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EBR

la

diC~lIe

ou

la

mortalité f"ivent d'un pareíl traitement.

rl!r le moyen de l'allongement des braoches des cÓ–

tés,

011

répaTe eo quelque fone,

&

aotant qu'il ell poC–

(¡ole, ce qu'on

ell

foréé de couper aux

arbr.es

par-devant

&

par-derriere ,

• 00

doit

éb.tlrgeonmr

les vignes, alors ce mot doi!

s'emendre autrement que poor les arbres fruitiers: on

Ibourgeonne

les vignes , non-Ceulemenr quaod

00

Cuppri–

~e

les bourgeons furnuméraires, mais eocore quand

00

~rrete par-ell~haut

les bourgeolls.

11

en efi de meme

guand

00

déraehe en ca(faO! les faux bourgeons qui pouf–

ren!

d'or.din~ire

¡¡

chaque oocud

a

cOré des ,yeux,

a

com–

¡nencer par le bas .

(K)

E

B O

U

Z I N

E R,

en

Ar, hiteElttre ,

c'ea Oter d'u–

De pierre ou d'un moilon, le

botl..in,

le rend re, les

moies,

&

l'aneindre avec la pointe du marteau juCqu'au

vif.

(P)

E B R A 1S O [R

f.

m.

t erme de Chatlff.

&

d'autrn

~1t'/Jrier!

d, la mime e!pue;

eCpece de pelle de fer do nt

00

fe Cen pour tirer la braiCe des

fourne~ux,

quand on

veut en dimiouer le feu, ou coníerver la braile qui s'y

cQu(umeroir fa ns effe t ;

pn

employe aum le

m~ me

in–

arumenr

a

an iíer les bois , dont la fla mme fe rc1veille

quand

011

en détache les charbons .

E

B

R A N CHE' adj .

(']ardin. )

il fe dit d'un ar–

bre qui a une branche rompue , ou

a

qui I'on a coupé

une branche . L'arbre ell

ébra>t,hé,

loríque la bra9che

qui manque a été détruite par accident ou par la main

du jardinier.

En

R A r,¡

e

IJ

E'

adj .

en'

eerm~

d.

Blafon ,

fe d ir d'un

aóre dont

00

a

coupé les braoches.

D orgello eo W eaphalie, d'or

¡¡

deux troncs d'arbre

Ihram!;éJ,

arraehés

&

écotés de fable en deux pals .

EB RA SEME NT,

f.

m.

(Cotlpe de! pinrel)

élargWement intérieur des cÓtés du jambage d' une por–

te o u d'uoe fenetre. Les pon es des ancieones égliCes de

P aris

4

de R eims COIl!

ébraféeJ

en-dehors.

(D)

• E B R A N LE R , verbe aa . c'ell par des

íi

couf–

fes réité¡ées communiquer du mOUI'ement,

&

faciliter

le

déplacement d'ull ou de pluocurs corps fon ement ar–

retés par des obnacles:

iI

fe dit aum

3U

rigun'.

00

éf,rqnle

uo

homm~

fon ;

00

ébranle

uo rocher . D ans

cette mélaphore I'effer des moyens m orau!

di

compa–

ré :\ cclui des moyeos phyli ques .

En R

A N L

e R

u

N

e

H

e v

AL , (

Manége)

terme

qui n 'ell pas généralemeot adopté,

&

qui ne fau roit

e–

tr!!

regardé comme un des m ots propres de ['an : quel–

ques écuyers I' em plo )'ent le plus louvent, re lativement

atU

chevaux qu'ils m.)uent entre les pi liers, 'foir qu'ils

commeocent

11

les faire ranga

& .

mouv oir de cOté

&

d'au[re;

roi t qu'enru ite

de cene premiere

I

eC;'on

,

&

apres

les avoir infenfiblemelll fai, dooner dans ¡es cordes ,

iis les anaquent l<igerement de la chambriere, pour en

tirer quelque rcms de

piaff~r.

Ceux-¡a pratiquent bieo,

parce qu 'ils pratiqucm avec ordre

&

avec douceur. J'cn

ai connu que I'on regardoit comme de grand s hommes ,

fons doure parce qu 'on eo Jugeoit 'par le rang qu'ils re–

noient, qui débutoient en \es alTommanr de coups , qui

les geodarmoient, les ellrapaffoieot,

&

en forc;:oient les

reios

&

les jarrets, oe préteodant néanmoios que les

é–

brfm ler

par ce moyen.

