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188

ECC

David

&

roi de ] érufalem ;

].0.

Cur plufieurs pnfiages

qui s'y reneoorreol ,

&

qui ne peuvem élre

applieal>l~s

qu'a ce prioee panieulieremem.

&c.

Grolius s'efi élevé eOOlre un fcmimem

Ii

unanime,

prélendan l que

l'eeclffiafte

efl poflérieur

11

SalomoD,

&

qu'U a élé éerit apres la mOr! de ce prinoe, 00 ne fail

par quels aUleurs, qui, pour donner plus de erédil

11

leur ouvrage, l' ont publié Cous le Dom de SalomoD,

en ol>fcrvam d'y peindre

&

d'y faire parler ce roi eom–

m e UD homme muché

&

pénilent de fes defordres paf–

fés;

&

la preuve qu'il eo apporte, c'efl qu' 00 Irouve

da

ce livre des termes qui ne fe reneontrenl que dans

Daniel, Efdras,

&

les paraphrafes chaldécnnes : alléga–

tion l>ieD frivole, ear Grolius a-I-il prouvé que Salo·

m on n'entendoit pas la langue chaldéenoe? Ce prinee

qui [urpalJ'oit tous les hommes en feienee,

&

qoi ayanl

commeree avec rous les potenlals voifins de fes élals,

&

avee leors Cages, pou voit Ires-bien enlendre la langue

d'un peuple aum proehe de lui que l'élOient les Chal–

déens. D' ailleurs la raifoD , de GrolÍus iroit done

a

proover que

MoyC~

n'efl pas l' aUleur de la G eneCe,

paree qu'on Irouve dans ce livre deol( 00 Irois mots

qui oe peuveol v.nir qoe de r.acines aral>es ;

&

paree

qu'on en troove plu(jeors- dans le livre de J

01>

qui Conl

dérivées de l'aral>e, du ehaldéen

&

du Cyriaqoe, il s'en–

fu ivroil donc qo'un Aral>e, un Chaldéen

&

on Syrien

feroient les aUleurs de ce liv re, qo'on D'amil>ue pour–

taOl eonfiammeot qu':\ une feule perfoDne, Coil Moy–

fe,

Coit

Salomon . Poor revenir

11

ce mélange li le–

ger du chalda"ique avce I'hébreu dans

l'ecdEfiafle,

quel–

ques-uns eroyeO! qu'il poorroit venir d'lfúe , :\ qoi I'on

amibue d'avoir reeueiUi

&

m is eD ordre les oovrages

dc Salomo n .

Un profelJ'eur de

Wirlembe.rg

prélend que la vérila–

ble raiCon qui empéehoil Grolius

de

reeonnO;lre Salo–

m on pour aUleu r de

l'ucléfiafte,

c'efi qo'il Iroovoil que

pour fon Icms il parloil trOP clairemelll

&.

trop préei·

femenl du jugemenl univerCe!, de la vie éternelle

&

des

peines de I'enfer; eomme li ces vérilés ne Ce Irouvoiem

pas aum nmemem éooncées daos le livre de Job , dans

les pfeaomes

&.

dans le pentaleoqoe, dont les deux der–

n iers fonl évidemmcnt antérieurs

11

Solomoo.

Q uelques anciens héréliques onl cdl au eontmire que

l'ecdéfiafte

a voil été eompofé par un impie qui oe re–

coonoilloil poinl d'aolre vie.

V. le diEliomJ. de Trlv.

M urlry,

&

Cbamber!.

(G )

E

c

C

L

e s

I

A S T R,

PrlJieateur:

00 rrouve dans les

h ivoriens du xvj . (jeele, que LUlher, quand il com–

mcn~a

a

~épandre

fes erreurs, pril le tilre d'

eccllfiafte

de W irtemberg;

&

a

Con

exemple quelqoes minillres

proIdla

liS

Ce le Cont 30m arrogé: c' éloient des prédi–

caleors Cans mimon légiti me.

Voy.

M I

S S

ION .

(G)

ECCLESI AST IQUE,

C.

m.

(Tblolog.)

oom

d'un des lines de I'aneien Tellament, qu'on auriboe

a

J efu l ti ls de Siraeh : on

o'

efi poim d' aeeord fu r le

tems ou

il

a élé eompoCé, I'original hébreu ne fubfifle

plus .

