Table of Contents Table of Contents
Previous Page  213 / 892 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 213 / 892 Next Page
Page Background

ECA

les de la meme efpece,

&

doot I'é'corce s'employe au

m':me ufage.

Ecang

IIU,

e'en faire romber tou te la pai!–

le par le moyeo d'uoe plaoche échancrée d'uo c6té

a

la hauteur de eeinture d'homme,

&

teoue droite fur u–

ne bafe. On fait 'paírer la moitié de la longueur du

liD dans I'échancrure;

00

empoigoe I'autre,

&

I'on fai t

tomber toute la pailIe en frappa nt avec un m orceau de

bois, jufqu' a ce qu'il ne rene que la foie. Quand on

a

leangllé

ce bout, on

¡cangr,.

I'autre . L 'ouvrier qui

fait celte opération, s'appelIe

I'icangum r ,

&

le mOr–

eeau de bois doO! il fe fert,

i<hang. V oyez /'artÍ</e

LI

N.

E C A N G U E U R,

f.

m.

(O Econom. m(li'l')

ou-

vrier qui écangue le lin.

Voyez

E 'e

A

N

G

U

E

R . .

• E C

A

Q

U

E U R, Cm .

( Péche)

cclui qui en

~har­

gé de caquer le hareog, daos la peche au hareng .

Voyez

HARENG.

.

E C A

S 01 R,

r.

m .

m

t erme de B ijoutier

&

ar,-

t rn o...

ur

.,1

mEeaux,

c'en une aiguille ou til rond

d'acier, dont on applatit

&

élargit un bout: on y for–

me

une pointe,

&

on Irempe ceue partie de l'aiguilIe ;

o n forme enruite fur

la

pierre

i

l'huile, le long des

deu x pans de cette partie

lar~,

deux tranchans,

&

on

fe fert de cet outil pour nectoyer le dedans des char–

oons des tabatieres ; celte opération

r~nd

les dedans des

charnons exaaement ronds, bien égaux de groíreur,

&

o euoyés d'impuretés .

E e

1\

R

I S S. 0 1

R ,

en terme de C irier,

c'en un io–

nrumem de buis

a

deux ang les ou pans, avee leque!

on forme ceux d'un /lambeau, qui fe roule d'abord eo

rond eomme un cierge.

E

e

A R I S

o

IR ,

terme de D ore"r en ¡e"il/n,

il

fe dit d'un foret

ai~u

par les deux bouts, qui fe mon–

te rur le vilIebrequln,

&

ne differe de l'alefoir qu'en

ce que eelui-ci ouvre le trou

&

I'élargit aotant qu'oo

v eut,

&

que

I'i<ariffoir

le cominue tel qu'il l'a com–

m eucé fans I'élargir.

Voyez Planche

dTl

D orwr.

E

e

A R I

o

IR, '"

termn

d'

Eperonnier,

en un

poin\=oll

~

pans, dont o n le lert poor applatir une pie–

ce

&

la reudre, pour aiu(i parler, de nivea u

a

fa fur–

faee .

V oye? la PlaneAJeJ de I'Eperonnier.

E e A R

I S S 01

R , en un infl rument de

V anl1ier,

com–

po ré de deux efpeces de crochets tranehans, qu'on é–

loigne

&

qu'on approche aotam que l' on veut l'un de

l'nutre par le mo yen d'une vis ,

&

entre lefquels on

lirc le brin d'olier qu'on veu t équarir .

I/oy ez

1"

Plan'

che/ d"

1/

ann;er .

E

CA

R

L A TE,

('feint . )

c'efl l'une des fept bel-

1C$

teimures en ro uge.

(loyez

TE

J

N

T U

RE .

