour faire faire

des vibrations au balancier o u au peodule; ainli,

met–

~re

unc montre

ou

¡m

ptnd,'/e d'l chopptmtnt,

n·eO

~u­

tre choCe que de placer le balaocier ou

I~

pendule, de

fa90n que les dent s de la roue de reneontre agilfant

fuecefli vement Cur ces palelles ou Cur ceS eourbes , fe

trouvent, dans l' ioO·aOl qu 'elles éehappent, . voir faít

~arcourir

au

bal~ncier

ou au pendule un are égal de

pan

&

d'autre du point de repos. Ccue fito.rion du ba–

laneier ou du pendule eO fort Importante ; car Caos ce–

Ia

pour peu que l'un ou l'autre foient un peu trop pe–

fa~s

par rapport

i\

la force motrice , la momre ou le

pendule [eront Cujenes

a

~rr¿ter,

paree que du cbté

oií l'are eO le pjus granli, le régulateur s'oppoCant avec

plus de force au mouvemeot de la roue, pour peu qu'

il y ait d'inégalité dans' celle du roüage, ceue derniere

force ne devient plus en état de furmonter la ré liOanec;

!lu réa ulateur, ce qui fait arreter l'horloge .

( T)

E

COH

A

P P E M E" T,

fe dit encore ,

tn J-Iorlo/!,rrit ,

de

peliles pieees ajuOées fur les tiges des marteaux d'une

monue

i\

répétition,

&

qui ferv eO! comme de levier

a

la

pieee des quarts pour les fa in: fonoer .

V oycz r

e

j

jig.

62.

PI.

a'Horlog<rir .

(T)

- .E

C

j-i

A

r

P ER, (

Morint.) V Olt ..

R

A M E S

f!j

VO·ILES .

E

C H

A

P P E R , V.

oeut.

('Ja¡ainag t

)

fe di! d'un

arbre qui pouffe ave.: trop de vigueur ;

&

comme il fe–

roit dangereux dl: le lai(fer agir li vivemem, un habile

jardinier doit

l'arr~ter

en coupant toutes les branches

g ui

s'ühapptnt

trop .

VoytZ

TAl

l LE .

e

K)

.

' E CHAPPER

UN

CIIEVAl, LE PARTIR DE

L A .

~t

A I N ,

(Manlge)

exprefliotÍ fynooymes : c'en

foll lclter

&

exeiter l'animal

a

uoe eourre violente, ra–

pide ,

&

fu rieuCe . Elle doit elre plus ou moios longue

f eIon le beCoin du eheval ou la volanté du cavalier ;

v o!onté

~ui

fuggerée , foit par la oéeeffiu(, [oit par le

g~ltt

'. dOlr tOujours Ce concilier avee la nalure, l'io–

c!lnauon

&

la capacité de l'aoimal que 1'00 travaille

&

• que l'on exeree .

-

Il

u'en pas

dour~nx

que la réfolutioo

&

la perfeétioo

~e

la coutCe ue flnenr une des plus belles parties

~Qe

ECH

le. chcfal pui(fe avoir : elle en garan tit le cournge ,

le

oerf,

la

léscreté , t'obéitl ance , la [ranchife naturtlle.

SOIl irrélolution dans ceue aétion oa;t principalement

des détnuts op¡JoCés nux unes

&

aux· autre, de ee.s qua–

lités. Elle p ut donc reconno¡tre pour caufes une ti–

midité qui ne permet pas

il

I'aoimal de hararder Ces for–

ces en eooratl!; la défiallce qu' il

a

de eelle de Ces mem–

bres, en conféqueDce de

que l qu'irnp~rfeaion

acciden–

td le ou naturelle , un défau I de v

Oc ,

trop tle· peran–

leur, une parelle qu'¡¡ ne pcut va.incre , des

cou~Ces

trOp

fréq uemment t'épétées , des chaumens cruel réltérés

&

a~miniO rés

le plus fouven t

m~l

. -propos dnns c,en: me–

me

le~on

uoe foibleiTe cOllhdérable , quelquefols en–

eore la fo'ree de fes reios ou d'une efquine namre Ue–

ment tra p roide

&

trop retenue, le peu de

lib.en

é de

fes épaules de fes hanches , la malice,

la

fougue ,

&e.

U

ti

chev~1

parfaitement mis

&

exercé ,

S'¡chaepe

oon–

feulemem avee vigueur, [ur le champ

&

au tlIoiodre

der.r du ca" alie" mais il conCerve fon union

&

Con

enCemble, ¡¡ ne ; 'abandoo n·e point fur la main o u Cur

les épnules , fa lete en ¡:onOnmment ferme

&

ben pla-

.c1!"e .

.

