J
/
184-
ECA
fubtile & la moios ténue ne peut fe faire jour & fe
frayer uue i/fue , lorfqu'elle efl parveoue
a
I'extrémité
des vai/feauK qui fe terminent 3U tégument. Ces der–
nieres particules poulTéts fans celTe vers la (uperficie
par celles qui y abordeot '& qui les fuivent, fom con–
traires d'y féjourner. De leur
arr~t
daos les tuyau! ca–
pillaires qu'elles engorgent & qu'elles obnruen t , réful–
leO! les tumeurs nombreufes qui foOl difperfées
a
I'ex–
lérieur, & un plus grand degré d'acrimonie
annonc~
par la démangeaifon inféparable de cene éruption , & qUI
ne doit étre a!tribuée qu'a l'irritatioo des tJbres nerveu–
res.
Un excrcice outré, un régime échauffant, fufcitent
la rarefcence du fang & des humeurs: trOP de repos
en provoque l'épaiffillemeO!, la tcanrpiration inte rceptée
par une craere aboodante qui bouche les pores, donne
Iie.~
al! féjour de la matiere perfpir:ble, & meme .au
Iefl ux dans la ma/fe , qui peut en etce plus ou mOlns
p~rveClie;
& toutes ces caufes différentes fOn! fouvent
le príncipe & la fource des
Ibttl/isiom.
On y remedie par la faignéc, fpar une diete hume–
étante & rafra,chiífante , par des lavemens , par des
bains: il ne s'agit que de cal mer l'agitation dclordon–
Ilée des humeurs, de diminuer leur mouvement io te–
ilin, de corriger l'acrimonie des fuc s lymphatiques, de
les délayer; & bien-tÓt les fl uid!:s qui occafionnoient
les cngorgemens reprenant leur cours, ou s'él'acuallt en
partie par la tranfpiration, 10Ules les humeurs dont
iI
s'agit s'évanoüiron!.
(e)
E C
• E C A CHE R, v. aa. Ce verbc marque une ma–
niere de froiller, de brifcr par ulle preffion viole nte.
E e A e HE R,
en Strme de C i"íer ,
c'en petrir la ci–
Ie ,
&
la maniee aífe1. pour n'y point laifler de par–
lies plus dures les unes que les autres , ce qui feroit
Iompre I'ouvrage. On
n'hache
que la eire qu' on
veut travailler .a la main ;
voyez
T
R
A
Y
A I L
J.
E
R A
L A M
A
IN . On ne fe fert quelquefois Don plus que des
m ains, mais il y a
des
C ieiers qui
écachent
fur une
efpece de table qu 'i1s appellent
br6s.
E e A e HE R,
terme de 'I'aí/landier,
iI
'fe dit d(!s
faucilles croi/fans
&c.
L orfque ces ouvrages fonl for–
gés, au lieu de les blanehir a la lime, i1s les dre/fent
ou
<cachent
fur la meu le .
E
e
A
e HE R,
('I'ireur-d'or)
c'el! une dés opérations
du fil eur d'or; elle confi ne
a
applatir le fil en le fai–
fan! pafier en tre deux meules de fon moulin .
VGyez
I'artícle
O
R .
E
C A F
F
E
R,
v. aéL che.
le~
Vanníers,
e'el! ai–
guifer un pé par le bout, enforte qu'i1 foit aITe1. plat
pour embrafler
&
faire plufieurs toues fue le maule de
l'ou vrage _
E
e
A
G
N E,
f.
f.
( R "b.)
fe dit d'une des portions
d'un écheveau lorfqu 'il fe tcou vc trOp gros
&
la foie
ou le til trop fins pour fupporter le dévidage en tou–
te fa grolTeur; quand on met l'écheveau en
i cag'1es,
iI
faut prendre garde de ne faire que le moios de bouts
qu'il el! poffible . L'écheveau fe place poor cette opé–
eation fur
les
tourneues ,
&
a
force de chercher du
jour pour parvenir
a
fa ft paration, on en viem a bout ;
le tems que I'ounier femble perdre pour faire cene di–
vlfion, en bien eacheté par la diligence
&
la facil ité
:lvee lefquelles
iI
dévide enfuite
ces
petites portions d'un
gros écheveau ,
• E CAl L LAG
E,
f. m .
