ECA
mal Irnllées, oe fom jamais radicalement guéries; I'ani–
mal baile de tems en tems . Les Maréchaux alors ten–
rem les fecours d'uue roue de feu .
Voye;:.
F
E U .
rap–
précierai dans ce! article cene mélhode; mais j e puis
nOOrer en anendanl, que los boucs des eaux minéral es
chau des Com un fpédtique admirable,
&
procurelll I'e ll'
ticr rélabli(femem du cheval .
(e)
E
e
A R T,
(Manlge
&
M ar/chal/. ) Faire
.In
Ica,·t ,
expreffioo dan!
011
fe fere communémenl pour défigoer
l'aéHon d'un cheval qui, furpris
a
l'occalioll de que!–
q ue bruie ou de qoelque objel dOn! il eC! fobilement
frapp6 , fe jelte loot· a-coup de eÓlé . Les chevaux om–
brageux
&
limides fout Cojels a faire de fréquens
h artJ ,
L es chevaux qui fe défenden! foot auffi des
Icart¡ , ·
V oye:!;
O
M B R A G
I!
U
x
&
F
A N
TAl
S
lE,
(e)
E
e
A R T,
en termel de BlaJon,
fe dil de chaqoe
Qoartier d'on écu divifé en qualre: on mel au premier
&
au qoaerieme
han,
les armes principales de
la
mai–
fon
¡
&
celles des alliances, ao fecond
&
au troili eme,
E
e
A
II
T,
terme de Jet<
,
fe dit
a
l'hombre , au pi–
quel
&
11
d'nutres jeux, des cartes qu'on rebute .
&
qu'
on mel >lobas pour en reprendre d'aulres ao lal on, {j
c'eC! la loi du jeu; qr il y a des jeux 011
1'00
icarto
f.,n s reprendre .
E
CA R T E LE' , adj.
terme de Blafon
qui fe dil
de I'éco divifé en quatre parties égales , en banniere
00
en fauloir .
Voye;:.
E
e
A
R
T E LE
R
&
S A U
T 01
R .
Crevanl,
!carteU
d'argem
&
d'nur .
ECA R T E LER, v. o.
&
aél.
C/1
terma de BI,,–
JOII,
c'eC! divifer I'écu eo qualre qoarciers
0 0
davanta–
ge,
ce qui arrive lorfqu'j/ efl parti
&
coupé, c'efl·
3-
dire divifé par one ligne perpendicolaire
&
une horifon–
tale ,
Vay a.
Q
u
A R T 1E R •
On dil que quelqu'un porte
!carteU,
quand
i1
porte
l'écu ainli parti
&
coupé .
On
!cartele
en deux manieres, en croix
&
en Cau–
toir : L 'écan en fao[oir fe fait par uoe ligne horifonta–
le
&
une perpendicolaire, qui Ce ,roifent
11
angles droi[s ,
L'6cart en Cautoir fo fait par deu! lignes diagonales qui
fe
coupent au centre de
l'~cu ,
Quand 1'6carl eC! fait en croix en blafonnan! , on
nomme d'abord les deu! quaniers du chef,
premier
&
f econd;
&
ceux de la pointe,
troifieme
&
quatrim,e,
en commenc;:am par la droile.
QUilOd
iI
efl fait eo fauloir, on nornme le chef
&
la poimc,
premier
&
Jecond q,uar.tierI ;
le cÓlé droi!
eC! le troiCieme, le gauche efl le quaerieme ,
Celui qui
a
amené l'ufage
d'écarteler,
efl,
a
ce qu'
on dit, René roi de Sicile eo
143;,
qui
!cartela
de
S icile , d' Arragoo, de Jéro falem,
&c.
L' écanelore
fert quelquefois a diflinguer les puinés. de I'ainé.
Colombiere compre douze fac;:on s
d'!(artcler ;
d' au–
rres en compleOl davaDlage, dOn! void les , xemples .
Parti en psi, qoaDd I'écu eC! divifé du chef
a
la poin–
te;
'Vo)'tZ
P AL: parti eo croix, qoand la ligne perpen–
dioolalre efl traverfée d' uoe horifolltale d' on cÓlé de
reco
a
l'autre;
'Voye:::.
