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EC·H

..

f.!~

pgr

la

pefanteur

&

par I'aétiem

de

la dent qur le

" fUI! dans Ca chute, lui donoeroir bien une vire(fe Cuf–

'1

tifante pom le faire monter de I'nurre cÓté

a

la hau–

" teur

S,

eoo tre l' effort de la cent opporée

qu'

il De

" rencontre qu'en

L:

mais il elt évident que les frot–

" temens

&

la réliltam:e de l' air ayant diminué CCUc

" vlteHe dans toute la

defcen~e"

&

la diminuant enco–

" re quand le pendule motUe, il ne fauroir arriver au

" point

S

fans un DOQ\!eaU recours

~

fi

donc

iI

y par–

" vient, e'elt que

€c

feeours lui elt donné par l'aétion

" de la den! , continuée fUI l:ui depuis

D

juCq.u'en

L .

Le poi

m

,s;

elt tel que l'effOrt ajouté de

D

en

L

" égnle préeiCémem la perte caufée par les froltemen;

" &

la réliílnnce de l' air dans tout

l'

arc parcoutu

S

" DS .

" S¡ pour meltre le

~endule

en. mouvemem on l' a–

" voit élevé

a

quelque poim

1

plus haur que

S

l'effort

de

D

en

L

de la dent ne Ce tro\lvant pas aff'e7. grand

" pour réparer la perte, le pendule ne monteroit de

" l'sutre cÓté qu'au-delfous de

1,

&

les vibrations con-

tinueroiem

a

dilJlinu~r

jufqu';} ce qu'i! eilt attrapé le

" point

S,

oa I'effort ajoilté elt égal

a

la perte.

. " n

en feroit de m8me fi on l' avoit élevé moins

" haur que

S;

l'effoFt ajouté étant alors plus gtand que

" la pene, le pendule monteroit plus haut que le point

" d'ou il feroit dercendu,

&

les vibrations ne ce(fe–

" roient d'augmenter jufqu'a, ce

qu'

elle~

eu!knt atteint

" le point

S".

Ce que M . Saudn ' vientode dire touchant le pendule

&

I'é,happement

J

ancr.e,

doit s'entendre des autres ré–

gulateurs,

&

de toutes fortes

d'ühappemu/J;

dans tous

iI

y a tOtijours une partie des palenes ou des courbes,

telle que

A,B,

qui eng,rene

da.ns

la roue de rencontre:

&

c'elt cene partíe qui elt deflinée

a

reaitu", le mou–

vement, que le régulateur perd par la. réfiaance de

I'air

&

des fronemeos . Cela me paroit a(fe'l. édairci

par ce qui préccde: c' elt pourquoi je oe m' arreterai

pas

a

faire reIn<lrquer la meme chofe dans les de.fcri–

ptions qui vont Cuivre.

Je reviens

a

I'aocre. Elle ell accompagnée de pIu–

licurs belles ptopriétés; Ces courbes, comme mon pe.e

l'a découvert,

&

comme M. Saurio l' a démontré,

doiveut etre :\ tres-peu pres des dévelopP30tes de cer–

cle, au moren dequoi elles. compenCent paFfaitement

les inégalités de la force motrice : parce que dans les

plus graudes ofciJ1ations. la roue de rencontre agit pac

des leviers plus avant1tgeux. Une aurre propriélé de cet

"happemm',

c'elt que les ares de vibrarioo du pendule

peuvcm erre fon petits,

&

par coufé:quent tres-ifochro–

nes,

&

la lentille du pelldule fort peCante.

Deux inconvéniens coolidérables diminuent beaucoup

100S ces avantages

~

le- froltement que

les

dents du ro- •

chet occafionnent fur les courbes,

&

la

difliculté de

donner

a

celle~-ei

l' exaaitude requife . Pour ces deux

rauons, 00 lui préfere ordinairement l'

é<happ~ment

:i

deux verses, qui avec h:s memes avamages ell beau–

coup molOs Cufceptible de froHement.

De

l'

ichappemene

a

deHx 'Verges

.

