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ECC

cerne la modeaie

&

h

réguladté des

udlJiafti'l"tJ

dans

leurs habits, les jeux dont ils doivent s'abaenir, les

profe ffi olls

-&

fooaions peu cooveoables alear état; le

gralld foin qo'ils doivent avoir de ne point garder chez

CUI

des perfoooes du feIe, capables de faire n áitre des

foup~ons

fur leur conduire.

11

décerne plulieors peines

.contre les

"dlJiaflit¡t<es

qui apres en avoir été aver-

lis, perlifierOD t

a

retenir che. eux ces fones de fem–

m es.

Pour

ce

qui concerne le jeu fpécialement, le droit ca–

non, les coociles de Seos en

1460,

148j',

&

J

5"28,

ccux de Toaloufe

&

de Narbonne,

&

les aatuts fy-

110daux de plufieurs diocefes, leur défendent expreíTé–

ment de

joü~r

avec les la"ics

a

quelque jeu que ce foit·

de joüer en publie

a

la paume, ao mail,

a

la boule'

nu billard, ni aurre jea qui pui¡fe bleller la gravité

d~

leur état , meme d'eotrer dans aucuo Jieu pubJic pour

y

voir joüer . Ceus qui n'oD! d'autre reveou que celui

de leur bénéfice,

nc

doiveot poiD! joüer du tout, at–

teodu que ce feroit diffiper le bieo des paUHes.

Les hoooraires des

t«lljiafti'lues

OD! été fixés par

pluficurs réglcmeos, qui foot rapporlés par Bruneau en

fon rraité

áes

,riéu,

P9g.

f03.

L'article

27

de l'edit de

169f,

dil que le réglement

de l'honoraire des

e"léfiafli'lues

appartiendra aux arche–

veques

&

év~ques,

&

que les juges d'églife connoitront

des proces qui .pourroO[ nairre fur ce fujel entre des

perfonoes

"dlJzafli'l"es .

Ce

m~me

arlic1e e¡hone les

prélats,

&

oéanmoins leor enjoint d'y apponer toote la

modération con venable, de

In~me

qu'aus rétriblllions

de leors officiaux , fecréraircs,

&

greffiers des officiali–

tés .

1I Y

a eu un réglemenl fair par

M.

I'archeveque de

París , pour I'honoraire des curés

&

autres

ud'fiafli'lltes

de la ville

&

f.1uxbourgs de Paris; ce régkment a élé

homologoé par un arret du

10

J

uin

1693.

V.

C LE

R,

C,

CLERGE' , CLE' RICATURE, CURES,

~

,i-a–

pres

EGLISE, EVEQUES, BRE'LATS, PRE' TRE,

& e.(A)( I)

.

ECCLE'S IASTIQUES,

(blnéjius) voy.

BE'N E'–

F ICE S .

E CCLE'S I AS TI QUE S

( biens) voya_

E GLIS E .

E

C C L

E'S

I A S T I

QUE

S

('flS

oU

d./it!) voyez

D

E'–

L IT COMMUN.

E CCL

E'

S I AS T I

Q.

UE S

(<<nft,r.s) voy.z

C E

N–

SU RE.

E C C L E' S I A S T I Q

u

E S , (

,hambres)

,

font les

chambres des décimes ou bureaux diocéfains,

&

les

chambres fouveraioos du clergé ou des décimes.

floy.

D E'CI MES.

E

e c·

L E'S I A S T I

Q

u

E

( ,ompIte

)

voye:¡:

C

o

M P U T •

E

C C L E' S

I'A

S T I Q U E

(allie), voy.

D

E'L

I T

COMMUN.

Eecr. E'SIASTIQUE

(áiJripline), voy.

DISCJ-

P

L r NE,

G

L E R C, C LE'R I CA T U RE, C LE R GE".

ECCLE 'S IA ST I QUE

(áixme), voyez

DJXME.

E CC

L

E'S I

A

S T I Q

u

E

(!tal ), voy. ,i-apr.

E T AT .

E

C C

LE'

S I A S T I

Q

U

l!,

(hallit), voyez

C

L E R

e

&

HABIT .

E

e

C L

E'S

I A S T I

Q

u

E

(iuriJáitlion), 'Voyez"J

u–

R I SD ICTION .

ECCLE'S I AST I QUl!

(oráre ), tfOyez

CLERGE',

I

E 'T A T E CCLE'S I AS T I Q

u

E

&

O RD R E S S

A-

C R

E'S .

.

E

e

CL l!'S I AS

T

J

Q

u

E,

(patronage ) , voyez

P

A-

TRONAGE.