C ROl X: parti de {jx pieces,
qual1d l'écu e(l divifé eo ' {jx parts ou quartiers ; pan i
de dix, de douze, de feize, de viogl,
&
de trente–
deo~,
Qoand il eC! divifé en dix, douze,
&<.
pardes
00
Quarciers,
V oye;:. Chamb(rI
&
M !netr,
E C A R T E L U RE, f.
f.
terme de Blaron,
divi–
(iO!) de l' éco écarcelé. L orf'l.u' elle fe fail par une
croix • le premier
&
le fecond écarl ou quartier fOn!
ceux d'eA-haO! ,
&
les deo
x
autres fOn! les quartiers
d'cn-bas , en 'eo mmeoc;:ant a complc;r par le eÓlé droit .
S i elle fe fail par
00
fautoir, ou par le tranché
&
lail–
lé,
le chef
&
la pointe ·foOl le premier
&
le fecoo.d
écar[ ou qoarlier; le flanc doi! faire le Iroi{j eme,
&
le
gaoche le qualrieme.
l/oy.e;:.
E
e
A R TE L
fi
R .
[bid.
E C A R T E M E N
T ,
f.
m. (
Docim'lfie
)
phéno"
mene par lequel de ' pelits graios d'ar-gent Ce dé[achen(
d'un boulOn d'ellai ,
&
fOllt pou(fés au loin . Cet in–
convénienc a licu qoa nd on le relÍee de de(foos le mouf-
6e immédialemenc apres fon éc1air;
&
il
vienl de ce
que rair frappaOl le boulOn, refroidi[
&
co ndenfe fa
forface, qui fe rellerram for
e ll e-m~me ,
force l'argen(
qu'e lle renferme de jaillir par la compreffion qo' elle
lui fair éprouver . O n Juge bien que eet acciden! rend
r eCTai faux ,
V oye;:.
E s
S
Al,
Artic!e de M.
D E VI L–
L 1 E R
s
E C ARTER, METTRE A' L'ECART,
E L
Q
I G N E R. fynon. (
Gramm. )
C es [rois verbes
O n [
.appon
a
l'aél ion par laq uelle. on chercne
3
fa ire
difp"roiere quelqoe choCe de fa vOe, 'ou
3
en détour–
ner Ibn
atte~lion . Eloi~ner
en plus fort qo'écarter,
&
fcarter
qoe
metere
ti
I'<cart.
Un peince doit
¡~oigner
¡'ome V ,
ECA
187
de foi les traltres,
&
en
<carter
les Hateurs . On
lea.·–
te
ce donc on veut fe débarralJ'er pour toOjours . 011
met
ti
rlea,t
ce qu'ol\ veot ou qu'on peu, repreudre
enfuite, Un juge doil
écarter
tooee pré ven[ion,
&
met–
tre
[OUI Cemimen! perfonnel
ti
!'hart .
(O)
E
e
A
R
TER,
(1')
Docir.taf
Ce dil do bouton de
fio, qui é,nnl expofé
a
I'air aolfi-eÓ[ que l' e(fai efl paf–
fé, petille
&
lance au loill de perils grains d' argelll ,
C'efl ce qui dans les monooies fe nomme
'VeJlir
.
Quaod
on a lai(fé liger le culot jufqu'a un certain poiO!, alors
il
oe fe veffil plus ,
il
fe ramétie.
Voy .
R A
M E'F 1
E R .
Un tres-pelil regule d'argeDl, comme d'un
'rrenlc~eu
xieme de grain, ne s'éeane poi11l , mais
il
Ce bourrouf–
!le ,
&
il garde ordinairemel1l la meme fi gure qu'aopa–
ravanl ,
V oye;:.
E
s
S Al,
Article de M.
D E VI L–
L 1 E II S ,
• E
e
A R
TER, E LO
1 G N
E
R,
S E'P A R
E R,
(Artl
mécbani'l' )
On
" oigne
fans elforl uo obje[ d'un aulre .
E<arter
fem ble foppofer quelque lien qui do noe de la
peine
11
rompre .
Eloigner
marque une diC!ance plus con–
{jd~rable
qu'tcarter.
00
Jépare
les chofes melées ou
du moins unies,
&
I'on n'a aueoo égard
a
la dillance.
L es choCes peuven,
~Ire
rép"réeI
&
contigues,
E c A
R
TE
Il ,
t erme de BraiTerie;
il
le
dit lorrque
le' cordon qui eC! formé fur le levain autour do do uy in,
couvre touee la foperficie de la cuve,
&
ne laille au–
cune clairiere ni miroir,
E
e
A Il
T ER ,
v.
aa,
ti
l'
Hombre, at< P it,"et
&
afltre¡ J eflx;
e'efl féparer de fon jeu les canes qu'on
juge mauvaifes:
il
y
a
de l' habi lelé
iI
bien
!carter_
V oye;:.
