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EBU

h

conduite admirable de D ieu dans les animaux.

,,(¡m

Itrror fie tj,u na/ib1lS áuorm;

a

quoi il ajoOte,

ad

formidabi/ia fumal gmeroJe nafib1l1, nihil formidanJ.

Munfier

&

Mercer n'ont admis aueune diñi!rence en–

tre

I'¿bro,ttmtnl

&

I'expiration dont

il

s'agit. Le pre–

mier, que quelques-uns enviCagent comme un des hom–

mes les plus verfés dans la langue hébra'ique, traduit de

ceue man iere le meme paITage hébrcu,

virtuJ nari"m

1;f1f,

&

il I'e»plique enfuite en difant,

id efi fremitt/J

&

jftr"ueatio tjUJ.

Le fecond )'interprete dans fa

g/o–

ft,

de

f3~on

a

nous prouver qu'il ne diOingue pas feu–

lerneO!

I'ébrouemene

du henniITement:

vehemtnJ fonie/u

9,um

fl~rnf.(tanJ ~dit, t~rrorem

affert

omnibltJ

'lit;

4/t–

I/i,,,,t

.

Jl

efi certain néaomoins que plus un cheval efi

reeherché. pluo

il

a de I'ardeur. plus la reCpiration efi

forre

&

fl équente en lui;

&

cclte fréquence occarion-

118m dans les lIazaux une plus vive collifion de I'air,

iI

expire avec bruit,

il

fouffie: mais

I'ébro,ummt

n'eO

point réel. L'expiration efi·elle plus remarquable

¡¡

la

vue d'un obj et qui lui inrpire de la erainte.

I'~motion

donnera lieu

a

une contraétion dans laquelle on tro u–

vera la raifon de celte expiration augmentéc : que fi

certaines odeurs I'occafionnent. ce n'eO que parce que

I'animal. par un inOinét naturel, cherche

a

éloigner de

lui les chofes qui peuvent lui procurer une fenfation

nuifible ou defagréable.

L'

ébrouemmt

efi un ligne favorable dans un cheval

qui tou(fe,

vOJe~

P

o

u

s

S I

F;

&

dans les chevaux qui

¡euent,

voye~

G

O U R

M E,

F

A

U S

S E G

O U R

M

E ,

MORVE .

(e)

EBROUER, (S')

Manlgt;

voye~

EBROUE–

M E

NT .

EBSOM, (SEL

DE)

Cbimie

&

M atiert medi–

(a/t;

c'ea un fel vitriolique abare terreuCe auquel un

fel de ceuc nature retiré de la fontaine

d'Ebfom

en An–

gleterre, a donné fon nom . On diaribue daos les dif–

féremes parties de l'Europe, fous le nom de

fe / d'Eh–

Jom,

des rels de ce genre qui fe reITemblent par pI u–

fieurs propriétés communes, mail qui different entr'eux

par

quelques caraéteres particuliers , mais moins eITen–

tiels.

N

ous parierons de tous ces fels, de leurs quati–

tés communes

&

de leurs différences dans un anicle

deO inée aux fels vitrio tiques en

g~néral,

que nous pla–

cerons apres

I'artidt

VI TRIO L.

Voya.

cet

articl,.

EBU LLITION, EFFERVESCENCE,

FE

R M E N

l'

A T [ O N,

(Gramm.

&

Chimie.)

Ces trois mots ne fom point fynonymes, quoiqu'on les

confonde

aiC~ment .

M . Homberg efi un des premiers

qui en a

e~pliqué

)a différence,

&

qui en a fait I'exa–

éle ditli nétion .

011

appelle en Chimie

¡bld/ition,

lorfque deux matie–

res en fe pénétraot fone parollre des bulles d'air, com–

me

iI

arrive dans les diITolutions de ,cerraias fels par les

:lcides.

00

nomme

effervefcen(e,

lorrque deu! matieres qui

fe

pénetrem produirent de la chaleur, comlne il arrive

dans prerque toUS les mélanges des acides

&

des alka–

lis,

&

daos la plUpart des dirfolutions m ioérales.