Les Juifs n'ont point mis cet ouvrage au rang des

livres canoniques;

&

daos les ancieos ealalogoes des

livres Cacrés reconnus par les Chréliens, il n'en m is

qu'au nombre de eeu x qo'on liCoil dan

5

l'EgliCe avec

éditie3lion,

&

difi ingué des livres canoniqucs: eepeo–

dalll pluoeurs peres des premiers /iecles l'o nl cilé fous

Je nom

d'Eerittlre-fainte.

Sainl Cyprien, S . Ambroife

&.

S . Augufiin I'ont reconn u pour canonique,

&.

il a

élé déclaré lel par les concil es de Carthage , de Rome

fous le pape G eIaCe ,

&

de Trente . L e P. Calmet

en amibue la eompolition au traduéteur du livre de la

S agelJ'e.

0 .1

Irouve ' fouvent dans les manuCerils

&

dans les

imprimés le livre de

I'ucllfiaftl'l"'

eilé par eette ab–

brévialion,

tecli.

pour le dillingoer de l'eceléfiafle qu'

on défigne par eelle-ci,

~ecle.

ou

teel. (G)

E

C C

L

R'S

l

A

S

T

l

Q.

u e,

aclj. Ce dit de lout ce quí

3ppartienl

a

l'Eglife .

;V oyez

E

G

LIS

R.

A infi

I'hiftoire ucllfiafti'l'u

efi I'hifloire de ce qui

efi arrivé dans l'EgliCe depois fOD eommeneement ;

M:

Fleuri nous l'a donnée daos un ouvrage exeellent

qUI porte ce lilre: il a. joiut

a

l'ouvuge des difeoors

re Ecclcl'iafhqac de M. de

FI~uri

.•

&:

dao's fon

dircouu

préliminai ..

(1)

!l

faoc cependant

3!OIlt:f

iogeoQmeot . que tou. ne conviennent ..

\

pome de.

IO~olDgc:S,

qu

00

trouve rép30dllcJ

~a.

Be

U.

dans

I'hiR:oi.

re.

Pl~eQn

rroa.'vc:ot ceu

bJ{lo\cc trop,(uccinae.

ttnt

p:u

rapport

aux

~lfrereDres C:lrconfl.,~ces.

qUl

y

(om

amires.

qu'aux

bits

tres–

o(feDDcu. clont

i1

De

hh

pas mentioo.

11

De regne paJ

pan~ue

ECC

raiConnés. plus efiimables

&.

plus précieux eneore que

fon hilloire. Ce judicieux c!crivain, en développant

dans ces difcours les moycns par leCquels D ieu a COI'"

fervé

Con

EgliCe, expoCe en·

m~me

Icms les abus

de toule eCpece qui s'y font Illilfés.

11

éroil avec rai–

Con dans le principe, " qu'il fa ut dire la vérilé IOUle

" enlicre; que

Ii

la religion cfl vraie, \'hifioire de l'E–

"glíCe I'efl aum; que la \lérité ne (auroil elre op–

" poCée

a

la vérilé,

&

que plus les

maU~

de l'Eglife

" OUI élé grands, plos ils Cervent

a

confirmer les pro–

" meaes de D ieu, qoi doit la défendre Jurqu'a la fi n

" des (jeeles eontre les puilJ'aoees

&

les eflans de l'en–

" fer".

(O)

(1)

No

1l

vel/,! eu¡¡j14fti'l"u,

efl le lilre Ires-impropre

d'une feo ille, ou pHh6t d 'UD libelle péfiodiqoe, Cans

eCplir, Cans vérilé ,

C~ns

eharité,

&

Cal1s avcu , qui s'im–

prime c\andefi inemeoD depuis

1

7~8,

&

qui pBrOIt ré–

gulieremen~

toules les femaines . L 'aureur anonyme de

eet ouvrage, qoi vraiífemblablemem pourroil

Ce

nommcr

Cans élre plus conou, inllruit le public qualre fois par

mois des avanlures de quelques clercs 10nCurés, de quel–

ques Cceurs converres, de quelques prcrres de paroi!'–

fe, de quelques moines, de quelqucs eonvullionoaires,

appellaos

&

réappellans; de qoelq ues peliles

fievr~s

goé–

ries par I'intereeffi oo de M. Paris; de quelques mala–

des 'lui fe fool erus Coolagés en avalan! de la lerre de

Con

IOmb.au

, paree que eelte lerre De les a pos étouf–

f~s ,

eomme bien d'aulres . A ces objets (j iOlérefTans

le meme aUleur a j0int depuis quelqoe tems de gran–

des déc1amalioos eontre nos acaMmies, qu'il aflOre

e–

Ire peuplées d'inerédu.les, paree qu'on o'y eroir pas auJ:

m incles de

Lilin~

Medard, qu' on n'y a point de con–

vuUions ,

&

qu'on n'y prophétife pas

la

venue d'E lie.