E
e
A R T. .
E
C A S T O R, (
Hift. anc. )
juremen! des femmes
dans l'antiquicé , coree fpondanl
a
l'édepol,
le jorement
des hommes .
Ecaflor
{jgoific
par le temple de
C
aflor,
&
éd..
pol, par le temple de Pol/t<x, VQye;:.
C
A S T O R.
&
POLLUX,
E
C A T O
1
R ,
f.
m. (
FOI.rbiffer.)
forte de eifelet
qui feC!
a
fertir ou rellereer plofieurs pieces d'une garde
d'épée I'une comre l'autre,
Voyez la jig. dan¡ la PI.
du Fo.m;bij]et<r .
• EC
A
TONPH ONE
VME,
f.
m.
(Myth.)
facrifice qu'oo faiCoil
a
Mars lorfqu'oo avoit défai[ ceot
Cnnemis de fa propre main. Les Alhéniens
&
les Lem–
niens c¿:lébroiem l'
!catonpboneume,;
il
con{jCloit
a
im–
moler un homme: deux Crécois
&
un L ocrieo eurent
ce rare
&
cruel honneur . M ais le facritice d'un hom–
me ayalll révolté les Alhéniens, ils fubfli[o ere11l
i
j:me viaime un pore chané, qu'
il
appellerent
né–
pbre..de
"
fine rrnib,,¡.
L'
i,catonphoneume
palla de la
G recc en Italie. Sicinius Den[alUs offril le prem ier
dalls R ome ce facri
ti
ce , apres elre Coni vaillqueur de
ecm ving¡ combats p:lCIiculiers , avoir
re~u
plus de qoa–
ranle bleU'ores, avoir éeé cOnronoé viogl
-!ix
fois ,
&
avoir
re~ü
een! qoarante bra(felets. \
E
C BOL
1
Q U E, f, m.
('Iblrapet<tiqfle)
remede
deCliné
ii
provoquer la fortie du frelU s ; Con aaioo
dI:
la meme que celle des ariflolochiques
&
des emmena–
gogues , doot les premiers fe preCcrivem poor faire
cooler les voidange s. ,
&
les deroiers p.oor provo–
quer le flox menílruel; ou plOtÓ! ce n'efl qu'un meme
médicament que l'oo défigne Cous I'un
00
l' aOlec de
ces Irois noms , felon la vOe qu'on fe propofe en l'or–
donnan l. lis foot cOlllpris foos la dénom inalion com–
mune
d'utérin. Voy.
U T E'R
1 N,
T hérape1lti'llte .
( b. )
• E C C L E S [ A R
Q
U E ,
f. m.
( H ift· Ecclff )
on do nnoit' anciennemem ce litre
11
ceux qui é[óient
chargés de veiUer
11
l'cl.llreeieo des églires, de convo–
qoer les paroiffiens, d'allumer les ciergcs al'an t l' offi–
cc , de lire, de chanter, de qucler,
&c.
eo un mot
de rcm plir 100les les fonélioos de nos márg uilliers qni
leor om fuccédé foos
UD
oo m différenl, avee ce que.
le lems apporle en lOur de m.ieux
00
de pis .
E C C L E S I A
S
T E ,
f.
m.
( Tbi olog . )
110m
d'un
des livres de
l'
anden T eC!ament, ail1li appellé d'un
m ot g ree qoi fignifie
prédicateur ,
foie parce que l'au–
teur de l'
eccléjiafle
y preche contre la vani[é
&
le
pel1
de folidilé des chofes du monde, foil parce qu' i1 re–
cueille , comme
00
prédicateur, différentes fenteoces
011
ao torilés des fages , pour ' prouver les vérités qu'
il
raf-
femble.
.
Les feulimens font p3rtagés fur I'auteur de cé livre;
le plus grand oombre des favaos I'atlribue
a
Salomon :
les Juifs on! allCtré que e'étoit le deroier de fes livres,
'&
un fruil de fa pénitence. Quoique l'Eglife o'ait paS'
adop[é ceue derniere opioion, elle eroit pourlan! que
l'u cUfiafle
a pour aureur Salomon; fooMe,
l°.
fur ce
que
1.e
t.ilre du line porte. que fon :\Oteur
elt
ñ ls OC
Aaz
D~