Voy .

P,

L

teR

S.

(e)

.

E B R

A

S E R, v. aa .

( Ar,hit.Elure)

c'ell élargir

en-dedans la baie d 'une porte ou d' une croi íée , depuis

la feuillure julqu'au parpain du mur, eoíone que le,

ang les de dedans íoient obtus: latin,

expli<are .

Les ou–

vriers diCcllt

embr,yer.

(P)

EBRB UHAR I

T

E S

011

EB[BUH A RIS, f.

m . pI.

(Hifi.

mod.)

fone de . religieux maho mécans,

ainf¡ nom <lIés d'E brbuhar ou E btbul¡ar leur chef. l Is font

grands contemplatifs,

&

palfenr . prefque toute .leur vie

dans leurs cellules a fe reodre dignes de la glOlre cére–

fre , par un grand détachemen! des biens du monde,

&

par des m<l!urs fo rt aufieres. L a pureté de leur ame les

rend, diCent-ils le íaint !ieu de la Mecque aum préíent

dans leur celluie, que s'i ls en faiíoient réellemetll le

pélerioage , done i1s fe diCpenfeor fous ce prétexte ; ce

qui les h it regarder comme

de~ héréciqu~s p~r

les au–

!tes Mu[ullnaos chez qui le voyage de la Mecque efr

un des principau; moyens de falut. Ricau!,

de

l'

Empire

Ottom. (G)

E

B

RE,

( Géog. mod. )

f! euve

quí

a fa fource dans

lés mOlHagnes

de

Santillane Cur les confios de la vieil–

le Callille

~n

ECpag ne ;

trav~rr~

l' Arragon

&

la C'!ta–

logne,

&

fe Jeuc dans la Méditerraoée au-deífus de

T ortoCe.

*

E

B

R E

T

A U DE

R,

v. aa.

( D rap. )

terme

uti–

u!

daos les manufaét ures

d~

Normandie: c'efi toodre

EBR

une

é'toffe de laine en premiae vo;e,

0\'

f1~()n,

00

cou–

pe; car

00

dit l'uo ou I'auere indilii" a eDl nc.

EBREUIL,

( Géogr. mod. )

"iI1e

<.l' AtI\'ergne en

Frallce ; elle el! fur la Scioule.

L ong.

~o.

40.

latit.

4 6 .

EBRlLLADE,

r.

f.

( i I1anlge)

terme imaginé

par Salomon de

la

Broue,

1<

prcmi r écuyer

fral1~ois

qui ait écrit fur la ícienee du Manél(e.

[ 1

l'a éll\plOl'é

pour exprimer le mouI'ement delor<lon "é d u cavalicr

qui teoant uue rene da", c1lJque n ain, n'agit que par

fecoufle avec I'une o u ['aulre de ce. t enes, lorCqu'¡¡

veUI tetcnir fon

ch~var ,

ou plus com llltlnément lorí'l u'il

eotreprend de le toumer.

0 .1

con~'oit

que

la

barre fur

[aquelle Ce tranCmet l'impremon de eet dfon dur

111

Cu–

bit, oe peut eo ctre que v¡',<ment endommagé'e . Ce

mO!, .doO! la lignificadon . en ref1ralnre

a

ce Ceul Cens ,

a vieilli, ainti que beaueoup d'autres:

iI

ell rarement ufi–

té parmi nous. C e n'ell pas que la main de nos piqueurs ,

&

meme celle de nombre d'écuyers qui pratiquent de

nos jours ,

Coit

plus pelf a ionnée

&

moill~

cruelle que

celle des piq ueurs

&

des mai tres qu i écoien t conte mpo–

tains de la Broue; mais nous oous Cervons indifrérem–

m en t du tenn e

de[a,ade,

qu'il o'a néaomoins appliqué

que dans le cas de la fécou fle des deux renes eofem–

ble, pour déogoer

toute

aaioo íoudaine, brutale

&

non

m efu rée capable d'égarer une bouche , ou tom au m oins

de falfifier l'appu i; foit qu'elle pane d'une main feule ,

foit qu'elle foit opérée par tou tes les deuK

á

la fois .

