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·EBI

ce il

y

en a une feconde, blanche, de la profol1deur

de dcux pouces; le refle, jufqu'au creur, efl d'un verd

tbncé , timm fur le noir ; quelquefQis on y rencomre

des veines jauncs.

1.'lbm.

ne fert pas

f~nlemellt

au"

ol1vrages de mofalque , on l' cmployc encare dans la

teil1mre,

&

la coulcur <ju'on

~n

tire

di

\In tres - beau

" erd .

Qnanr

~

l'lb",e

rouge, appel1ée aufli

grcna4ille ,

on

n'en connol t guere qne le nom.

Les Ebéllifles, los T abletiers ,

&c.

font fouvent paf–

fer pour de

¡-Ibenc

le poirier

&.

d'autres bois, en les

ébénam ou leur dQllnam la· couleur naire de l'

ében• .

Pou r Gel

effct

ils fe fervem d'une décoébol1 chaude de

noiK de galles , de I'encre

a

':crire, 'd'une brolfe rude,

&

d'un peu de cire Chsudc qui fait le poli; d'

autre~

fe contentent de le! cha uffer ou bríller .

Dia .

de Comm,

,le TrlvolIJ9 ,

&:

Chamb,rs .

-

E

n

E

N

E

F O S S I

¡,

E

( H ift. nat.)

Agricola

&

quel–

ques 3utres

Natur~lifles

ont donné ce nom

a

·une

e–

fpece de terre alurnineufe forr naire,

¡¡

caufe de fa ref–

fomblance avec le bois d'

Ibene.

PeuI·ctre aum efl - ce

une c(pece de terre bitumincu le, an310gue au jayet . ( -)

E

j3

E N F

O R

T ,

(Grqg,

mod.)

ville de l'archidu-

ché d' t\utriche en

AlI~magne .

.

E B

E'N 1ST

E,

f.

m.

MCnf/ijier qfli travail/e en

ibene,

On donlle le meme nom

¡¡

ceux qui fOn! des

onvrages de rappon, de marqueterie

&

de placagc, n–

vee l'olivier, l'écnille

&

no tres matieres .

Ces matieres coupée!

00

fciées par feoilles, Com

~p­

pl iquées avee de la bonne calle d' A ngleterre fur des

fonds faits de moindres bois , on elles formeu t des com–

panimens.

I/oyez

M

A R

Q

L'

I!

TER l E.

Qll~nQ

les feu ilIcs font plaquées, joimes

&

collées ,

on laini: la befogne fur l'éwbli; ou la tieut en prefre

avec

des

goberges, jufqu'a ce que la calle foi t bien

feche . Le goberges fom des perC'hes coupées de lo n–

goeur , d" ut un bollt pone nu plancher ,

&

dont l'autre

efl

fermemem appuyé fur la befogne avec une cale ou

coin mis entre l'ouvrage

&

la goberge .

Les

EbélJ;(fes Ce

Cervent des memes outils que les

autres Menuiliers; mais comme ils employent des bois

durs

.&

pleins de Ilreuds, tels que les raclqes d'oli vier,

de noyer

&

;lutres , qu'ils appellent

bo;s T"fliqt<es ,

ils

Ont des rabots autremen t difpoCés que dans la M enui–

ferie ordinaire, qu'ils accommodent euX - mcmes felon

qu'ils en 0111 befoin; ils en fon t dont le fer efl demi–

couehé, d'autres on il efl dcbout,

&

d'autres dOllr les

fers

001

des dems. L orfqu'íls n availlcnt fur du bois

rude, ils fe fervent de eeux dom le fer efl

a

demi–

couché: fi le bois efl extraordinairement rude

&

dur ,

jls employen t ceux dom le fer efl d.bout ;

&

lorrque

la dureté du bois efl

(j

exceffive qu'ils craignent' de l'é–

elater ils Ce fervem de ceUK qui

001

de pelites dents,

comm'e des limes ou truelles bretées, afin de ne faire

qoe comme liruer le ,bois , ce qui fer t 3Um

11

le redref–

fer.