.

ECCLES IA S TJQUE

(provin«) voy.

DIOCESl!,

M

E'T R o

P

o L E

&

PRO VI" CE.

(A)

• E C C O PRO

T 1

QUE S, adj. pris fuba.

(Me ,

T ome

V.

(J)

11 Y

a

p!uGellu chofes dans cec ardcle dont la

plo.pan

ne

paroir–

feO[ poim auffi certaincs,

~ue

l'Auteur veut les momrer . On p.1rle

dc' l'immuniré

des

Eccléfiaflaques

d'une

fa~on

I

;\

la

rendre

do~reufe.

Voici mon fentiment fur cene

maliere

épinettfe .

D:uu

les

trOIS

pre

4

mien liecle.s

I

iI

dt

néce(faire de diftinguer le droit du

fai t.

Quant

au

droit ,

iI

convenoit

pleioement.:se

abrolument

3UZ.

Clercs.

ma,i.

qcant

au

bit

ils

devoieot erre (oomi" en

tou~. ~

par_tout

au~

IOlx

du

Priuce

r~culier,

pallr

oc pa! :lrtirer fur eux.

Be

fur 1',Egllfe

les

armes des lnfideles . Ob que

l'Eglire

fut traoquillc, Conftwuo par

f~s

loi, les declara exempts de la fervitude perfonnelle, d'uDe

fa~on ~

f:l14

re troire qu'ils

I'eu(fent

été

Je leor

nature:

accur~1nt

de

r3cnlége

cellXqui

lC!'

y

avoient :ltnrefois

contraion:

nI fttc.,illg. livore

qM4r~m.

Ii~m

..

J I'1II'" iJ

.6fiquiiJ

d1l6cenJUf

leg,

1..

cod, Th,eodor,

¿e

Epi!.".

p"

b-

Cln ic;J ,

Les aunes

Empereuu

I

qui ont fuccédé

a

Con{bn~ln,

om teUement reconoae

par

d~

nouvelles loix qu'ils oot

étabhes .

¡'immunité perfoonelle des

Ecclé(i3lliques.

qu'on o'en faoroit dou–

(~r.

,Ce

rcr~it,

auffi

fans raifon <J.u'on revoqueroit en doute . que

J

Eghfe De

JODa

~iot

de

l'immuolté réelle. par

la

cODc:ffion

aes

ECl-I

193

deein,)

c'en ainfi qu'on défigne les pDrgatifs doux '

qui débarraífent feulement les iOlCaillS des

excrémen~

qui

y

fOn! retenus.

• ECDIQUE,

f.

m.

(Hifl.

a",.)

efpecedema–

giara! dOD[ les fonaions daos les villes greques, n'é·

taien! pas éloignées de cclies qoi fOD! exercées dans

nos villes, par les officiers qu'on y appelle

fynaics.

L'églife de Conaan tinople avoit des

"áirz"s;

mais il ne

nous reae aueone norion des emplois qu'ils

y

avoien!.

Nous favons feulement qu'i1s étoienl fot1mis

a

un chef

appellé

proteedi,!Ne.

*

E

e

D

y

S]

E S, adj. pris fuba.

(Myth. )

féles

que les habitans de Phello en Crete célébroicO[ en l'hon–

neur de Latone,

&

en mémoire do miracle qu'ellc

avoit fait en la perfonne d' utfe jeune tille qu'elle

a–

voit ehangée en

gar~on,

a

la priere fervente de fa me–

re. Cene jeune Cléloife, qui Il"voit miraculcufement –

éprouvé les avanlages des deuI leIeS, étair fille de

Galalée

&

de Lanprus; eUe moulot fous I'habit d'hom–

me.

E C

H A

F

A

UD,

f.

m. (

Hifl. mod.)

alfemblage de

bois de eharpenle éievé en amphithéatre, qui fert á pla–

cer commodémeut ceux qoi affiftent

11

quc1quc céré–

monie . .

Ce mot vient de l'allémand

f<hawballS,

échafaud,

compofé de

f.hawen,

regarder,

&

de

htlus,

maifoll:

Guyel le dérive de l'italien

,atafaho,

qui fignifie la

ml'me chofe:

Ducan~e

le fait venir du lalin

"ha/au–

dllS,

de la baffe latintté, qui veut dire on

trib,mal

ou

un

p"pilr.:

d'aulres difen! qu'il vient de

.at",

machi–

ne de bois qui fervoit

~

porter de la lerre poor rem–

plir des foffés, lor[que I'on vouloit donner un all'aut;

de-U les Italiens

0111

formé

.atafal.Q,

&

les Anglois·

f<aifo14;

les moines

¡,aifa/dSls,

&

les Franr;ois

"ha–

fa"d . Ditliqnn. á( Tr(v . Etymol.

