ECH
péogner
un
cheval qci s'ell dégagé par quelque moyen
que ce 10it dts lieas qui ' le tenoieO[ aHaché, foit qu'll
fe foit délicoté, foit qu'il ai! pil fe dérober
i
I'horg–
me qui le conduiCoi! en main.
'11
eli nombre de chevaux
rr~s-Cujets ~
s'échapptr
dan.s
l'éeurie, apll:$ s' t.tre' délivrés de leurs lieous.
11
ferol!
fall~
dome Cuperfl u de Mtailler iei )a .multitude des ae–
ciden~
qui peuvent en r.éCulter; ¡¡OUS DOUS eODtenterons
d'obCtrver que le Iieou dont on doit fe fe",ir par pré–
féren ce'
a
lOut aurre, eu égard
~ l'ilOi,J¡l~J
qui a e?n:
Iraété ectre mall vaife pabi.tude, ell un jieou de CUIt a
doubles-ious-gorges qui fe
eroifen~
('V.oytZ
L
I
e
o
u) .
Q ual1t
a
eelqi que I'on ¡nene en main
&
qui
flchappt,
fOil évalion ne pellt le plus fouven[
~tre
attribuée , ou
qu 'a la négligenee de e.elui · quj le ' conduir, ou
q~'a
l'afllljettiífement dans I.egue!
iI
le tient . ;Dans le premler
cas
le
pak.fl~~ie,
09 le cavalie; marchent Cans auention,
.&
n'oDl daos leur main que le bout ou I'.extrémité des
renes
~u
de )a longe, de mat)iere ,que
n
le, cheval
e~
Irop vlf ou Irop gai ou fi quc1qu'obJel I effraye , ti
fait
plufieur~.
pointes
? ?
&
peut ellropier I'homme qui ell
a
cheval ou a pié ; d'aut¡es fois
il
fe jeue en-arriere ,
&
tire fi fort .en fe cabrant ou fans fe cabrer, qlle
}~
craime failit le palefrehier, ou que le
~ayalier
mon–
le fur un autre cheval ell dans le rifque éVldetll de tom-
. ber,
&
c'el! ainl; qu'Ol) le
)~che
&
qu'pn l'abandon–
ne, Cenx qlli le contraignent trop, qui le menent
l~
longe ou les renes
t~op
rAccnurcies, principalemen$ les
palefren iers qui empoigncn¡ grof!)eret))ent ¡es ,branches
du
mor.d.,
&
les rapprochent
en
les ferrant
<fe
ma–
.niere
iI
blelfer l'ani,mal,
&
qui de plus le fixent fans
ceife en Ce retournant . s'expofent aus memes II1convé–
Iliens: pour les éviter: on doit obferver Ul1 milieu en–
tre
le
trOP de gene
&
le trop de liberté,
L '
humme
qui ell a che val
~
qQi .ell l1)uryi
d~
la )onge,
~n
l¡¡if–
fera
a
I'animal une julle longueu r. Des qu'il s'appro–
chera trop de lui, ¡¡ I'en éloignera; des qu'¡¡ s'cn é–
loignera trop, ill 'en raprochera, oon en le tirant tout
d'un coup, mais en le retenant legerement, en ren–
dant enfuite
&
en le ramenant aini; inCenfiblcment.
L orf'lu'il employe
un~
fOrce fu bite , l'animal en oppofe
¡me plus
grand~,
qui r omporte bien-IÓt.
A
I'éga,d du
palefreni~r,
il tiendra les renes d'une main, au-detrous
des bopc\es qui empechent qu'elles oe fortent
&
Ce dé–
gagem des anneau,! fi . és au-bas des branc)¡cs par un
louret,
&
de I'autre par lellrs extrémit§s. Dans cet
état fon bras étant éloigné de fon cllrps,
&
fa main
'élevée
iI
une hauteur Oon exce(Jjve, mais proporti\ln–
née, il marchera droit devant lui, (ans jamais enviCa–
gcr, s'¡¡
m'ell
permis d'uCer ici de cette expremon, le
cheval qu; lui fera confié .