L.es

chofes les

plus iogénieures

&

les plus miles, font fouvent aban–

donllées,

&

IOmbem apres daos un profond oubli , C'ell

ce qui ell arrivé

a

l'é.hapJ>ement

dont nous faifons la

defcription;

il

elt fort anclen: cependant on n'eo a gue–

re fair uCage qoe 10rCque mon pere ayaot reconnu tou–

tes fes

propri~tés,

il

ent-reprit de ne pas lcs laiUer inu-

tiles.

.

Cet

lehappemene

coufiltoi! autrefois en deux portioos

de roue

(ftg.

20. ) qui s'engrenoiem l'une dans t'autre

&

dont chacune étoit ajultée fur une tige, 011 l' on

a–

voit adapté une palene. L 'une de ces

tig~s

portoit en

outre la fourchette ; lorfque le rochet formé eQmme

celui de

l'ühappement

:i

ancre, écartoit l' une des pa–

Jeltes, I'aurre, au moyeo de l' engrenage qui la faiCoit

avancer en fens cootraire, venoir fe préCenter

a

l' a–

étion du rochet, ainfi de fuite: dans eet état on l'ap–

pelle

¡,happemen~

J

patee de taHpe.

Mon pere, apres avoir fait pluheurs changemens dans

la maniere doO! ces deux. paleltes fe communiquoient

le mouvement , a réduir ces deux portions de roue

a

un cylindre ou roulesu mobile fur ces deux piVOlS,

&

qui a une efpeee de fourche daos lequel s'avance le cy–

lindre; comme on le voit daos la

fig.

2P. Aprh plu–

lieurs tentatives

&

expérienees,

il

parvint aum

a

lui

proeurer une compenCation exaéte des inégalités du mo–

leur . T achons de déeouvrir comment s'opere eet ef–

fe t , qui en peut-etre aum furprenant, qu'il elt diflicile

a

dévélopper .

Tout pendule libre

e

'Voy. Partícle

PE

1(

D U LE)

dé-

ECH

199

cr!r les grands ares en plus de tems que les plus pe–

tits ; ainli puiCque áans le pendule appliqué

:l

I'horloge

le Corcro,t de force motrice fait deferire de plus grands

ares, cerre allgmemation apporre néce(fairemem une

cauCe de .re.tard dans les oCcillations: d' un autre CÓté,

eUe [ellr en procure en lJ,lémc tems uoe d'av8neemell!;

car la plus grande force de la roue de cencontre oppo–

fe une plus grande réfiltanee

a

la réaétion des paleltes,

&

leur €OlTIIVunique en partíe ee Curcroit de vite(fc que

le moteur tend

a

leur imprimer , Si donc

il

en poffib(e

de rendre ceue deroiere cauCe d'attélération égale

a

la

caufe de retnrd qui proviellt des plus grands ares, que

la force motriee augmeote ou dimÍ11ue; le tems des vi–

brations re llera loajours le meme.

Or

( 'V0J"z

P

E N D"u LE)

le retardement gui oait par

de plus grandes ofcillations efi d'aurant moins eonfidé–

rabIe, que les ares primiti& ont éré plus petits . Quand

le pendule s'éloigne pt:u de fon cenlre d.e repos , ce re–

rard devieor inCenlible; done, puifque I'elfpé'rienee

a

dé–

montré qu'avee

1'¡,hAf'pement

préeédent I'influence de

la force motriee des hnrloges fur leur pendule, pou–

voit etre

aI!e:/.