Apres c.e détail, on trouvera peut ·¿tre fingulier que plu–

fieu rs auteurs,

&

la Broue lui m eme , ayent cOlffeillé

de recourir aux

Ihrillada ,

comme

ii

un chiltirneot tres–

propre

i

eorriger le che val dans UDe multitude d'occs–

lions.

(e)

E

B R O

U E M

E

N

T,

f. m .

(Man lge )

mouve–

m em convu llif produit par L'irrita!Íon de

la

mombrane

pituitaire, foi t en con feq uence de l'acrim'lIJie du mu–

cus, foic enCuite de I'impreffi oo de cet laines odeurs for–

les , ou de cenains méd icamens que,nous nOOlOlom

er–

rineJ.

11

ne pe ut

&

ne doit elre véritabk ment comparé Qu'i

ce que nous appellons, rela tivement

a

j'homlTl<

<ternue–

m ent.

A rill ote a recherché pourquoi de too, le s allimaux ,

celui qui écernuc 'le plus Couv em el!

J

hl>lO me.

Prob!o

[dI.

x. prob!o

49.

¡b,d.

[eél. ",xxiij. prob!.

11 .

Ce n e meme qudtioo a e xci\é la curiollcé d'A phro–

difée,

1Í1'.

l .

probo

''44.

Schook, apres a voir réfléchi íur la ditliculté

de

dé–

figner pOlitivement les aQimaux dans le[4ue!s ceue for–

te , de co nl'u ll;OIl a lieu, nomme les chiens, les chats ,

les brebis, les breufs , les !Ines , les renard s,

&

l e~

che-

vaux .

~

Quoi qu'i! en [oit , la comparaifoo de l '

,brottem"'t

&

de l'érernuement me parol! d'aucane p,us Jufte , que le

méchanifine de l'uo

&

de l'autre u'a rien

de

diflembla –

ble . D'abotd la poitrine de I'animal ell fon ement dila–

tée , il inCpire une grande quancité d '.ir; mais cec aic

bientOt chaOé fon avec véhémence

&

avec impétuofi–

té , ell balayaOl les fofres nazales ,

&

eo t;mportant a–

vec lui la mucoli cé qu'¡¡ rencont re íur Coo pa(fage .

Oc

je dis que les panicu les !Icres du mu cus , des ptarmi–

ques , o u des corps odorans qui fuíeitent ce m ou vemenc

cOllvuUif, app liquées fur le nerf oalal,

y

fon c une im–

premon dotlt pan icipent I'in cereollal

&

le I'ag ue,

&

ca

0-

íequemment tous les nerfs qui Ce dillribuent aux mu Ccles

de la reCpiratioo. C es oerfs agités, les uns

&

les au tres

de ces mufeles fe COOlraa ent, les inCpirateurs entren t

les premiers en contraaion; de-Ia la dilatation Cubife

&

ex rraordillaire du

Ihora~,

dilatation qui ell promple–

m em fuiv ie d'un refferremen t violent : car les expira–

teurs, don t les lIerfs touJours irrités augmentenr la ré–

Il llance, l'emporcenr bientOc fur les premiers, preffent

le diaphragme ,

&

comprimelll tellement les poumons ,

que l'air ell expulfé avec une violellce confidérable.

11

ell \'rai que la contraaion

&

I'ef!on ne fom pas

10[1-

j ours aum grands ·; mais l'une

&

l'autre fom proponio n–

nés

¡¡

l'aaion des corps qui

001

íollicicé les oerfs: Cui–

van! la vivacité de celte aa ion , le jeu des mú fcles fe–

ra

plus ou moins íen hble.

On.

ne doit pas confondre ,

3U

furpl us, avec

l'¿brotl.–

menl

propremelll dit , celte expiration plus marquée qu'a

l'ordinaire,

&

qui fe manifdle dans c'ertains che\'aux

a

la vue de quelques objets qui les effrayenr,

a

l ~a ppro­

che de quelques odeurs qu'ils craigoem, ou lorCqu'il¡

fOllt enfin excrememem anim és; ce qui ea parfaitemell!

exprimé dans la tradua ion

&

dans le commentaire

de

Caaalio fur le ceIte dI!

livre

d¡: J ob,

&h. XJfxjx.

de

la