On croit que la gf3ine qui la donne, appellée par

les Arabes

lurmh,

le rrouve fur une efpece de chelle

qui crolt en grande quantité dans les landes de Pro–

vence

&

du Languedoc, d' Efpagne

&

de Portugal:

celle du Languedoc palfe pour la m eilleure; celle d'E–

fpall oe efl fort petite,

&

ne don ne qu' un rouge. blan–

chatre . Cette graine doit fe cueillir des qu'elle en mu- '

re ; elle n' en bonne que quand elle en Ilouvelle,

&

elle ne peut fervir que daos I'année

011

on la cueille:

palfé ce tems,

il

s'y engeodre une Corre d'

inf~ae

qui

l a ro nge . L e P . Plumier qui .a fait qoelques découver–

tes fur la graine

d'/rarla&e ,

a obfervé que le mot ara- -

be

k<rmCJ ,

qui fi gnitie un

petie 'lJermiffeau,

convient

21fe1.

bien

¡\

cette drogue, qui efl l' ouvrage d'un infe–

ae,

&

non pas une graioe. L 'arbriíreau fur lequel

00

la

trouve, s'appelle

ilex a(Uleata "<ci-glandi¡era .

On

v oit nu printems fur fes feu illes

&

fur fes rejettoos,

u ne forte de véficule, qui n'en pas plus grofre qu' un

grnin de mil; elle en formée par la piquare d' un io–

feae qui dépofe fes ceufs :

11

meCure que celte véfi–

c ule cro lt, elle devient de couleur €endrée , rouge en–

dello u ;

&

qunnd elle en parvenue

a

fa maturité, ce

qu' il efl fneile de coonoltre, on la recueille en forme

de pedtes noix de galles.

Voy .

C o e

H E N

J

L

l.

E .

L a colle de ces noix en legere, fragile,

&

couverte

tout Butour d'une pellicule, excepté

a

l'endroit

011

elle

fort de la feuille .

11 Y

a uoe feconde peau fous la pre–

m iere, qui en remplie d'une poudre parde rouge

&

par–

tie blnnche. AulJitót que ces noix COllt cueillies, on en

exprime le jus,

&

on les lave dans du vinaigrc, pour

6ter

&

faire mourir les infea es qui y font logés: car

fans cette précnution ces petits animaux fe nourriUeot

de

la

poumere rouge qui y en renfermée,

&

oo' ne

trouve plus que la cofre .

L n graine

d' /carlau

Cert aum en Medecioe ,

011

elle

en conoue fou le nom arabe de

kermh . Voy.

K

E

11.–

M E'

&

TE I N T U

RE .

ChamberJ .

E

e

A R L A T J!.

01<

C

11.

o

I X D E

C

H J!. V A L I E R ,

Tome V .

ECA

18s

Di!

CitO

I X DI!

J

E'R

U S A L E M.

(Jardin .) jlos Crtl–

.fI.fl1J1i".polzu,

en uoe plante qui

a

I'extrémité de fa ti–

g1!

produit beaucoup de boutons formant un parafol,

lefquels s'étatl t ouverts, femblent autant de petites croix

d'¡carlate .

Elle demaode une terre

a

potager,

&

heau–

coup de folei!. E lle fe multiplie par

la

graine.

(K)

ECARLINGUE,

voyez

CARLINGUE.

• E C A R T,

f.

m.

(Gram.)

on donne en général

ce nom au phyfique,

a

tout ce qui s'éloignc d'une di–

reaion qu'on difl ingue de toute autre , par quelque coo–

fidération particul iere;

&

on le traofpone au figuré, en

regardam la droite raifon, ou la loi, ou quelque autre

principe de Logique ou de Morale, comme des dire–

étioos qu'il conviént de fu iv re pour éviter le bIame:

ainfi il parolt

qu'lcart

ne fe devroit jamais prendre qu'

en mau vaiCe part. Cependaot il femble fe preodre qucl–

que!ú is en bonoe,

&

l'on dit tort bieo:

c'e(l un efPrit

Jer'IJile '1ui n'oJe jamais s'lcarter

de

la route comm,,–

ne.

Je

crois qu'on parleroit plus rigoureufement en di–

fant,

¡ ortir

ou

s'tloigner;

mais f'eut-etre que

s'learte,.

fe: prend en bonne

&

en mauvaife part,

&

qll'

icart

ne fe prend jamais qu'en mauvaifc: ce oe feroit pas

le feul exemple dans notre langue on l' aeception dll

nom "Cero it plus ou moios générale que celle du ver–

be.

011

meme l. nom

&

le verbe auroiem deux acee:

ptions tout-o -fait diff"érentes .

E

e

A

R

T

(Manege

&

Merl<hall.