S'n
fent que .l'animal com–
mence a tirer, il ré'li(\era dans le moment,
&
lui cé–
dera aufli-tÓt aprcs
iI
réliflera de
n~uveau,
cédera en–
core, '
&
le vaincra par ce moyen, 'quel que Coit le gen–
re de Mfenfes qu'il médite . Du relle, comme il ell
uescpeu de palefreoiers en état de ménager une bou–
che,
&
que l'pn doit fans celfe appréneflder
&
redou–
ler les facades de leor part, il faot dégourmer le che–
val pour en diminuer'les effets, toujollrs plus funelles
\orCque ce fecond point de réli llance n'e(\ pas Cuppri–
mé,
&
fi xe p\us violemmcnt I'ap.pui de
I'embouchur~
fllt les barres.
(e)
E
C H
AP P
E'E , Cubof.
en IIrchiteélure,
Ce dit d'u–
ne hau teur
Cúffjl~nt~
pour palfer facilement au:deOous
de la rampe
~'un eCcap~r,
pour deCcendre ou monter !
En latin,
di~"rticuIZlm .
( P)
E
e
H A
P
P
~
ME N T,
f.
mI .(
Horlo$erie )
c'eq
une partie eOentielle des horloges ;
1.
Ce dlt eo géné–
ral de la
méc\¡~uique
par .laquplle le
régulat~ur re~.oit
le mouvement de la derOlere roue,
&
enfUlte le luC–
pend ou réagit Cur
~lle, ~fin
de modérer
&
regler
I~
rnouvement de I'horloge,
L es artifles dillinguenl dent
f(>rle~
d'
échappemenf ;
dans les qns, dont l'origine ell
tres-~nciennc:
&
me
m~
inconnue la roue de reqcontre aglt conunuellement
fur le régu lateur,
Coit
pour en
acc~lérer,
Coit pour en
retarder
la'
viteOe : dans
le~ autre~,
elle n' agit que
pour accél':rer les vibrations,
&
non pour les re–
larder,
ti
ce' n' efl par les fronemens. Les roues
&
les aiguillel des l¡orloges 011 les
pr~n¡iers
Cont em–
ployés, om un mouvement retrograde
11
chaque vibra–
tion , en conCéquence de quo;
00
les a nommés
Ichap–
, emenJ
a
rewl:
celles qes
horlo~es
OIl
l'on ' fait ufage
des derniers, om toíljou,s un mouvement progreflif,
excepté que chaque
v ibr~tion
ell fuivie d'ua petit repos ,
ce qui les a fait nommer
échappemenf
a
repof;
ceu! –
~i
doivent leur oaiífance
i\
l'invention du rellort [pira!
ECH
&
du p.endule, peuvent s'appliquer
en
général 3 tous
les régulateurs qui font des vibrations fans le Cecours
de la force motrice. Leur difpolition ell telle, qu'elle
ne peut avoir líeu pour les régulateurs, qui, 'comme
le limpie balancier, De
f0111
des
vibr~tions . qu'~
l'aide
d'un moteJlr
étr~nger;
c'ell
ce
que l'on concevra faei-
lement par les deCcriptions fuivantes.
.
Le but que les habiles
artille~
fe propofent dans un
'chappcrmnt
quelcoDque, c'ell d'obvier aUl défauts qui
peuvent Ce rencontrer dans la puiífance régulatnce
&
dans la force qui el¡tre,tient Con mouvement : c'ell dans
celte vile qu'ils diCpoferi.1 ces
échappemt;1f ,
de
fa~on
que le
ré~ulateur
étant donné, il devienne aum puillant
&
auffi aétif qu' il en poffi ble,
&
qu'il
éprouv~ d~n.s
Ces
vibrations le moins de frouement GII'il fe pep¡ .
Les Horlogers ont auffi égard, dans la conflruétion
.de leurs
Ichappe111fnf,
11
l'
efpece de régulatcur qu'ils
employent; par exemple, les petits arcs d'un pendule
approchant beaucoup plus de
l'
ifochronifme que les
grands, les artilles intelligcns font 'enCorte que
I'lchap–
pemene
d'un pendJlle ne permette que de tr1:s-petits arcs;
les' grandes oCcillations s'achev811t en plus de tems que
les pelites, ils tachenr auffi de compenCer par la
mem~
voie les erreurs qui pourroíellt naitre de ces différences ,
.si ¡'horloge ell dellinée
it
éprouver du mouvement,
,ils
font encore leurs effom pour que Con
éciJappcmel1t
Ja rende peu fufccptible de variations par
cwe
cauCe ;
fi ls préyoyent qo'elle doi ve Ce trouver dans différen–
les, otualions, comme une montre qui tantÓt e(\ pen–
~ue,
lan.tÓt fur le fond de -Ca bOlte ,
&
quelquefois fur
le ,cryllal, ·ils difpofenl
l'l<ha/'Pemem
de maniere qu'il
ne foi.! fujet
~
aucun changement par ces diflérentes
pofitions.