Quand on veut refléchir fur

la

vérilable Cource

&

Cur

la différeoce des aét ions

&

des m ouvemens doO! cet

animal' en capable , on eu découvre b.ieo-t Ót I'encha;–

nemen!

&

la d¿pendance. L e Irot dérr ve du pas pref–

fé ,

comme

du pas écouté

&

[ciOtenu; du IrO[ déterm iné,

&

délié , eomme du Irol uni dérive

en~orc

le gulop ,

IY.

du galop dérivc la courfe de v\teae.

Ces deux dernieres allures ne font autre choCe qu'un

faut en-a\'ant . Q uoiq ue le nombre des foulées qui frap–

pCIl! nos orcilles ,

.&

la Cucc" ffion harmoni que des jarn–

bes ne foiem pas cxaélem.ent les memes dans l'u oe

&

daos l'autre, aio a .que je l'ai démontré géométriy uement

dans un mémoire envoyé

a

l'acaMmie roya lc des Seic n- ,

ces

(1'O)'t~

M

A N E'G E) ,

il n'en eO pas moins eertain

qu'elles ne Cont efl"étuées qu e par l'élancemenl tolal

de la machine

enti~re

en-avanl,

&

cet élance mem en

enca re plus apparent

&

plus vifible dans le cheval

é–

phdppl .

Si le galop en le fondement de la courfe ,

il

s'en–

fuit qu'on ne doit cm reprendre de partir de la maín au–

cun cheval , qu' on l1e l'ait long tcms exercé

i\

la le–

s;on,

~ui

en la baCe de eelle don! il s'agit : o r nous ne

pouv ons le conduire au ·galop, qu'autant que le BOt

vivemem baltu

&

diligc mmer,u relC\'é,. lui en aura fa–

cilité i'exécUlion ; qu'autalU que Ces membres commen–

ceront

a

etre fouples

&

librc~ ;

qu 'aulanl, cn un mot,

qu'il aura acquis une union

au-dellu~

de la médioere ,

fx

qu'¡¡ ne peCera ni ne tirera

a

la

main : d'oií 1'0n

doit cotldure que les ma;tres q·ui fe fla uem de détcr–

m iner , de ré(oudrc, de dénoüer des poulains en lcs

¡chappant ,

tumbent dans l'erreur la plus

grofliere ~

puir–

que d'ulI cÓté ils omeneO! la condidon il1difptnlable

de la gradation des les;on s indiquée par la gradation

m eme, e'en-o-dire par I'" rdre

&

In d¿pendanee nalU–

relle des mouve mens po flib les 11 l'animal;

&

que de

¡'aulre ils oc tendent qU'a mem e ces poulains fur les é–

paules , 11 les éloigner. de tOOt en¡emble, :\ les énerver ,

• en forcer l'haleine, • donner aueintc

a

leurs rein s

enca re foibles , • les appefamir,

a

leur ofrenf. r la bou–

che,

&

11

lcur fuggérer fouv em une multitUde infinie

de défen fes ,

.

N on feule ment la

le~on

du galop doit précéder cel–

le du

partir dt la main,

mais on

!le

doit dans les com–

mencemen!

Ichapper

le cheval que du galop meme:

I~

raiCon en eO fimp le . T oute aaioo qui demande de la

l';tdTe, ne peu!

~tre

operée que 'par la véhemenee a–

vee !aquelle le derriere chaífe le devant nu moyen des

/l éxions

&

des détemes fueceflives des parties dont il

en formé; Or le galop étaot

13

plus prompte de COU les

les allures,

&

ceS fléxions ainfi que ces détentes né–

cefraires étam la Couree de fon plus de célérité, il en

eonOant que l'animal 'lui galope, eO plus difpofé nu

partir dt la main

que dans toute

autr~

marche .

J

e dis

plr/J;

la courCe n'eO

11

propremem parler, qu'un lrain de

galop augmenté . Prene? en effet inCen fiblement eeue der–

oiere aaion , elle acquerra infailliblemcnt dd degrés de

vélocité,

&

ces degrés de véloeité aUlquels vous parvien–

d[e? inCenfi blemell t , vous donneront précifémem ce que

nous nommo os véritablement

Ichappln , (ollr[t de 'IIi–

t tJTt.

Par teelle voie vous ne [ere? point obligé de ch5-

tier l'tmimal, d'cmployer les épe rons , ·q'ui tr es-fouvenr

le gendarment , de vous·fervir de la gaule, de crier , d'u–

fer de votre voil pour le hater , felon la maDiere rid icu–

le de nombre d'éeuyers élrangers : le !ems, la pratique

de la courfe détermioeroot

votr~

che

val

a

<:eue dili-

gen-