On appelle enfin

fermentation,

lorrque dans un m ix–

te

il

fe fait naturellement une féparation de la matiere

f ulphureure avec la fatine, ou lorfq ue par la conjon–

élion de ces deux matieres

il

fl; compofe naturellement

un autre mixte.

puirqu'il ya, fuivant les expérieoces de l'illullre Boy–

l e , des

Ibul/ieíonJ,

meme aITez violeotes, fan s aucu–

l1e chaleur, dom quelques. unes bien loin de s'échauffer,

fe refroidilTent cOlllidérablement pendaot

1'/h"l/iúon,

-eomme il urive dans le melange d'huile de vitriol

&

du fel armoniac,

&

que d'un autre cóté

il

fe trouve

des

effervef¡;en(eJ

tres-confidérables fans aucune

Ibt//–

/ilion,

comme dans le mélange de I'huile de vitriol

&

de I'eau commune;

il

rérulte que les

Ih,d/ie;onJ

&

les

~fftrvef(emeJ

font dininétes ,

&

ne rOIl! pas

non plus des

fermentation!;

parce que le caraélere de

la

fermmtation

conliae

dan~

une féparation naturelle

de la matiere rulphureuCc d'avec

la

fatine, ou dans

une conjonétion naturelIe de ces deux maderes, la–

quelle ea fouvent accompagnt!e

d'ef!erv,((eme:

ce qu1

s'obCerve particulierement 10rCque la maticre rulphureu–

fe , auffi-bien que la faline, font dans un haut degré

de raréfaétion.

Cepeodant la rairon pourquoi on a confondu ces trois

aétions fous le nom de

fermentation,

ea que Its

fer–

mtntations

s'

échautfent ordioairemem, en quoi elles

rcITemblem aUI

effervefal1(eJ,

&

qu'elles font prefque

toujours accompagnées de quelque gonflemenr, en quoi

e!les reITemblent aux

ébullilÍonJ. Art. de

M.

le

Che–

'l/.•

/i,r

DE

J

A U C O U R T •

EBU

E n

V

L LIT ION, ·C. f. (

Phyf. )

efi l'état de l'eau ou

de tOute aUlre fluide que la chaleur fait bouillir.

Vo–

ye~

B

o

U I L L 1 R

&

E

F F E R

v

E S

e

E N

e

E •

Si I'eau bout dans un pot ouvert, eile a la plus

grande chaleur qu'dle puiffe recevoir, lorrqu' elle ea

comprimée par le poids de I'almolph<re. La chaleur

de I'eau 'en ind«:,pendante de la violence de

l'/b,d/iúo"

&

d~

ra durée; I'eau moins comprimée par I'atmofphe–

re bout plutÓt,

&

elle bout fort vite dans le vuide.

Veau qui bout dans un pot ouven r<rroit ordinaire- .

ment uue chaleur de deux cents douze degrés nu ther–

mometre de Fahrcnheit. Plus I'air eO pefant, plus

iI

faut que l'eau foit chaude pour bouiIlir. Le deITous

d'un chauderon ou I'eau bout

~O

beaucoup moins chaud,

qu'jJ ne l'eO au moment ou I'eau ceUe de bouillir.

A

I'égard de la cauCe de

l'/bullilÍon,

nOU5 avons

rapporté hilloriquemem 3U

mot

B

o

U

1

L

L

I

R

c elle que

les phyliciens en donnent ordinairement,

&

qu'i1s at–

tribuen t

a

I'air qui re dégage des partieules de I'eau;

Jl1ais d'autres phyficiens reJettell! cetle cauCe,

&

cro–

yem que

I'¿bltl/ition

v iem des particules de I'eau me–

me, qui Com chaL1gées par I'a&ion du feu en vapeur

tres-dilatée,

&

qu i s'élevent du fond du vafe

a

la rur–

fllce. Voici en fubOance les rairons de leur opioion.

1°.

Vlb,"/ition

fe fait dans la machine du vuide, lorf–

qu'on

y

fai t chauffer de I'eau auparavant purgée d'air .

Ce n'efi donc point I'air qui la produit ; c'tll dans ce

eas la chaleur qui

rar/fie

I'eau: ce follt les termes de

M . MuITehenbroeck,

§. 879

de fel efj'aÍJ de Phyf.