Lorfqu'ils ont travaillé avee ces fortes d' outils , ils

en

001

d'aun es qu'ils nomment

radoirs,

qui s'affutent

fur une picrre

¡¡

huile; ils ferven!

a

empon er les raies

ou brelUres que le rabot deboUl

&

celui

¡¡

dents 0111

lailfées ,

&

a

lioir entierement l'ouvrage ,

Dia.

de Com–

mere.

&

Chambers.

E

B E

R

B A C

H,

(Géo,l(. mod. )

ville du palatinat du

R h'n, rur le Neekre en Allemagne .

E B

E R

S

T

E IN ,

(Géog. mod.)

partie de la Soüa–

be en A'llemagne; elle a titre de comté: le ehateaa

d'Eblr(fe;,¡

en

efl ' l~

chef·lieu .

E B

I O

N .I T E S,

f:

m . pI.

( 7'héolog.)

anciens hé–

réliques qui parurent dans le premier fiecle de l'Eglife,

&

qui entr'autres cha fes nioiem la divinilé de J . C.

1/0-

vez

A

R I E N

s .

L a

p1.us

comrnune opinion efi que lcur

chef s'appelloit

E bion ,

&

qu'ils eo om tiré leur Dom:

ils

parnrem verS I'an

'de J . C.

.•

Selon

qnelque~·uns ,

le mOl

E.bionitcs

vient du mot

hébrc ll

.bion ,

qui fignifie

pauvrc,

&

fut cjonné

a

ces

héréliques

:1

cauCe des idées balTes qu' ils avoient de

J.

C . éll'mologie un peu forcée.

Les

Ebiunites

fe difoien! difcipl es de S. Pierre,

&

reienoien t S . Paul, Cur ce qu'il n'étoit pas Juif d'ori–

gine, mais uo .Geotil profél Yte. lls obfervoient, com–

me les lidele!. le. dimancl,e, donnoient le bapteme

&

cooCacroienr l'Euchariflie,

ma.is

avec de l'eau feule dans

le calice . lls foutenoient que D ieu avoit donné l'em–

pire de toutes chafes

11

d.eux. perConnages , au C hrifi

&

au diable; que le diable, a.voit tout pouvoir fur le

monde pr érent , le Chrifl fur le fiec1e fUlUr ; que le

Qhrif\ étoi! comme l'un des anges , mais avec de plus,

EBE

181

grandes yrérogati

ves.;

que

J

efus

éroi~

nc! de J oreph

&:

de Marle p3r )a

VOlC

de la génératlon,

&

qu 'enluite

a

cau~e

de fes . progrcs dans la vertu, il avoit été choHl

pour

ls de Dleu par le Chrifl, qui étoit defcendu en

lui d'en-baut en forme de colombe . lis ne croyoient

pas que la foi en Jerus-Chrifl fU! fuffifante pour le fa–

lUI, fans les obfetvances légales,

&

fe fervoient de I'é–

vangile de S. Mauhieu, qu'ils avoient tronqué, fur-tou!

en en retranchant la gélléalogie. I1s renanchoient auffi

divers ª u!fes endroits des Ecriturcs,

&

eeJenoient tous

les

pro~hctcs

depuis

J

of~~,

ayaot

~11

horreur. les noms

de Dav id, Salomon, Ifale, E zéchlel, J éremle,

&c.

ce

qu i, pour le dire en palIant, prouve combien ils étoiellt

diflerens de Nazarécns, avee leCq uds on les a quelque–

fois confondus ; car les N naréells reeev oient comme

Ecrimres-faintes tous les livres comenus dans le canon

des

J

uifs. Enlin les

E bioniteJ

adoeoient Jérufalcm com–

me la maifon de D ieu: ils obligeoiem tous leurs fcé!a–

tcurs

a

fe marier, meme avam l' age de puberté ,

&

permenoiem la po lygamie. Fleuri,

Hift.

futir

tom. l .

/iv. Il. tit. xlij.

pago

236

&

f"iv. (G)

E l:l l Z E L E R,

dans I'Horlogerie

&

les aI/tra

(lrts mlchani'!.,«! ,

fignifie la m eme chofe que

,hamfri–

ner. l/oye..