Les Cavaos horl ogers n'appOrl!nl pas de rnoindres al–
lemions, pour que lem roüage foÍ! peu fatigué par le .
ré~ulateurj:
cela donne a Icur horloge d'excellentes
p.ro–pnétés ; elle en devjent plus durable, )'état de la
ma–
chine relle plJls conllant, plus uniforme,
&
elle ell
par conCéquen,t' fuCceptible d'une plus grande régularité :
ce foot d<s
~valltages
canfidérables, quí fe rencontrent
partj~uliefement
dallS les
IchappemcnJ
a
rlpof.
Les qua,lre
échappemtnJ
dOn! on fai t aujourd'hui le
plus d'ufage , réoDiflant alfez pariaite.ment tomes
le~
pro–
priétés dom
nou~
venODS de
parl~r,
naus DOUS bor–
per()ns
it
leur defcription, Cans entrer dª ns un détail in–
¡Hile fur tous ceux qu'on a imaginés
00
qu'on pour–
foi l imaginer d'apres les memes principes;. IOUS ces
¡ –
chappemem,
quoique
diffé~ens ~n app~r~nce
des quatre
premiers, étao! toOjoPfs les m.emes pour le fOlld.
DtJcription dt l'échappemmt or'dinairt
Ot<
.;
'Verge.
Le plus aocien des
Ichapptmtnf,
qui ell en meme tems
le plus communémeD t utité daos tes montres, palTe a–
vec Jurtice pour pne des plus fu ptiles inventions que la
méchanique ait produie. ,La rone de
ren~ontre
(jig.
27. )
ell poCée de le)le
fOrt~,
que fOI1 axe coupe perpendl–
culairement la tige du balancier; Cur cene tige ,
a
Ja–
quel,le on
~ donn~
le llom de
'Verge,
s'élevent deux
petites ailes ou palettes qui formem entr'clles un anglc
d'environ
90
degrés. Elles viennent s'engager daos le,
dents de la roue, dont le 110mbre ell impair, afio que
I'axe du balancier répondant par Ca partie Cupérieure ,
par exemple,
a
unc 'de ces dents,
iI
réponde par l'i'1"
férieure au poim oppofé entre deux de ces mcmes denrs
Effet de
<tite
<onftruélion.
La montre
~¡~nt remon~
tée, la' poinre de la -dent qui appuie fur l'une des pa–
leHes, la fait toumer juCqu''¡ ce qu'elle la quine pen–
dant que la fecoade palene, qui ne trouve aucnn ob–
llac\e, s'avance en Cens contraire dans les dents oppo–
[ées ,
& .
rencontre la plus voifine de ces denls , au me–
me inllam ou un peu aprl:s que la premiere palette
dI:
abandonnée; alors le régulateur, par Con mou vement
acquis, fait retrograder la roue de rencontre
&
tOllS Ics,
autres mobil¡:s, ce qu'il continue de fai re, juCqu'a ce
qu'ayant confumé loute fa, force, il cede
en ~ll
a
.I'a–
étion de la roue , qui pour lors le chalfc' de nouveau
en agi([ant fur
11\
Ceconde palene cornme elle avoi;
fait fur
11\
premiere ; il en ell
~in r¡
du refl e des dents.
. Par cene diCpofition, le régulateur ne p«met aux roues
de Ce mouvoir, qu'autaDI qu'elles le metlent elles-me–
mes en ' mouvement,
&
lui font faire des vibrations .
~
I fuit de cene conllruétion,
10.
que le balancier, ou
tout autre 'moqérateur, apporte une rcfi flance au roüa–
ge , qui l'cmpeche de céder trop rapidemment
a
l'aétion
de la force motrice :
2
0
•
que les roues ( abllraétion faite
de l'aéHon du roüage ) s'échappant plus ou moins vi–
te, Celon la maife du régulateur ou le nombre de fes
yibrations, on peuI toujours détermincr par-la celles qul
POt-