2°.

L'eau oe ceOe point de bouillir qu'elle ne foit é–

vaporée; Or comment peut·on concevoir que I'air ren–

fermé

~~ns

I'eau,

&

qui en fait au plus la trcntie me

partie, puílfe fuffire

a

toure celte

IÚtlllieion?

3°.

Quoi–

que les liqueurs ne conliennent pas toutes la

m~me

quantité d' air, ¡outes paroilTent bouillir égalemcnt.

4°.

Plus I'eau ea libre de s'évapore r, c'ea- á·dire plus

le vaCe dans lequel on la met ea ouven , moins elle fou –

tient de degrés de chaleur f.1ns bouillir.

S-0.

Plus une

liqueur ea rublile,

&

par conréq uent facile

a

réd uire en

vapeur. moios il fau t de chaleur pour la fa ire bouillir.

Ainli l'erprit-de-vin bout

~

un t; moindrc chaleur q ue

I'eau,

&

I'eau

a

une moindre chaleur que le mercu–

re ,

V0l.e~

tout cela plus en détail dans

/tI m ¿moi,-.

&

/'hift. de I'a(adém.

1748.

V oyez

au.fJi.

DI

G E–

STEUR

&

VAPEUR. La plusfort¿preuve (a–

joute-t-on) qu'on allegue en faveu r de I'opinion com–

mune fur la caure de

l'lb"l/ition ,

ea

le phénomene

de

I'éolipyle; msis les partiCans de I'opinion dont nous

reodont compte ici, prétendent dans leur ryf1eme expli–

quer ce phénomene

t

du moios au ffi-bien.

V.

E

o

L (

P

y–

LE. Eoc6re uo<; fois nous

n~

fommes ici qll'hillorieos

ainri que dans la plOpart des explicalions phyfiques que

nous avons

rapporr~es

ou que

[IDUS

rapporterons par la

fuile daos ce

Di~ionnaire .

(O)

I

E BU L LIT ION,

(Meduine)

petites tilmeurs qui fe

forment

&

s'élevent fur la ClIrface du corps en trcs–

peu de tems; on les amibue ordinairement

a

I'effer–

vefcence du fang: c'en ce qui fait appeller ceue éru–

ption cntanée,

IVl/llieion de fal1g

_ Elles foO! de dif–

férente eCpece,

&

demandenr p3r conréqnent diRérens

traitemens .

V,

E

F F

LO R E S

e

E N

e

E,

E R U ?T ION ,

E

x

A N T H E M E.

(d)

E BU L LIT ION,

(Manége

&

M arlchallerít)

ma–

ladie legere que 1'011 nomme encore dans ¡'homme

1-

fhaubordureJ, ¡"jfu/u fttdora/u

.

.

Elle fe manifeae dans les chevaux par des élevures

peu

cOI1(jdér~bles,

qui font limplement

accompagn~es

de démangeairon. Ces élev ures rom plus ou molOs

mu ltipliées,

&

remées dans une pl us ou moins g rande

étendue de la furface du corps. Quelquefois aum elles

arrivent feulemem

iI

de certaines parties , telles que

I'eneolure, les épaules, les bras, les cotes ,

&

les

el1-

virons de I'épioe.

11

ea aiCé de les diaingucr des boutons qui déri–

gnent

&

qui caraétériCem le farcin, par, la promptitu–

de avec laqnelle elles font formées,

& '

par la facilité

avec laquelle on y remédie:

2°.

elles ne font jamais

auffi volumineures :

3°.

elleS n'en on t ni la doreté ni

l'adhérence :

4°.

elles font circonrcrites, n'ont poin t

entrelles de communicalion,

&

ne paroilTent point en

fufées:

S-0 .

elles ne s'ouvren t

&

ne

dégéncrent jamais

en puOules;

6°.

enfio elles n'OI1l rieu de contagieuK .

CeHe maladie fuppofe preCque tou lours une Iymphe

faline

&

groffiere , dont les parties les plus aqu eufes

s'éehappent rans aucno obOacle par la "oie de la

(I~I1 -

(piration

&

de [a fueur, talldis que

)a

portion

la

mOllli

lub-