(Sa'ine)
c'en uoe
0-
péeation, qui, dans les fontailles falantes, fu it eelle qu'
on appelle le
(o,!uement.
Pour écailler , on commen–
ee par échauffer la poele a fec, afio qu'elle eélil!e
a
la violence des coups qu'i1 faut luí . donner pour bri–
fer
&
délacher les écailles qui fOn! adhérentes,
&
qui
001
quelquefois jUfqU'3 deux' pouces d'épaiífellr .
L'é–
eail/ago
fe fai t eommunément"' en trois quarts - d'heu–
re de lems; mais on n'y employe pas moins de tren–
te Ouvriers, qui frappent touS
11
la fois en divers
en–
droits
3
grands coups de maífu e de fer; cependaO! il
y. a des écailles fi opioiatres , qu'i1 faut les enlever au
Clfeau.
E CA l L LE, rubn .
f.
( [chtbiologíe )
e'el! en géoé–
ral celte fubl1aoce IO"Jours rélinante
&
quelquefois foC!
dure qui COuvre uo grand nombre de poicrons,
&
qui
peut ¡'en détacher par pieee . On donoe le meme nom
d'l caí/le,
a
cette fub!lallce dalls la carpe ou le beochet,
dans I'huttre,
&
daos 13 tortue , ql1oiqu'ellc foit fort
ditferente pour la foeme, la confinance,
&
les' autres
ECA
qualités, daos ces lrais efpeces d'animaux. On a appellé
daos plulieurs occalions
icaíl/e ,
tout ce qui fe détachoit
des corp' en petites parties minces
&
legeres, par uoe
métaphore
empruO!é~
de
l'lc"il/e
des pOI/fons .
E e A I L LE, G
R
A ND I! E'e A I L LE,
( Hifl-
/lat.
¡chehíologie.)
poiífon eommun en Amérique; on le
prend dans les culs-de-faes , au fond des poets,
&
daus
les étangs qui
communique~t
avec
la
mee .
11
s'en tro.u–
Ve quelq.refois de
3
a
4
plés de loogueur ; fes
Icad–
les
fon t argentées,
&
ont donDé au poi/foo le oom
qu'il porte ; elles roO! beaucoup plus larges qu'un écu
de 3 livees ; e' en un des meilleors poi/fons qu'on
puifle mangee a toutes
fa~cres;
fa <;.hair efl
bl~nehe,
graífe, délieate,
&
d'un tres-bon gou!.
Cet artlCle eft
de M.
LE
R
OMAIN .
E
e
A l
L LE-
s
D'
Hu,
T
RE ,
(Pharmacie , M atiere
mld,) f/oyez
Hu,
T
RE .
E e A
I
L L E
S ,
en Archítea.
petits ornemens qui fe
taillellt fur les moulures eondes en maniere
d'écail/er
de poillon, coulées les unes fur les autres. On fait
aum des eouvertures d'aedoife en
'cail/e,
eomme au dó–
me de la Sorbonne; ou de pierre avec des
¡caílla
taillées de/fus, ,comme
11
un des c10ehers de N Ótre-Da–
me de C hartres ; eo latin
f'luamand!. (P )
E e A
I
L LE
S,
(Stucateur
)
¿clatS ou recoupes du
marbre , dom on fail de
la
poudre de
flu c;
en latin
Cd!me"la marmo,·ea.
( P)
EeAILLE D'H u, TRe,
(Manlge & Marlchal/.)