&

Chambers.

E

C

H A

F AUD,

(Ar,hitetlure)

eft un affemblage de

planches foiltenu par des cordes,

00

par des pieces

de bois enfoncées daos le mur, dOD! fe fervent les Pein–

tres, les

Ma~ons,

les Sculpleurs,

&"

lorfqu'ils tra–

vaillent

a

des lieuI é1evts: ces

I.ha/allás

s'appellent

volans .

011

les fail aua; qoelqoefois monler de fond,

e'ea–

a-dice praliqués avee des pieces d.. bois qui voo! de–

puis le fol jufqu'au fornmet de I'édifice, que I'on tieut

plus ou moins folides, felon, le

fard~au

qu'ils

001

a

porter; ou bien feulement avec des boulin¡,

de~

échaf–

fes , des écoperches,

&<.

On dit

é,hafaNaer,

&

on ap–

pelle

éch"faudage

runiou de toures ces

diff~rentes

pie–

ces de bois réonies enfemble.

(P)

E C

H

A

F

AUD,

(Marine

~.

Piche)

lorfqu'on veut

calfa!er ou donoer le [oif

a

un vaiffeau, on fait avee

des pieces de bois

&

des planches, une efpece de plán–

cher que ron fufpend avec des cardes fur les c6rés du

vaill'eau, fur Jequel fe meltent les oUVliers

&

I~

cal–

fals,

&

qu'ils appelleol

••

bafana.

On donne auffi le noms

d'é,hafaltd

aux endroirs que

1'0n batir avec des plauches fur le bord de la mer dalls

r

Amérique 18»tentrionale, foi, aux eÓtés de Terre-neu–

ve ou ailleurs, pour y accommoder les morues que ron

veo

t

faire fécher.

(Z)

E

e

H A F A

UD,

krme de

Rivi.re

&

de Commeru

d.

boj¡,

pelite échelle double porée [ur chaque part

d'un train, fur laquelle monteO! les compagnons de

rí.

viere, afi n qu'au paffage des pcrluis i1s

foieut point

'dans rcau.

ECHA·F A U DAGE,

f.

m .

(C,·a,.,,.,,.)

¡¡ ·s'en–

leod

&

de I'aaion de dre1fer -fOil échafaud,

&

des pie–

ces defiillées

a

cel échafaud.

ECHAFAUDAGE,

t~Tm. J~

Rivierc,

c'ea l'af-

Bb

Cem-

prince".

qnl la

leur ont accordée: Leuu

loix

U.-delTus

fo., rap–

portées par

1,'AUtear; mals

00

peut

les voir plus

c1aircmeot

daD,

Waa. Efpen

j,..,.

Ecci,f.

.it,

xJt1(1J.

Chflp,

l.

D'ou

il

n'cn pa.s

é...

tonoant qu'on

rrOllve

des cl.':emples des ttibuu . que

[!'J

EccJéfio11H.

ques

ont p3yés 3v3nt.

lSt

meme

apre, ceCte concelfion.

11

3.

falla

du

tems

avant

que d:ms

tOUS

les di'fféreos

'ttt.:lts .

les Ecclé6aftiques

jouiIfem pleinement

de

cene

e:cemptioo. qui

les

6ngulariCoic

dans

I"érat .

Be

qui rliminuoit les deniers publics. 11 a pCl encore

ar6...

ver

qu'on

eJ(i~ea

des

¡mpou

des biens

Eccléfiaftiques.

en les con_

fidt:rant

COEDroe

un

poicl..s adjoint

3.

ces rnémes hitós. av:mt que

l' Eg!ife en

3ie

été

en polfeffion. eomme remarque Antoiqe l'erez

3U

ti"

de Cod, de

.AnfUn,

tr

'rib.

,,0.

3f. 11

peOt

fe e.ire

eoco..

re, qu'une celle cxernption

De me

pas par_toot la mi:me , Qu' elle

ait commeneé dans cerraios

rol}S

plút6c.

&

dans d'autres plus

rardl!,

paree que les lois: n'étant pa. par.toot les mémes. de: m€me que

les Pcinces. il peut fon bien erre. que plufieurs

fe

foient montrés

plus

tacHes .

8c;

d'antre.

plus

diffici1e.s

a

l'accorder,

Q.uan~

aux

~pó;u cxtr~rdinairCJ

aux.q,uels 00 dit qne

lescl~c-