C

!.¡

A M F R I N E R •

E80TTER, eflle meme

qu'lteter . .Voy .

ETE–

T ER .

E BO ULER, v. aé!.

&

neut.

('Jardin .)

fe di!

d'une terraOe , d'un mur ou d'une berge de terre tom–

bée faute de foulieO! ou de bonoe con flrué!ion.

(K)

*

E B O

U

ti

E U

S E , f.

f.

(Manttf. en laine)

fem–

me qu'on empl<l'ye dans ces manufaé!ures,

a

lIter avec

des piuceues de fer, les nreuds, puilles

&

bourats qui

fe trouvent aux étoffes au lo n ir dll métier .

-E

BO

U R G

E O NNE

R,

v. aé!.

(Jardín.)

L'é–

bourgconnemen! elt l'un de fupprimer avec autan! d're–

conomie que de connoiOance, les bourgeons furnumé–

raires d'un arbre, pour lui donner une belle forme,

contribuer

11

(1

fa,nté

&

a

fa fertili té: c'efl le bu! de

I'ébourgeonnement .

C"en encare par le moyen de l' ébourgeonne ment

qu'on 6te la confulion des \ branches d' un arbre pour ·

le foulager, pour lui faire rapponer de plus beaul(

fru its, de meilleur goílt,

&

pour le faire durer plus

loog-lems .

La Q uintinie veut qu'on

IbQ1IrgeQnne

les builTons com–

m e les arbres d'efpalier

&

de contr'erpalier,

00 ne doit

ébo"rgconner

les arbres que quand les-

_bourgeolls

001

environ un pié de long, pour lailTer aUI

arbres jeuer leur feu, pour ainfi dire,

4

amuJer lafé–

ve;

fans celte précaution l'écourgeonnemem efi nuifible

aux arbres .

.

Il

faut couper avec la ferpeue, tont prcs de l'écorce,

les bourgeons; ce qui fai t aller de pair ceue opération

avec la tai!le . Ceux qui calfent avec les doigts

&

ar.

rachent les bourgeons, laiOant de petiteS efquilles,

&

faifant des plaics inégales

¡¡

chaque endroit, oecafioo–

neot l'arrivée de la gomme aux fruits

a

noyau, ce qui

caufe leur pene cenainG,

L 'ébourgeonnement doit totljours en e accompagné

du palilfage , il n'y a que les mauvais jardiniers qui en

ufent aUlrement . 00 doit

Ibo"rgeonner

tout ce qui pou f–

fe par-de\'ant

&

par-derriere un arbre, pour le fai re jet–

ter des deux C6lés. L es branches chilfonnes , celles de

faux bois, font du nombre de celles qu'on doit

ébo"r–

g eonner,

ii

moins qu'i! n'y ait une oéceflité d'en lailTér

quelq¡¡es-unes pour garnir ¡'arbre.

. S i 1'0n faifoi t réf!ex ion

a

la quantité de branches que

l'on coupe

a

un arbre, foit en le taillant , foil en

l'ibour–

g eonnant ,

&

en retranchan! les brancnes de devam

&

de derri6re

iI

chaqu,e poulfe, on verroi! qu'on ne fup–

prime au moins les trois qua¡ts. Si done

l.

ccue pro–

digieufe fuppreffion de taní de parties d'un arbre , on joint

encare celle des exnémités de

!ou~

les ramea.u",

il

fera

impomble qu'ils s'allongent : c'elt le moyen de les fai–

re fouvem avorter, ou du moins de les rendre fiéri–

te~

..

Ces rameaux ainfi ménagés prennent de I'éteodue ,

&

procurent au centuple ce qu'ils om coulUme de don–

nee.

11

faut done , en lItant aux arbres toutes les branches

de devan!

&

de derriere, qui foOl la moitié d'eux-me–

mes, les dédommager, el\, leut lail/am pouller par les

clltés les rameaux dans toute leur longueur,

&

les éten-

dant fu ival1l la force des. arbres,.

.

Quand on lite

a.

la féve- les vailfeanx

&

les récipiens

qui font les inflrumens de fon reOon

&

de fon leu, on

lui 6te les moyens d'agir,

&

il faut nécelfairemem que

la.