N ous o' employons celte expreffion que pour mieuI
peind re
la
difformité de l'ongle des piés eombles; el–
le peut étre comparée avee eaifon
a
eelle de ces
écai/–
les. Voyez
PIE'.
(e)
E e A I L LE , E e
A
I L LE',
(Peínture .)
On dit qu'
un tableau
s'/caille,
lorfqu'j) s'en détache de petites par–
eelles !qu'on appell e
leailles .
L es peintures
3
frefque
fon t rujettes
a
s'/cailler.
Le nue
s'lcaíl/e
airément.
On dit
le tableau s'/caille ,
efi tout
/cailll.
(R)
• E e A I L LE, (
Art michaní,!, )
il el! commun
a
prefque IDUS les ouveiers <jui travaillent les métaux
a
la
forge
&
au marteau; ce
Cont
les pieces minees qui s'en
fépareqt
&
qui fe répandent autour de I'enelum e.
• E e
A
I L L I!,
(i'apiJ/"erie)
efpece de bergame ainfi
nommée de ra
fa~on,
ou ]'on a imité
l'haílle
de poif–
fon .
E CAl L L E',
en termes de Blaf on ,
fe dit des poif–
fons.
• ECAILLER,
r.
m .
(Comm . )
gens
~ui
voot
prendre les huilres
11
la barque, qui
les
veodem en dé–
lail daos les epes.
Ee A ILLER,
v.
aa.
(Salín,. )
Voye1.
I'are;c/e
E–
eAILLAGE .
. • ECAILLEUX, adj.
( A naeomíe)
qui a du
rapport a
l'
Icaílle.
11 Y
a la
future "aíl/eu(e.
v.oyez
leJ artícles
A
R
T I e
u
LA T IO N
&
S
UT U RE .
E
CA l
L L O N S,
f.
m.
pI.
(Manlge
&
Mari–
,hall. )
expreffioo ancienne , inufitée aujoued'hui,
&
a
laq uelle nous avoos fubn itué les termes de
cro,s
ou de
crochets.
C'en ainfi que oous nornmons
3
préfem les
quatre dems canines du eheval, que DOS peres appel–
loient
écai/lonl.
C es q.uatre dents cánines ront eellcs
dont les jumens rOnt dépourvues,
a
I'exception de eel–
les auxquelles nous donnons le nom de
brebaigne. Vo –
yez
FAUX MARQUE' .
(e )
E
CA L E ,
terr¡te de Blondier ,
e'el! la cinquieme
partie d'un
liees;
'voyez
T I I!
R
s.
Toutes les
IcaleJ
fon t féparées les uoes des autres,
&
contieonent eha –
cune plufieurs eentaines, daos lefquelles on les décou–
pe encore. Ces eentaiues ne fe voyent poiot; au eOD–
traire elles fon t appliquées les unes aux autres, de di–
nance en dil!ance par de legeres couches d'une gom–
me auffi blanehe que
la
mati.re; pae-Ia on empeehe
la foie de s'écurter
&
de fe meler.
E
e
AL
I!,
f.
f.
(a
la M onnoíe)
au pié du balaneier
iI
y
a
une profondeur d'environ
3
piés , ou le moo–
noyeur fe place pour etre
a
portée de meme eom–
modémeot les flanes fur les quarrés. L es ouvriers up –
pelleot celte profondeur
¡~ale
ou
foffe. Voy ._ B
A
L A
N–
e
l E
R .
ECALLER, v. aa.
('Jardinage)
fe dit des cha –
taignes, des noix ,
&
autres feuits quaod on les
COC!
de
leurs écailles.
E C A N G,
f.
m .
(OE,on . rufli,!. )
morceau de bois
dont 00 fe fer t quand on éeangue le liD ,
f/oyez
E–
eAN GU ER.
• ECANGUE R , v.
aéL( OEconomíe rufli,!ue )
maoceuvee qui re peat ique fur le lin
&
autres pIan–
tes