1I

aaore a.u.m que les ouvrages les plus célebres d!=

nOlre fiec1e allaquenl la

reli~ioD,

paree qu'on D'y parle

poi

O!

de la. eonfiiluliou

umgmitus,

&

qu'ils fonl l'a–

pologie dU' malérialiline, paree qu'on n'y fouIÍeDI pas

les idées innées . Quelques pecfonnes paroiOenl fur–

priCes que le g0uvernemeDl qoi réprime les faiCeurs de

libelles,

&

les magillrats qoi .ronr ellemptS de

porti~lité comme les lois, ne révilJ'ent pas efli:eacemem eon–

tre ces f.amas infipide

&

fcandateux d'abCurdilés

&

de

mcnC0ng~s.

Un profond mépris en fans d0ure la fea–

le caufe de eelle in,dulgenee: ce qoi c00llcme ceue idée,

c'ell que l'auleo. du libeBe pé,iodiqae donl il s'3gir

en

ti

malheureux, qu'0n n'eotend jamais citer aucan

de

Ces

trails; humilialioo la plus grande 'lo'uo écrivain

Calyrique puilJ'e recevoir puifqo'efle fuppoCe en lui la

plus grande ineplie dam le genre d'éc,ire

le

plus faeile

de

109S .

Voy,,,,

C

o

N V U L 5

ION

N A

I

R E

S .

(O)

E

C C L E S

I

A S T I

él.

u

E,

('Juri/prtrd. )

iI

fe dil de.

perfonDes

&

des chofes qoi apparciennenr :\ I'églife.

Les perronnes

tccllfiaJ1i'lllt!

COI

d'abord éré appel–

lées

cifre!,

&

on leur donne encore inditlcremment

c'e nom , ou eelui d'

eccllfiafti'luu

fimplemem. On

eomprend fous ce nom 10US eeux qui fonl engagés dans

l'élal

tCellfiafti'l" e

,

c'efl-a -dire qoi

COnt

defiinés au fer–

vice de I'églile,

a

eornmencer depuis le Coo verain pon–

life

&

les aUlres areheveques, é veqoes

&

abbés; les

pd!lres, diacres, Cofidiacres; eeUI qoi 001 les qoalre or–

dres mineurs,

&

jurqu'aul( umples c1eres 10nCurés.

Le nombre des eleres ou

cctllfiafli'ltlt!

élOil nUlre–

fois réglé: il n'y avoi[ poiD! d'ordination vague: cha–

con élOil allaehé par fon ordinalion

a

une églife par–

lieuliert, aUI biens de Inqoe11e

il

participoil :\ propor–

tion du ferv iee qu'il lui rendoil . L e coneile de N icée

&

eelui d'Amioehe ordonnenl eneore la nabililé des

deres dans le lieu de leur

ord in~tion.

Préfentement

ce

ne fom ni les bénétices ni les di–

gDilés

&

o/Jices daos l'égliCe, qui donnem

11

eeux qui

en COn! poorvus la qua liré de perfonnes

eeeléfiafti'lue!

mais le earaceere qu' ils ont

re~li

par le minillere

d~

leur rupérieor

e,,¡¡fiafti'l'u.

Pour avoir ce caraétere

il fu/Jil d'elre engagé daos les o rdres de

I'églif~, o~

nu moios d'avoir

re~ O

la IOnCure . Le nombre des cleres

n'efl plus limilé,

&

l'o n en

re~oil

aulanl qu'il s' en

préfeme de eapables, Caos qu'ils ayent aucun lilre, e'ell –

a-dire aueun bénétiee ni palrimoine; el(ceplé' pour l'or-

dre .

d.1ns le

dircoun

de cer auecur

Dne

exaB:e critique;

iI

{aic paITer poor

vrai ce qui en

fon

douteux;

&

a

I:a

hn

de

(on

dircoufI

prélimi–

naire.

i1

n: fe mufure

pas

exempt de.

pr~jug6 r~prochableJ

;\

(a

N3ti.oh

. Q.aant

a

(on ftyJe.

iI

efl cOQbnt. choífi

&:

(e {ah Jire

39'ec

plaífir.

Voyn

le Pere OrG

d.2.1l.I

la

pr~facc

de: ron Hiftoirc

Ecclé6aftique.

(M)