)

terme employé

dans l' hippiatrique, pour fignitier la disjonaioo ou la

féparatioo accidemelle, rubite,

&

forcée du bras d'avee

le corps du cheval ;

&

ti

cette disjonétioo

en

telle qu'

elle ne puilfe etre

pl.us

violente, on l' appelle

enlr'

011-

'lJ~rture

.

Les caufes les plus ordinaires de l'

écart

font, ou

une chate , ou un efton que I'animal aura fait en fe re–

levam , ou lorfqu'en cheminam I'une de fes jambes an–

térieures, ou routes deux enf.mble, fe feronl · écartée¡

&

auront glifré de cÓt é

&

eo-dehors . Cet accident qui

arrivc d'autant 'Plus nifémem, qu' ici l' articulation eft

tres-mobile

&

joüit d'une grande liberté, occaftonne le

tiraillement ou une e.ten(ion plus ou moins forte de

tomes les parties qui afrujettitrem le bras, qui I'unifrem

au tronc,

&

qui I'en rapprochcnt: aioft tous les mu–

fcles, qui d'une par! ont leurs altaches au neroum, aux

cÓtes, aux vertebres du dos,

&

de l'autre

a

I'humerus

& "

l'omoplate, tels que le grand

&

le petit peaoral ,

le grand dentelé , le fous-fcapulaire, I'adduaeur du bras,

le commun ou le peaucier, le grand dorfal,

&

méme

le ligament capfulaire de I'articulation dont il s'agit ainr.

~ue

les vaitreaus faoguins, nerveus,

&

Iymphatiques,

pourronr fouffrir de cet etron, fur-tout s'il en conlidé–

rabIe. Dans ce cas, le tiraillemeot en Cuiyi d'un gon–

/lement plus ou moios apparent; la douleur en vive

&

continuene ; eUe aftea. plus feoftblement l' animal.

lorfqu'il emreprend de fe mouvoir; elle fufcite la tie–

yre

&

un bauement de flanc rres-vjftblí:; les yaiiTeaux'

capiUaires Com relftchés, quelql1es - uos ' d' eotre eux.

rom pus

&

dilacérés, laifrent échapper le /luide qu' jls

contiennent,

&

ce /luide s'extravafe; les libres nerveu–

fes font diflendues;

&

ft les fecours que demande cet–

te maladie oe font pas aiTe? prompts, il en

a

craiodre

que les liqueurs nagnames dan

s

les yailfeaux,

&

eelles

qui font extravafées, ne s'épaiffilfent de plus en plus.

oe fe putréfient,

&

oe produjfent eo cooféquence de¡

tumeurs , des dépÓts dans toutes ces parties léfées , doot

le mouvement

&

le jeu loajours difficiles

&

genés, ne

pourront jan;¡ais Ce rétablir parfaitement,

.

11

eft certain que le goo/lemel]t

&

la douleur annon–

cée par la difficulté de l' aaion du cheval, fOllt le¡

feuls ligoes qui puiírent nous frapper. Or dans la cír–

coonanee d'une extenfton foible

&

legere, c'en-a-dirc

d~ns

les

I.ares

propremem dits, dOD! les fu ites De fom

poim aum funenes, le goollement n'exiftam point,

iI

ne nous refle pour unique fymptome extérieur. que la

claudication de I'animal. Mais ce fymprome efl eDcore

tres-équrvoque, ft

1'00

confidere,

10.

combien

iI

ea

peu de perfoones en état de difiinguer ft le oheval bo;–

te de I'épaule ,

&

Don de la jambe

&

du pié:

2,0.

les

autres accidens qui peuvem occalionoer la claodication,

tels que les heurts,

1

es coups, un appui forcé d' une

felle qui auroit trop porté fur le del/ant.

&c.

Nous de–

vons done avant que de preCcrire la méthode curative

eonvenable, déceler Ics moyens de difeerner connam–

ment le cas dont il en quemon, de tous ceu! qui pour-

roient induire en erreur ,

.

Un chev.l peut boiter do pié

&

de la jambe, eom–

m e do bras

&

de I'épaule . Pour juger fainement

&

3-

vee certitude de la partic affeaée,

00

doit d'abord exa-

Aa

~