perite pour qu'elles retarda(fent par fon

augmentarion, c'en-il-dire pour que la cauCe d'avance–

ment {éfultante d' une plus grande force motriee, fat

plus petite que eelle de retard qui nait des plus grands

arcs que cette fotce fail décrire,

&

que de plus, en

vertu de

I'''h~ppemmt,

on peul accro!tre ou dlminuer

ceue deroiere caufe de retard

a

volonré,

&

donner 3UI

arcs

la

grandeur que I'on fouhaite, I'aétion de la force

motriee reltant cependanr toujoues la meme;

iI

faur

con dure que dans tout pendule

il

y

a un arc quelcon–

que, aux environs duquel les cauCes

d'

acc¿lération

&

de retard ei-devant énoncées, fe compenreront parfaite–

ment_

On fait que le moteur reltant le meme, plus les pa–

I~ttes

de

l'échappemene

font longues, plus les arcs dé·

crits par le régulateur fom pelits,

&

ce régu lateUf pe–

fant: qu'au contraire, plus elles foot eourtes, plus ils

fom grands

&

le régulateur leger; cela ne Coutrre poinl

de diflicutté, la roue dans ce derniet cas menant par

des points plus proehes du cen!re de mou vemem.

Or I'aétioo d'une force motriee étant roCIJour.s dan

5

un meme rappor! {ur les pendules de meme longueur,

puifque par les raifons

p~écécientes

T

fi la lentille elt plus

¡egere, eJle parcourt de plus grands ares,

&

la Eoue de

rencomre agit par des leviers moins avanrageux; il s'en–

fuit qu'il

y

a une certaiae longueuf de palelles 011 le

pendule appliqué

a

I'horioge, décdt un eertain are aux

é'nvirons duquel la cauCe de retard provenam des plus

grauds arcs,

&

eelle d'avaneemeor qui nah de I'aug–

meotation de la. force motriee,

le

détruirent récipro–

<¡uemem;

&

011

par conféquenr

iI

y a eompenCatioñ

des inégalités du moteur.. C'elt ce que l'expérienee COll–

firme .Poor le pendule

a

fecondes, cene longueur

dI:

du demi-diametre du (oche!, lorfqu'il a ILente deltts .

Avant de fe fervir de la mélhode précédeme, mon

pere avoit déjil tenté la meme c;ompenCation par l'

é–

chappement

a

roue de reneontre, Son principe.. eapiral

a

roiiJours été de ne recoudr au compoCé, que! quand le

fimple

De

peut fuffire: mais il

s'appe[~ut

bien-tÓt qu'a–

.vec la longueur de , palenes requife, la roue

i

couron–

ne ne po.voit

d~ner

uo engrenage CufliCant;

&.

!=ela,

paree que cha(fant par un de fes CÓtés, elle agit en

quelque fa,.on

.e

ainfi qu'on l'a vll plus haUl), eomme

Ji

foh mou vement fe faifoit en ligoe droite .

Je ne m'éteodrai point fur les avantages de la con–

firuélioD préeédente, ni fUf l'cxaétitude qu' on eo peu!

attendre; j'aurois trop

a

eraindre que mon témoignage

De panlt fuCpeél.

11

me fuffira de rapporter ce que

M.

de Maupertuis en dit daos fon (ivre de la

fig. dI!–

la terre, pago

173,.

Voiei

Ces

propres termes':

N o:u a–

vion! ttn inf1rument ex&eJlent; e'

étfJit

Ilne

pendrde

d~

M.

'Julien le R oy, dont J'exaé1iH,de nO"J "par" Yaer–

'Vú/le,,[e dani toults les ob[er'Vatíon<

'fU!

nous a'Voni

faítu avec.

E chappemml

ti

repoJ . D<!fc,.íption de J' ¡,happeinme

del

mor.tra de

M .

Graham.

Cel

échappem.enl

eH com–

poré d'un cylindre creUK

A

e

0. ,

fig ·

2-3,

entaillé Juf–

qu'a l'axe du balanck r Cur

~equel

il

tourne,

&

el '

une

roue de rencontre (

B A

e,

fit;.

2~.)

parallele aux pla–

tines,

J On!

les dents élevées (ur l'ult des plans , répon–

deO! nu milieu de

l'~ntaille

du cylindre: ces deots Cont

de

la

grandeur de fon diametre interne,

ii

tre, -peu pres,

&

elles rom écartées I'une de l'autre de !Out Con dia–

merre extérieur; leur courbure doit etre telle, que leur

force pour ehalfer les

de.ux

bords üu levres de ce cy–

lindre, augmeme en raiCon des plus glandes rélillallces

du

.

.